dimanche 17 décembre 2023

HUNGER GAMES : LA BALLADE DU SERPENT ET DE L'OISEAU CHANTEUR Film de Science-fiction dystopique (USA-2023)

 


Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur est un film de science-fiction dystopique tiré du roman du même nom écrit par Suzanne Collins, l’auteur de la trilogie des Hunger Games, publié en 2020. Le film, lui, fait suite aux quatre films sortis plus tôt : Hunger Games – 1 (2012), Hunger Games –2 : l’embrasement (2013), Hunger Games – 3 : La Révolte, 1ère partie (2014) et Hunger Games – 4 : La Révolte, 2ème partie (2015). Hunger Games : la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est un « prequel » qui se place 64 ans avant Hunger Games. Le film, réalisé comme les opus précédents, par Francis Lawrence, est sorti en novembre 2023.  

Résumé  

Il raconte la jeunesse de Coriolanus Snow (Tom Blyth), qui deviendra plus tard le dictateur de Panem.

Au début du film, on découvre Coriolanus, issu d’une famille noble de Panem, qui a été riche et brillante, mais est à présent déchue pour une raison qui ne nous est pas révélée. Il vit dans des conditions précaires avec sa cousine Tigris et sa grand-mère, Grandma’am. Aucun des trois ne mange à sa faim et, pour s’habiller, Coriolanus n’a qu’une seule chemise, qui lui vient de son père décédé, que Tigris doit ravauder pour qu’il soir présentable.

Son ambition est de décrocher le convoité prix Plinth, créé par le père richissime de son ami Sejanus (Josh Andres Rivera), qui lui permettra d’entrer à l’université et de redorer le blason de sa famille.

 Avec les étudiants de son âge, il est convoqué par le doyen, Casca Highbottom (Peter Dinklage) et le Dr Volumnia Gaul (Viola Davis), pour être l’un des mentors des « tributs », des adolescents choisis pour combattre dans l’arène au cours des 10èmes Hunger Games, décidés pour punir les districts de s’être révoltés contre le capitole, au cours d’une terrible guerre civile, dix ans auparavant.  

A Coriolanus échoit une frêle jeune fille du nom de Lucy Gray Baird (Rachel Zegler), une chanteuse itinérante membre d’un peuple de musiciens, les Covey, dont Coriolanus tombe amoureux.

Dans ses tentatives pour la sauver, Coriolanus commet des erreurs qui lui vaudront d’être envoyé comme pacificateur dans le 12e district, d’où est originaire Lucy Gray. Dans le train qui l’y conduit, il rencontre son ami Sejanus qui, bien qu’étant le fils du richissime et puissant Plinth, a lui aussi été puni pour avoir enfreint les règles et pris nettement position contre le Capitole et ses horreurs après la mort de son ancien ami, Marcus, tribut du district 2.

Pour se libérer du district 12 et regagner le Capitole, Coriolanus trahit son ami Sejanus. Lucy Gray, avec qui il avait décidé de fuir, l’abandonne dans les bois et, pour sa « bonne conduite », Coriolanus est réintégré au Capitole et reçoit le prix Plinth. Il deviendra par la suite l’héritier des Plinth qui ne savent pas qu’il est responsable de la mort de leur fils et ont cru son amitié pour Sejanus sincère.

Totalement changé, on le voit empoisonner le doyen Casca Highbottom et on comprend qu’il s’agira d’un premier meurtre qui sera suivi de beaucoup d’autres avant qu’il ne devienne le terrifiant Président Snow que l’on connaît à travers la trilogie des Hunger Games.     

Mon opinion

En grand fan de la trilogie des Hunger Games de Suzanne Collins, comment aurais-je pu ne pas aller voir ce dernier opus consacré à la personnalité de Coriolanus Snow, le futur président de Panem. Au début, Coriolanus nous paraît sympathique et attachant et on le plaindrait presque jusqu’à ce qu’on comprenne que tout ce qu’il fait n’est qu’une stratégie pour grimper les échelons et s’imposer au Capitole. Ces 1ers « jeux » sont beaucoup plus sobres et plus brutaux que ce que l’on verra par la suite, avec les tromperies aussi terrifiantes que raffinées inventées par les cerveaux malades du Capitole pour transformer l’affrontement à mort de ces adolescents en sordide spectacle. Pour moi, ce film, plus sobre, plus noir aussi (si toutefois cela peut l’être) surpasse les films précédents où les effets spéciaux l’emportaient souvent, comme hélas c’est le cas pour la majorité de blockbusters actuels, sur le scenario et la profondeur psychologique des personnages. Un coup de maître !  

DIRTY DANCING Comédie romantique d'Emile ARDOLINO (USA 1987)

 

Dirty Dancing est un film musical américain d'Emile Ardolino, sorti en 1987 adapté du livre de Eleanor Bergstein qui est aussi l’auteur du scenario.

Présentation

Au cours de l'été 1963, des newyorkais, le Dr Houseman (Jerry Orbach) et sa famille, sa femme (Kelly Bishop) et leurs deux filles, la benjamine Frédérique, que tout le monde appelle « Baby » (Jennifer Grey) et l’aînée Lisa (Jane Brucker) viennent, comme chaque été, passer leurs vacances dans l’hôtel-pension de famille de la famille Kellerman dans les Catskill). L’immense « resort », situé au bord d’un lac au milieu des montagnes, propose toutes sortes d’activités physiques et sportives : gymnastique, golf, canoé, et surtout danse avec des animateurs professionnels. 

Baby (Bébé en français) a 17 ans. Bonne élève, elle est plus effacée que sa grande sœur, s’intéresse au sort du monde et fait partie du mouvement pour la paix, créé au lendemain de la 1ère guerre mondiale mais réactivé aux Etats-Unis au moment de la guerre du Vietnam.

L’un des danseurs professionnels vedettes de l’hôtel, dont toutes les femmes sont amoureuses, est Johny Castle (Patrick Swayze) qui se produit avec Penny (Cinthya Rhodes) et tout le monde les croit en couple.

 Par hasard, Bébé trouve Penny en pleurs dans un coin reculé de l’hôtel et apprend qu’elle est enceinte et décide de l’aider. Cela la rapproche de Johny Castle, que l’on accuse à tort d’être l’amant de Penny alors qu’il s’agit de Robbie, un autre employé de l’hôtel et, pour remplacer Penny qui vient d’avorter, Johny donne à Bébé des cours de danse accélérés pour qu’elle puisse être sa partenaire lors du grand spectacle de l’hôtel. Pendant ces cours ils se rapprochent et deviennent amants.

Afin de couvrir Johny que le directeur de l’hôtel veut renvoyer car on le croit coupable de vols, Bébé doit avouer sa relation à ses parents.       

Mon opinion

Je n’avais jamais vu ce film et je m’en étais fait une fausse opinion. Je le pensais vulgaire et ringard. En réalité, ce film est beaucoup plus profond qu'il y paraît car il aborde, bien qu’à la marge, les préoccupations de la société américaine, la question des différences de classes, les relations sexuelles avec une mineure, la ségrégation et la lutte pour les droits civiques, la guerre du Vietnam et surtout l’avortement, ce qui n’était pas du tout consensuel pour une comédie romantique grand public à l’époque. A sa sortie, le film fut d’ailleurs déconseillé, aux Etats-Unis, aux enfants de moins de 13 ans. Mais il faut surtout le voir pour les scènes de danse. La bande originale s’est aussi installée, au fil des années, parmi les standards de la musique mondiale, en particulier grâce à la chanson finale du film (I’ve Had) The Time of My Life. Patrick Swayze, dont on sait peu qu’il a été élevé dans une famille de danseurs, est époustouflant d’énergie ainsi que, dans les débuts du film, sa partenaire Cinthya Rhodes qui avait déjà joué dans plusieurs films où la danse joue un rôle primordial comme Flashdance ou Staying alive (1983), la suite du fameux Saturday Night Fever. Jennifer Grey, qui n’était pas danseuse, donne une prestation d’autant plus remarquable. 

dimanche 10 décembre 2023

C’est quoi Kristen Stewart ? - Blow Up - ARTE

DARK WATERS Thriller de todd HAYNES (USA-2019)

 

Dark Waters est un film dramatique américain réalisé par Todd Haynes, sorti en 2019. Il traite du combat de l'avocat Robert Bilott contre la multinationale chimique DuPont (de Nemours).

Résumé

En 1999, Robert Bilott (Mark Ruffalo) est avocat à Cincinnati au sein du grand cabinet Taft Stettinius & Hollister (Cincinnati), spécialisé dans la défense des entreprises de l'industrie chimique.

Tout change pour Bilott lorsqu’il est abordé par un éleveur de Parkersburg en Virginie-Occidentale Wilbur Tennant (Bill Camp). Son cheptel, qui se trouve à proximité du site de Dry Run appartenant à DuPont, a été décimé.

D’abord réticent, Bilott, qui a toujours été du côté des entreprises, en découvrant que toute la population de Parkersburg est touchée par la pollution de la nappe phréatique par les produits chimiques, en particulier par le PFOA (acide perfluoro-octanoïque[1]) qui entre dans la composition du fameux Téflon, produit-phare de l’industriel.

Contre l’avis de sa famille, en particulier de Sarah, sa femme (Anne Hathaway), qui craint pour sa vie et pour celle de sa famille, Bilott va se lancer dans un combat acharné contre DuPont, mais aussi, depuis 2019, contre 3M et Chemours, une filiale de DuPont, accusés d'avoir sciemment dissimulé pendant plus de 20 ans les risques associés à ces substances.   

Le combat de Bilott a abouti à une indemnisation record (70 millions de dollars) des victimes et à une adoption, par l’Etat fédéral, à des normes de pollution qui n’existaient pas auparavant.

Mon opinion

J’ai vu ce film qui est passé, il y a quelques jours, sur Arte. Je savais, depuis longtemps, que le Teflon était dangereux et nous nous étions séparés de nos ustensiles qui en étaient recouverts mais je ne connaissais pas le combat exemplaire de cet avocat américain. J’ai d’ailleurs appris que l’acteur Mark Ruffalo s’était engagé personnellement dans la production de ce film car la cause lui tenait à cœur. Le film est traité comme un thriller et, malgré quelques longueurs, on le trouve haletant de bout en bout. Je vous le recommande.

Dans le même esprit :  

- L’affaire Pélican d’Allan J. Pakula (1993)

- La firme de Sydney Pollack (1993)

- Erin Brockovich de Steven Soderbegh (2000)

- Le monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin (2008)

- Avatar de James Cameron (2009)

- Upside down de Juan D. Solanas (2012)

- Gasland I et II de Josh Fox (2010- 2013) 

- Promised land de Gus Van Sant (2012)

- Goliath de Frédéric Tellier (2021)


[1] Dont on sait maintenant qu’il fait partie de ce que l’on appelle les PFAS, ce que l’on appelle aussi « polluants éternels » car ils ne se dégradent pas dans l’environnement.  

mercredi 6 décembre 2023

CinéStory: Les Animaux au cinéma



Merci à Damien pour cette mise au point sans concession sur les animaux au cinéma. Attention, ce n'est pas glamour [chaîne You Tube Damien-un siècle de cinéma @Damienvideos] 

BAMBI Film d'animation de Walt DISNEY

 


Bambi est le 6ème long-métrage d'animation des studios Disney. Sorti en 1942, il est adapté du roman de Felix Salten : Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois (Bambi, Eine Lebensgeschichte aus dem Walde, 1923).

Résumé

Bambi, un jeune faon, vient de naître. Tout étonné, il découvre autour de lui avec émerveillement les animaux de la forêt : il y a là le lapin Panpan, le hibou, des perdrix, des opposums, une taupe, une moufette… Au loin, un cerf observe la scène.

L’automne arrive, avec ses orages et son mauvais temps puis l’hiver où la nourriture se fait rare. Mais la vie s’écoule paisiblement.

Le printemps arrive et, avec lui, les chasseurs. La mère de Bambi se fait tuer en voulant le protéger. Dès lors, Bambi ne sera plus le jeune faon insouciant et entre dans l’âge adulte : il se transforme, ses cornes commencent à pousser et il tombe amoureux d’une jeune biche, Féline. Mais il n’est pas le seul en lice et Ronno, un autre jeune mâle, le défie.

 L'automne revient. Bambi, qui dort avec Féline, est réveillé par l’approche d’un danger : ce sont les chasseurs à nouveau. Une perdrix se fait tuer, Féline est poursuivie par une meute de chiens. Pour la protéger, Bambi est blessé.

Pendant ce temps, le feu de camp allumé par les chasseurs s’est propagé à la forêt, obligeant les animaux à fuir. Féline et Bambi parviennent cependant à sauver leur vie.

Un nouveau printemps est revenu. Les animaux sont assemblés pour accueillir les deux faons nouveau-nés de Féline. Bambi, devenu un cerf, observe la scène du haut d’un promontoire.

Autour du film

C'est dès 1935 que Walt Disney entame le projet d'adapter cette œuvre, juste après le début de la production de son premier long métrage, Blanche-Neige et les Sept Nains. Cependant, en raison de différents contretemps, le film est plusieurs fois retardé. Pinocchio, Fantasia et Dumbo sont ainsi sortis avant Bambi. Malgré ou grâce à cela, Bambi propose une qualité graphique incontestable, présentant des décors et des personnages très réalistes.

En 2008, l'American Film Institute sélectionne Bambi à la troisième place des dix meilleurs films d'animation du cinéma américain dans son classement de AFI's 10 Top 10. En décembre 2011, il est sélectionné pour Le National Film Registry par le National Film Preservation Board pour la conservation à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis pour son « importance culturelle, historique ou esthétique ». [Ce paragraphe est reproduit à l’identique de la fiche Wikipedia]

Mon opinion

Je ne sais pas à quel âge j’ai vu ce film. Je devais avoir 6 ou 7 ans. J’ai été traumatisé par la mort de la mère de Bambi et surtout par l’incendie qui dévore la forêt, chassant devant lui tous les animaux apeurés. Je ne l’ai revu qu’à l’âge adulte, toujours aussi ému devant ces scènes difficiles tant elles sont réalistes et impressionnantes. Mais quel chef d’œuvre ! Quelle beauté dans ces dessins animés qui montrent une formidable connaissance du comportement animal. Un chef d’œuvre insurpassé.  

LA MARIEE ETAIT EN NOIR Thriller de François TRUFFAUT (IT-FR 1968)

 


La mariée était en noir est un film franco-italien réalisé par François Truffaut, sorti en 1968. Truffaut est en pleine écriture de son livre-entretien avec Alfred Hitchcock lorsqu'il adapte La mariée était en noir, traduction française de The Bride Wore Black de William Irish (1940).

Résumé

Le jour de son mariage, sur le perron de l’église, le mari de Julie Kohler (Jeanne Moreau) est abattu d’une balle perdue venue de la fenêtre d’une maison en face. Il s’agit d’un accident dû au pari stupide de cinq copains. Julie décide de se venger des coupables et les abat l’un après l’autre quand elle les a retrouvés.

Distribution

Jeanne Moreau : Julie Kohler, la veuve

Claude Rich : Bliss

Michel Bouquet : Robert Coral

Michael Lonsdale : Clément Morane, l'industriel

Charles Denner : Fergus, le peintre

Daniel Boulanger : Delvaux, le ferrailleur

Mon opinion

J’étais étudiant lorsque j’ai vu ce film à sa sortie en 1968. Je ne l’ai jamais oublié tant Jeanne Moreau, en impitoyable vengeresse, y est royale. Ce film est une tragédie grecque : on pense à Médée, ou à l’une des implacables déesses de la mythologie. Il paraît que Truffaut n’aimait pas son film car il avait regretté de ne pas l'avoir tourné en noir et blanc. Il est vrai que le film aurait sans doute gagné en puissance. Il s’agit malgré tout d’un véritable chef-d’œuvre. Tout y est remarquable : scénario chronométré, photographie, montage, acteurs. Un film-culte !       

dimanche 3 décembre 2023

THE DURRELLS, une famille anglaise à CORFOU (ARTE-2023)

 

The Durrells, une famille anglaise à Corfou. Est enfin disponible en intégrale (saison 1 à 4) en français sur la plateforme Arte depuis le 1er décembre.

Nous avions laissé la famille Durrell, venue d’Angleterre vivre à Corfou sur un coup de tête en 1935  après la diffusion de la 1ère saison sur France 3 sous le titre La folle aventure des Durrell. La suite de la série, qui comporte 4 saisons, était malheureusement restée inédite en France jusqu’à ce jour et était même introuvable en DVD.

Quelle joie de pouvoir assister aux aventures de ces Anglais déracinés, passablement déjantés, venus vivre sur une île grecque, avec leurs difficultés financières, celles de la langue (il faut voir, ce qui est possible sur Arte, la série en anglais où elle garde toute sa saveur).

La série est adaptée des livres du plus jeune des Durrell, Gerald « Gerry », passionné d’animaux, qui est devenu par la suite un grand naturaliste. Un régal !