dimanche 23 mars 2014

TWILIGHT, DU ROMAN AUX FILMS (2008-2012)


Twilight du roman aux films

Dans mon précédent blog cinéma, j'avais traité indépendamment les différents opus de la série. J'ai refondu mes articles en un seul pour éviter les redites. 

Twilight : le roman, réflexion liminaire

J’avais découvert le 1er volume de la série grâce à l'une de mes élèves au collège qui le lisait en anglais. Etant bilingue et très bonne élève, elle m’avait conseillé de le lire dans la langue originale, la traduction en français étant, selon elle, une véritable trahison du texte original. J’ai écouté ses conseils et, lors d’un de mes voyages à Londres, j’ai acheté le volume paru en me disant que, si je n’accrochais pas, ce ne serais pas grave.

J’ai été « mordu » dès la première ligne et j’ai su que ce livre (et les suivants) deviendrait vite un best-seller parmi les amateurs de fantastique. Je ne me trompais pas. Dans ce domaine, j'ai toujours eu beaucoup d'intuition et je me suis d’ailleurs rarement trompé. Il faut dire que ma longue expérience de libraire, ma passion pour la science-fiction et le fantastique font que j’ai le nez assez affuté lorsqu’il s’agit de flairer les succès potentiels.

J’ai lu les autres volumes de la saga dès leur parution, comme je l’avais fait pour Harry Potter et je n’ai pas du tout été étonné lorsque j’ai appris qu’ils allaient être adaptés au cinéma.

Bien entendu, comme avec tout roman que l’on a aimé et que l’on a défendu bec et ongles vis-à-vis de ses détracteurs (qui, souvent ne l'avaient pas lu et n’en parlaient que par ouï-dire), on craint d’être déçu. En effet, toute adaptation cinématographique est plus ou moins une trahison, comme d’ailleurs l’est toute traduction, même la plus fidèle, même la plus talentueuse. Pour le cinéma, c’est encore plus vrai car il vous impose des images qui ne sont pas forcément celles que l’on s’est  soi-même faites en lisant le roman. Je ne peux donc pas dire que je sois généralement enthousiasmé par les adaptations cinématographiques d’œuvres littéraires, bien que certaines soient plus "digestes" que l'original. Cela ne m’a pas empêché de prendre beaucoup de plaisir aux adaptations de Dune, du Seigneur des anneaux ou de Harry Potter.

Dans le cas de Twilight, c’est encore différent, car la traduction qui a été publiée en français de la version originale est, comme je l’ai dit, désastreuse et qu’elle ne rend pas justice de la qualité littéraire de l’œuvre originale. En disant cela, je vais sans doute en surprendre plus d'un qui me connaissent et connaissent mon goût pour la "bonne" littérature. On connaît tous le sens de l’expression italienne "Traduttore, traditore"  (« traduire, c'est trahir », ou littéralement, « traducteur = traître »). Pour parler assez correctement l’anglais et l’espagnol – et m’être souvent moi-même exercé à la traduction - je sais combien il est difficile de traduire sans trahir (en particulier lorsqu'il s'agit de poésie ou de textes de chansons, mais pas seulement...). Mais, avec la saga Twilight, c'est encore plus vrai car, du moins dans le premier volume, il n'y a pas, ou très peu d'action, et tout l'art de la description des paysages, des sentiments, des sensations, est magnifiquement transcrit par l'auteur, Stephenie Meyer, grâce à un vocabulaire étonnamment riche auquel le français ne rend pas justice, ce qui n’est heureusement pas le cas pour les traductions de Harry Potter. en tout point remarquables.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore Twilight, il s'agit d'une histoire d'amour impossible entre deux adolescents que tout sépare. Jusque-là, rien que de très classique. La différence, dans Twilight, est que le garçon, Edward, est un vampire vivant, avec sa « famille », parmi les humains. L'histoire d'amour entre la jeune fille, Isabella (que tout le monde appelle Bella, sauf son père qui l'appelle "Bells") Swan, maladroite, sans aucun attrait physique ni talent particulier (c'est, du moins ce qu'elle pense d'elle-même) et Edward, s'apparente à un coup de foudre. Dès leur première rencontre, ils tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Bella ne comprend pas comment il est possible qu’Edward, "le plus beau mec du bahut", selon l'expression consacrée - intelligent, riche et... tellement mystérieux qu'il en est un peu effrayant (et pour cause !), l'ait remarquée, elle, une fille banale et sans le moindre attrait.

Elle s’explique encore moins l'attitude ambiguë qu'adopte Edward à son égard. Il semble que, bien qu'il soit aussi attiré par elle qu'elle l'est par lui, il la fuie. Ce refus ne s'expliquera que plus tard, dans le cours du premier roman. Edward sait en effet que, s'il se laisse aller à ses instincts amoureux, sa nature vampirique risque de prendre le dessus sur son humanité chèrement acquise et qu’il mettra en péril, non seulement la vie de Bella, mais tout ce qu'il a mis des siècles à atteindre, la liberté qu'a obtenue sa famille de vivre en paix parmi les humains.

De fait, du moins au début du premier roman, tout contact physique est interdit entre les adolescents. Et c'est là tout l'art de l’auteur qui doit mettre son talent à décrire, avec des détails raffinés, les pensées, les sentiments, les attitudes d'évitement et les impressions ressenties par ses héros. Et du talent, elle en a, car sinon, comment expliquer le succès planétaire de ses livres ? Je sais que certains best-sellers ne méritent pas tout l'honneur qu'on leur fait mais, dans le cas de Twilight, leur succès est , à mon humble avis, totalement justifié. C'est pourquoi j'insiste sur la qualité d'une traduction. Je comprends que, dans le cas qui nous occupe, le rôle du traducteur n'a pas été facile. Il ne l'a certainement pas été non plus pour le traducteur d’Harry Potter, où le vocabulaire est, non seulement très riche, mais dans lequel l’auteur s’est fait un malin plaisir à inventer des mots qui n’appartiennent qu’à son univers.

Je voudrais donc dire à ceux qui considèrent Twilight comme un "roman à l'eau de rose", voire comme un "roman de quai de gare", comme je l'ai entendu dire autour de moi, qu'ils ont tort, et leur conseiller, s'ils le peuvent, de lire sans a priori cette remarquable saga et, encore mieux, de la lire en anglais. S'ils ne le peuvent pas, qu'ils s'abstiennent au moins de porter des jugements partiaux. Sans doute, Stephenie Meyer n'est-elle pas Shakespeare, même si l'influence de Roméo et Juliette est évidente dans Twilight. Elle n'est pas non plus Emily Brontë, à laquelle Bella fait souvent référence (Les Hauts de Hurlevent est son livre de chevet), où Jane Austen, dont elle s'inspire aussi beaucoup, mais on peut lui faire ce crédit : ses références en matière littéraire ne sont pas "bidon", pas plus que ne l'est sa culture musicale, très éclectique, puisqu'elle va de Debussy et Chopin en passant par Muse et Linkin Park, dont elle dit s'être inspirée en cours d'écriture et que l'on retrouve dans la BO des films, tout-à-fait remarquable.

Je voudrais terminer sur l'humour dont je regrette qu'il manque tant généralement à  la littérature française. Je citerai en exemple l'une des répliques du 1er volume de Twilight, qui donne le ton à l’ensemble et montre bien que l’auteur ne se prend pas au sérieux. Il s’agit d’un dialogue entre Bella et Edward au début de leur relation.

- Bella : "How old are you?"
- Edward : "Seventeen."
- Bella : "And how long have you been seventeen?"
- Edward : "A while, he admitted at last." (p. 161)

Je traduis pour ceux qui ne parlent pas l'anglais :

- Bella : "Quel âge as-tu ?"
- Edward : "Dix-sept ans."
- Bella : "Et depuis quand as-tu dix-sept ans ?"
- Edward : "Depuis un certain temps, reconnut-il après réflexion."

Il y a beaucoup de dialogues du même genre ; les fans se sont amusés à les noter et on les retrouve sur les nombreux forums.

Je n'ai pas encore parlé des films. Ils sont tous, à quelques détails près, très fidèles aux livres. Ils ont aussi le mérite de nous avoir permis de mettre un visage sur des personnages même si cela les fige à jamais (normal, me direz-vous, pour des vampires!) 

Twilight, chap. 1 : Fascination (1er opus de la saga réalisé par Catherine Hardwicke (2008)

Synopsis

En cours d'année scolaire, Bella Swan (Kristen Stewart) quitte l’Arizona ensoleillé et désertique, où elle vivait avec sa mère aimante mais passablement évaporée, et son nouveau beau-père, pour retourner chez son père, Charlie (Billy Burke), un homme taciturne, qui occupe la fonction de sherif, à Forks, une petite ville froide et pluvieuse de l’Etat de Washington (Nord-Ouest des Etats-Unis). Au lycée, le hasard fait qu’on lui attribue une place à côté d’un garçon étrange, Edward Cullen  (Robert Pattinson) qui est la coqueluche du lycée mais que, paradoxalement, tout le monde fuit. Ses frères et soeurs se tiennent eux aussi à l’écart des autres élèves du lycée. Les Cullen sont les enfants du médecin de la ville, le Dr. Cullen, et vivent dans une immense maison futuriste située dans les bois à la limite de la ville. Ils portent tous des habits de luxe et possèdent des voitures haut de gamme.

Edward, bien qu’il soit attiré par Bella, la repousse mais elle, pourtant timide et effacée, ne se laisse pas impressionner, même lorsqu’elle apprend sa véritable nature. Un jour, alors qu’Edward a invité Bella pour une partie de baseball (eh oui, on est en Amérique, que diable et même les vampires jouent au baseball !), trois vampires «sauvages» viennent chasser sur les terres des Cullen et l’un d’eux jette son dévolu sur Bella. Bella est sauvée in extremis par Edward et ses « frères », Emmett et Jasper, et tuent le méchant vampire mais la femelle (c’est ainsi qu’elle est définie par S. Meyer) de ce dernier voudra se venger (ça, c'est pour le 2nd film).  

Le casting

J’ai immédiatement été séduit par le casting du film, à telle enseigne que, comme des millions d’autres spectateurs, je ne pourrai plus jamais imaginer Edward et Bella sous d’autres traits que ceux de Robert Pattinson et de Kristen Stewart. Avant ce film, Pattinson avait déjà tourné (je me souvenais l’avoir remarqué dans le rôle du malheureux concurrent d’Harry, Cédric Digory, assassiné par l'infâme Voldemort lors du combat des trois sorciers, dans  Harry Potter et  la Coupe de Feu). Mais c’est grâce à son rôle d’Edward Cullen dans Twilight qu’il connaîtra une gloire internationale. 

 Twilight chap. 2 : Tentation (en anglais New moon) réalisé par Chris Weiz et sorti en 2009.

Nouvel opus, nouveau réalisateur, on se demande bien pourquoi car, à mon sens, le premier film, réalisé par Catherine Hardwicke, était une réussite). Rappelons qu’avant Twilight, cette réalisatrice n’avait réalisé que trois films, dont les Seigneurs de Dogtown (2005) que je n’ai pas vu mais qui a fait connaître Emile Hirsch et où jouait aussi le regretté Heath Ledger. Pourquoi Chris Weitz, qui n’avait à son actif que des comédies assez bas de gamme (American Pie, 1999) ou Pour un garçon, (2002), une sympathique comédie avec Hugh Grant,  et qui venait cependant de réaliser le 1er opus de la saga A la croisée des mondes, 2007, qui fut un lamentable échec commercial, fut-il choisi pour le chapitre 2 de Twilight ? Je n’ai personnellement rien à reprocher à ce réalisateur mais je m’explique mal le choix des producteurs. Quoiqu’il en soit, c’est lui qui a réalisé Twilight chap. 2. A la fin du 1er film, Bella part en Arizona pour échapper au chasseur qui a jeté son dévolu sur elle. La famille Cullen la sauve de justesse et la ramène à Forks où elle se rapproche de son ami d’enfance Jacob Black (Taylor Lautner), un jeune indien (mais aussi un loup-garou, ennemi déclaré des vampires). On imagine donc que la suite va être assez tendue car le défi amoureux entre Edward et Jacob se double d’un conflit entre deux ennemis héréditaires. 
  
Twilight 3 - Hésitation (titre original "Eclipse") réalisé par David Slade (2010).

Encore un nouveau réalisateur pour ce 3ème opus qui n’est ni meilleur ni moins bon que les précédents. Il est lui aussi très respectueux du livre. David Slade, comme les autres réalisateurs, n’avait auparavant réalisé que des vidéos musicales et 2 films confidentiels.

Synopsis

Après avoir quitté Forks, car leur présence mettait Bella en danger, la famille Cullen revient. Edward et Bella sont en dernière année de lycée. Ils vivent un amour aussi parfait qu’il est possible pour une humaine et un vampire, à savoir un amour platonique car, si Edward a promis de transformer Bella en vampire pour qu’ils puissent vivre ensemble, il s’y refuse tant qu’elle n’a pas été diplômée et qu’ils ne sont pas mariés. Il y a en outre un hic, c’est Jacob Black qui est fou amoureux de Bella et veut l'empêcher à tout prix à devenir une vampire. Bella se doit de choisir entre son amitié fusionnelle pour Jacob et son amour dangereux pour Edward. 
  
 Twilight Chap. 4 - Révélation 1ère partie (Breaking dawn) - 2011

Film réalisé par Bill Condon, sorti en novembre 2011. Comme ses prédécesseurs, ce réalisateur n’avait, avant Twilight, pas marqué les esprits. En outre, comme cela avait été le cas pour le dernier volume de la saga Harry Potter, les producteurs ont décidé de découper ce dernier tome en deux films. La 2ème partie, elle aussi réalisée par Bill Condon, est sortie fin 2012.

Le phénomène Twilight ayant pris de l’ampleur, j’ai attendu que la folie des premières séances soit passée pour aller voir au cinéma le 4ème chapitre de la saga. J'ai trouvé le film  excellent, bien conforme au roman.

 Synopis

Le début est assez "soft" : on voit les différents invités recevoir leur carton d''invitation pour le mariage de Bella et d’Edward (la scène du mariage est très glamour à l’américaine, la lune de miel sur l'île d'Esme au large de Rio de Janeiro, très "convenable") mais, plus le film avance (la grossesse de Bella), plus les choses deviennent difficiles et, au moment de son accouchement, on tombe carrément dans le "gore" avec sa mort physique et sa transformation en vampire. Les affrontements entre loups sont aussi très impressionnants, même pour nous qui savons qu'il s'agit d'images de synthèse. Je n'ai rien à reprocher à la réalisation qui révèle aussi de beaux moments, certains même émouvants (l'amour d'Edward pour Bella et toutes les questions qu'il se pose, celui de Jacob, rien n'est jamais vraiment ni noir ni blanc...), certains passages sont même de purs moments d’humour (lorsqu'Edward, lors de la nuit de noces, explose la tête du lit plutôt que celle de Bella), parce que tout cela est dans le livre. Je dis cela parce que j'ai vu beaucoup d'enfants jeunes, accompagnés ou pas, et que je me demande quel impact ont pu avoir certaines de ces images sur leur imaginaire. Personnellement, je sais que je n'y amènerais pas des enfants même si, semble-t-il, le film ne leur est pas interdit !!!  Je lis, dans Allociné qu'aux Etats-Ubis, le film devait être déconseillé aux moins de 17 ans jusqu'à ce que le MPAA (Motion Picture Association of America - l'équivalent du CSA aux Etats-Unis) en décide autrement. Sans grande surprise, le film sera déconseillé aux enfants de moins de 13 ans non accompagnés. Une scène (celle de l'accouchement) a failli le faire interdire aux moins de 16 ans. Et bien, en France, le film n’a eu droit à aucune mise en garde alors que, pour une fois, elle aurait été amplement justifiée.

 Les réalisateurs

Comme nous l’avons vu, les différentes adaptations des livres de la saga ont été l’occasion de multiplier les réalisateurs. La 1ère réalisatrice, en 2008, avait été Catherine Hardwicke pour Fascination (2008), le second,  Chris Weitz, avait réalisé Tentation en 2009, puis ce fut  David Slade pour le chapitre 3, Hésitation. Pour les deux derniers opus, le réalisateur choisi fut Bill Condon un relatif inconnu bien qu'il aut décroché, en 1998, par un Oscar du meilleur scénario pour le film Ni Dieux Ni Démons et qu'il ait remporté un Golden Globe pour son film Dreamgirls en 2006. Par contre, j'apprends, toujours par Allociné, qu'au début, c'est Sofia Coppola qui avait été pressentie pour adapter la saga. Nous l'avons échappé belle ! Avec elle, le danger n'était pas sur l'écran, mais dans la salle : celui non de mourir sous les crocs d'un vampire mais de périr d'ennui !!! (à son sujet, voir mes critiques sur ce blog pour Virgin suicides et Somewhere)

Directeur de la photo

Quant au directeur de la photographie pour ce dernier film, Guillermo Navarro, ainsi que le superviseur des effets visuels, John Bruno, ils ont tous les deux remporté un Oscar amplement justifié : le premier pour Le labyrinthe de Pan (2006), le second pour Avatar (2010).

Budget

Le budget du 1er Twilight s'élevait déjà à 37 millions de dollars. Il a régulièrement augmenté pour atteindre, pour le dernier, 127 millions de dollars ! Cette somme colossale s'explique notamment par l'envol des salaires des comédiens. On ne s'en fait cependant pas pour les producteurs qui rentrent bien dans leurs frais puisque le précédent film, qui a coûté 68 millions de dollars a rapporté, seulement sur le marché américain et canadien, 988 millions de dollars !!! Cela laisse un bénéfice plus que confortable.

Mon opinion sur ces films

Lorsqu’on s’intéresse au fantastique et au cinéma, on ne peut faire l’impasse sur la série Twilight, pas plus qu’on n’a pu la faire sur les Harry Potter, Le Seigneur des anneaux et autres Dune, Terminator ou Starwars tant ces films ont marqué de manière indélébile l'imaginaire des spectateurs. Ils font  désormais partie, non seulement de l’histoire du cinéma mais aussi de la culture populaire. Je conseille à tous ceux qui ne les auraient jamais vus de tenter au moins de voir le premier de chaque série et, si vraiment cela les rebute, qu’ils passent à autre chose. Mais, je vous en prie, tant que vous ne les aurez pas vus, ne portez pas de jugement sur ces films ! 
  

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