mercredi 28 octobre 2020

T'EN FAIS PAS, J'SUIS LA Téléfilm de Pierre ISOARD (FR-2020)

 

T'en fais pas, j'suis là est un téléfilm français réalisé par Pierre Isoard, avec Samuel Le Bihan dans le rôle du père d'un jeune garçon autiste. Il a été diffusé pour la première fois en octobre 2020 sur France 2 dans le cadre d'une soirée dédiée à l'autisme.

Résumé

Jonathan Rivière (Samuel Le Bihan) est avocat d’affaire. Séparé de son épouse Sophie qui élève seule leur fils Gabriel (Roman Villedieu), un garçon autiste de 11 ans, il lui rend visite pour lui déposer le chèque de la pension mensuelle. Il la découvre alors effondrée dans la salle de bains, victime d’une rupture d’anévrisme. Il doit alors prendre en charge Gabriel qu’il ne connaît pas et dont il n’a jamais appris à s’occuper. Habitué à décider de tout, sa première réaction est de refuser cette charge, et de se débarrasser du problème en plaçant l’enfant dans une institution en Suisse. Il renvoie sans ménagement Marie (Lizzie Brocheré), l’éducatrice qui s’occupe de Gabriel. Celui-ci fait alors crise sur crise, entraînant Jonathan dans une spirale infernale qui menace jusqu'à sa carrière. Avec l’aide de Marie, Jonathan finit par comprendre qu’il n’a d’autre choix que de se remettre en question et d’assumer pleinement son rôle de père.   

Mon opinion

Ce téléfilm n’est pas un documentaire. C’est Samuel Le Bihan, connu surtout pour son rôle d’enquêteur-ermite dans la série Alex Hugo, qui a en a eu l’idée car, lui-même parent d’une fillette autiste de 8 ans, il est engagé dans cette cause (il a créé le centre d’appel « SOS autisme »). L’autisme a souvent été traité au cinéma mais il s’agissait principalement d’autistes Asperger qui allient une intelligence supérieure et une grande difficulté à communiquer (The oodDoctor, Monsieur je sais tout, Le monde de Nathan …). Dans ce téléfilm, perturbant, touchant et même par moments drôle, nous sommes confrontés à l’autisme « ordinaire » et aux difficultés que vivent les parents d’un enfant autiste dans leur vie quotidienne mais aussi avec la société. Le film était suivi d’un débat où l’on a appris que la France, malgré des avancées significatives, n’avait toujours pas comblé son retard abyssal de la prise en compte de l’autisme par rapport à certains pays plus avancés.  

Il faut savoir que Roman Villedieu, le jeune acteur qui joue brillamment le rôle de Gabriel n'est pas autiste. Il est éblouissant de justesse et de sincérité. Malgré son jeune âge, il a déjà tourné dans pas moins de quatre films précédents depuis 2015.     

ADIEU LES CONS comédie d'Albert DUPONTEL (FR-2020)

 Adieu les cons est une comédie française réalisée par Albert Dupontel, sortie en 2020.

Présentation

Suze Trappet (Virginie Efira) apprend qu’elle n’a plus que quelques mois à vivre. Elle décide de partir à la recherche de l’enfant qu'elle a abandonné sous X, alors qu’elle était adolescente, une 20e d’années auparavant.

Parallèlement, on fait la connaissance de Jean-Baptiste Cuchas (Albert Dupontel), un technicien spécialisé dans la sécurisation des systèmes informatiques mis sur la touche à cause de son âge. Dépité, il décide de se suicider mais il rate son coup et provoque une catastrophe. Il est alors poursuivi comme un dangereux terroriste.

Suze s’enfuit avec lui et, au cours de leur cavale, ils entraînent dans leur sillage, M. Blin (Nicolas Marié), un aveugle pour le moins original, chargé de numériser les archives.

Après des péripéties rocambolesques, les trois larrons parviennent à trouver Adrien (Bastien Ughetto), le fils de Suze, un grand dadais qui n’ose pas déclarer sa flamme à la fille qu’il aime en secret.

Mon opinion

Ce film inclassable et fourre-tout surfe, aux limites de la folie, sur les travers de notre époque : dictature de l'informatique, hyperconnexion associée à une communication autistique, absurdité des lois et des règlements, administration tentaculaire, ambiance paranoïaque… L'ensemble donne une comédie douce-amère hypervitaminée mais non exempte de tendresse. On pense à la fois à Tati et à Raymond Devos (le sketch des sens interdits) transposés au 3ème millénaire. Un grand coup de chapeau à Virginie Efira qui réussit ici à nous émouvoir, et surtout à Nicolas Marié, que je connaissais dans le rôle psychorigide de l'imbuvable procureur Vladimir Quiring dans La Stagiaire. Il s'avère dans ce film être un remarquable comédien de l'absurde.  

   

vendredi 23 octobre 2020

SLEEPERS film de Barry LEVINSON (USA-1996)

Sleepers est un film américain sorti en 1996 et réalisé par Barry Levinson (Rain man, Good morning Vietnam). Il est inspiré de faits réels, racontés par Lorenzo Carcaterra dans un livre autobiographique du même nom paru en 1995.

Résumé

L’action commence dans le quartier populaire de Hell’s Kitchen à Manhattan (New York) dans les années 60. Les héros du film sont quatre jeunes amis inséparables, Lorenzo connu sous le surnom de « Shakes » (Joseph « Joe » Perrino), Michael (Brad Renfro à voir dans le film Le client), John (Geoffrey Wigdor) et Tommy (Jonathan Tucker). Ils font les 400 coups dans le quartier sous le regard affectueux et vigilant du père Bobby (Robert de Niro) sans que cela porte réellement à conséquences, les habitants de Hell’s Kitchen ayant tous, peu ou prou, une notion assez peu orthodoxe de la morale et de la loi. Jusqu’à ce jour fatal de l’été 1967 où les choses dérapent et où les quatre adolescents sont les auteurs involontaires d’un drame. Etant tous mineurs, ils ne vont pas en prison mais dans un centre dit « d’éducation », The Wilkinson Home for Boys, où, dès leur arrivée, ils sont victimes de violences et d’abus sexuels de la part de plusieurs gardiens, menés par Sean Nokes (Kevin Bacon).

A l’âge adulte, deux d’entre eux, John (Ron Eldard) et Tommy (Billy Crudup), devenus des criminels, reconnaissent Nokes dans le bar où ils ont l’habitude d’aller et ils l’abattent devant témoins. Lorsqu’ils arrivent devant le tribunal pour y être jugés, ils sont confrontés à leur ancien ami Michael (joué par Brad Pitt), devenu procureur. En secret, celui-ci contacte les autres membres de l’équipe pour agir contre son camp et les faire innocenter, alors que son rôle serait de les faire condamner. Il charge « Shakes », devenu journaliste (Jason Patric) de contacter l’avocat Danny Snyder (Dustin Hoffman) et d’agir en sous-main auprès du chef de la mafia locale, en la personne de King Benny (Vittorio Gassman) et Little Caesar (Wendell Pierce), pour piéger et régler leur compte aux complices de Nokes, Ferguson (Terry Kinney), Haddison (Jeffrey Donovan) et Styler (Lennie Loftin).

Lors du procès, Ferguson, soumis à un interrogatoire implacable (en fait conçu par Michael) de l’avocat Danny Snyder, va finir par confesser toutes les horreurs qu’ont subi les enfants.   

Afin de totalement désavouer le seul témoignage oculaire du meurtre, « Shakes » doit convaincre le père Bobby d’affirmer, qu’à l’heure du meurtre, les accusés assistaient en sa compagnie à un match de volley. Ce dernier, après une longue réflexion, accepte de faire un faux-témoignage et John et Tommy seront blanchis par le jury.

Mon opinion

Ce film est conduit comme un thriller qui bouleverse au plus profond le spectateur. Le récit des sévices subis par des enfants (rappelons que le plus jeune n’avait que 9 ans et le plus âgé 12 !), plus d’ailleurs évoqué en paroles qu’en images, fait froid dans le dos. On a beau savoir que les maltraitances et les abus sexuels ont été légion dans toutes sortes d’institutions, qu’elles soient religieuses ou non et que bien peu ont été reconnues et condamnées par les autorités. Le phénomène de la honte de la victime est aussi bien analysé dans le film. Les acteurs, les jeunes, en particulier, sont remarquables de justesse et de sincérité. Parmi les adultes, on remarquera bien sûr les formidables prestations de Kevin Bacon, Robert de Niro, Brad Pitt et Dustin Hoffman à contre-emploi mais aussi l’impressionnant Vittorio Gassman dans celui d’un mafieux hors du commun.

Malgré le succès du livre et du film qui ont eu un grand retentissement auprès du public, il faut savoir que les autorités dont dépendait The Wilkinson Home for Boys ont toujours nié la véracité des faits dénoncés par Lorenzo Carcaterra.   

Dans le même esprit, vous pouvez voir :

- Philomena 

 - Never let me go

- Grâce à dieu

dimanche 18 octobre 2020

LA COMPAGNIA DEL CIGNIO Série télévisée italienne (IT - 2019)

 La Compagnia del Cigno (en français : La Compagnie du Cygne) est une série télévisée italienne en 12 épisodes de 50 min. Cette série a été créée et dirigée par Ivan Cotroneo. Elle a été diffusée pour la 1ère fois le 7 janvier 2019 sur la chaîne de télévision italienne RAI 1. 

Cette série peut être vue en intégralité et gratuitement sur le site France.TV/Slash

Présentation 

La série se déroule dans le milieu des élèves musiciens de 1ère année du Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan sous la direction d’un professeur particulièrement exigeant, Luca Marioni, que les élèves ont affublé du pseudonyme du « psychopathe » (dans la version française. En italien, ils le désignent sous le nom d’« Il Bastardo », ce qui est encore moins sympathique.) 

La série s’attache surtout à suivre sept de ces élèves de ce conservatoire, et en particulier Matteo Mercanti (Leonardo Mazzarotto), un violoniste de talent venu de la ville d’Amatrice, au nord de Rome, sinistrée par le tremblement de terre de 2016, dans lequel sa mère est morte sous ses yeux. Il est hébergé à Milan par Daniele (Alessandro Roja) son jeune oncle homosexuel, toujours à la recherche du grand amour.  

Ses camarades sont : 

  • Barbara (Fotini Peluso), une pianiste douée mais peu sûre d’elle-même car elle veut complaire à ses parents, de grands bourgeois fortunés, en menant de front études de langues anciennes et musicales. Elle sera obligée de faire un choix ; 
  • Domenico (Emanuele Misuraca), pianiste talentueux. D’origine modeste il vient de Sicile et vit avec son père ouvrier ;
  • Sara (Hildegard de Stefano), une jeune fille malvoyante qui compense son handicap par une attitude cynique et des propos provocants et mène la vie dure à ses parents ;
  • Roberto « Robbo » (Ario Nikolaus Sgroi), le plus jeune du groupe, très proche de sa sœur cadette Chiara. Très affecté par la séparation de ses parents ;
  • Rosario (Francesco Tozzi), qui a été placé en famille d’accueil à cause de la dépendance de sa mère à la drogue. Très perturbé lorsque celle-ci, guérie, cherche à le reprendre avec elle et l’emmener à Florence ; 
  • Sofia (Chiara Pia Aurora), joueuse de violoncelle. Elle souffre de surpoids et a une mère très protectrice. Elle passe son temps à se disputer avec son frère jusqu’au moment où on découvre à ce dernier un sarcome d’Ewing, un cancer grave des os.    

Les sept adolescents se regroupent au sein de la « Compagnia del Cigno », terme choisi en l’honneur de Giuseppe Verdi, surnommé « Le cygne de Busseto », ville dont le grand compositeur était originaire. 

Ensemble, ils vont s’épauler, s’entraider, se disputer, tomber amoureux… jusqu’au grand concert qui  marquera la fin de l’année scolaire et une étape de leur vie.  

Mon opinion

Cette série italienne est d’une originalité qui tranche avec la médiocrité de la production dont on nous inonde sur les chaînes grand public. Cela nous change des réalisateurs qui ne savent nous montrer qu’une jeunesse sans repères, se perdant dans l’alcool et la drogue. Ces jeunes-là travaillent d’arrache-pied par amour de la musique en surmontant toutes les difficultés, qu’elles soient techniques ou personnelles. Ils sont jeunes, beaux, purs, sincères et attachants et, en plus, ils jouent une merveilleuse musique ! Enthousiasmant. 

 Dans le même esprit, je vous recommande : 

vendredi 16 octobre 2020

DIABOLIQUE Téléfilm de Gabriel AGHION (FR-2016)

Diabolique est un téléfilm français de 2016 réalisé par Gabriel Aghion inspiré de l’affaire de Védrines (connue sous le nom des « reclus de Monflanquin ») où, dans les années 2000, une famille de notables bordelais, tombée sous la coupe d’un escroc mythomane, s’est vu spolier de tous ses biens. L'histoire est adaptée du récit du même nom co-écrit par Ghislaine de Védrine et son mari Jean Marchand, deux des principales victimes de cette invraisemblable affaire.

Résumé

Dans ce téléfilm, les noms et les prénoms des protagonistes véritables ont été changés : la famille de Védrines est devenue la famille de Lassay.

Les de Lassay sont propriétaires d’un château de 800 m2, entouré d’un parc de plusieurs hectares et de plusieurs autres biens qui représentent un total de 5 millions d’euros.

Au printemps 1997, la famille apprend qu’ils ne recevront pas les subventions indispensables pour effectuer les réparations de leur château. C'est alors qu' Hélène de Lassay (Michèle Laroque), qui dirige une école de commerce, fait la connaissance de Thomas Texier (en réalité Thierry Tilly), venu pour installer le parc informatique de l’école.

Prétextant une menace imaginaire, il convaincra les 11 membres de la famille de s’enfermer dans leur château et de couper les ponts avec le village, leurs amis et leur famille. Puis, la menace fictive grandissant, ils quitteront la France pour se mettre à l’abri de leurs persécuteurs imaginaires en Angleterre.

Entre temps, Texier aura fait main basse sur tous leurs biens et les maintiendra dans un état de sujétion proche de la folie. Ils ne s’en sortiront que grâce au combat acharné mené par l’ex-époux d’Hélène de Lassay, qui avait vu clair dans le jeu de Texier dès le début.

Mon opinion

« Diabolique » est bien le terme approprié pour qualifier l’invraisemblable piège dans lequel est tombée une famille de notables modernes, cultivés et intelligents. On a peine à croire qu’une telle affaire ait pu se dérouler entre 2001 et 2008 et encore le film est-il édulcoré par rapport à la réalité, bien plus terrible que ce qui nous est montré. Un film efficace, mené par une étonnante Michèle Laroque, à l'opposé de ses rôles de comédies légères, en psychopathe aveuglée par les boniments d’un escroc-affabulateur (Tilly fera aussi un séjour en hôpital psychiatrique après ses dix ans de détention), avec d’excellents seconds rôles, en particulier Anne Consigny en victime expiatoire et le touchant Ernst Umhauer dans le rôle du jeune de Lassay. 

dimanche 11 octobre 2020

INFIDELE Série TV (FR-2020)

Infidèle est une mini-série télévisée française en 12 épisodes de 52 minutes (2 saisons) réalisée par Didier Le Pêcheur pour TF1. Elle est diffusée à partir du 6 janvier 2019 en Belgique sur La Une et en France en 2020. Il s'agit de l'adaptation de la série britannique Doctor Foster diffusée en 2015 sur BBC One.

Résumé

1ère saison

Emma (Claire Keim) est médecin. Elle travaille dans un cabinet associé du pays basque. Mariée depuis une 20e d’années avec Mattéo (Jonathan Zaccaï), qui s’apprête à ouvrir son restaurant, ils ont un fils de 15 ans, Luigi (Félix Lefèbvre, 1ère saison ; Grégoire Paturel, 2ème saison) bon élève, qui a une petite amie, Joséphine (Capucine Valmary). A priori, la famille semble sans problème.

Mais Emma prend plusieurs fois Mattéo en défaut et commence à avoir des doutes sur sa fidélité. Il s’avère que ses soupçons se confirment car, malgré ses dénégations, Mattéo a une maîtresse beaucoup plus jeune que lui, Candice (Chloé Jouannet), qu’il a mise enceinte.

Lorsqu’Emma a la preuve de la trahison de son mari, elle va engager une procédure de divorce.

2ème saison

Dans la 2ème saison, Emma et Mattéo ont divorcé. Emma rencontre Gabriel (Tom Leeb), son séduisant mais secret collègue ostéopathe. Luigi, qui est resté avec sa mère, vit très mal l’éclatement de sa famille et, lui, qui était jusque là un lycéen exemplaire, se laisse entraîner dans le trafic de drogue. Quant à Candice, son statut de mère au foyer et l’absence de Mattéo lui pèsent de plus en plus et elle se laisse séduire par un garçon de son âge rencontré dans une soirée.

Mon opinion

On pourrait penser qu’avec cette série développée autour de la lassitude d’un couple et de l’adultère, il n’y a rien de nouveau sous le soleil (de Biarritz). Ce serait une erreur car, si sujet de l’adultère et du démon de midi a été traité jusqu’à plus soif par le cinéma et la télévision, l’originalité de la réalisation de Didier Le Pêcheur est d’en faire le sujet principal de son intrigue et c’est assez réussi. Les paysages du pays basque jouent aussi un grand rôle dans l’atmosphère étrange de la série qui apparaît dès le générique. En le visionnant, on pourrait s’attendre à voir un polar ou un thriller, ce que n’est pas Infidèle. Cette impression est encore amplifiée par la belle bande son de Jean-Pierre Taïeb qui, personnellement, m’a rappelé celle des Revenants.

dimanche 4 octobre 2020

MAXENCE DANET-FAUVEL (Acteur français)

 

Maxence Danet-Fauvel est un acteur et mannequin français connu pour son rôle d’Eliott Demaury dans l'adaptation française de la série télévisée Skam. Il a été le parrain de la Marche des Fiertés 2019 de Paris.

Biographie

Maxence a débuté sa carrière en tant que mannequin en 2015 (il a eu les honneurs de Vogue, de Lui ou de Grazia). En 2016, il rejoint l’Actors Factory de Paris et travaille en tant que mannequin pour l'agence française Elite Model Management.

En 2018, il obtient son premier rôle d’acteur en interprétant le personnage d’Eliott Demaury, l’un des rôles marquants de la série Skam France.

Carrière

Sa carrière est encore courte mais gageons qu’il ne restera pas longtemps un inconnu tant son charisme et sa présence sont évidents.

Téléfilms

  • 2019 : Le Diable au cœur de Christian Faure : Hugo
  • 2020 : Police de caractères de Gabriel Aghion : Maxime Mercier
  • Séries télévisées
  • 2019-2020 : Skam France : Eliott Demaury (De la saison 3 jusqu’à la saison 6)
  • 2020 : Grand Hôtel : Will Marchand

GRAND HÔTEL Série TV française (FR - 2020)

 

Grand Hôtel est une série télévisée dramatique française créée par Aurélie Belko et Sébastien Le Délézir, et diffusée entre le 3 septembre 2020 et le 24 septembre 2020 sur TF1.

Il s'agit de l'adaptation de la série télévisée espagnole Gran Hotel, créée par Ramón Campos et Gema R. Neira et diffusée entre octobre 2011 et juin 2013 sur Antena Tres.

Résumé

Anthony Costa (Victor Meutelet), vingt-cinq ans, se fait embaucher comme serveur au Grand Hôtel, un palace de la Côte d’Azur entre les mains de la famille Vasseur, pour tenter de comprendre ce qui est arrivé à sa sœur, Amélie Pereira (Juliet Lemonnier), une femme de chambre qui a mystérieusement disparu depuis des mois.

Dès son arrivée, il est confronté à un conflit d’intérêt entre Margaux (Solène Hebert, l'une des actrices phares de Demain nous appartient), l’une des filles d’Agnès Vasseur (Carole Bouquet), revenue des Etats-Unis pour épouser Sam Mogador, le directeur de l’hôtel (Virgile Bramly) et reprendre la direction de l’hôtel créé par son père, mort dans des conditions troubles.

Comme Anthony, on se rendra vite compte que rien n’est clair dans cette affaire, à commencer par la gestion de l’hôtel, où chaque individu semble jouer sa propre partition dans le dos des autres. A commencer par la « patronne », Agnès Vasseur, qui a promis l’hôtel au sulfureux homme d’affaire Paul Andrieux (Hippolyte Girardot).

Anthony mettra au jour un juteux trafic de prostitutions croisées dans lequel sa sœur s’est laissée prendre au point d’en être détruite.

Mon opinion

J’ai adoré la prestation de garce machiavélique et royale interprétée par Carole Bouquet, la beauté animale de Victor Meutelet et de la fragilité de Solène Hebert. J’ai regretté cependant que certains rôles, comme celui de Will (interprété par Maxence Danet-Fauvel, qui explose dans la série Skam), ou d’Anny Duperey, très prometteurs, n’aient pas aussi été développés que ce que le spectateur était en droit d’attendre. 

On s‘attendait aussi à beaucoup mieux que cette fin absurde qui a déçu une majorité de spectateurs dont je suis.    

LES FEMMES DU 6ème ETAGE film de Philippe LE GUAY (FR - 2011)

Les Femmes du 6e étage est une comédie sociale française réalisé par Philippe Le Guay, sorti en 2011.

Résumé

Le film se déroule à Paris en 1962. Jean-Louis Joubert (Fabrice Luchini), agent de change, sa femme Suzanne (Sandrine Kiberlain) et leurs deux fils vivent une vie bourgeoise et routinière dans l’immeuble cossu qu’ils habitent dans le XVIe arrondissement. Comme dans la formidable série britannique Maîtres et Valets, on a affaire à deux mondes qui cohabitent tout en s’ignorant : les patrons ne se préoccupent pas de la vie des domestiques qui occupent des chambres de bonnes miteuses situées sous les toits. Les choses changent lorsque Suzanne embauche une bonne espagnole, María (Natalia Verbeke), une jeune femme qui a laissé son fils en Andalousie.  Grâce à elle, Jean-Louis Joubert se rapprochera des « femmes du 6ème étage », travailleuses, pétries de valeurs d’amitié et de courage, qu’il finira par admirer. Son épouse, convaincue qu’il la trompe avec Maria (alors que l’idée ne lui en est même pas venue) lui demandera de choisir, ce qu’il fera en allant s’installer dans une chambre de bonne à l’étage des domestiques, devenant par là-même un tout autre homme.

Mon opinion

J’ai beaucoup aimé ce film qui nous plonge avec bonhommie et humanité au cœur des rapports de classe. Il en ressort un film gai et tendre qui doit évidemment beaucoup à la remarquable prestation de Fabrice Luchini mais aussi à la présence lumineuse de Natalia Verbeke et de ses comparses espagnoles, en particulier Carmen Maura (César de la meilleure actrice dans un second rôle) toutes marquées d’une forte personnalité.