Monsieur je-sais-tout est
une comédie dramatique française écrite et réalisée par Stéphan Archinard et François
Prévôt-Leygonie sortie en 2018. Le film est adapté du roman d'Alain Gillot, La surface de réparation (Flammarion, 2015).
Présentation
Vincent Barteau (Arnaud Ducret), un célibataire endurci
de 35 ans, a dû abandonner une carrière prometteuse de footballeur
professionnel pour devenir entraîneur d'un club de jeunes footballeurs. Après
être parti de chez ses parents à l’âge de 16 ans car son père refusait de le
voir devenir footballeur professionel, il a coupé les ponts avec eux. Sa sœur
est partie en abandonnant son fils Léonard (Max Baissette de Malglaive) à la garde de ses grands-parents,
propriétaires d'un château sur une île de la côte atlantique. Mais, lorsque
Françoise (Caroline Silhol), la mère
de Vincent, doit être hospitalisée pour une opération cardiaque, ses deux
employés espagnols, Antonio et Lidia, ne sachant que faire viennent trouver Vincent
pour lui confier la garde de Léo. Or, Vincent est sur le point de partir en
Chine pour deux ans car il a une proposition pour entraîner une équipe de jeunes
footballeurs.
Léo est un autiste Asperger de 13
ans, très renfermé sur lui-même, à part sa passion pour les échecs. Vincent, mis
devant le fait accompli, doit prendre en charge son neveu, dont jusque-là il
ignorait même l’existence et, ne sachant que faire de lui, il l’emmène avec lui
lors d’une séance d’entraînement. On se dit que rien ne sera plus étranger à l’adolescent
autiste, féru d’échecs, que le monde du football. Or Léo, qui est doté, comme
beaucoup d’autistes Asperger, d'un incroyable pouvoir de calcul, étudie la
tactique footballistique et la trajectoire des ballons, et s’avère être un gardien
de but incroyablement doué. Grâce au soutien de la jeune et jolie médecin du
club, Mathilde Saubade (Alice David)
qui, de par sa formation, comprend au premier coup d’œil quelles étaient ses potentialités,
Il progresse de manière spectaculaire, à telle enseigne que le manager du club lui
propose d’intègrer l’équipe. Mais, lorsque Léo apprend que Vincent va partir,
il se « referme dans sa bulle » et, après une crise terrible, il est
interné dans un asile psychiatrique. Vincent, qui a enfin compris le lien qui
le reliait à son neveu, fait des pieds et des mains pour l’en sortir et le
ramener avec lui et peu à peu, il se rapproche de lui et abandonne son projet
de départ pour se consacrer entièrement à Léo.
Mon opinion sur ce film
J’avais vu la bande annonce de ce
film lors d’une séance précédente et, on intérêt pour le syndrome d’autisme
Asperger aidant, je m’étais promis d’y aller. Je n’ai pas été déçu. C’est un
film magnifique, même si certaines situations sont un peu simplistes. Le jeune
acteur (Max Baissette de Malglaive) est
tout simplement époustouflant dans le rôle de ce jeune autiste Asperger (qui
est, pour lui, un rôle de composition) et Arnaud
Ducret, même s’il aurait dû mettre un peu moins d’excès dans son rôle de
macho intégral, pas mal non plus. Comme les autres spectateurs, pour une fois
assez nombreux, j’ai ressenti une certaine frustration lorsque le film, assez
court (1.39 H) s’est terminé car, bien que tout ait été dit, on aurait aimé une
conclusion un peu moins abrupte. Pari gagné pour les acteurs et les
réalisateurs qui ont traité avec finesse un sujet si mal pris en compte dans
notre société (en particulier en France, très mal classée au niveau mondial).
Belle adaptation cinématographique … rien à dire ! J’ai accroché dès le départ avec la bande-annonce et je ne regrette pas d’avoir vu la suite au cinéma. Le roman est tout aussi magique.
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