vendredi 26 février 2016

UN FILS téléfilm d'Alain Berliner (FR-2015)


Un fils, téléfilm dramatique français d’Alain Berliner (1.36 H) avec Michèle Laroque, Philippe Lefèbvre, Maxence Perrin. Le film a été programmé le 4/11/2015 sur France 2.

Résumé

Mathilde (Michèle Laroque), mariée et mère de trois adolescents, l’aîné Florian (Maxence Perrin), Paul (Victor Meutelet) et Héloïse (Liah O’Prey), travaille au planning familial. 

Lors d’une consultation, elle reçoit une jeune fille, Léa (Roxane Bret) venue pour se faire prescrire la pilule du lendemain. D'abord réticente, l’adolescente désemparée finit par lui avouer qu’elle a été violée lors d’une fête deux jours plus tôt. 

Le monde de Mathilde s’écroule quand elle apprend que l’agresseur de Léa est Florian, âgé de 16 ans… Dans un premier temps, elle refuse de croire en sa culpabilité et elle cherche à le protéger jusqu’au moment où, confrontée aux preuves,  elle se résout à le dénoncer à la police.

Ce téléfilm tourné en 2014 marque les retrouvailles entre Michèle Laroque et le réalisateur Alain Berliner. Ce dernier lui avait offert le premier rôle du film Ma vie en rose pour lequel il a remporté le Golden Globe du meilleur film étranger à Hollywood ! C'était il y a bientôt 20 ans, en 1997. Ils se sont retrouvés pour tourner ce drame qui a permis à la comédienne de remporter le prix d'interprétation féminine au Festival de la fiction TV de la Rochelle. Elle incarne ici une mère déchirée entre l'amour qu'elle a pour son fils et le crime dont il est accusé. Ce dernier est joué par Maxence Perrin, révélé dans le rôle de Pépinot dans Les choristes (2004). 

Mon opinion

Très belle interprétation, juste et sensible, de Michèle Laroque. Maxence Perrin et Roxane Bret sont aussi remarquables.  

mardi 23 février 2016

MONSIEUR LEON téléfilm de Pierre Boutron (FR-2006)


Monsieur Léon est un téléfilm français, réalisé par Pierre Boutron.

Synopsis
    
L’histoire se déroule en 1942 à Ribérac, petite ville du Périgord. Léon Chapuis, que tout le monde appelle Monsieur Léon (Michel Serrault), est un vieil homme bougon, qui vit seul avec sa gouvernante Odette (Annie Gregorio) y exerce le métier de médecin. Tout le monde le considère comme un notable aux idées pétainiste, certains même le croient collaborateur, car il a ses entrées à la Kommandantur où il se rend régulièrement pour prodiguer ses soins au commandant allemand.

Un jour, sa fille Irène (Florence Pernel) lui amène son petit-fils de 12 ans, Yvon (Arthur Vaughan-Whitehead) car elle doit partir travailler à Bordeaux. Léon est en froid avec Irène qu’il tient responsable de la mort de son fils, tué en opération, qui avait choisi d’être aviateur, alors que son père aurait voulu qu’il devienne médecin comme lui. Léon n’a pas vu son petit-fils depuis plusieurs années. Le jeune garçon est un petit parisien et il redoute ce changement d’existence et appréhende de rester chez ce vieil homme qui, pour lui, est un étranger. Il lui devient franchement antipathique lorsqu'il découvre le portrait de Pétain accroché dans le bureau de son grand-père.

Mais le garçon doit se résigner à rester dans cette maison et, la mort dans l'âme, il doit dire au revoir à sa mère. En réalité, Irène est une résistante et, si elle a laissé son fils chez son grand-père, c'est parce qu'elle doit accomplir une mission à Bordeaux. Elle n'en dit rien à son beau-père car elle a la certitude que ce dernier n'hésiterait pas à la dénoncer.

Un jour, Raymonde, une prostituée (Clémentine Célarié), amène à Léon un aviateur blessé. Léon le soigne mais l'aviateur est abattu devant sa porte par les Allemands;

Yvon et son copain Adrien vont secrètement peindre des croix de Lorraine sur les murs du village et sont arrêtés par la Gestapo. A la Kommandantur, ils croisent Raymonde qui a été arrêtée et torturée. Elle réussit à leur glisser un message pour Léon qui s'avère être un des chefs de la Résistance. A partir de là, Yvon va regarder son grand-père d'un autre oeil et va se rapprocher de lui.  

Distribution

  • Michel Serrault : docteur Léon Chapuis
  • Arthur Vaughan-Whitehead : Yvon Chapuis, le petit-fils de Léon
  • Clémentine Célarié : Raymonde
  • Annie Grégorio : Odette, la gouvernante
Dans le même esprit :

lundi 22 février 2016

Maxence PERRIN (Acteur français)


Maxence Perrin, pseudonyme de Maxence Simonet, né le 1er avril 1995 à Paris, est un acteur français.

Biographie

Il est l'un des fils de l'acteur et producteur JacquesPerrin. Son frère aîné, Mathieu Simonet et son frère cadet, Lancelot Perrin, sont aussi acteurs.


Maxence Perrin dans le rôle de Pépinot (les Choristes)

Il commence sa carrière en 2004 en interprétant le rôle de Pépinot, dans Les Choristes de son cousin Christophe Barratier. le film, un des plus grands succès du cinéma français, était produit par son père. Il retrouve le même réalisateur en 2008 pour Faubourg 36.

En 2015, il tient le rôle-titre du téléfilm Un fils aux côtés de Michèle Laroque, diffusé sur France 2. Il y tient le rôle d'un adolescent accusé de viol.

Filmographie

Cinéma

  • 2004 : For intérieur : Criquet
  • 2004 : Le Carnet rouge : L'enfant à la pièce perdue
  • 2004 : Les Choristes : Pépinot 
  • 2008 : Faubourg 36 : Jojo

Télévision



ENTRE VENTS ET MAREES téléfilm policier de Josée Dayan (FR-2014)


Entre vents et marées est un téléfilm policier français réalisé par Josée Dayan, diffusé en deux parties une 1ère fois en décembre 2014 et rediffusé le 12 février 2016 sur France 3. Il a été principalement tourné en février et mars 2014, en Bretagne.

Résumé

Partie 1 : Christian de Kersaint-Gilly est abattu de deux balles dans la poitrine dans le parc de son château quasiment en ruine, en Bretagne. Dépêchée sur les lieux du drame, le capitaine Marleau (Corinne Masiero) en vient à soupçonner l'épouse du défunt, Joséphine de Kersaint-Gilly (Nicole Garcia). En effet, Christian venait de céder une partie de leur propriété à deux hommes ambitieux : Étienne Quemener et son douteux associé, Vincent Salmon (Stanislas Merhar). Tous deux ont le projet de transformer le petit port traditionnel de pêcheurs, hautement pittoresque, en une marina de luxe. Cet endroit ultra-moderne est censé attirer une clientèle triée sur le volet, pour en faire un lieu de villégiature à la mode.

Partie 2 : Étienne Quemener et Vincent Salmon ne convoitent pas seulement le domaine de Kersaint-Gilly. Les deux sinistres personnages s'intéressent aussi au hangar où Cécile Prigent (Muriel Robin), la sœur d'Étienne et mère de deux adolescents, son fils Yann (Maxence Perrin) et sa fille, Gwen, abrite son chalutier. En dépit du déséquilibre des forces, Cécile est prête à se battre coûte que coûte pour sauver le port et résister au projet de marina. Elle peut compter sur l’aide de son fils, Yann, qui partage son amour de la mer, mais pas sur sa fille Gwen, qui veut devenir architecte et rejoint le camp de son oncle Etienne Quemener et de son ambitieuse épouse, par ailleurs maire de la ville. Malheureusement pour elle, Gwen cède aux avances du diabolique Vincent Salmon et, après qu'elle ait découvert qu'il travaillait pour des mafieux, ce dernier la tue. Cécile Prigent comprend alors que l’enjeu est beaucoup plus important qu’elle ne le pensait et que les commanditaires de l’affaire sont puissants et ne reculeront devant rien pour arriver à leurs fins. De son côté, Joséphine, ruinée par l'addiction au jeu de son mari décédé, doit se résoudre à céder aux manipulations crapuleuses de Vincent Salmon et signer l'acte de vente du domaine.

Mon opinion sur ce téléfilm

Je ne suis généralement pas un grand fan de Josée Dayan bien que j’aie apprécié son adaptation du Comte de Monte-Cristo (1998) et Cet amour-là, son film consacré aux derniers jours de Marguerite Duras (avec une Jeanne Moreau plus vraie que nature dans la peau de l'écrivain).

Lorsque j’ai commencé à regarder ce téléfilm policier, j’ai surtout été séduit par la beauté des images, tout le tournage s’étant effectué en décors naturels en Bretagne, principalement à Belle-Ile en Mer et dans le sud Finistère.

La distribution (Nicole Garcia, Muriel Robin, mais surtout Stanislas Merhar et un jeune acteur du nom deMaxence Perrin) m’a aussi déterminé à regarder ce film.


Cette fois, la réalisatrice n’est pas en cause mais plutôt le scénario (de Philippe Besson et Daniel Tonachella) : confus, incohérent, bavard – à condition d’entendre les dialogues murmurés, comme à son habitude par Nicole Garcia – on est vite perdu dans les relations familiales compliquées de cette famille d’Atrides. Quant à Stanislas Merhar qui, malgré ses presque 45 ans, a toujours des airs de jeune homme louche et son regard inquiétant, on le comprend à peine mieux que Nicole Garcia. Muriel Robin, par contre, m’a bluffé. Elle est bien meilleure actrice dramatique que comique. Mention spéciale aussi à Corinne Masiéro, qui, malgré ses allures de SDF et ses blagues pourries cache une intelligence d'experte du FBI. Et enfin, je voudrais décerner un satisfecit particulier à un jeune acteur talentueux, déjà remarqué précédemment dans un excellent téléfilm que je n’ai pas encore chroniqué, Un fils (2014), Maxence Perrin, qui joue le rôle de Yann, le fils de Muriel Robin. Il est le fils de Jacques Perrin. On l’avait découvert, inoubliable, dans le rôle du petit Pépinot des Choristes (2004). Il a, depuis, relativement peu tourné (Faubourg 36, en 2008 et trois téléfilms, dont Un fils et cette dernière prestation), mais, à chaque fois, on le remarque car il joue de manière naturelle et intense. J’espère pour lui qu’il fera une belle carrière.       

dimanche 21 février 2016

LEGION film fantastique de Scott Ch. Stewart (USA-2010)


Légion - L'Armée des Anges (Legion) est un film américain réalisé par Scott Charles Stewart, sorti le 17 mars 2010, avec Paul Bettany et Dennis Quaid.

En 2014, une série a été adaptée pour continuer et développer l'histoire sous le nom de Dominion.
Résumé

Quand Dieu n'a plus foi en l'Homme, il envoie ses anges menés par l'archange Gabriel exterminer l'Humanité. L'archange Michael est le dernier espoir face à cette apocalypse ; au Nouveau-Mexique, il vient en aide à un jeune couple, formé de Jeep Hanson et Charlie qui porte le futur sauveur de l’humanité.

Le film commence à Los Angeles. L’archange Michael (Paul Bettany) arrive sur Terre. Il a refusé l’ordre donné par Dieu et s’est coupé les ailes pour venir en aide à l’humanité. En plein milieu du désert Mojave, Bob Hanson (Dennis Quaid)  tient un minable diner dénommé Paradise Falls (Les chutes du Paradis) qu’il tient avec son fils, Jeep (Lucas Black). Leur serveuse, Charlie (Adrianne Palicki) est enceinte et doit prochainement accoucher. Bien qu’elle porte l’enfant d’un autre, Jeep en est secrètement amoureux.  Un couple, Howard et Sarah Anderson, et leur fille Audrey (Willa Holland), tombés en panne à proximité du diner, commandent un repas en attendant que leur voiture soit réparée. Kyle, un homme noir en route pour le tribunal où doit se dérouler le procès de son divorce, s’arrête aussi au diner pour téléphoner car son portable n’a pas de réseau. Un peu plus tard, une vieille dame s’installe et commande elle aussi. Très affable au début, elle se transforme soudain en monstre et saute à la gorge d’Howard. Kyle l’abat. Peu après Michael arrive à son tour. Il annonce aux personnes regroupées dans le restaurant que c’est l’Apocalypse et qu’ils doivent se barricader. A partir de là, s’abat sur le motel un déferlement d’horreurs de toutes sortes auquel ne survivront que Jeep et Charlie, protégés par Michael.

Mon opinion sur ce film

Ayant vu, par hasard, un épisode de Dominion, j’ai appris que cette série était tirée du film Legion. Ce qui m’a décidé à voir ce film est aussi sa distribution, en particulier Paul Bettany, que j’avais beaucoup apprécié dans le rôle du poète Chaucer, au côté de Heath Ledger, dans le film Chevalier (A knight’s tale). Le film commence bien, en particulier les passages qui se déroulent dans le désert Mojave (sublimes vues) mais tout tourne très vite (trop vite) au grand guignol.

Sorti en même temps qu’Avatar, il a pourtant été classé à la 2ème place en nombre d'entrées après ce film qui est pourtant d’une toute autre qualité. Mais les sites Rotten Tomatoes et Metacritic ne s’y sont cependant pas trompés puisqu’ils lui ont attribué seulement 20% d’opinions favorables pour le premier et 32% pour le second. Quant au site spécialisé  Dread Central, sa critique fut sans appel : « lamentablement mauvais. »  C’est aussi mon opinion qui me fait classer irrémédiablement cette production à grand spectacle dans la catégorie « Navets et autres légumes indigestes. » 

mercredi 17 février 2016

LES RECETTES DU BONHEUR de Lasse Hallström (USA-2014)


Les Recettes du bonheur est un film américain réalisé par Lasse Hallström, sorti en 2014. Adapté du roman The Hundred-Foot Journey de Richard C. Morais (2010), il a pour acteurs principaux Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal et Charlotte Le Bon. Produit par Steven Spielberg, Oprah Winfrey et Juliet Blake pour DreamWorks Pictures et leurs sociétés de production respectives, Amblin Entertainment et Harpo Films, en association avec Participant Media et Image Nation, Les Recettes du bonheur a reçu des critiques mitigées, avec un box-office mondial de près de 90 000 000 $.

Résumé

Le film commence en Inde, où la famille Kaddam tient un restaurant réputé. L’affaire est tenue d’une main de maître par le patriarche, Papa (Om Puri). Le plus jeune des fils, Hassan (Manish Dayal), qui, depuis son plus jeune âge a été formé à aimer la cuisine et ses saveurs par sa mère, doit lui succéder. Jusqu’au drame qui se produit après l’élection d’un politicien opposé aux idées de la famille Kaddam. Le restaurant est alors saccagé, Maman meurt dans les flammes en tentant de sauver ce qui peut l’être et la famille, composée de Papa, d’Hassan et de son frère aîné et des plus jeunes enfants, choisit de s’exiler en Europe. Après un échec cuisant en Angleterre, papa entraîne sa tribu dans un vieux camping-car à travers l’Europe (d’où le titre original du roman et du film « Le voyage des cent pas », hélas édulcoré en français), à la recherche des saveurs qu’ils n’ont pas trouvé outre-manche.

Le camping-car rend l’âme à l’entrée d’un village français du nom de Saint-Antonin Noble Val (Tarn et Garonne) qui présente, pour Papa, tous les attributs du paradis sur terre et il décide d’y installer son restaurant.

Mais le village compte déjà un restaurant, et non des moindres, « Le saule Pleureur », un établissement de renom détenteur d’une étoile au Guide Michelin, Or, la propriétaire, Madame Mallory (Helen Mirren), une femme à forte personnalité, qui vise une seconde étoile au Michelin, n’a pas l’intention de laisser s’installer sans réagir un autre restaurant, fût-il indien, face au sien et fait tout pour décourager les inconscients.

Mon opinion

C’est à se demander si les distributeurs ne font pas tout pour décourager la fréquentation des salles de cinéma. Car ce film, produit par Spielberg et Oprah Winfrey, bénéficiant d’un casting international (dont la grande actrice anglaise Helen Mirren, des interprètes français comme la délicieuse Charlotte Le Bon et notre Michel Blanc national ainsi que de grands acteurs indiens), d’une bande son originale écrite par A. R. Rahman, le compositeur indien oscarisé de Slumdog millionaire, n’a quasiment pas été diffusée dans l’hexagone. C’est d’autant plus regrettable et incompréhensible que cette comédie tout public transmet un beau message de convivialité et de fraternité transfrontières et, qui plus est, que notre pays, sa culture, l’authenticité de ses productions, la beauté de ses paysages et sa gastronomie y sont excellemment mis à l’honneur.  

jeudi 11 février 2016

FAIS PAS CI, FAIS PAS CA 8ème saison (FR-2016)


Fais pas ci, fais pas ça 8ème saison (10février 2016-...)

Déjà 8 saisons, cela paraît incroyable ! La 1ère saison avait été diffusée en 2007 (bientôt 10 ans !) Je dois dire que j’avais commencé à décrocher avec la saison 5 et les invraisemblables aventures de Fabienne Lepic au Québec et complètement laissé tomber à partir de la saison 7 (épisode dans un camp de naturistes en Guadeloupe). On sentait bien que, depuis quelques temps, les scénaristes avaient du mal à se renouveler, ce qui est le lot de beaucoup de séries qui durent un peu trop.

Dans la saison 8, qui a démarré mercredi 10 février avec deux épisodes, grand changement pour les  Lepic. Pour aider le couple Christophe-Tiphaine, qui avaient formé le projet d’ouvrir un gîte "branché 2.0" à la campagne. Comme Renaud et Fabienne Lepic ont eux aussi perdu leur emploi respectif, ils vendent leur maison de Sèvres et achètent une grande propriété en Sologne. Mais, rien de « branché » dans cette grande demeure pleine de courants d’air où, pour "capter", on doit prendre une barque et se rendre au milieu d’un étang. En outre, la maison est régie d’une main de fer par Andrée, une inquiétante servante, femme de chambre, cuisinière, cédée avec les murs…

Hélas pour les Lepic, ils ont vendu leur maison à un aigrefin, un politicien véreux, Dupont-Deleuze, candidat centriste à la mairie de Sèvres, bien décidé à ne pas leur payer la somme convenue. En attendant la banque qui leur a fait un prêt-relais pour leur maison de Sologne, les saisit et toute la famille se retrouve à la rue et squatte chez les Bouley.

Pour les Bouley, c’est autre chose. Denis, qui a fait fortune avec Medusor, ne veut plus entendre parler de ce personnage grotesque qui lui sort par les yeux et s’est mis en tête de créer un restaurant solidaire sur une péniche amarrée sur la Seine. Il embarque dans son projet Corinne, la meilleure amie de sa femme, elle aussi sans travail.

Lorsque le 2ème épisode s’achève, nous avons la joie de voir Dupont-Deleuze être arrêté par la police  pour malversations.  

Mon opinion

Excellent démarrage pour cette 8ème saison prometteuse. J’attends la suite avec impatience. 

mardi 9 février 2016

CHOCOLAT film de Roschdy Zem (FR-2016)


Chocolat est un film biographique français réalisé par Roschdy Zem, sorti en 2016.

Résumé
Ce film est un biopic de la vie du clown Chocolat (Omar Sy), librement inspiré du livre Chocolat, clown nègre : l'histoire oubliée du premier artiste noir de la scène française de Gérard Noiriel, publié par Bayard en 2012.

Chocolat a véritablement existé. De son vrai nom Rafael Padilla, il devint en 1886 le premier artiste noir de la scène française. Avant la guerre de 14, Il forma, avec un autre clown, George Foottit (James Thierrée), un duo comique à succès adulé du tout Paris. Foottit jouait le rôle du clown blanc, tyrannique, et Chocolat, celui de son souffre-douleur. Après sa séparation d’avec Foottit, il joua au théâtre et mourut en 1917. Le film commence avec l’enfance de Chocolat, enfant d’esclave à Cuba. Après avoir été vendu à un colon espagnol, il s’échappe et, sans identité, est embauché dans la troupe d’un minable cirque itinérant, le Cirque Delvaux, pour jouer les anthropophages. C’est là qu’un clown professionnel qui a connu la gloire mais est retombé dans l’oubli, Foottit, le remarque et lui propose de l’associer à son numéro. Le succès est immédiat et les deux compères sont vite repérés par Raoul Donval, le directeur du Nouveau Cirque qui les embauche pour venir jouer à Paris. Leur carrière prend alors une dimension nationale mais le succès monte vite à la tête de Chocolat qui se met à boire et à se droguer, joue au jeu, etc. au grand désespoir de Foottit qui essaie en vain de le ramener à la raison. Finalement, Chocolat, en désaccord de plus en plus grand avec son partenaire quitte le Nouveau Cirque pour le théâtre. Ce sera un échec cuisant. Il finira sa vie ruiné, malade et mourra dans la misère de la tuberculose en 1917.

Mon opinion sur le film


On comprend mal pourquoi les scénaristes ont toujours besoin de déformer la réalité. La plus grande réussite du film est, d’une part sa distribution (avoir confié à Omar Sy le rôle de Chocolat et à James Thierrée celui de Foottit, est un coup de génie) et, d’autre part, les reconstitutions d’époque (rues de Paris, costumes, lieux…) J’avais déjà beaucoup apprécié Omar Sy dans Intouchables qui reste pour moi son succès majeur, les autres rôles interprétés depuis ne lui ayant pas donné l’occasion d’exprimer son talent (j’ai été déçu par sa prestation dans A vif). Quant à James Thierrée, je l’avais trouvé impressionnant de vérité dans le rôle de Taloche, le gitan fou, dans le beau film Liberté de Toni Gatlif. Malgré ses distorsions avec la réalité, Chocolat n’en est pas moins un beau film, avec des moments drolatiques et d’autres extrêmement émouvants, qui aborde des sujets graves comme la colonisation, l’esclavage et le racisme.      

mercredi 3 février 2016

MONSIEUR BATIGNOLE comédie de Gérard Jugnot (FR-2002)


Monsieur Batignole est un film français de (et avec) Gérard Jugnot sorti en 2002.

Résumé

Sous l'occupation, M. Batignole (Gérard Jugnot) est un boucher-charcutier parisien qui traficote à l’occasion en faisant du marché noir. Sa fille Micheline est prête à se marier à Pierre-Jean Lamour (Jean-Paul Rouve), un minable auteur de pièces de théâtre qui collabore avec les Allemands. Un jour, Simon, un enfant juif (Jules Sitruk), se présente à sa porte et demande l'asile car ses parents ont été arrêtés par la police française : il pensait les retrouver dans son ancienne maison. M. Batignole accepte alors de le cacher provisoirement dans sa « chambre de bonne », puis dans sa cave, mentant ainsi à toute sa famille (à commencer par son futur gendre antisémite notoire qui l’aurait sans état d’âme livré aux Allemands. Recherchant la famille de Simon, il ne trouve que ses jeunes cousines, cachées, elles par la concierge de l’immeuble où vivaient leurs parents. Il se rend alors bien compte qu’il devra lui-même faire quitter la France à Simon. Un jour, alors qu'il descend dans sa cave pour voir Simon, il le trouve en train de partager son repas avec ses cousines qui sont venues rejoindre l’enfant en passant par le soupirail sur la rue. Ils sont surpris par le gendre qui découvre le pot-aux-roses. Pour l’empêcher de les dénoncer, Batignole le tue. Quand la police arrive, Batignole s'est enfui, entraînant les enfants qu’il amène à la frontière suisse. Après d’autres péripéties, ils traversent la frontière grâce à la complicité d’une fermière et du curé du village. Au moment de se séparer des enfants, M. Batignole se ravise et il part avec eux car plus rien ne le rattache désormais à son ancienne vie.

Distribution

  • ·         Gérard Jugnot : Edmond Batignole
  • ·         Jules Sitruk : Simon Bernstein
  • ·         Jean-Paul Rouve : Pierre-Jean Lamour, le « futur gendre » d'Edmond
  • ·         Michèle Garcia : Marguerite Batignole, la femme d'Edmond
  • ·         Alexia Portal : Micheline Batignole, la fille d'Edmond et Marguerite
  • ·         Damien Jouillerot : Martin, le gamin de la ferme
  • ·         Violette Blanckaert : Sarah Cohen, une cousine de Simon
  • ·         Daphné Baiwir : Guila Cohen, une cousine de Simon
  • ·         Sam Karmann : Max Bernstein, le père de Simon, chirurgien
  • ·         Ticky Holgado : Lucien Morel, le passeur
  • ·         Elisabeth Commelin : Irène, la fermière, mère de Martin
  • ·         Arthur Jugnot : Arthur, le frère aîné de Martin

Lieux de tournage

  • ·         La boutique de monsieur Batignole : Paris, 14e arrondissement, rue Sivel.
  • ·         La Kommandantur : Paris, palais Galliera, 16e arrondissement.
  • ·         La Ferme : Le Theverot, commune de Les Gras (Doubs).
  • ·         Gare de Morteau également dans le Doubs.
Récompense

·         César du meilleur espoir masculin en 2003 pour Jean-Paul Rouve.

Mon opinion sur ce film

Le film est traité comme une comédie mais son sujet est grave. M. Batignole est comme beaucoup de Français sous l’occupation. Il tente de survivre sans se préoccuper du sort des Juifs et sans trop s’embarrasser d’états d’âme jusqu’à ce qu’il soit confronté avec la réalité. Il craque alors devant ce petit bonhomme désemparé qui frappe à sa porte (émouvant Jules Sitruk), pensant retrouver ses parents qui ont été déportés et qu’il ne reverra jamais. M. Batignole change alors peu à peu de mentalité et s’humanise au contact de cet enfant et de ses cousines, prenant tous les risques pour leur permettre de survivre.


Gérard Jugnot est toujours juste dans son jeu, ainsi que les autres acteurs (Jean-Paul Rouve, en nazillon de bas-étage est lui aussi remarquable).  

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