jeudi 24 août 2023

LE NOUVEAU PROTOCOLE Thriller de Thomas VINCENT (FR-2008)

 

 Vu à la télé

Le Nouveau Protocole est un thriller français de Thomas Vincent sorti en mars 2008 en France. Il s'agit du troisième long-métrage du réalisateur, après Karnaval (1999) et Je suis un assassin (2004). Il est produit par Mandarin Films et distribué par Studiocanal.

Résumé

Le film commence par des images où des enfants africains sont vaccinés à la chaîne. Dans un second temps, nous faisons la connaissance de Raoul Kraft (Clovis Cornillac), patron d’une exploitation forestière, qui dirige une coupe de bois. Soudainement un coup de fil lui apprend le décès de son fils Franck dans un accident de la route. Sur les lieux de l’accident, Kraft est abordé par Diane (Marie-Josée Croze), qui lui apprend que Franck suivait des essais pour un nouveau médicament qui a tué son mari et le met en garde contre le laboratoire. Kraft, tout à sa douleur, l’éconduit mais, rentré chez lui, il s’aperçoit que sa maison et sa pharmacie ont été fouillées dans le but de récupérer les médicaments que prenait son fils. Prenant alors la mise en garde de Diane, il décide de la contacter et la retrouve en train de faire un scandale lors d’un congrès où intervient Louise Verneuil (Dominique Reymond), la grande patronne des laboratoires Nextys, qui vante la réussite des campagnes de vaccination menées en Afrique. Diane l’accuse de tuer les enfants et se fait expulser. Kraft et Diane décident alors de mener eux-mêmes l’enquête et se retrouvent pourchassés par les gris bras du laboratoire.

Mon opinion

Le film commence bien avec les images fortes de cette campagne de vaccination forcée d’enfants africains. Mais, très vite les choses dérapent : je doute qu’un parent qui apprend que son fils est mort à la suite d’essais thérapeutiques agirait ainsi. Il chercherait à comprendre, tenterait de rassembler un dossier, des preuves, contacterait d’autres victimes… Rien de tel. Kraft se lance aussitôt dans l’action, va agresser le Dr. Pleynel, responsable scientifique du labo, s’introduit dans ses bureaux, est pourchassé par la sécurité, puis par la police. Or, ce qu’on admet pour Tom Cruise ou Matt Damon dans la trilogie Jason Bourne, on a du mal à l’admettre de Clovis Cornillac, non parce qu’il joue mal (loin de là) mais parce que le scénario, comme beaucoup, hélas de scenarii français, ne tient pas la route. Autre détail parfaitement insupportable, le bruit de fond continu qui oblitère même souvent les dialogues. Pas de quoi féliciter Dominique Lacour, l’ingénieur du son.     

Voyez plutôt

> Goliath 

vendredi 18 août 2023

POUR TOUJOURS, PLUS UN JOUR Série TV Québécoise (CA-2020)

 


Pour toujours, plus un jour est une série de fiction québécoise, produite par Passez Go et écrite par Guillaume Girard. Elle a été réalisée par Marie-Claude Blouin et est diffusée sur la plateforme CraveTV depuis le 28 janvier 2020. On peut la voir en replay gratuit sur MyTF1 depuis le 12 janvier 2023.

Présentation

Charles Lebrun (Pier-Luk Funk), que tout le monde appelle « Chuck » a 28 ans et vit avec Delphine (Catherine Brunet). Tous les deux ont 28 ans. Chuck dirige une petite société de dératisation. Delphine ‘Dédé’, est artiste. Elle rêve d’exposer un jour à Paris. Les deux jeunes gens s’aiment et mènent une vie un peu bohème avec leur groupe d’amis, Mia (Victoria Diamond), Junior (Karl-Antoine Suprice), Benji (Rémi Goulet), le frère cadet de Chuck, qui n’a pas encore coupé les ponts avec leur mère Karine (Isabelle Brouillette), qui gère un snack. Tous mènent une vie un peu fantaisiste jusqu’à ce que Chuck apprenne que, malade depuis sa naissance d’une maladie orpheline inguérissable, il est condamné et n’a plus qu’un an à vivre.

Chuck et Delphine se font alors la promesse de s'aimer "Pour toujours, plus un jour". Ils décident alors de prendre le temps de vivre et réaliser tous leurs rêves sans s’occuper des conséquences.

Mon opinion

J’ai découvert cette comédie dramatique un peu loufoque mais aux personnages attachants en surfant sur le net et j’ai immédiatement accroché, même si j’ai eu besoin d’activer les sous-titres, le québécois étant quasiment une langue étrangère, mélangeant vieux mots de français et anglais contemporain que les dialogues sont, du moins au début, difficilement compréhensibles pour un Français. Sympathique, très sympathique et drôle même si l’on sait qu’une terrible épée de Damoclès pèse sur la tête de Chuck et que la fin, attendue, ne peut être que tragique.     

mardi 8 août 2023

LE CINEMA FRANCAIS EST-il NUL ?

 

LE JUGE ET L'ASSASSIN de Bertrand TAVERNIER (FR-1976)

 


 Vu à la télévision

Le Juge et l'Assassin est un film dramatique français réalisé par Bertrand Tavernier, sorti au cinéma en 1976. L'histoire est inspirée de la vie du tueur en série Joseph Vacher à la fin du XIXe siècle.

Présentation

En 1893, Joseph Bouvier (Michel Galabru), ancien militaire, tente d’assassiner une jeune fille, Louise Lesueur (Cécile Vassort), avant de retourner son arme contre lui. Elle survit et lui aussi, malgré les deux balles qui sont restées logées dans son crâne. Considéré comme fou, il est interné dans un asile. Après avoir été remis en liberté, il mène une vie d’errance au cours de laquelle il viole et tue plusieurs jeunes victimes, garçons ou filles.

Après l’avoir longuement suivi, le juge Emile Rousseau (Philippe Noiret) parvient à l’arrêter et, ayant gagné sa confiance en lui faisant croire qu’on va le soigner, il obtient de lui des aveux complets qui vont lui permettre de le faire condamner à mort.

Le film se déroule sur fond d'une France déchirée par l'affaire Dreyfus (1894-1906) et la Commune.

Mon opinion

Je n’avais encore jamais vu ce film, considéré comme le chef d’œuvre de Bertrand Tavernier. Mais je suis très loin d’avoir été conquis. Certes, les paysages naturels de l’Ardèche, où le film a principalement été tourné, sont magnifiques même si, trop souvent, on a l’impression de voir un décor de théâtre. Mais c’est loin d’être tout : J’ai trouvé que le film manquait de rythme et ai été très déçu par les prestations de Michel Galabru, qui surjoue son personnage et même de Philippe Noiret que j’aime pourtant beaucoup. Quant à Isabelle Huppert, le rôle de Rose lui va très mal. Les personnages sont caricaturaux, aucun d’eux n’est attachant. Rien ne sonne juste. C’est lourd, lent et passablement glauque.  

dimanche 6 août 2023

ROMAN POLANSKI résumé en 6 minutes dans Blow Up (Arte)

 

VA, VIS ET DEVIENS film de Radu MIHAILEANU (FR-ISR - 2005)

 


Vu à la télévision. 

Va, vis et deviens est un film franco-israélien réalisé par Radu Mihaileanu et sorti en 2005.

Présentation

Le film est inspiré de l’histoire vraie des Falashas. En 1984, une mission de secours intitulée « opération Moïse » est créée pour exfiltrer du Soudan où sévit la famine des juifs éthiopiens et les conduire en Ethiopie.  Parmi eux, un garçon chrétien de 9 ans, Schlomo (Moshe Agazai), que sa mère confie à une jeune femme juive, pour qu’il soit sauvé. Schlomo est adopté par un couple, Yoram Harrari (Roschdy Zem) et sa femme Yaël (Yaël Abecassis), des Israéliens non-pratiquants, qui le considèrent comme un de leurs trois enfants. Mais Schlomo, qui ne connaît rien à la religion juive, même s’il réussit à s’adapter, souffre du syndrome de l’imposteur. Heureusement, à part son père adoptif avec lequel il entre en conflit à l’adolescence (Moshe Abebe), il trouve du soutien parmi sa famille adoptive, que ce soit Papy, son grand-père (Rami Danon), sa mère ou sa sœur. Quand, adulte (Sirak M. Sabahat) , il finit par avouer qu’il n’est pas juif à sa jeune épouse, celle-ci est prise de fureur, non parce qu’il lui a menti sur ses origines, mais parce qu’il ne lui a pas fait suffisamment confiance pour lui révéler son secret.

A l’âge adulte, Schlomo, après des études en France, s’engage dans l’organisation de Médecins du Monde et intervient comme médecin sur le terrain de la guerre. Lors d’une opération de sauvetage dans un camp de réfugiés, il retrouve sa mère biologique qu’il n’a jamais oubliée.    

Mon opinion

J’avais adoré Le concert, du même réalisateur mais ce film ne m’a pas séduit. Même s’il est inspiré d’une histoire vraie, je l’ai trouvé peu crédible, non par les situations qu’il décrit, mais par son scénario qui, pourtant, a été plusieurs fois récompensé, en particulier par un César du meilleur scénario original (2006). La musique d’Armand Amar est, par contre, magnifique et Yaël Abecassis, qui joue le rôle de la mère adoptive, m’a fait penser à Andie MacDowell.