Le Nouveau Protocole
est un thriller français de Thomas Vincent sorti en mars 2008 en France.
Il s'agit du troisième long-métrage du réalisateur, après Karnaval
(1999) et Je suis un assassin (2004). Il est produit par Mandarin
Films et distribué par Studiocanal.
Résumé
Le film commence par des images
où des enfants africains sont vaccinés à la chaîne. Dans un second temps, nous
faisons la connaissance de Raoul Kraft (Clovis Cornillac), patron d’une
exploitation forestière, qui dirige une coupe de bois. Soudainement un coup de
fil lui apprend le décès de son fils Franck dans un accident de la route. Sur
les lieux de l’accident, Kraft est abordé par Diane (Marie-Josée Croze), qui lui
apprend que Franck suivait des essais pour un nouveau médicament qui a tué son
mari et le met en garde contre le laboratoire. Kraft, tout à sa douleur, l’éconduit
mais, rentré chez lui, il s’aperçoit que sa maison et sa pharmacie ont été fouillées
dans le but de récupérer les médicaments que prenait son fils. Prenant alors la
mise en garde de Diane, il décide de la contacter et la retrouve en train de
faire un scandale lors d’un congrès où intervient Louise Verneuil (Dominique Reymond),
la grande patronne des laboratoires Nextys, qui vante la réussite des campagnes
de vaccination menées en Afrique. Diane l’accuse de tuer les enfants et se fait
expulser. Kraft et Diane décident alors de mener eux-mêmes l’enquête et se
retrouvent pourchassés par les gris bras du laboratoire.
Mon opinion
Le film commence bien avec les
images fortes de cette campagne de vaccination forcée d’enfants africains. Mais,
très vite les choses dérapent : je doute qu’un parent qui apprend que son
fils est mort à la suite d’essais thérapeutiques agirait ainsi. Il chercherait
à comprendre, tenterait de rassembler un dossier, des preuves, contacterait d’autres
victimes… Rien de tel. Kraft se lance aussitôt dans l’action, va agresser le
Dr. Pleynel, responsable scientifique du labo, s’introduit dans ses bureaux,
est pourchassé par la sécurité, puis par la police. Or, ce qu’on admet pour Tom
Cruise ou Matt Damon dans la trilogie Jason Bourne, on a du mal à l’admettre de
Clovis Cornillac, non parce qu’il joue mal (loin de là) mais parce que le
scénario, comme beaucoup, hélas de scenarii français, ne tient pas la route.
Autre détail parfaitement insupportable, le bruit de fond continu qui oblitère
même souvent les dialogues. Pas de quoi féliciter Dominique Lacour, l’ingénieur
du son.
Voyez plutôt
> Goliath
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