lundi 30 octobre 2017

EMPIRE DU SOLEIL de Steven SPIELBERG (USA-1987)


Empire du Soleil (Empire of the Sun) est un film américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1987. Il est inspiré du roman autobiographique du même nom de J. G. Ballard. 

Résumé

Le 8 décembre 1941, James ‘Jamie’ Graham, un jeune britannique, vit une vie insouciante et luxueuse auprès de ses parents, industriels, dans la colonie britannique de Shanghai en Chine. Après l’attaque sur Pearl Harbor, les Japonais envahissent l’enclave et Jamie est séparé de ses parents.  Dans la cohue, sa mère lui crie de rejoindre la maison et d’attendre ses parents mais, lorsqu’il arrive, la maison est déserte. Après être resté quelque temps seul et avoir dévoré les dernières réserves, il est fait prisonnier par les Japonais qui l’enferment, avec 2000 autres étrangers (Britanniques et Américains) dans le Lunghua Civil Assembly Center, transformé en camp de concentration. Jamie, renommé Jim par des Américains, réussit à survivre dans le camp grâce à sa débrouillardise. Resté prisonnier pendant  quatre ans, il est libéré après la capitulation forcée du Japon suite aux bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki.

Mon opinion sur ce film


Je n’avais encore jamais vu ce magnifique film de Steven Spielberg avec, dans le rôle de J. G. Ballard au même âge, Christian Bale dont c’était l’un des tout premiers rôles au cinéma. Il obtint d’ailleurs, pour cette exceptionnelle prestation, le prix « Best Performance For a Juvenile Actor ». Dès les 1ères images, on sent la patte d’un très grand réalisateur, chaque image a un sens et parle souvent plus qu’une scène à grand spectacle. Ce film, malgré certaines longueurs et malgré une musique un peu trop envahissante (de John Williams pourtant), est un très grand film, beau et émouvant.

Dans le même esprit :

dimanche 29 octobre 2017

DAVID MAZOUZ (Acteur américain)


David Mazouz est un acteur américain, né le 19 février 2001.

Biographie

Né à Los Angeles, Californie, David est fils d'un médecin d'origine tunisienne, Michel Mazouz et de Rachel Mazouz, psychothérapeute née aux États-Unis d'origine grecque et est issu d'une famille juive séfarade. Il a une sœur aînée, Rebecca, qui a fait des apparitions dans le monde du cinéma et une demi-sœur, Cynthia.

Carrière

David Mazouz commence les cours de théâtre à l'âge de 6 ans et c'est à 8 ans qu'un agent le repère. Il commence alors sa carrière dans des spots publicitaires puis, en 2011, obtient le rôle de Jacob "Jake" Bohm, un adolescent autiste et muet pouvant prédire l'avenir, aux côtés de Kiefer Sutherland dans la série télévisée Touch.

En 2014, il décroche son rôle le plus important en incarnant le personnage du jeune Bruce Wayne pour la série Gotham.

Filmographie

Cinéma

  • 2011 : Coming et Going d'Edoardo Ponti : Timmy
  • 2013 : Sanitarium de Bryan Ortiz : Steven
  • 2014 : The Games Maker de Juan Pablo Buscarini : Ivan Drago
  • 2015 : Conversations with Andy Warhol de Rotimi Rainwater: Preston
  • 2016 : The Darkness de Greg McLean : Michael Taylor
  • 2016 : Incarnate de Brad Peyton : Cameron Sparrow

Télévision

  • 2010 : Esprits criminels de Rob Hardy (épisode 10 de la saison 7 Vaincu par K.O.) : Ryan Hall
  • 2010 : Mike & Molly de Rob Hardy (épisode 7 de la saison 1 After the Lovin) : Randy
  • 2011 : L'Impossible Pardon de Gregg Champion : Andy Roberts
  • 2011 : The Office de Ricky Gervais et Stephen Merchant (épisode 5 de la saison 8) : Bert California
  • 2012-2013 : Touch (Série télévisée de 26 épisodes) de Tim Kring : Jake Bohm
  • 2013 : Major Crimes de James Duff (épisode 14 de la saison 2) : Steve
  • 2014-2017 : Gotham de Bruno Heller : Bruce Wayne
  • 2014 : Drop Dead Diva de Michael Grossman (saison 6, épisode 4) : Ryan


JE VOUS PRESENTE MA FEMME (FR-2013)


Je vous présente ma femme est un téléfilm français réalisé par Élisabeth Rappeneau, diffusé pour la première fois le 16 avril 2013 sur France 3. Rediffusé le 28 octobre 2017 sur France Ô. 

Synopsis

Éric, homme timide de 38 ans, a rencontré, à l'occasion d'un séjour à Cuba, la jeune Revolución, belle femme gaie et entraînante de 25 ans, avec qui il s'est marié très rapidement. Le couple d'amoureux vient habiter dans l'appartement d'Éric, dans une petite ville-dortoir située non loin de Lille.

Revolución, par son tempérament sympathique et enjoué, fait rapidement parler d'elle dans la petite ville, d'autant plus qu'elle a décidé, afin d'occuper ses longues journées sans son époux parti travailler, de créer des cours de salsa dans un café nommé Habana.

Néanmoins, elle se trouve une « ennemie » en la personne de sa belle-mère (Catherine Jacob), qui n'accepte pas que son fils « coupe le cordon » avec elle, et qui pense que Revolución a voulu « se caser » avec un Européen afin de quitter sa vie misérable à Cuba. Le mariage du fils ne serait-il pas un mariage blanc ?

Revolución lance son projet de cours de salsa, et au bout de quelques semaines, elle connaît le succès. Les quelques participants du début deviennent vite des centaines de participants, le bouche-à-oreille ayant fait son œuvre.

Après une très dure altercation entre Revolución et sa belle-mère, cette dernière comprendra que son fils aime réellement Revolución et que la jeune femme éprouve les mêmes sentiments pour son mari. Elle comprendra surtout que si elle ne veut pas « perdre son fils », qui menace d'aller vivre à Lille, elle doit accepter Revolución.

La dernière séquence du film montre la belle-mère se maquillant et se parant pour se rendre aux cours de salsa de Revolución, laquelle est maintenant totalement acceptée de tous.

Distribution



  • Aylin Prandi : Revolución
  • Fabio Zenoni : Eric
  • Catherine Jacob : Viviane Martin (la belle-mère)
  • Michel Robin : Alphonse (le Papy)
  • Christian Pereira : Raymond (le mari de Viviane)
  • Noémie de Lattre  : Nelly
  • Serge Requet-Barville : Michel
  • Maxime Delaval : Corentin
  • Emma Dejardin : Stéphanie
  • Saverio Maligno : JC


  • Mon opinion


    J’ai vu ce film lors de sa rediffusion sur France Ô le 28 octobre 2017. Je n’irais pas jusqu’à dire que c’est un chef d’œuvre, mais c’est un film très sympathique et qui se laisse regarder. Certes, le scénario est assez basique mais les acteurs sont super, à commencer par Aylin Prandi, dans le rôle de la pétillante Revolucion (le prénom est bien trouvé car elle « révolutionne » en fait cette petite ville du Nord et ses habitants enlisés dans les convenances !), mais aussi Catherine Jacob, que j’adore (elle est géniale en mère castratrice), et Michel Robin, en délicieux Papy que le contact de cette « jeunesse » émoustille. Aylin Prandi, actrice et chanteuse de nationalité française, n’est pas d’origine cubaine mais elle est de père italien et de mère argentine. Pourquoi le scénario n’a-t-il pas été adapté à ses origines ? Au lieu de la salsa, elle aurait pu enseigner le tango et c’eut été aussi crédible et peut-être encore plus drôle… Un film en tout cas que l’on peut classer parmi les "Feel good movies".  

    Dans le même esprit, je vous recommande :

    samedi 28 octobre 2017

    GOTHAM Série TV (USA 2014-...)


    Gotham est une série télévisée américaine créée par Bruno Heller, diffusée depuis le 22 septembre 2014 sur le réseau Fox aux États-Unis. En France, la série a été diffusée à partir du 23 septembre 2014 en version originale sous-titrée français sur le service de vidéo à la demande MYTF VOD puis à partir du 3 février 2016 en version française sur TMC. La série a été diffusée sur TF1 à partir du 4 octobre 2017.

    Résumé

    La série est basée sur les personnages des comics créés par Bob Kane et Bill Finger et se centre plus spécifiquement sur ceux de James Gordon et du jeune Bruce Wayne. 

    Gotham commence par l’assassinat, sous les yeux d’une enfant des rues débrouillarde, Cat, de son vrai nom Selina Kyle (Camren Bicondova), de Thomas et de Martha Wayne alors qu’ils sortent du cinéma avec leur fils Bruce (David Mazouz). L'inspecteur James Gordon (Ben McKenzie), un jeune militaire idéaliste récemment muté dans la police de la ville, intervient sur les lieux aux côtés de son collègue, l’inspecteur Harvey Bullock (Donal Logue), un vieux policier blasé et corrompu. James Gordon jure à Bruce de retrouver le coupable du crime de ses parents. Il ignore que cet assassinat va déclencher une guerre entre les deux parrains qui se partagent Gotham, Carmine Falcone et Salvatore Maroni, guerre dont compte bien tirer profit Fish Mooney (Jada Pinkett Smith), une tenancière de bar mafieux sans scrupules.  Quant à Oswald Cobblepot, dit le Pingouin (Robin Lord Taylor), c’est un dangereux psychopathe qui en veut à tout le monde et s’allie avec qui lui permettra de se venger de ceux qui l’ont méprisé.

    Mon opinion sur cette série

    Accroché par les 1ers épisodes vus à la télé, j'ai fini par commander la 1ère saison en DVD. Avec cette série, on est plus près des films noirs que des blockbusters à effets spéciaux (du moins pour l'instant). L'accent est surtout mis sur la psychologie complexe des personnages en se focalisant en particulier sur deux d'entre eux, l'inspecteur James Gordon, ex-militaire, intègre et idéaliste, pris au piège de l'univers corrompu de Gotham, et de son partenaire Harvey Bullock, flic désabusé et alcoolique qui, à son contact, va reprendre goût à son métier de flic. On assiste aussi à l'amitié naissante qui le lie au jeune Bruce Wayne à James Gordon qui lui a juré de retrouver l'assassin de ses parents. La série, très sombre, est bien menée et, à ce point de développement de l'histoire, je la trouve en tout point parfaite.   

    lundi 16 octobre 2017

    DAVID COPPERFIELD film de Simon Curtis (GB-1999)



    David Copperfield est un téléfilm britannique de Simon Curtis, sorti en 1999, adapté du roman du même nom de Charles Dickens.

    Histoire

    On connaît tous l’histoire de David Copperfield. Son père étant mort alors que sa mère est enceinte, celle-ci se remarie à Murdstone, un homme vil et cruel. Alors qu'elle est à nouveau enceinte, elle décède en couche en laissant David seul face à son beau-père qui le persécute et l'envoie travailler dans un entrepôt. Le petit garçon est mis en pension chez les Micawber, qui le traitent humainement. Mais lorsque ceux-ci quittent Londres, il décide de partir pour Douvres pour rejoindre sa tante Betsey Trotwood. Son beau-père, l’ignoble Murdstone, tente de le récupérer auprès de Mrs. Trotwood mais celle-ci décidera de le garder et de l'élever. Reprenant ses études, il va alors loger chez Mr. Wickfield qui a une fille, Agnès, amoureuse de David. Devenu adulte, David tombe amoureux et épouse Dora Spenlow qui mourra peu de temps après leur mariage. Secondé par Micawber, David vient en aide à Mr. Wickfield et comprend qu'il n'a jamais cessé d'aimer la fille de celui-ci, la douce Agnès avec qui il pourra désormais connaître le bonheur.

    Distribution

    • Daniel Radcliffe : David Copperfield (jeune)
    • Ciaran McMenamin : David Copperfield (adulte)
    • Emilia Fox : Clara Copperfield, mère de David
    • Pauline Quirke : Peggoty, la servante des Copperfield
    • Maggie Smith : Betsey Trotwood
    • Trevor Eve : Edward Murdstone
    • Bob Hoskins : Mr Micawber
    • Zoë Wanamaker : Jane Murdstone
    • James Thornton : Ham Peggoty
    • Alun Armstrong : Daniel Peggotty
    • John Normington : Dr Chillip
    • Ian McKellen : Creakle, le directeur du pensionnat
    • Imelda Staunton : Mrs. Micawber
    • Oliver Ford Davies : Mr Wickfield
    • Joanna Page : Dora Spenlow
    • James Grout : Mr Spenlow
    • Morgane Slemp: Clara (jeune)
    • Amanda Ryan : Agnes Wickfield (adulte)
    • Cherie Lunghi : Mrs Steerforth
    • Harry Llyod : Steerforth (jeune)
    • Patsy Byrne : Mrs. Gummidge

    Mon opinion sur ce film


    Ce qui fait tout le charme de ce film, c’est la présence de DanielRadcliffe, alors enfant, dont c’était le 1er rôle au cinéma, et de Maggie Smith, dans le rôle de la tante Trotwood. Le film est très fidèle au roman de Dickens. Je défie quiconque, même le cœur le plus endurci, de résister à la bouille (et au talent !) de Daniel Radcliffe enfant, victime expiatoire de la terrifiante société victorienne !  

    GOSFORD PARK film de Robert Altman (GB-2001)


    Gosford Park est un film britannique de Robert Altman écrit par Julian Fellowes d'après une idée originale de Robert Altman, sorti en 2001. Ce film se passe dans un manoir anglais dans les années 30 à l'occasion d'une partie de chasse. 

    Résumé

    Novembre 1932. Sir William et Lady Sylvia Mc Cordle organisent, dans leur somptueuse propriété de Gosford Park, perdue dans la campagne anglaise, une partie de chasse pour leurs relations, parents et amis.
    Alors que les maîtres logent au premier étage de la vaste demeure et se rencontrent dans ses salons, la nombreuse domesticité de la maison ainsi que celle, tout aussi multiple et compliquée, des invités, est retranchée dans les cuisines et les couloirs du rez-de-chaussée. Cachotteries et mystères abondent : les sœurs de Lady Sylvia sont aussi malheureuses qu'elle-même, la fille de Sir William et Lady Sylvia, Isobel, dissimule à grand-peine un secret, plusieurs invités sont accablés de soucis financiers ou professionnels, et les domestiques errant en catimini savent presque tout sur les invités. Survient le meurtre du maître de maison. Le mystère s’annonce, ici encore, entre mensonges et vengeance.

    Anecdotes

    Avant d'être un film d'enquête policière, Gosford Park est surtout un film dépeignant la société anglaise de l'époque. Les deux niveaux — l'aristocratie et les serviteurs — sont symbolisés par les deux niveaux de la maison — le rez-de-chaussée et les étages pour l'aristocratie, les sous-sols pour les serviteurs —, et l'allégorie est renforcée par le montage parallèle. Il fait de nombreuses références à La Règle du jeu, le chef-d'œuvre de Jean Renoir. L'intrigue, quant à elle, est librement inspirée du roman d'Agatha Christie Le Noël d'Hercule Poirot. Les acteurs jouant les serviteurs ne portent aucun maquillage.

    Distribution

    • Maggie Smith : Constance, comtesse de Trentham, tante de Sylvia, Louisa et Lavinia
    • Michael Gambon : Sir William McCordle, le maître de maison
    • Kristin Scott Thomas : Lady Sylvia McCordle
    • Camilla Rutherford : Isobel McCordle, fille des maîtres de maison
    • Charles Dance : Lord Raymond Stockbridge
    • Geraldine Somerville : Lady Louisa Stockbridge, sœur de Sylvia et de Lavinia
    • Tom Hollander : commandant Anthony Meredith
    • Natasha Wightman : Lady Lavinia Meredith, sœur de Sylvia et Louisa
    • Jeremy Northam : Ivor Novello, célèbre acteur et chanteur, cousin de sir William
    • Bob Balaban : Morris Weissman, producteur d’Ivor Novello
    • James Wilby : Freddie Nesbitt
    • Claudie Blakley : Mabel (vo) / Babette (vf) Nesbitt
    • Laurence Fox : Lord Rupert Standish
    • Trent Ford : Jeremy Blonde
    • Ryan Phillippe : Henry Denton, acteur se faisant passer pour le valet de M. Weissman
    • Stephen Fry : inspecteur-chef Thomson
    • Kelly Macdonald : Mary MacEachran, camériste de lady Trentham
    • Clive Owen (VQ : Daniel Picard) : Robert Parks, valet de chambre de Lord Stockbridge
    • Helen Mirren : Mme Wilson, gouvernante de la maison
    • Eileen Atkins : Mme Croft, chef cuisinière
    • Emily Watson : Elsie, domestique et maîtresse de Sir William
    • Alan Bates : Jennings, majordome

    Récompenses

    Le film a obtenu 7 nominations aux Oscars mais seul le scénario a été récompensé. Robert Altman a reçu le Golden Globe et le BAFTA du meilleur réalisateur.

    Mon opinion sur ce film


    J’ai profité de son passage à la télévision pour voir ce film dont j’avais entendu parler sans l'avoir jamais vu. J’ai été globalement déçu car, malgré une distribution particulièrement brillante (citons bien sûr cette chère Maggie Smith, toujours aussi géniale, mais aussi, en vrac Kristin Scott Thomas, Charles Dance, Clive Owen ou Hellen Mirren (dans un rôle un peu inférieur à son talent), mais aussi… et c’était plus inattendu, Ryan Phillippe, le film m’a paru terriblement ennuyeux. 

    Certes, on apprécie le jeu parfait des acteurs, les décors et les costumes somptueux, les dialogues à double sens, mais justement, l'intrigue est un peu trop complexe pour faire un film parfaitement réussi. Pour une fois, je reprendrais volontiers la critique au vitriol des Cahiers du Cinéma : « Statique, lourdement psychologique, figé dans une esthétique paresseuse, Gosford Park affecte la brillance mais sent le formol. » car c’est aussi mon avis. A trop vouloir en faire, trop de personnages, trop de dialogues, trop de situations alambiquées, Altman se perd lui-même dans son scénario. En outre, on a déjà vu cela mille fois : rien de vraiment nouveau sous le soleil glacé de la bourgeoisie anglaise. 

    mardi 10 octobre 2017

    LA SAGA DES X-MEN


    Les X-Men sont un groupe de super-héros, créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur Jack Kirby, dont les aventures ont été publiées dans le comic book X-Men édité par Marvel Comics à partir de septembre 1963. Ils sont aussi, depuis 2000, les héros de la série de films X-Men, laquelle est une franchise cinématographique.

    Les films (dans l’ordre chronologique de sortie): 

    1)      X-Men réalisé par Bryan Singer (2000)
    2)      X-Men 2 réal. Par Bryan Singer (2003)
    3)      X-Men : L’affrontement final réal. Par Brett Ratner (2006)
    4)      X-Men origins : Wolverine (2009)
    5)      X-Men : le commencement (2011)
    6)      X-Men : Wolverine (2013)
    7)      X-Men Days of future past réal. Bryan Singer (2014)
    8)      Deadpool (2016)
    9)      X-Men Apocalypse real. Bryan Singer (2016)
    10)   Logan real. J. Mangold (2017)

    L’histoire

    Dans l'univers des X-Men, les mutations génétiques octroient des super-pouvoirs à une part croissante de la population. Ces qualités surhumaines se révèlent en général à l’adolescence, moment critique pendant lequel le jeune mutant, qui ne comprend pas ce qui lui arrive, peut sombrer dans le doute et l’égarement.

    Afin de les aider à franchir ce moment difficile, le professeur Charles Xavier a créé une école spécialisée (L’Institut Xavier – ou Institut X : Xavier’s School for Gifted Youngsters), située dans le comté de Westchester dans l’Etat de New-York, où il les recueille, leur enseigne à s’accepter eux-mêmes et à maîtriser leurs pouvoirs dans l’optique qu’ils s’intègrent à la société humaine.

    Mais d’autres mutants, qui n’ont pas eu la chance de rencontrer le professeur Xavier, ou qui l'ont rejeté, se sont égarés sur la voie du mal et se sont regroupés autour d’un autre mutant, Erik Lehnsherr (dont le surnom, Magnéto, lui vient de sa capacité à agir sur le métal) dans le but d’instaurer leur suprématie sur l’humanité qu’il juge inférieure. Magneto pense que les mutants représentent l’Homo superior destiné à supplanter l’humanité et à prendre le contrôle de la Terre.

    Le personnage de Magnéto (Michael Fassbender puis, plus âgé, Ian McKellen)

    Le 1er film nous montre le jeune Max Eisenhardt (qui deviendra plus tard Erik Lensherr puis Magneto) comme un enfant victime des SS dans le ghetto de Varsovie. Ses pouvoirs se sont manifestés alors qu’il était séparé de sa mère emmenée à Auschwitz. Ayant été repéré par le Dr. Klaus Schmidt qui, pour l’obliger à dévoiler ses pouvoirs, assassine de sang-froid sa mère devant lui-froid devant lui et le transforme ensuite en rat de laboratoire afin de développer sa faculté d’agir sur le métal au service des nazis. Les tortures qu’il a subies font de lui un être amer, qui cherche n’a aucune foi en l’humanité et son seul objectif est la vengeance. 

    Le personnage du professeur Charles-Xavier (James McAvoy puis, lorsqu’il est plus âgé, Patrick Stewart)

    Charles Xavier est britannique et né dans une famille riche. Il possède un manoir dans la campagne anglaise. Charles Xavier est doué de vastes pouvoirs télépathique qui, lorsqu’il deviendra le Professeur et le créateur de l’Institut-X, concevra le Cerebro, un ordinateur surpuissant qui lui permettra d’amplifier ses dons télépathiques afin de détecter et rechercher tous les mutants isolés sur la planète. Comme son titre l'indique, le professeur Xavier est une personne érudite, diplômé d’Oxford pour ses recherches sur les mutations génétiques, qui exercera sagement son leadership envers ses apprentis. Profondément bon et altruiste, il est persuadé, à la différence de Magnéto, son ancien ami devenu son adversaire le plus implacable, que les mutants peuvent vivre en harmonie avec les Humains. C’est pour cela qu’il crée l’Institut X.

    Autres personnages principaux

    •  Cyclope, de son vrai nom Scott Summers (interprété par Tye Sheridan) dont les yeux lancent des rayons destructeurs qu’il ne peut pas toujours contrôler. Pour éviter de blesser ceux qu’il regarde, il porte des lunettes composées de quartz-rubis qu’il enlève seulement lorsqu’il veut utiliser son pouvoir. Il est le chef des X-Men.
    •  Diablo, de son vrai nom Kurt Wagner (interpr. par Kodi Smit-McPhee)
    •  Le Fauve, de son vrai nom Henry ’Hank’ Mc Coy (interpr. par Nicholas Hoult). Intellectuellement surdoué, il a des pieds préhensiles qui lui permettent de s’accrocher à toute paroi. Dans l’idée de devenir « normal », il élabore un vaccin qui au contraire de lui redonner une apparence totalement humaine, le fait se recouvrir d’une fourrure bleu électrique, et le rend extrêmement fort et agile. Plus tard, il deviendra la bras droit du professeur X à qui il voue une admiration profonde. Grâce à ses recherches, il parviendra à élaborer un nouveau traitement qui lui permettra, lorsqu’il le désire, de rester sous contrôle et d’avoir, la plupart du temps, une apparence « normale ». C’est l’inventeur du groupe qui aide le professeur Xavier à mettre au point le Cerebro ainsi que l’avion mythique des X-Men, le Blackbird, garé au sous-sol du manoir de l’Institut-X.   
    • Havok, Alexander ‘Alex’ Summers (interp. Par Lucas Till dans trois films X-Men : le commencement ; Days of future past et Apocalypse où il est tué), frère cadet de Scott Summers. Son pouvoir est de générer des rafales de plasma.  

    •  Iceberg, de son vrai nom Robert « Bobby » Drake (interpr. par Shawn Ashmore, découvert dans Smallville - 2001/2003 et Fringe - 2010, ainsi que dans Warehouse 13)
    • Jean Grey/Phoenix (interpr. par Sophie Turner), fiancée de Cyclope, elle possède des pouvoirs de télékinésie et de télépathie. Elle est secrètement amoureuse de Logan.
    • Marie d’Ancanto/Malicia (interpr. par Anna Paquin). Elle s’est enfuie de chez elle à l’âge de 17 ans quand ses pouvoirs se sont révélés (elle absorbe l’énergie vitale de la personne qu’elle touche allant jusqu’à la tuer si le contact se prolonge)
    •  Moira MacTaggert (interpr. par Rose Byrne), scientifique spécialiste en mutations génétiques, elle rencontrera Charles-Xavier à Oxford et ils vivront quelque temps ensemble. Elle deviendra cependant Mme Mac Taggert, avec qui elle aura un fils, mais la quittera en raison de sa violence et se rendra aux Etats-Unis où elle occupera une haute responsabilité au sein de la CIA. Xavier restera épris d’elle malgré leur séparation.  
    •  Mystique, Raven Darkhölme (interpr. par Jennifer Lawrence), dans son état de mutante, elle possède un corps bleu élastique. C’est une métamorphe capable de prendre n'importe quelle apparence.
    •  Tornade, Ororo Munroe (interpr. par Halle Berry), contrôle le climat et peut déclencher des tornades.
    •  Wolverine, de son vrai nom James Howlett « Logan » (interpr. Par Hugh Jackman). Lorsque le personnage est créé, Logan est agent du gouvernement canadien. À la suite d'une mutation génétique, il possédait déjà des griffes rétractiles qui font partie intégrante de son squelette. Un projet militaire secret vise à faire de lui un super soldat en recouvrant son squelette et ses griffes d'adamantium, un métal indestructible. Une fois ainsi modifié, son créateur décide de lui enlever la mémoire. Wolverine s'enfuit, mais il est rattrapé par ce dernier qui lui tire trois balles en adamantium dans le crâne. Sa mémoire en est altérée et il oublie complètement son passé, son véritable nom et se fait appeler Logan. 
    • Parmi les "méchants", outre Magneto, il faut aussi compter sur William Stryker, un militaire qui voue une haine viscérale aux mutants. C’est lui qui implante un squelette et des griffes en adamantium sur Wolverine pour en faire une machine de guerre, au prix d’incroyables tortures (selon son âge, il est interprété par différents acteurs : Brian Cox, dans X-Men 2, Josh Helman dans X-Men : Days of future past et Apocalypse.)

    dimanche 8 octobre 2017

    LES SAGAS QU'IL FAUT AVOIR VU


    Les sagas qu’il faut avoir vu et qui ont marqué l'histoire du cinéma

    Bien que j’adore la science-fiction (voir mon post La science-fiction a le vent en poupe à ce sujet), j’ai très longtemps été réfractaire à ces longues sagas américaines, comme Star Wars, Terminator ou X-Men (que je viens de découvrir, par le plus grand des hasards, car l’un des opus (X-Men-2) était programmé à la télévision.) En fait, je suis obligé de reconnaître que c’était parce que je m’en faisais une fausse idée et que je considérais ces films comme de simples divertissements (voire de purs produits commerciaux) faits pour le grand public, avec force bastons, poursuites interminables, et effets spéciaux surabondants. Ce qu’ils sont, mais pas seulement… En réalité, lorsqu’on prend la peine de les regarder sans préjugés, on doit reconnaître que le divertissement cache souvent un contenu qui mérite réflexion.

    1)      Star Wars créé par George Lucas est la saga la plus ancienne (le 1er film date de 1970). Elle se rapproche davantage que les deux autres de ce que le grand public considère comme de la science-fiction puisqu’elle se déroule dans un espace hors de notre système solaire et dans un temps ancien mais indéterminé (« Il y a bien longtemps »). Elle se fonde sur la lutte entre les chevaliers Jedi et les Sith. Le personnage central, au début héros sympathique et charismatique, Anakin Skywalker, cèdera à la tentation « du côté obscur de la Force » pour devenir le méchantissime Dark Vador. Anakin connaîtra ensuite sa rédemption grâce à l'action de son fils, Luke Skywalker. Star Wars traite de la folie du pouvoir. 



    2   2) Terminator, dont le premier film est sorti en 1984, soit il y a plus de 30 ans, traitait, ni plus ni moins, de la prise de pouvoir sur les humains par une intelligence artificielle qui, jugeant l’humanité nocive pour sa propre survie et celle de l’univers, en programmait l’éradication pure et simple en déclenchant un conflit nucléaire. En outre, avec Terminator, les choses vont très loin puisqu’au fur et à mesure de leur évolution, les ordinateurs arrivent à renvoyer dans le passé des êtres cybernétiques (les Terminators) dont la mission est d’assassiner John Connor encore adolescent, avant qu’il ne devienne le chef de la résistance censée vaincre la suprématie des machines.


    3  3)  LesX-Men : La saga la plus récente, puisque le 1er film est sorti près de 20 ans après le 1er Terminator, en 2000, est celle des X-Men. Adaptée de comics américains des années 50, inspirés par la 2ème guerre mondiale et la guerre froide, elle ne met pas en scène la lutte entre les machines et l’humanité mais un autre type de conflit, celui entre humains et mutants, dotés de pouvoirs surhumains. Ceux-ci se répartissent en deux groupes antagonistes : ceux emmenés par Magneto, qui voit en l’être humain une sous-race à éradiquer pour laisser la place à l’Homo superior, représenté par les mutants que les humains pourchassent comme des monstres, et le professeur François-Xavier qui, lui, cherche au contraire à faire cohabiter aussi harmonieusement que possible humains et mutants. Pour cela, il crée une école, « l’Institut X pour élèves doués » qui les recueille et leur enseigne à maîtriser leurs pouvoirs. 

    4)      Battlestar Galactica (2004-2009) qui a fait suite à une série antérieure remontant aux années 70. Une autre série passionnante, qui n’est pas, du moins à l’origine, une saga de plusieurs films mais une série télévisée, est Battlestar Galactica (BSG), excellente à plus d’un titre, même si sa fin, comme souvent dans les séries, est décevante. Dans son idée de base, BSG reprend la même idée de départ que Terminator. 

    Les deux séries sont basées sur le même schéma : les humains ont quitté depuis longtemps leur planète d’origine, la Terre, devenue inhabitable suite à une guerre nucléaire, à la destruction de ses ressources naturelles, à la pollution, etc. Les humains sont donc partis s’établir dans un lointain système solaire (dont le nom varie selon les séries) et y ont fondé les « 12 colonies de Kobol » qui empruntent leurs noms aux 12 signes du zodiaque. On parle aussi d’une 13ème colonie, plus ou moins mythique, qui est peut-être, on le découvrira vers la fin, la Terre initiale (mais on reste dans le flou jusqu'à la fin de la série). L’une des planètes du système de Kobol s’appelle Caprica (par référence au signe du Capricorne) et elle joue un rôle central dans l’histoire. 

    Les humains ont créé des robots humanoïdes, les Cylons, afin de les utiliser pour terraformer les planètes colonisées mais, comme ils ont eu le tort de les doter d'intelligence, ceux-ci se sont révoltés contre leurs créateurs. 

    Après un premier conflit entre Humains et Cylons, qui s’est conclu par un armistice signé une 40e d’années avant le début de la série, les Cylons ont quitté le système solaire des 12 colonies pour s’installer sur une planète lointaine, inconnue des humains. Une station spatiale a été construite en territoire neutre où, chaque année à date fixe, les Humains sont censés rencontrer les Cylons pour proroger le traité de paix. Mais, pendant 40 ans, à chaque date anniversaire, les Humains se retrouvent seuls au rendez-vous et finissent par penser que les Cylons ne sont plus une menace pour eux. 

    Erreur funeste car, au contraire, les Cylons ont mis ce délai à profit pour élaborer un plan qui consiste à éliminer défintivement les humains afin de retrouver seuls la Terre mythique. les Cylons lancent alors une attaque nucléaire simultanée sur les 12 Colonies de Kobol qui sont détruites avec toute leur population, à l’exception de quelques rares survivants, immédiatement réduits en esclavage. 

    Les seuls rescapés de cet holocauste nucléaire sont les humains qui se trouvaient en orbite au moment de l’attaque. Parmi eux, un vieux vaisseau militaire, le Battlestar Galactica, prêt à être désarmé et transformé en musée de l’espace.  Le jour de l’inauguration du musée correspond à celui de l’attaque des Cylons. A bord du Galactica se trouvent l’amiral William Adama et tout son équipage ainsi que Laura Roslin, secrétaire d’Etat à l’Education, venue en tant que représentante du gouvernement des 12 Colonies. Le Battlestar a un inconvénient qui s’avère, dans le cas présent, être un atout majeur car, du fait de sa vétusté, son système informatique est autonome et, n’étant pas relié à celui des 12 colonies, il est épargné par le virus que les Cylons, pour faire bonne mesure, ont envoyé sur tous les réseaux humains afin d’en prendre le contrôle. 

    Se trouvant sans aucune hiérarchie au-dessus de lui, l’amiral Adama prend de fait le commandement militaire de la flotte de survivants désemparés qui sont les seuls représentants vivant encore de la race humaine. 

    Conduite par le Battlestar, la flotte terrestre tente de mettre le cap sur la mythique 13ème colonie que leur religion leur présente comme le berceau de la race humaine. Comme dans Terminator, les Cylons évoluent en permanence, en venant à copier les humains jusqu’à se fondre à eux, ce qui rend la lutte encore plus terrifiante.