dimanche 8 octobre 2017

LES SAGAS QU'IL FAUT AVOIR VU


Les sagas qu’il faut avoir vu et qui ont marqué l'histoire du cinéma

Bien que j’adore la science-fiction (voir mon post La science-fiction a le vent en poupe à ce sujet), j’ai très longtemps été réfractaire à ces longues sagas américaines, comme Star Wars, Terminator ou X-Men (que je viens de découvrir, par le plus grand des hasards, car l’un des opus (X-Men-2) était programmé à la télévision.) En fait, je suis obligé de reconnaître que c’était parce que je m’en faisais une fausse idée et que je considérais ces films comme de simples divertissements (voire de purs produits commerciaux) faits pour le grand public, avec force bastons, poursuites interminables, et effets spéciaux surabondants. Ce qu’ils sont, mais pas seulement… En réalité, lorsqu’on prend la peine de les regarder sans préjugés, on doit reconnaître que le divertissement cache souvent un contenu qui mérite réflexion.

1)      Star Wars créé par George Lucas est la saga la plus ancienne (le 1er film date de 1970). Elle se rapproche davantage que les deux autres de ce que le grand public considère comme de la science-fiction puisqu’elle se déroule dans un espace hors de notre système solaire et dans un temps ancien mais indéterminé (« Il y a bien longtemps »). Elle se fonde sur la lutte entre les chevaliers Jedi et les Sith. Le personnage central, au début héros sympathique et charismatique, Anakin Skywalker, cèdera à la tentation « du côté obscur de la Force » pour devenir le méchantissime Dark Vador. Anakin connaîtra ensuite sa rédemption grâce à l'action de son fils, Luke Skywalker. Star Wars traite de la folie du pouvoir. 



2   2) Terminator, dont le premier film est sorti en 1984, soit il y a plus de 30 ans, traitait, ni plus ni moins, de la prise de pouvoir sur les humains par une intelligence artificielle qui, jugeant l’humanité nocive pour sa propre survie et celle de l’univers, en programmait l’éradication pure et simple en déclenchant un conflit nucléaire. En outre, avec Terminator, les choses vont très loin puisqu’au fur et à mesure de leur évolution, les ordinateurs arrivent à renvoyer dans le passé des êtres cybernétiques (les Terminators) dont la mission est d’assassiner John Connor encore adolescent, avant qu’il ne devienne le chef de la résistance censée vaincre la suprématie des machines.


3  3)  LesX-Men : La saga la plus récente, puisque le 1er film est sorti près de 20 ans après le 1er Terminator, en 2000, est celle des X-Men. Adaptée de comics américains des années 50, inspirés par la 2ème guerre mondiale et la guerre froide, elle ne met pas en scène la lutte entre les machines et l’humanité mais un autre type de conflit, celui entre humains et mutants, dotés de pouvoirs surhumains. Ceux-ci se répartissent en deux groupes antagonistes : ceux emmenés par Magneto, qui voit en l’être humain une sous-race à éradiquer pour laisser la place à l’Homo superior, représenté par les mutants que les humains pourchassent comme des monstres, et le professeur François-Xavier qui, lui, cherche au contraire à faire cohabiter aussi harmonieusement que possible humains et mutants. Pour cela, il crée une école, « l’Institut X pour élèves doués » qui les recueille et leur enseigne à maîtriser leurs pouvoirs. 

4)      Battlestar Galactica (2004-2009) qui a fait suite à une série antérieure remontant aux années 70. Une autre série passionnante, qui n’est pas, du moins à l’origine, une saga de plusieurs films mais une série télévisée, est Battlestar Galactica (BSG), excellente à plus d’un titre, même si sa fin, comme souvent dans les séries, est décevante. Dans son idée de base, BSG reprend la même idée de départ que Terminator. 

Les deux séries sont basées sur le même schéma : les humains ont quitté depuis longtemps leur planète d’origine, la Terre, devenue inhabitable suite à une guerre nucléaire, à la destruction de ses ressources naturelles, à la pollution, etc. Les humains sont donc partis s’établir dans un lointain système solaire (dont le nom varie selon les séries) et y ont fondé les « 12 colonies de Kobol » qui empruntent leurs noms aux 12 signes du zodiaque. On parle aussi d’une 13ème colonie, plus ou moins mythique, qui est peut-être, on le découvrira vers la fin, la Terre initiale (mais on reste dans le flou jusqu'à la fin de la série). L’une des planètes du système de Kobol s’appelle Caprica (par référence au signe du Capricorne) et elle joue un rôle central dans l’histoire. 

Les humains ont créé des robots humanoïdes, les Cylons, afin de les utiliser pour terraformer les planètes colonisées mais, comme ils ont eu le tort de les doter d'intelligence, ceux-ci se sont révoltés contre leurs créateurs. 

Après un premier conflit entre Humains et Cylons, qui s’est conclu par un armistice signé une 40e d’années avant le début de la série, les Cylons ont quitté le système solaire des 12 colonies pour s’installer sur une planète lointaine, inconnue des humains. Une station spatiale a été construite en territoire neutre où, chaque année à date fixe, les Humains sont censés rencontrer les Cylons pour proroger le traité de paix. Mais, pendant 40 ans, à chaque date anniversaire, les Humains se retrouvent seuls au rendez-vous et finissent par penser que les Cylons ne sont plus une menace pour eux. 

Erreur funeste car, au contraire, les Cylons ont mis ce délai à profit pour élaborer un plan qui consiste à éliminer défintivement les humains afin de retrouver seuls la Terre mythique. les Cylons lancent alors une attaque nucléaire simultanée sur les 12 Colonies de Kobol qui sont détruites avec toute leur population, à l’exception de quelques rares survivants, immédiatement réduits en esclavage. 

Les seuls rescapés de cet holocauste nucléaire sont les humains qui se trouvaient en orbite au moment de l’attaque. Parmi eux, un vieux vaisseau militaire, le Battlestar Galactica, prêt à être désarmé et transformé en musée de l’espace.  Le jour de l’inauguration du musée correspond à celui de l’attaque des Cylons. A bord du Galactica se trouvent l’amiral William Adama et tout son équipage ainsi que Laura Roslin, secrétaire d’Etat à l’Education, venue en tant que représentante du gouvernement des 12 Colonies. Le Battlestar a un inconvénient qui s’avère, dans le cas présent, être un atout majeur car, du fait de sa vétusté, son système informatique est autonome et, n’étant pas relié à celui des 12 colonies, il est épargné par le virus que les Cylons, pour faire bonne mesure, ont envoyé sur tous les réseaux humains afin d’en prendre le contrôle. 

Se trouvant sans aucune hiérarchie au-dessus de lui, l’amiral Adama prend de fait le commandement militaire de la flotte de survivants désemparés qui sont les seuls représentants vivant encore de la race humaine. 

Conduite par le Battlestar, la flotte terrestre tente de mettre le cap sur la mythique 13ème colonie que leur religion leur présente comme le berceau de la race humaine. Comme dans Terminator, les Cylons évoluent en permanence, en venant à copier les humains jusqu’à se fondre à eux, ce qui rend la lutte encore plus terrifiante.  

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