vendredi 16 juin 2017

LES 100 - SAISON 2 (Série TV US -2014-2015)



Les 100 – Saison 2 (2014-2015)

Composée de seize épisodes, elle a été diffusée du 22 octobre 2014 au 11 mars 2015 sur The CW, aux États-Unis. Elle est disponible en DVD (VF)

Résumé

La saison 1 se termine sur le siège du camp des 100 par les Natifs conduits par Anya (Dichen Lachman). Malgré une résistance acharnée, les Natifs parviennent à s’infiltrer à l’intérieur du camp et massacrent beaucoup d’adolescents. Quelques-uns parviennent cependant à s'enfuir par les tunnels et d'autres à se réfugier dans la capsule où Raven (Lindsay Morgan), paralysée des jambes après qu’une balle tirée par Murphy (Richard Harmon) lui ait touché la colonne vertébrale, met au point un stratagème pour se débarrasser de leurs ennemis restés à l'extérieur : utiliser les dernières réserves de combustible de la fusée pour les carboniser.

Pendant ce temps, les rescapés de l’Arche tentent un atterrissage risqué sur Terre. Seul Jaha (Isaiah Washington) reste en orbite tout en sachant qu’il n'a aucune chance de retrouver la Terre.

Des soldats en scaphandre anti-radiations venus de la base du Mont Weather (les « Hommes de la montagne ») font prisonniers les adolescents survivants qu’ils retrouvent dans le camp des 100. Parmi eux Clarke (Eliza Taylor), Monty (Christopher Larkin) et Jasper (Devon Bostick) qui se réveillent en quarantaine dans des chambres stériles sans savoir ce qui leur est arrivé.

On ne sait pas ce que sont devenus Bellamy (Bob Morley), Octavia (Marie Avgeropoulos) et Finn (Thomas McDonell), ni même s'ils ont survécu.

Bien qu’on leur assure qu’ils sont en sécurité au Mont Weather et qu'on les traite comme des invités, Clarke a des doutes sur les motivations de leurs hôtes.

Bellamy retrouve Finn qui a été fait prisonnier par un Natif, Tristan, et le libère.

De leur côté, Abby (Paige Turco), Marcus (Henry Ian Cusick) et le reste des survivants de l’Arche qui survécu à l'atterrissage partent à la recherche des 100 sans savoir qu'ils ont été emmenés au Mont Weather et se heurtent à l'hostilité des Natifs.

Pour sauver Octavia, blessée par la lance empoisonnée d’un Natif, Lincoln (Ricky Whittle) la conduit à son peuple tout en sachant qu’il risque d'être mis à mort.

Raven, paralysée, se retrouve seule avec Murphy dans la capsule abandonnée. Elle est emmenée sur une civière par Marcus et Abby qui arrêtent Bellamy et Murphy pour avoir voulu s'entretuer devant eux. Tous sont emmenés au camp de l’Arche.

Maintenant que le départ des occupants de l’Arche a libéré de l’oxygène, Jaha se prend à penser qu'il peut survivre et regagner la Terre.


Sur le Mont Weather, Clarke a découvert l’horrible secret que leurs « hôtes » tentaient de lui cacher : ils vident de leur sang les Natifs faits prisonniers pour soigner leurs blessés.  Elle s’enfuit avec Anya mais au moment où elle s’approche du camp, les défenseurs de l’Arche, croyant avoir affaire à une attaque ne Natifs, tirent sur Anya.   

Mon opinion sur cette série

Ayant découvert la saison 1 lors de sa diffusion à la télévision, j'ai commencé à la regarder sans beaucoup d'enthousiasme et j'ai raté plusieurs épisodes. J'ai fini malgré tout par acheter le DVD de la 1ère saison puis, après l'avoir vu, j'ai commandé celui de la 2ème saison et je rejoins la plupart des critiques, à savoir que plus on avance dans les épisodes, plus on s'attache aux personnages et on a envie de voir la suite. Avec les épreuves qu'ils traversent, les adolescents ont mûri et la série gagne en complexité et le spectateur devient de plus en plus accro.

mardi 13 juin 2017

UN JOUR film romantique (GB/USA - 2011)


Un jour (One Day) est une comédie dramatique américaine réalisé par Lone Scherfig, sorti en 2011. Il est adapté du roman du même nom de David Nicholls.

Résumé

En Angleterre : Après leur soirée de fin d’étude à ‘Université, Emma (Anne Hathaway) et Dexter (Jim Sturgess) partagent une nuit platonique puis décident…de rester amis. Dexter est séduisant mais insouciant et frivole, Emma manque de confiance en soi. Il devient connu, présentateur vedette d'une émission TV à succès, mais cette vie l’entraîne dans des aventures sans lendemain qui déçoivent ses parents. Comme ils se le sont promis, Emma et Dexter restent amis, malgré les hauts et les bas de leur vie personnelle. Emma devient institutrice et se met en couple par défaut avec Ian (Rafe Spall, dont j'avais déjà remarqué la prestation dans Le monde de Nathan), un comique raté. Elle renonce provisoirement à écrire le roman qu’elle a toujours rêvé d’écrire. Quant à Dexter, après la mort de sa mère qu’il n’a pas su accompagner lors de ses derniers jours, il devient un « has been » et plus personne ne veut plus de lui à la télé. Il épouse néanmoins Sylvie (Romola Garai), qu’il a mise enceinte, mais leur mariage ne tient pas et c’est elle qui finit par le tromper. Dexter tombe alors dans la dépression, l’alcool et la drogue.

Pendant 20 ans, Dexter et Emma se retrouvent, se séparent, se disputent, se manquent, jusqu’à ce qu’ils finissent… Ils finiront- par se retrouver et vivre heureux ensemble jusqu’à ce que le destin intervienne brutalement dans leur vie enfin apaisée.  

Mon opinion sur ce film

J’ai vu ce film hier soir à la télévision. C’est une comédie romantique douce-amère qui se laisse regarder grâce à la prestation des deux personnages principaux qui nous séduisent par leur charme et leur naturel. Le film est drôle, souvent émouvant, avec de belles images (on retrouvera avec plaisir une séquence tournée à Dinard, en France). La fin, brutale, nous rappelle combien le destin peut nous reprendre sans prévenir ce qu’il nous a donné.

Dans le même esprit, je vous recommande :

THE COLONY Film de science-fiction (CA-2013)


The Colony est un film de science-fiction horrifique canadien écrit et réalisé par Jeff Renfroe, sorti en 2013. A ne pas confondre avec la série de science-fiction Colony.

Résumé

L’action se passe en 2045. Pour lutter contre le dérèglement climatique, l’humanité a installé un système de gigantesques tours censées contrôler le climat et empêcher le réchauffement climatique. Or, c’est le contraire qui se produit et la Terre subit une nouvelle glaciation. Pour résister, les rescapés se réfugient sous terre et transforment des installations souterraines industrielles en bases de survie. Le film se déroule dans la colonie n°7 qui, parce qu’elle disposait de réserves (en particulier de graines et de souches animales), a réussi à développer des cultures de plantes et de l’élevage lui permettant de mener une vie à peu près équilibrée grâce à Briggs (Laurence Fishburne), un ancien gradé de l’armée, chargé des secours lors de la vague de froid, qui a organisé la colonie de manière intelligente et humaine. Mais celle-ci est malgré tout menacée par l’épuisement des ressources et les épidémies qui, par manque de médicaments, mettent en péril la survie des rescapés. Au début du film, nous voyons Sam (Kevin Zegers, vu dans The mortal instruments), qui travaille à l’extérieur de la base pour réparer une cheminée d’aération. Il tente de s’interposer pour empêcher l’exécution par Mason (Bill Paxton) d’un malade de la grippe. Outré par ce qu’il a vu, il vient trouver Briggs qui s’oppose aux méthodes brutales de Mason.  

Sur ces entrefaites, la colonie n°7 reçoit un message de détresse d’une autre base relativement proche, la colonie n°5. Briggs et Sam décident de s’y rendre, accompagnés d’un adolescent, Graydon (Atticus Dean Mitchell, héros du film et de la série TV : Ma babbysitter est un vampire) pour voir ce qu’il s’y passe. Pendant son absence, Briggs, se méfiant des méthodes expéditives de Mason, laisse le commandement de la colonie à Kai (Charlotte Sullivan).  Lorsqu’ils arrivent à la colonie n°5, ils la trouvent désertée mais sont alertés par des traces de sang. Ce qu'ils vont y découvrir dépasse de loin leurs pires cauchemars... En effet, la base a été prise d’assaut par une bande d’humains redevenus cannibales. Ils arrivent malgré tout à échapper à leurs poursuivants, non sans laisser derrière eux le cadavre du jeune Graydon. Mais les cannibales les poursuivent. Briggs se sacrifie pour les retarder en faisant sauter un pont et seul Sam parvient, épuisé, à la colonie n°7. Lorsqu’il s’éveille, il se retrouve prisonnier car Mason a profité de l’absence de Briggs pour désavouer Kai et prendre le contrôle. Sam et Kai arrivent cependant à se libérer mais il est trop tard pour organiser la résistance et, après avoir fait exploser la base et tué les cannibales qui s’y étaient introduits, les deux jeunes gens entraînent avec eux une poignée de rescapés vers une hypothétique colonie située plus au nord qui aurait réussi à relancer l’une des tours de contrôle climatique et recréer un environnement favorable à la survie.      

Mon opinion sur ce film

Je ne savais que ce film, qui m’a tenté par son thème post apocalyptique, rappelant Le jour d'après de Roland Emmerich (2004). Dire que j’ai été déçu est un euphémisme. En effet, à part l’accroche du début, on se doute dès l’arrivée à la colonie n°5, que ce que vont trouver les héros ne va pas leur plaire. Ce ne sont pas les scènes « gore » qui me gênent car elles sont supportables et j’ai vu bien pire. Mais le film accumule beaucoup trop d’invraisemblances pour être crédible. Il y a des invraisemblances dans tous les films de ce genre mais certains se rachètent par d’autres qualités, l’humour par exemple, ou vous encouragent à regarder jusqu’à la fin par empathie avec les héros. Ici, à part le jeune Graydon, qui est rapidement éliminé, et Sam et Kai, on n’a pas envie de s’attacher aux personnages comme cela avait été le cas dans Le jour d'après, par exemple.

En conclusion, sans être un navet intégral, ce film ne mérite pas qu’on lui consacre du temps.     

Voyez plutôt : 

- Le jour d'après de Roland Emmerich (2004)
- Ou, à la rigueur, malgré ses défauts : La compagnie des glaces
- Vous pouvez voir aussi : Snowpiercer- Le Transperceneige

dimanche 11 juin 2017

SAINT LAURENT de Bertrand BONELLO (FR-2014)


Saint Laurent est un film biographique français écrit et réalisé par Bertrand Bonello, sur la vie d’Yves Saint Laurent, le célèbre couturier français. Le film de Bonello est sorti en 2014, quelques mois seulement après un autre biopic, consacré à Yves Saint Laurent, par Jalil Lespert (Yves Saint Laurent). Le film de Bonello traite surtout de la période 1967-1976. C’est Gaspard Ulliel qui incarne le créateur.

Bien que le film ait été sélectionné pour représenter la France à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère lors de la 87e cérémonie des Oscars en 2015, il n'a pas été nommé. Par contre, il a été 10 fois nommé aux César du cinéma 2015.

Synopsis

Le film traite principalement de la période 1967-1976, période « sombre » de la vie d'Yves Saint Laurent au cours de laquelle il a traversé des moments de doute professionnel qui sont allés de pair avec des problèmes affectifs, en particulier dus aux relations compliquées qu’il avait avec le dandy Jacques de Bascher alors qu’il partageait déjà sa vie avec Pierre Bergé. Le film se concentre sur ses méthodes de travail, sa rencontre avec ses deux muses, Loulou de la Falaise et Betty Catroux, les excès de ses nuits durant lesquelles le couturier sort beaucoup, mais surtout sur l'isolement quotidien et la pression exercée sur Saint Laurent.

Bonello résume ainsi la ligne directrice du film « Nous n'étions pas intéressés à montrer comment Yves Saint Laurent est devenu un génie. Nous voulions montrer ce que cela lui a coûté chaque jour d'être qui il était, et c'est pourquoi, au début du film, il est déjà une star ».
Le film n’a pas bénéficié de l’aval de Pierre Bergé, à la différence de celui de Lespert, à qui il avait ouvert les archives Saint Laurent. L'époque abordée dans Saint Laurent est moins étendue que dans le film de Lespert qui commence avec son adolescence à Oran.   

Mon opinion sur ce film

Ayant choisi d’aller voir le film de Jalil Lespert un peu par hasard, je n’avais pas vu celui-ci et j’ai profité de son passage à la télévision pour rattraper mon retard. Quelle déception ! J’ai mille fois préféré le film de Lespert, non seulement à cause de sa distribution (à part Gaspard Ulliel), mais surtout pour sa réalisation. A vrai dire, j’ai détesté le film de Bonello, brouillon, tombant constamment dans la facilité et les outrances. Là où Lespert nous présente avec sensibilité un personnage fragile et torturé, en doute permanent, qui arrive à nous émouvoir, Bonello, en appuyant sur ses travers, nous le rend insupportable et souvent à la limite du ridicule. Je ne suis pas loin de penser, comme Pierre Bergé, qui n’a pas autorisé ce film, l'a déclaré, qu’il est « homophobe et méchant ».
En ce qui concerne la distribution, à part Gaspard Ulliel, qui n'est pas moins bon que Pierre Niney, déjà excellent dans le film concurrent, il campe un Yves Saint-Laurent très crédible, mais aucun des autres acteurs n'est à la hauteur : Jérémie Renier campe un Pierre Bergé bien moins réussi que Guillaume Galienne, et Louis Garrel, que j’aime bien par ailleurs, mais dont le défaut est de toujours en faire des tonnes, s'en donne ç coeur joie dans le rôle de Jacques de Bascher. Quant à la distribution des actrices, à part peut-être Léa Seydoux, dans le rôle de Loulou de la Falaise, elles sont interchangeables. Bref, il n’y a pas photo : malgré les critiques qu’on peut lui faire (et il y en a !), le film de Lespert est, sans contestation possible, bien au-dessus que ce dernier. Alors, si vous devez en voir un (car deux biopics c'est beaucoup trop), regardez plutôt le Yves Saint Laurent de Lespert que le pitoyable Saint Laurent de Bonello. Dommage pour Ulliel qui tenait là un de ses meilleurs rôles et qui aurait pu être excellent avec un autre scénario et un autre réalisateur.