mardi 15 septembre 2015

ZAC EFRON acteur américain


Zac Efron, de son vrai nom Zachary David Alexander Efron est né le 18 octobre 1987 à San Luis Obispo en Californie. C’est un acteur et producteur américain.

Biographie

Né à San Luis Obispo en Californie, Zac Efron a grandi à Arroyo Grande en Californie. Son père David Efron est ingénieur électricien dans une centrale électrique et sa mère Starla Baskett, une ancienne secrétaire qui travaillait dans cette même centrale électrique. Il a un frère cadet Dylan de son vrai nom Nicholas Dylan Efron (né le 6 février 1992) et il décrit son enfance comme étant « normale » dans une famille de classe moyenne. Bien que bon élève, il reconnaît cependant avoir été, durant toute sa scolarité « le clown de la classe ». En 2006, il sort diplômé du lycée Arroyo Grande High School puis est accepté à l'université de Californie du Sud, mais il préfère se consacrer à une carrière d’acteur commencée dès 2002.

Au lycée, il jouait fréquemment dans les pièces de théâtre et il travaillait également déjà aux théâtres The Great American Melodrama et Vaudeville puis il a commencé à prendre des cours de chant.
Il est agnostique et ne s'est jamais intéressé à la religion.

Carrière

Comme plusieurs autres jeunes acteurs, Zac Efron a été lancé par Disney Channel. Sa carrière a véritablement commencé en 2002 avec un rôle dans la saga pour adolescents High School Musical. Il avait auparavant joué un rôle récurrent dans la série dramatique Summerland.

Il n’a ensuite cessé d’interpréter les rôles, aussi bien à la télévision qu’au cinéma :

Télévision
  • 2002 : Firfly : Simon Tam (saison 1, épisode 5)
  • 2003 : Le Protecteur : Luke Tomello (saison 3, épisode 15)
  • 2003 : Urgences : Bobby Neville (saison 10, épisode 3)
  • 2004-2005 : Summerland : Cameron Bale (16 épisodes)
  • 2005 : Les Experts Miami : Seth Dawson (saison 3, épisode 19)
  • 2006 : Heist : le livreur de pizza (saison 1, épisode 1)
  • 2006 : La Vie de palace de Zack et Cody : Trevor (saison 2, épisode 1)
  • 2006 : NCIS : Enquêtes spéciales : Danny (saison 3, épisode 13)
  • 2008-2009 et 2010 : Robot Chicken : Billy Toel, Harry Potter et Anakin Skywalker (3 épisodes)
  • 2009 : Saturday Night Live : lui-même (saison 34, 6 épisodes)
  • 2009 : Entourage : lui-même (saison 6, épisode 9)
  • 2015 : Empire : ? (saison 2)
Cinéma
  • 2003 : Melinda's World : Stuart Wasser
  • 2003 : The Big Wide World Of Carl Leamke : Petter Laemke
  • 2004 : L'Amour d'une mère : Steven Morgan
  • 2004 : Triple Play : Harry Fuller
  • 2005 : Un cœur gagnant : Patrick McCardle
  • 2006 : If You Lived Here, You'd be Home Now : Cody
  • 2006 : High School Musical : Troy Bolton
  • 2007 : Hairspray : Link Larkin
  • 2007 : High School Musical 2 : Troy Bolton
  • 2008 : High School Musical 3 : Troy Bolton
  • 2009 : 17 ans encore : Mike O'Donnell
  • 2009 : Me and Orson Welles : Richard Samuels
  • 2010 : Le Secret de Charlie : Charlie St Cloud
  • 2011 : Happy New Year : Paul
  • 2012 : Liberal Arts : Nat
  • 2012 : Le Lorax : Tedd Wiggins
  • 2012 : The Lucky One : Logan Thibault
  • 2012 : Paperboy : Jack Jensen
  • 2012 : At Any Price : Dean Whipple
  • 2013 : Parkland : Dr Jim Carrico
  • 2014 : Nos pires voisins : Teddy Standers
  • 2014 : That Awkward Moment : Jason
  • 2015 : We Are Your Friends : Cole Carter
  • 2016 : Nos pires voisins-2 : Teddy 
  • 2016 : Dirty Grandpa : Jason Kelly
Récompenses

  • Teen Choice Awards 2006 et 2007 : Révélation masculine pour High School Musical 
  • MTV Movie Awards 2008 : Révélation masculine
  • MTV Movie Awards 2009 : Meilleure performance masculine pour High School Musical 3
  • Teen Choice Awards 2012 : Meilleur acteur dans un film dramatique, Meilleur acteur dans un film romantique
Je l'ai personnellement découvert dans le Secret de Charlie


lundi 14 septembre 2015

WE ARE YOUR FRIENDS comédie romantique de Max Joseph (USA-2015)


We Are Your Friends est un film dramatique américain coécrit et réalisé par Max Joseph, sorti en 2015.

Résumé

Cole Carter (Zac Efron) est un DJ de 23 ans. Il vivote à Los Angeles, entre petits boulots, coups foireux, soirées enfumées et alcoolisées, entouré de sa bande de  copains miteux, Ollie (Shiloh Fernandez), Squirrel (Alex Shaffer), Mason (Johnny Weston). Le seul à avoir une véritable passion et un certain talent est Cole, qui ne vit que pour la musique électronique qu’il compose tant bien que mal sur un vieil ordinateur.  Cole tente tant bien que mal de se faire une place sur la scène de la musique électronique à Hollywood. Par hasard, il rencontre James (Wes Bentley), un DJ plus âgé, qui a eu son heure de gloire mais est sur le déclin et a plus ou moins sombré dans l’alcool et noie ses échecs dans des cuites mémorables quasi-quotidiennes. Pressentant cependant le talent de Cole, il le prend sous son aile et l’introduit dans des cercles plus professionnels où il a toujours ses entrées. James vit avec Sophie, une fille beaucoup plus jeune que lui, qui a abandonné des études de droit et est à la fois sa petite amie, sa secrétaire mais aussi sa nounou.

En fréquentant l’intimité de James et de Sophie, Cole devient aussi l’amant de cette dernière ce que James, se sentant trahi, le renvoie à sa petite vie merdique jusqu’à ce que Squirrel, le plus attachant des copains de Cole, ne meure d’overdose.  

Cette mort fera prendre conscience à Cole que, s’il veut ne pas finir comme Squirrel, il doit abandonner la fréquentation de ses copains et se consacrer à la musique. James lui pardonnera son incartade avec Sophie qui, d’ailleurs l’a quitté pour un emploi de serveuse  afin de payer son retour à l’université,  et l’aidera à se hisser sur le devant de la scène.

Mon opinion sur ce film

Si Zac Efron n’était pas le héros de ce film, il n’en resterait certainement pas grand-chose mais cet acteur a un charisme qui fait qu’il transforme en or tout ce qu’il touche. C’est sur lui que repose la réussite de cette comédie mélancolique marquée par la galère et la mort mais qui se termine en happy end.

Le monde des DJ n’est pas, loin s’en faut, ma tasse de thé mais j’ai malgré tout apprécié ce film qui, pourtant, avait tous les ingrédients que je ne recherche pas au cinéma.

A part Zac Efron, qui rayonne au-dessus de tous les autres acteurs, on ne peut pas ignorer les rôles secondaires, à commencer par celui d’Emily O’Hara Ratajkowski (Sophie), mais aussi les copains ratés de Cole (en particulier le touchant Alex Shaffer dans le rôle de Squirrel) et celui de Wes Bentley, dans celui de James, le perdant magnifique.

Une comédie douce-amère qui n’est pas sans rappeler Toy Boy.  

Dans le même esprit : 

RENAISSANCES film de science-fiction de Tarsem Singh (USA-2015)


Renaissances (titre original : Self/less) est un film américain de science-fiction réalisé par Tarsem Singh, sorti en 2015.

Résumé

Damian Hale (Ben Kingsley) est un vieil architecte milliardaire condamné par un cancer en phase terminale. Contre une contrepartie financière exorbitante, une société du nom de Phoenix, dirigée par un jeune scientifique qui se fait appeler le professeur Albright (Matthew Goode), lui propose une nouvelle technique encore expérimentale (et tenue secrète) qui consiste à transférer sa personnalité dans un corps « neuf » censé être obtenu par clonage. Le transfert s’accompagnera d’une prise en charge totale pour l’aider à se recréer une nouvelle identité.

Mais la réalité se révélera bien différente de celle que l’on avait "vendue" à Damian. L'opération est pourtant un succès et, après le "transfert", Damian se retrouve dans le corps d'un jeune homme séduisant en parfaite condition physique censé s'appeler Edward (Ryan Reynolds). Dans un premier temps, le supposé Edward, que la société Phoenix loge dans une maison somptueuse de la Nouvelle-Orléans, profite de sa nouvelle vie de playboy de luxe, passant plusieurs mois à fêter son nouveau corps à La Nouvelle-Orléans. Mais un jour où il a oublié de prendre son médicament quotidien, censé éviter le "rejet" ("comme dans toute greffe", selon le prof. Albright), Damian est sujet à d'étranges visions. Peu à peu surgissent en lui des « souvenirs » qu’il n’a pas vécus en tant que Damian mais qui sont ceux de son corps d'emprunt car, loin d’être, comme on le lui a fait croire "une coquille vide" obtenue par clonage, son nouveau corps est celui d'un homme qui l'a vendu à la société Phoenix contre une importante rétribution : en effet pour faire soigner sa fillette, atteinte d’une maladie orpheline, le "donneur" a sacrifié sa vie.  Lorsqu’il comprend ce qu’il en est Damian/Mark se met en quête de son ancienne famille et retrouve sa femme, Madeline ‘Maddie’ Bitwell (Natalie Martinez) et leur fillette, désormais guérie.

Mais Phoenix ne peut pas laisser révéler son immoral (et juteux secret) qui n'est rien d'autre qu'une arnaque criminelle. Il lance ses hommes de main aux trousses de Mark auxquels seuls son passé de militaire et son excellente forme physique  permettent d'échapper.

Mon opinion

Certes le scénario de ce film en rappelle bien d’autres, celui de The Island ou de Never let me go entre autres, mais, sans être d’une totale originalité, on s’attache au destin de Mark, joué par Ryan Reynolds. Dans la même semaine, je venais de voir cet acteur dans La femme au tableau où il incarne (très justement d’ailleurs) un jeune avocat d’affaires qui fait un tandem avec la grande Helen Mirren pour récupérer les tableaux de Klimt volés par les nazis. Il incarne ici un tout autre personnage qui aurait pu être confié à n’importe quel acteur habitué aux rôles d’action mais il y met une fraîcheur communicative qui nous le rend éminemment sympathique.

Même s’il ne souffre pas de temps mort et fait un divertissement plus que convenable, on peut cependant regretter que ce film manque de substance et n'exploite pas mieux le questionnement philosophique posé par le désir de survie au profit d’un pur film d’action où un héros solitaire doit affronter une organisation toute puissante qui cherche par tous les moyens à protéger son secret.

Dans le même esprit :

jeudi 10 septembre 2015

LA FEMME AU TABLEAU film de Simon Curtis (GB-USA 2015)





 
La Femme au tableau (Titre original : Woman in Gold) est un film dramatique britannico-américain réalisé par Simon Curtis, sorti en 2015.

Résumé

Le film retrace l'histoire véridique de Maria Altmann (Helen Mirren), une autrichienne juive réfugiée aux États-Unis peu avant la Seconde Guerre mondiale, qui, soixante-cinq ans plus tard, se bat devant les tribunaux pour récupérer auprès du gouvernement autrichien l’une des plus célèbres des peintures de Gustav Klimt que sa famille possédait et qui avait été volée par les Nazis puis confiée au musée du Belvédère. Elle est conseillée par un jeune avocat, Randol ‘Randy’ Schoenberg (Ryan Reynolds), lui-même petit-fils du grand compositeur autrichien Arnold Schönberg et donc descendant de juifs autrichiens.

A travers d’une série de flashback, Maria se souvient de l’irruption des Nazis à Vienne, de leurs  exactions contre les Juifs et du pillage d’œuvres d’art auxquelles ils se livrèrent dans l’appartement de sa propre famille, des notables riches et cultivés. Maria venait alors juste d’épouser un jeune musicien, Fredrick “Fritz” Altmann (Max Irons). Grâce à la complicité d’un ami de leurs parents, les deux jeunes gens réussirent in extremis à embarquer dans un avion et à quitter l’Autriche, laissant derrière eux leur famille et tout ce qui leur appartenait. 

Au début du film, Maria assiste aux funérailles de sa sœur et hérite de tous ses biens parmi lesquels un paquet de lettres et la reproduction d’un tableau peint pour sa famille par le grand peintre Gustav Klimt. Le tableau, universellement connu sous le titre de The Woman in Gold était à l’époque le clou de la collection du Musée du Belvédère, le plus important musée de Vienne. Maria connaît parfaitement l’histoire de ce tableau qui ornait le salon de ses parents à Vienne : il représente sa tante Adèle Baush-Bauer, amie et bienfaitrice de tous les artistes de l’époque et il a été volé par les Nazis.  
Bien qu’avec réticence car elle ne veut pas se souvenir de cette terrible époque, Maria relit les lettres de sa sœur et tombe sur les tentatives infructueuses de sa famille pour reprendre possession des tableaux volés à sa famille. Lors de l’enterrement, elle retrouve une amie dont le fils, qu’elle a bien connu enfant, est devenu avocat. Dans un premier temps, Randol ‘Randy’ Shoenberg, qui n’a aucune expérience dans ce domaine de l’art et vient d’entrer dans un grand cabinet d’affaires de Los Angeles,  lui refuse son aide mais, rentré chez lui, il change d’avis après avoir vu sur Internet que le tableau en question est évalué à plusieurs millions de dollars.  

Ayant convaincu son cabinet de l’intérêt qu’il pourrait y avoir à défendre une telle affaire, Maria et Randy prennent l’avion pour Vienne afin de rencontrer les autorités qui ont mis en place une Commission pour la restitution des biens volés par les Nazis. Mais, très vite, ils se rendent compte que l’Autriche n’a nullement l’intention de rendre les œuvres volées à la famille de Maria Altmann et surtout pas le chef d’œuvre de Klimt. Dépités, ils retournent donc à Los Angeles. Mais Randy qui n’avait pas été très enthousiaste avant son voyage à Vienne, se rend compte que l’affaire dépasse de loin la simple restitution d’un tableau, quelle que puisse être sa valeur, et qu’elle concerne aussi l’histoire de sa famille et ses propres racines. Contre l’avis de Maria qui, bouleversée par les terribles souvenirs réveillés par leur séjour à Vienne, ne veut plus entendre parler de procès, il se replonge dans le dossier et trouve une faille juridique qui lui permettrait d’enclencher une procédure inédite devant la Cour Suprême des Etats-Unis par laquelle ces derniers attaqueraient l’Autriche pour non-restitution d’œuvres d’art volées. Contre toute attente, la Cour Suprême tranche en faveur des plaignants.

Malgré cela, l’Autriche refuse de céder et il faudra que Randy, aidé d’un jeune journaliste autrichien Hubertus Czernin (Daniel Brühl), qui avait déjà facilité leurs recherches lors de leur premier voyage, saisisse une commission d’arbitrage qui se tient à Vienne. Ne se faisant cependant aucune illusion sur l’issue d’un combat si inégal, Randy défend la cause de Maria Altmann et gagne l’arbitrage. 

Le tableau de Klimt reviendra donc aux Etats-Unis où il est depuis exposé dans la Neue Galery, la galerie new-yorkaise de Ronald Lauder, héritier de la maison créée par Estée Lauder.  L’argent retiré de sa vente et des autres œuvres d’art récupérées a permis à Maria, morte en 2011 à l’âge de 94 ans, de créer la Maria Altmann Family Foundation, qui soutient le Musée de l’Holocauste de Los Angeles ainsi que plusieurs autres institutions philanthropiques. 

Mon opinion sur ce film

Le sujet de la recherche et de la restitution des œuvres d’art volées par les Nazis pendant la 2ème guerre Mondiale a été au cœur  d’un autre film, beaucoup plus « grand spectacle » et bien moins réussi malgré une brochette d’acteurs connus, Monuments men

En comparaison, Woman in Gold (titre original mille fois préférable au stupide titre français qui ne veut rien dire !)  est, une petite merveille de finesse et, malgré son sujet terrible, d’humour surtout grâce à la merveilleuse complicité qui s’établit entre Maria et Randy. Bien entendu le jeu subtil et raffiné d’Helen Mirren est  primordial dans cette réussite. Mais j’ai aussi apprécié celui de faux naïf de Ryan Reynolds que je n’avais, je dois le reconnaître, jamais remarqué auparavant.