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dimanche 23 octobre 2022

FLOWERS IN THE ATTIC Série TV (1987-2015)

 


Les origines du péché et Les Enfants du péché sont adaptées de la saga littéraire Flowers in the Attic (traduit en français sous le titre : Fleurs captives) de la prolifique romancière américaine Virginia C. Andrews sous forme de longs téléfilms de 8 épisodes de 1.22 H chacun programmés sur la plateforme MYTF, en octobre 2022.

Résumé

Ils racontent sous la forme d’une saga qui s’étend sur plusieurs générations la terrible histoire de la famille Foxworth commencée dans les années 1920. Olivia Winfield (Jemima Rooper), une jeune femme émancipée, qui travaille avec son père dans le Connecticut, tombe amoureuse de Malcolm Foxworth (Max Irons), un séduisant homme d’affaire et la suit en Virginie, à Foxworth Hall, sa propriété familiale.

Arrivée dans cette luxueuse et immense demeure desservie par une armée de serviteurs sur lesquels règne la peu avenante gouvernante Mme Steiner, elle doit déchanter. Le soir de sa nuit de noces, Malcolm ne l’honore pas de sa présence mais quelques jours après, il l’entraîne dans la chambre de sa mère, Corinne, disparue alors qu’il n’avait que cinq ans, pour la violer dans le lit maternel orné d’un gigantesque cygne blanc aux yeux rouges, dans une scène d’une rare violence. Neuf mois après, Olivia donne naissance à un garçon Malcolm Jr « Mal », naissance dont tout père aurait dû être comblé. Mais pas Malcolm qui attend (qui exige !) une fille. Olivia n’a pas plus de chance avec son deuxième enfant, un autre garçon, Joel, après lequel le médecin déclare qu’elle ne pourra plus avoir d’enfant.

C’est alors que Garland, le père de Malcolm, revient de voyage au bras d’une toute jeune femme de 19 ans, Alicia, enceinte et donnera le jour à un garçon, Christopher. Malcolm, obsédé par l’idée d’avoir une fille, viole Alicia et, dans un accès de colère, tue son père. Pour satisfaire son mari, Olivia va séquestrer Alicia et passera un marché avec elle : elle fera croire qu’elle-même est enceinte et que l’enfant qu’Alicia met au monde, une fille que Malcolm nommera Corinne comme sa mère, est le sien.

Ces secrets de famille entraîneront Olivia dans une spirale mortifère qui fera d’elle, de victime consentante, un véritable monstre à l’image de Malcolm.

Dans Les enfants du péché, on suit l’épopée des enfants et des petits enfants de Corinne, nés d’incestes.

Mon opinion

Une histoire sombre à mi-chemin des Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, de la série fantastico-policière Sally Lockart de Philip Pullman ou de l’œuvre de Brian Selznick (Hugo Cabret, Les Marvels…) ou encore de Miss Peregrine et les enfants particuliers. Autant dire que j’adore même si, ici, on a plutôt affaire à de sordides histoires de famille qui se reproduisent de génération en génération, comme un cauchemar sans fin. Un éblouissant florilège de perversions derrière la façade austère et respectable de Foxworth Hall.          

 

jeudi 13 avril 2017

THE WHITE QUEEN - Série historique (GB-2013)


The White Queen est une mini-série britannique en dix parties de 60 minutes basée sur les romans de Philippa Gregory : The White Queen, The Red Queen et The Kingmaker's Daughter. Le premier épisode fut diffusé sur BBC One le 16 juin 2013 et aux États-Unis le 10 août 2013 sur la chaîne Starz. La chaîne BBC a annoncé le 20 août 2013 qu'il n'y aura qu'une seule saison. Chez Starz, on a néanmoins laissé entendre qu'ils pourraient continuer seul la saga avec l'adaptation du roman The White Princess de Philippa Gregory.


Résumé

La série débute en 1464, peu de temps après la fin de la Guerre de Cent Ans. L'Angleterre est à nouveau engagée dans une guerre sanglante qui dure depuis neuf ans : la guerre des Deux-Roses où s'opposent violemment deux familles, les York et les Lancastre, afin de s'emparer du trône d'Angleterre.

Dans les 1ers épisodes, on assiste à la rencontre entre Edouard IV d’York (Max Irons) avec Elizabeth Grey (Rebecca Ferguson), une roturière, veuve et désargenté, qui a tout perdu dans la guerre et qu’il imposera à Lord Warwick (James Frain) et à la cour qui voulaient organiser son mariage avec une héritière du trône de France.

Édouard IV d'Angleterre (28 avril 1442 – 9 avril 1483), est le quatrième enfant de Richard Plantagenêt, duc d'York. Les prétentions de son père à la couronne d'Angleterre furent le facteur déclenchant du terrible conflit connu sous le nom de « guerre des Deux-Roses ». Edouard IV devint roi d'Angleterre de 1461 à 1483 après avoir vaincu Henri VI de Lancastre à la bataille de Towton. Il fut le premier héritier de la maison d'York à monter sur le trône d’Angleterre.

La première partie de son règne fut troublée par la poursuite de la guerre des Deux-Roses mais, une fois la menace de la maison de Lancastre éliminée à la suite de la bataille de Tewkesbury, l'Angleterre connut la paix jusqu'à sa mort soudaine (maladie ou plus vraisemblablement empoisonnement ?) Son règne fut brièvement interrompu par un retour de Henri VI entre le 3 octobre 14701 et le 11 avril 1471. Ce sont ses fils, Edouard V et son jeune frère Richard de Shrewsbury, nés de son union avec Elizabeth, qui furent enfermés et sans doute assassinés dans la Tour de Londres,par leur oncle Richard III (le fameux Richard III de Shakespeare).   

Acteurs


Maison d'York
  • Max Irons (V. F. : Paolo Domingo) : Édouard IV d'Angleterre
  • Rebecca Ferguson (V. F. : Laura Blanc) : Élisabeth puis Woodville, la « Reine Blanche » et reine consort d'Angleterre d'Édouard IV
  • James Frain (V. F. : Jean-Pierre Michaël) : Richard Neville (16e comte de Warwick), le « Faiseur de rois »
  • Caroline Goodall (V. F. : Liliane Patrick) : Cécile Neville, Duchesse d'York, mère d'Édouard IV d'Angleterre, George, duc de Clarence et du futur Richard III d'Angleterre, et tante de Lord Warwick
  • David Oakes (V. F. : Cédric Dumond) : George, duc de Clarence, frère d'Édouard IV d'Angleterre
  • Aneurin Barnard (V. F. : Stéphane Ronchewski) : Richard, Duc de Gloucester, futur Richard III d'Angleterre, frère d'Édouard IV d'Angleterre
  • Janet McTeer (V. F. : Isabelle Gardien) : Jacquette de Luxembourg, Lady Rivers, mère d'Élisabeth Woodville
  • Faye Marsay (V. F. : Marie Tirmont) : Anne Neville, fille de Lord Warwick -un pion dans la bataille pour le pouvoir de son père en tant que princesse de Galles (Maison Lancastre), futur reine consort de Richard III d'Angleterre (Maison d'York)
  • Eleanor Tomlinson (V. F. : Delphine Rivière) : Isabelle Neville, fille de Lord Warwick et sœur aînée d'Anne Neville, Duchesse de Clarence par son mariage avec George, Duc de Clarence
  • Sonny Ashbourne Serkis : prince de Galles, futur roi Édouard V d'Angleterre, fils aîné et héritier d'Édouard IV et d'Élisabeth Woodville, un des princes dans la Tour
Maison Lancastre
  • Amanda Hale (V. F. : Hélène Bizot) : Margaret Beaufort, La « Reine Rouge », femme très pieuse prête à tout pour mettre son jeune fils Henri Tudor sur le trône
  • Tom McKay (V. F. : Matthieu Albertini) : Jasper Tudor, beau-frère de Lady Margaret Beaufort et oncle d'Henri Tudor
Mon opinion sur cette série

Je n’ai vu pour l’instant et par le plus grand des hasards que les deux premières parties de cette série sur la chaîne 23. Elle traite d'un épisode de l'histoire de l'Angleterre dont tout le monde a entendu parler (la "Guerre des Deux-Roses"), autrement dit la guerre sanglante que se sont livrées sur plusieurs générations deux familles anglaises, les York et les Lancastre (dont chacune avait une rose pour emblème), pour placer un roi sur le trône d’Angleterre. Comme toutes les séries historiques, elle souffre de beaucoup de raccourcis et d'approximations (voire de libertés avec l'histoire) mais elle se laisse regarder en raison de la beauté de ses acteurs, des costumes et des décors, servis par une grande qualité d'image.

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Sur le Moyen-âge :


jeudi 10 septembre 2015

LA FEMME AU TABLEAU film de Simon Curtis (GB-USA 2015)





 
La Femme au tableau (Titre original : Woman in Gold) est un film dramatique britannico-américain réalisé par Simon Curtis, sorti en 2015.

Résumé

Le film retrace l'histoire véridique de Maria Altmann (Helen Mirren), une autrichienne juive réfugiée aux États-Unis peu avant la Seconde Guerre mondiale, qui, soixante-cinq ans plus tard, se bat devant les tribunaux pour récupérer auprès du gouvernement autrichien l’une des plus célèbres des peintures de Gustav Klimt que sa famille possédait et qui avait été volée par les Nazis puis confiée au musée du Belvédère. Elle est conseillée par un jeune avocat, Randol ‘Randy’ Schoenberg (Ryan Reynolds), lui-même petit-fils du grand compositeur autrichien Arnold Schönberg et donc descendant de juifs autrichiens.

A travers d’une série de flashback, Maria se souvient de l’irruption des Nazis à Vienne, de leurs  exactions contre les Juifs et du pillage d’œuvres d’art auxquelles ils se livrèrent dans l’appartement de sa propre famille, des notables riches et cultivés. Maria venait alors juste d’épouser un jeune musicien, Fredrick “Fritz” Altmann (Max Irons). Grâce à la complicité d’un ami de leurs parents, les deux jeunes gens réussirent in extremis à embarquer dans un avion et à quitter l’Autriche, laissant derrière eux leur famille et tout ce qui leur appartenait. 

Au début du film, Maria assiste aux funérailles de sa sœur et hérite de tous ses biens parmi lesquels un paquet de lettres et la reproduction d’un tableau peint pour sa famille par le grand peintre Gustav Klimt. Le tableau, universellement connu sous le titre de The Woman in Gold était à l’époque le clou de la collection du Musée du Belvédère, le plus important musée de Vienne. Maria connaît parfaitement l’histoire de ce tableau qui ornait le salon de ses parents à Vienne : il représente sa tante Adèle Baush-Bauer, amie et bienfaitrice de tous les artistes de l’époque et il a été volé par les Nazis.  
Bien qu’avec réticence car elle ne veut pas se souvenir de cette terrible époque, Maria relit les lettres de sa sœur et tombe sur les tentatives infructueuses de sa famille pour reprendre possession des tableaux volés à sa famille. Lors de l’enterrement, elle retrouve une amie dont le fils, qu’elle a bien connu enfant, est devenu avocat. Dans un premier temps, Randol ‘Randy’ Shoenberg, qui n’a aucune expérience dans ce domaine de l’art et vient d’entrer dans un grand cabinet d’affaires de Los Angeles,  lui refuse son aide mais, rentré chez lui, il change d’avis après avoir vu sur Internet que le tableau en question est évalué à plusieurs millions de dollars.  

Ayant convaincu son cabinet de l’intérêt qu’il pourrait y avoir à défendre une telle affaire, Maria et Randy prennent l’avion pour Vienne afin de rencontrer les autorités qui ont mis en place une Commission pour la restitution des biens volés par les Nazis. Mais, très vite, ils se rendent compte que l’Autriche n’a nullement l’intention de rendre les œuvres volées à la famille de Maria Altmann et surtout pas le chef d’œuvre de Klimt. Dépités, ils retournent donc à Los Angeles. Mais Randy qui n’avait pas été très enthousiaste avant son voyage à Vienne, se rend compte que l’affaire dépasse de loin la simple restitution d’un tableau, quelle que puisse être sa valeur, et qu’elle concerne aussi l’histoire de sa famille et ses propres racines. Contre l’avis de Maria qui, bouleversée par les terribles souvenirs réveillés par leur séjour à Vienne, ne veut plus entendre parler de procès, il se replonge dans le dossier et trouve une faille juridique qui lui permettrait d’enclencher une procédure inédite devant la Cour Suprême des Etats-Unis par laquelle ces derniers attaqueraient l’Autriche pour non-restitution d’œuvres d’art volées. Contre toute attente, la Cour Suprême tranche en faveur des plaignants.

Malgré cela, l’Autriche refuse de céder et il faudra que Randy, aidé d’un jeune journaliste autrichien Hubertus Czernin (Daniel Brühl), qui avait déjà facilité leurs recherches lors de leur premier voyage, saisisse une commission d’arbitrage qui se tient à Vienne. Ne se faisant cependant aucune illusion sur l’issue d’un combat si inégal, Randy défend la cause de Maria Altmann et gagne l’arbitrage. 

Le tableau de Klimt reviendra donc aux Etats-Unis où il est depuis exposé dans la Neue Galery, la galerie new-yorkaise de Ronald Lauder, héritier de la maison créée par Estée Lauder.  L’argent retiré de sa vente et des autres œuvres d’art récupérées a permis à Maria, morte en 2011 à l’âge de 94 ans, de créer la Maria Altmann Family Foundation, qui soutient le Musée de l’Holocauste de Los Angeles ainsi que plusieurs autres institutions philanthropiques. 

Mon opinion sur ce film

Le sujet de la recherche et de la restitution des œuvres d’art volées par les Nazis pendant la 2ème guerre Mondiale a été au cœur  d’un autre film, beaucoup plus « grand spectacle » et bien moins réussi malgré une brochette d’acteurs connus, Monuments men

En comparaison, Woman in Gold (titre original mille fois préférable au stupide titre français qui ne veut rien dire !)  est, une petite merveille de finesse et, malgré son sujet terrible, d’humour surtout grâce à la merveilleuse complicité qui s’établit entre Maria et Randy. Bien entendu le jeu subtil et raffiné d’Helen Mirren est  primordial dans cette réussite. Mais j’ai aussi apprécié celui de faux naïf de Ryan Reynolds que je n’avais, je dois le reconnaître, jamais remarqué auparavant.  


vendredi 29 mai 2015

Max IRONS (Acteur britannique)




Max Irons est un acteur britannique né à Camden, Londres, le 17 octobre 1985.

Biographie

Il est le fils du grand acteur Jeremy Irons.

Après avoir étudié à la Dragon School, prestigieuse école privée d'Oxford, il est sorti diplômé de non moins prestigieuse Guildhall School of Music and Drama de Londres en 2008.

Il a comencé par être mannequin pour les marques Burberry et Mango.

Il a obtenu son premier rôle au cinéma dans le film Being Julia (2004), puis il a joué le rôle de Lucius dans Le portrait de Dorian Gray, au côté de Ben Barnes, en 2009. Son premier rôle important au cinéma a été celui d'Henry dans le navet à grand spectacle, Le Chaperon rouge de Catherine Hardwicke (2010), un navet sans nom, avant de jouer le rôle de Jared dans Les âmes vagabondes (2013). 

Filmographie
  • 2004 : Adorable Julia : Curtain Call Boy
  • 2009 : Unrequited Love (court métrage) : Tom
  • 2009 : Le Portrait de Dorian Gray : Lucius
  • 2009 : The Runaway : Tommy (série télévisée (trois épisodes)
  • 2011 : Le Chaperon rouge : Henry
  • 2013 : LesÂmes Vagabondes (The Host) : Jared Howe
  • 2013- : The White Queen (série télévisée) : le roi d'Angleterre Édouard IV
  • 2014 : The Riot Club de Lone Scherfig : Miles 'Milo' Richards
  • 2015 : TheWoman in Gold de Simon Curtis : Fredrick « Fritz » Altmann

vendredi 21 novembre 2014

LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY Film d'Oliver Parker (2009)


Le portrait de Dorian Gray d'Oliver Parker (2009) avec Ben Barnes, Max Irons et Colin Firth. Ce film est inspiré du grand classique d'Oscar Wilde, Le portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) écrit en 1890.

Synopsis

Dorian est un jeune homme de la bonne société victorienne qui revient à Londres, dans la maison familiale, après ses études à l'université. Dorian (Ben Barnes) est d'une beauté parfaite mais aussi d'une pureté et d'une naïveté totales.

Pour son malheur, il rencontre l'un des amis de sa famille, Lord Henry Wotton, dit Harry (Colin Firth), un libertin, qui lui présente un ami peintre, Basil Hallward, un portraitiste de grand talent. Harry est le type même du pervers. Il profite de l'ascendant qu'il a sur le jeune et malléable Dorian pour l'entraîner au bordel, l'amener à fumer de l'opium et boire du gin. Il faut dire que Dorian est un être faible et malléable et Harry sait flatter son amour propre. Dorian, d'abord réticent, se laisse très vite convaincre de "mordre la vie à pleines dents". Harry propose aussi à Basil, dont il a compris qu'il était  secrètement amoureux de Dorian, d'en faire le portrait. Basil est un peintre tellement doué que son portrait paraît vivant et il fascine tout le monde à commencer par son propre modèle. Harry, continuant son jeu pervers, parvient à convaincre Dorian qu'en utilisant une formule magique dont il a le secret, il peut enfermer l'âme de Dorian dans le tableau. En contrepartie, tant que le tableau existera, Dorian restera jeune et beau. Mais, évidemment, comme dans tout pacte de ce genre, il y a un prix à payer. Mais que ne ferait-on pas pour rester éternellement jeune et beau ? Harry n'est peut-être pas le diable, mais, sous des dehors très convenables, il y ressemble fort. Car, en réalité, en acceptant ce qu’Harry lui a présenté comme un jeu, Dorian a bien signé un pacte avec le diable. Peu à peu, il perd tout sens moral et à chacun de ses actes délictueux (cela va même jusqu'au crime), si physiquement il ne change pas,  le tableau, lui, se craquelle, se fendille, puis devient tellement monstrueux que Dorian décide de l'enfermer au grenier et interdise à quiconque de le voir. Loin de le faire revenir à la raison et se repentir de ses actes, Dorian perd tous les jours un peu plus de son humanité... mais il ne vieillit pas.

Mon opinion

Le livre de Wilde est fascinant et il a fasciné de nombreux metteurs en scène, écrivains et cinéastes. Le film d'Oliver Parker est le dernier en date et je l’ai trouvé très réussi. Il faut dire qu'il a trouvé, en Ben Barnes, le prince, puis le roi Caspian du Monde de Narnia, un remarquable acteur qui sait passer de la pureté totale du début à l'absolue perversion de la fin, tout en conservant un visage angélique et des traits parfaits. Quant à Colin Firth, acteur protéiforme que l’on n’a plus à présenter, il endosse si habilement les habits du mentor respectable cachant si bien une absolue noirceur qu'on se dit que n'importe quel être un peu fragile s'y laisserait prendre.

mercredi 15 mai 2013

JAKE ABEL (Acteur américain)



Jake ABEL est américain. Il est né dans l'Ohio  le 18 novembre 1987.

Comme beaucoup de jeunes acteurs, Jake fit ses premières armes dans des séries TV : Figure libre (2005), une série sur le monde du patinage sur glace produite par Disney où il jouait le rôle de Spencer; Threshold, premier contact une série de science-fiction -déjà !!! - diffusée sur CBS (2005). Il apparut aussi dans plusieurs séries à succès comme Coldcase et Urgences.

Il obtient son premier rôle important au cinéma dans le film Lovely Bones (2009) puis on le voit dans le rôle ambigü de Luke Castellan dans le premier opus de Percy Jackson, le voleur de foudre (2010), rôle qu'il reprendra dans le 2ème opus attendu pour l'été 2013, Percy Jackson, la merdes monstres. Il deviendra le principal ennemi des Sangs-mêlés et de Percy, qui, au début, l'avait considéré comme un allié et un ami, alors qu'il s'avèrera être, au fur et a mesure du développement de la saga, un dangereux psychopathe.

Entre temps, il a aussi joué le rôle de Mark dans le film de science-fiction de série B, Number Four (2011).

On peut actuellement le voir, au côté de Max Irons et de Saoirse Ronan, dans Les âmes vagabondes d'Andrew Niccol (avril 2013).

LES ÂMES VAGABONDES d'Andrew Niccol (2013)



Les âmes vagabondes est l'adaptation cinématographique par Andrew Niccol (2013) du livre de Stephenie Meyer,l'auteur de la saga TwilightThe host (l'hôte).   

Synopsis

A une date indeterminée du futur, la Terre a été envahie par une race extraterrestre, les Âmes (The souls), qui, ne possédant pas de corps, utilisent les corps des humains comme des "hôtes". Leur but en venant sur Terre est, d'une part de trouver des corps, mais aussi de sauver la planète de la destruction et de transformer les humains en une espèce pacifique, qui ne se fera plus la guerre et ne passera pas son temps à menacer la survie de son espèce. Mais, en faisant cela, ils détruisent aussi tout ce qui fait qu'un être humain est humain. 

Ce dilemme a souvent déjà été abordé par la science-fiction, en particulier dans Le jour où la terre s'arrêta, de Robert Wise de 1951 (remake par Scott Derrickson en 2008 avec Keanu Reeves).
   
Mélanie Stryder (Saoirse Ronan) est une jeune fille humaine qui a réussi, avec son jeune frère Jamie Stryder (Chandler Canterbury), à échapper aux aliens qui ont voulu s'emparer de sa famille et survit en s'introduisant dans les maisons abandonnées pour y voler de la nourriture.

Un jour, elle tombe sur Jared (Max Irons), un humain rescapé, dont elle tombe amoureuse. Ensemble, ils survivent quelque temps jusqu'à ce que Mélanie, lors d'une de ses expéditions de survie, ne soit faite prisonnière par une équipe de Traqueurs, chargés, comme leur nom l'indique, de "traquer" les humains restants pour les "implanter". Pour leur échapper, elle choisit de se suicider en se jetant du haut d'un immeuble (dans le livre, elle se précipite dans une cage d'ascenseur vide). En se sacrifiant ainsi, elle pense permettre à son petit frère et à Jared de s'enfuir.

Mais c'est sans compter sur l'extraordinaire technologie des aliens qui ramènent son corps à la vie et, après l'avoir "réparé" (car, pour eux il n'est rien d'autre qu'une machine biologique), ils l'implantent avec l'âme de Vagabonde. 

La cohabitation entre Mélanie 'Mel' et Vagabonde, l'entité extraterrestre, se passe plutôt mal car l'humaine qui a toujours été très combative, refuse de s'effacer au profit de l'entité qui l'habite. Finissant par reprendre le contrôle de son corps, Mélanie/Vagabonde échappe à la Traqueuse (glaciale Diane Kruger) qui lui est affectée et s'enfuit en voiture dans le désert pour retrouver Jared et Jamie.

Après une dispute entre Mélanie et Vagabonde, la voiture quitte la route et se retourne. Mélanie/Vagabonde, blessée, s'extrait de la voiture et elle part à pied  dans le désert en direction du refuge où Mélanie pense retrouver son frère et Jared.

Elle est retrouvée, déshydratée, sous un arbre, par Jebediah Stryder 'oncle Jeb' (William Hurt) et un groupe de résistants qui, découvrant qu'elle héberge un alien, veulent la mettre à mort. Mais oncle Jeb s'oppose à cette exécution et la ramène au refuge aménagé dans les grottes d'un massif volcanique où se cache une petite communauté d'humains.

Dans un premier temps, la communauté, craignant que Mélanie ne soit un traître envoyé par les aliens pour infiltrer leur refuge, la tient en quarantaine. L'un de ses ennemis les plus acharnés est Jared. Mais Jamie, reconnaissant en elle sa sœur, prend sa défense et, peu à peu, la communauté la tolère et commence à lui faire confiance. L'un d'entre eux, Ian (Jake Abel), sensiblement du même âge que Jared, en tombe même amoureux.

Mais la Traqueuse n'a pas dit son dernier mot et elle poursuit avec acharnement ses recherches qui la rapprochent toujours davantage du refuge.

Un jour, alors qu'ils récoltent du blé, Jamie se blesse à la jambe d'un coup de faucille; sans antibiotiques, la blessure s'infecte et sa vie est en danger. En effet, la technologie des aliens est tellement plus évoluée que la technologie humaine que plus aucun hôte ne tombe malade. De ce fait, il n'existe plus aucun stock de médicaments. La seule manière de sauver Jamie est d'aller voler des médicaments aliens directement chez l'ennemi. Mélanie/Vagabonde propose donc une opération risquée : se faisant passer pour une alien blessée, elle ira voler parmi les siens le traitement qui guérira Jamie.

Enfin convaincus qu'elle n'est pas dangereuse pour la communauté des réfugiés, ceux-ci finissent par l'adopter comme une des leurs.

La fin est surprenante et inattendue, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer l'histoire pour ceux qui n'ont pas encore vu le film ou lu le livre.

Mon opinion sur le film

Je n'avais pas du tout accroché avec le récit original de Stephenie Meyer dont j'avais pourtant beaucoup aimé la saga Twilight. Pour moi, le livre "The host"  est loin d'être un chef d'œuvre et je me demandais ce que donnerait un film qui en serait tiré. 

Eh bien, je dois reconnaître que, pour une fois, le film m'a paru bien supérieur au livre. Il faut dire que plus qu'une simple adaptation, le scénario a été entièrement réécrit par Andrew Niccol qui est aussi le réalisateur de Bienvenue à Gattaca (1997), de Lord of war (2006) ou de Time out (2011), trois films excellents. Il n'a gardé du livre que sa trame principale, l'a allégé d'une bonne partie de ses confuses péripéties, y ajoutant une approche poétique et l'émotion qui manque au livre, le tout filmé sur fond de splendides panoramas du désert du Nouveau Mexique.

Dans ce film, comme il avait su le faire dans Bienvenue à Gattaca, le côté science-fiction est plus suggéré que montré, ce qui me convient personnellement très bien car je déteste la surenchère d'effets spéciaux absurdes auxquels se livrent actuellement la plupart des réalisateurs. Au contraire, Andrew Niccol privilégie la dimension philosophique de l'histoire qui est celle de la cohabitation difficile de deux espèces vivantes qui n'ont pas les mêmes buts et que tout oppose.          

Mon classement

4/5 : Un grand bravo au réalisateur pour avoir fait d'un livre très moyen un bon film de science-fiction.