Numéro Quatre (I Am
Number Four) est un film de science-fiction américain de D. J. Caruso, est adapté d'une saga en sept volumes de Jobie Hughes et James Frey (sous le pseudonyme de Pittacus Lore). Le film est sorti en 2011.
Résumé
Neuf extra-terrestres ayant l’apparence humaine se sont
enfuis de leur planète d’origine, Lorien, pour se cacher sur Terre. En effet, leur
planète a été détruite par un autre peuple extraterrestre, les Mogadoriens, qui
pourchassent les rescapés sur Terre.
Les neuf jeunes gens, chacun désigné par un numéro, possèdent leur propre gardien et vont développer des super-pouvoirs en atteignant l’âge adulte. Grâce à un sortilège lancé par un sage de leur planète, les derniers survivants de Lorien ne peuvent être tués que dans l’ordre croissant des numéros. Un, Deux et Trois ont déjà été tués. C’est donc le tour de Numéro Quatre (Alex Pettyfer) à devoir tout faire pour échapper à ses ennemis.
Les neuf jeunes gens, chacun désigné par un numéro, possèdent leur propre gardien et vont développer des super-pouvoirs en atteignant l’âge adulte. Grâce à un sortilège lancé par un sage de leur planète, les derniers survivants de Lorien ne peuvent être tués que dans l’ordre croissant des numéros. Un, Deux et Trois ont déjà été tués. C’est donc le tour de Numéro Quatre (Alex Pettyfer) à devoir tout faire pour échapper à ses ennemis.
Sur Terre, Numéro Quatre a pris le nom de John Smith. Sous
l’aspect d’un adolescent ordinaire, il emménage,
avec son gardien Henri, dans une maison située à Paradis dans l’Ohio. Malgré
ses habitudes de solitaire, il rencontre Sam Goode (Callam McAullife), un garçon passionné par les extraterrestres et
le surnaturel et souffre-douleur de sa classe. Il devient également ami avec
Sarah Hart (Dianna Agron), une jeune
fille du Middle West passionnée de photographie, dont il tombe amoureux. Après
avoir fui toute sa vie, Numéro quatre décide de rester dans cette ville. Il va
cependant se rendre compte que son passé le met, lui et ses amis, en danger. Il
doit donc relever la tête et se battre pour protéger celle et ceux qu’il aime.
Mon jugement sur ce
film
Pour un fan de SF, comme moi, je ne pouvais rater ce film,
d'autant que le réalisateur en est D. J. Caruso, qui avait réalisé Paranoïak
avec Shia LaBeouf en 2007 qui,
sans être un film incontournable, était un bon thriller... Malheureusement, Number
Four m’a beaucoup déçu. Je ne sais ce que donnera la suite car ce film
devrait être le premier d'une série de trois qui prétend, sans rire, vouloir « botter les fesses à Twilight ». Hélas,
on en est loin, du moins avec ce premier film !
Ça commence pourtant assez bien : le héros, Number Four,
alias John Smith est un lycéen et mène une vie idyllique sur la côte ouest des
Etats-Unis. Lorsque le film commence, le héros, un beau gosse blond bien
balancé et un peu creux, s'éclate en faisant du scooter des mers avec ses
copains et frime devant ses copines. Parallèlement, on voit des sortes de
flashes où plusieurs jeunes gens vivant sur une île apparemment paradisiaque
sont victimes de mystérieux agresseurs...
Jusque-là, malgré un scénario archi-téléphoné qui recourt à
tous les poncifs du genre, cela pourrait passer mais le pire est à venir avec
l'arrivée des fameux Mogadoriens, de vrais méchants, sortes de bykers surpuissants
au crâne tatoué et aux armes d'un autre monde, qui ne reculent devant rien pour
détruire leur cible et son protecteur. Dans la bagarre finale, le lycée est
réduit en miettes, Mark (Jake Abel), le fils du shérif, et ses camarades, sont sauvés par le héros
extraterrestre qui part poursuivre son destin ailleurs, accompagné de son
copain Sam, après avoir fait ses adieux définitifs à la belle Sarah qu'il ne
veut pas entraîner avec lui dans un destin dangereux.
Bof, trois fois bof. Dommage pour Alex Pettyfer qui mérite mieux, à condition d'avoir un scénario digne de ce nom à se mettre sous la
dent.
Or, ici, on a affaire au mieux à l'un des pires épisodes de
série B mais en tout cas rien qui puisse faire un film.
C'est d'autant plus surprenant que le réalisateur n'est pas
un débutant. Pas plus que les producteurs puisqu’il s’agit de Michael Bay et, rien de moins que… Steven
Spielberg. Quant au budget, il n'était pas négligeable puisqu’il s’élevait tout de même entre 50 et 60 millions de $, de quoi faire un bon film avec de bons effets spéciaux.
Je n'ai pas lu le livre dont est tiré ce film "I am
Number Four" : d'après les différents sites consultés, il semble qu'il y
ait là aussi un léger problème. Le livre a été publié sous le pseudonyme de
Pittacus Lore. Ce pseudonyme cache un duo d’auteurs, Jobie Hugues et James Frey
qui ont été accusés d'avoir fait travailler, pour un salaire ridicule, des
étudiants sur une série s'inspirant des recettes des best-sellers de la
littérature de SF et de fantasy à la mode (Twilight, Percy Jackson, HarryPotter, Hunger Games, etc.) Si ces allégations sont vraies, on comprend que le
scénario ne puisse pas être de grande qualité !
On nous annonce une suite (a "sequel" disent les
américains) puisque la saga comporte trois titres (à ce jour, deux seulement
sont parus) : elle devrait s'appeler "The power of Six" (Le pouvoir
des Six) puisque Numéro 4 est appelé à retrouver ses six camarades encore
épargnés et, en alliant leurs pouvoirs retrouvés, flanquer la raclée du
siècle à leurs ennemis.
On comprendra, au vu de telles promesses, que tout cela ne
saurait aller bien loin et, en aucune manière ne saurait être comparé à Harry Potter, Twilight ou Hunger Games qui sont, malgré toutes les critiques qu’on
peut faire aux livres et aux films, d'un autre calibre.
Voyez plutôt :
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