mercredi 31 mai 2023

FESTIVAL DE CANNES 2023 (16 au 27 mai 2023)


Le 76ème festival de Cannes vient de se terminer. La palme d'or a été attribuée à Justine Triet pour son film Anatomie d'une chute. Le palmarès complet est à voir ICI.


lundi 29 mai 2023

UN RACCOURCI DANS LE TEMPS Film fantastique d'Ava DuVERNAY (USA-2018)

 


Vu à la TV

Un raccourci dans le temps (A Wrinkle in Time) est un film d'aventures et de fantasy américain réalisé par Ava DuVernay, sorti en 2018. Il s'agit d'une adaptation du roman de Madeleine L'Engle, publié en 1963. C'est la deuxième fois que ce roman est adapté à l'écran, après le téléfilm Les Aventuriers des mondes fantastiques de John Kent Harrison en 2003.

Résumé

Meg (Storm Reid) et son jeune frère Charles Wallace (Deric McCabe), vivent avec leur mère, en l’absence de leur père (Chris Pine), un scientifique mystérieusement disparu depuis quatre ans.

Un jour, Meg rencontre trois êtres surnaturels : Mme Quiproquo (Reese Whitherspoon), Mme Qui (Mindy Kaling) et Mme Quidam (Ophrah Winfrey) qui l’engagent à partir sauver leur père, bloqué dans l’espace-temps suite à ses recherches. Avec son ami Calvin (Levi Miller), un adolescent de son âge et son frère, Charles Wallace, Meg se lance à la recherche de son père.

Mon opinion

Ce film pour ados avait bien commencé mais, très vite, il dérape dans le n’importe quoi. Les trois ados sont malmenés dans des décors dignes d’une scène de théâtre de patronage. Quant aux trois « fées », on les a affublées de costumes si ridicules qu’on peut difficilement les considérer comme étant dotées de pouvoirs surnaturels. On a du mal à croire que cet OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié) ait pu être concocté par les studios Disney, qui y ont injecté plus de 100 millions d’euros, convoqué des personnalités comme Reese Whitherspoon, Ophrah Winfrey et Chris Pine, et que la réalisation soit signée par la même Ava DuVernay, dont on avait apprécié le beau film Selma, consacré au combat de Martin Luther King pour les droits civiques.

JEANNE DU BARRY film historique de MAÏWEN (FR-BE-GB 2023)

 


Jeanne du Barry est un drame historique franco-belgo-britannique co-écrit et réalisé par Maïwenn, sorti en 2023.

Résumé

Le film présente l’ascension fulgurante de Jeanne Gomard de Vaubernier (Maïwen), une jeune femme d'origine modeste, qui sera connue sous le nom de comtesse du Barry, comme la dernière favorite de Louis XV (Johnny Depp). Après une première carrière dans la prostitution de luxe auprès de la haute noblesse française, elle devient la concubine du comte Jean-Baptiste du Barry-Cérès (Melvil Poupaud), qui en 1768 l’introduit à la cour. Elle devient ensuite la maîtresse du roi. Etant elle-même roturière le comte du Barry étant déjà marié, il lui fait épouser son frère, le comte Guillaume du Barry, pour qu'elle puisse être présentée à la noblesse de Versailles.

Dès lors qu’elle est devenue la favorite du roi, elle se trouve mêlée malgré elle aux intrigues de la cour, en particulier aux querelles qui opposent ses amis, le duc d'Aiguillon (Pascal Greggory) et le maréchal-duc de Richelieu (Pierre Richard), au duc de Choiseul (Patrick d’Assumçao), principal ministre d'État de Louis XV. La comtesse Jeanne du Barry mène une grande vie à la Cour, appréciée pour son esprit et son mécénat, mais détestée pour ses origines et son statut de maîtresse royale, en particulier par Mesdames, les trois filles du roi qui montent contre elle la jeune dauphine Marie-Antoinette d'Autriche (Pauline Pollmann), malgré la position mesurée du dauphin, futur Louis XVI (Diego Le Fur). Un autre personnage est omniprésent à ses côtés, et lui apporte son soutien et son aide, La Borde (Benjamin Lavernhe), premier valet de chambre du roi.

Mon opinion

Prévenu par la trop grande publicité que l’on faisait à ce film, en particulier lors de l’ouverture du Festival de Cannes où il était présenté « hors compétition », j’ai failli faire l’impasse sur sa projection au cinéma. J’aurais eu tort tant ce film, malgré les libertés qu’il prend avec l’histoire, est réussi. Je n’aurais jamais imaginé Maïwen, avec son physique ingrat, en Mme du Barry, ni d’ailleurs Johnny Depp dans le rôle du vieillissant Louis XV. Pourtant, ils « font le job » et, la première surprise passée, on oublie les acteurs au profit des rôles, même si on aurait aimé un peu plus de retenue de la part de Maïwen. Mais la meilleure prestation doit être décernée à Benjamin Lavernhe, omniprésent jusqu’à la mort du roi, dont on avait déjà pu apprécier le talent, ainsi qu’à Pierre Richard, en étonnant duc de Richelieu. Pour les amateurs de films historiques, la réalisation somptueuse, les ravira, aussi bien pour les décors, les costumes et même la musique (de Stephen Waebeck), dont on apprécie la discrétion.

dimanche 28 mai 2023

VALERIAN ET LA CITE DES MILLE PLANETES Film de S-F de Luc BESSON (Coproduction internationale - 2017)

 

Vu à la télévision

Valérian et la Cité des mille planètes est un film de science-fiction franco-sino-belgo-germano-émirato-américano-canadien écrit, produit et réalisé par Luc Besson, sorti en 2017. C'est une adaptation libre de l'univers de la série de bande dessinée française Valérian et Laureline, dessinée par Jean-Claude Mézières et scénarisée par Pierre Christin. Le titre du film fait référence au deuxième album, L'Empire des mille planètes, paru en 1971, mais reprend principalement la trame du sixième album, L'Ambassadeur des Ombres, paru en 1975.

Résumé

Nous sommes en 2740. Les agents spatiotemporels Valérian (Dane DeHaan) et Laureline (Cara Delevingne) sont en repos. Valérian rêve d'un monde inconnu peuplé d'êtres anthropomorphes qui vivent sur une planète couverte d’océans appelée Mül. Vivant dans un état d’harmonie, ils recueillent des perles dotées de propriétés insolites que de petits animaux répliquent, ces répliques étant versées dans un puits lors d'un rituel de remerciements à la Nature. Cette scène idyllique est interrompue par la vision de vaisseaux spatiaux qui s’écrasent sur la planète, provoquant une catastrophe dont seuls quelques survivants échappent. Valérian se réveille troublé par ce rêve dont il ne sait pas s’il provient de son imagination ou est un reflet d’une réalité. Il commence à le raconter à Laureline mais ils sont brusquement interrompus : on leur donne l’ordre de partir en mission afin d’intercepter la vente sur le marché noir d’un artefact volé, le « répliquant » de la planète Mül dont il avait rêvé. Arrivé sur la planète Kirian, Valérian se confronte avec le trafiquant, lui vole le réplicateur. Poursuivi, Valeroan et Laureline parviennent à s’enfui et à rejoindre leur vaisseau.

Mon opinion

Amateur de science-fiction, j’avais toujours rêvé qu’un jour soit adapté au cinéma l’univers particulier de Mézières et Christin et de ses deux héros, Valerian et Laureline. C’est pourquoi, je me faisais une joie de voir cette réalisation de Luc Besson, bien que j’aie, par le passé, été échaudé par plusieurs de ses productions. Cependant, je m’attendais à mieux pour Valerian, surtout avec un film dont le budget pharamineux (197 millions d'euros, film français le plus cher de tous les temps !) Malheureusement on doit, pour ce film, reconnaître une fois de plus que « l’argent ne fait pas le bonheur », en tout cas pas le mien. En consultant les critiques qui en ont été faites, je constate que je ne suis pas le seul à avoir détesté ce film puisque, sur le plan commercial, il aura été un échec tel qu’il a entraîné la chute de l’empire Besson, sa société EuropaCorp, ayant dû être mise en 2019, en procédure de sauvegarde, et vendue en 2020, principalement à cause de ce film. Sur le plan purement cinématographique, ce film est une catastrophe, tant au niveau du scénario, incompréhensible, que de la réalisation brouillonne et noyée d’effets spéciaux illisibles, sans parler des deux « héros », les deux acteurs choisis pour incarner Valerian et Laureline, DeHaan, aussi peu expressif qu'un bout de bois, Cara Delevingne, aimable comme une porte de prison, les deux manquant particulièrement de charisme. On a du mal à croire qu’avec un tel budget Besson ait pu réaliser un film aussi mauvais !  Du sous Star Wars !

ATTRACTION-2 : INVASION Film de SF de Fiodor BONDARTCHOUK (RU - 2020)

 


Vu à la TV sur la chaîne L'Equipe.

Attraction – 2 : Invasion est un film de science-fiction russe réalisé par Fiodor Bondartchouk et sorti le 1er janvier 2020. Ses sorties internationales ont débuté le 3 janvier 2020. Ce film est la suite de Attraction sorti en 2017.

Résumé

Trois ans ont passé depuis qu'un vaisseau spatial extraterrestre, victime d'une panne, a été abattu et s'est écrasé dans la banlieue de Moscou, déclenchant une catastrophe. Dans le 1er film, une jeune fille, Yulia Lebedeva (Irina Starchenbaum), une étudiante, avait permis à l'extratrerrestre Hariton (Rinal Mukhametov), de s'échapper et de regagner son vaisseau-mère. Depuis, elle a développé des pouvoirs qui intéressent le ministère de la défense. Bien qu'elle soit la fille du général Valentin Lebedev, elle n'est plus libre de ses mouvements, ce dernier, partagé entre son amour pour sa fille unique et sa soumission au pouvoir, jouant double jeu. Au cours de ces recherches, les scientifiques et les militaires décortiquent ses sentiments, ses émotions et ses souvenirs afin de se préparer à une attaque éventuelle des extraterrestres qui ont pourtant eu, dans le 1er film, une attitude pacifique, les dégâts produits par la chute de leur vaisseau ayant été la conséquence de l'attitude agressive des humains. Mais les super-pouvoirs de Julia s'accroissent, et il s'avère que les humains ne sont pas les seuls intéressés par sa nouvelle force, qui est une menace à l'échelle cosmique. La planète est littéralement sous la menace d'une invasion.

Mon opinion

J’avais trouvé des qualités au 1er film, en particulier sa vision plutôt positive des extraterrestres, à travers la personnalité attachante de Hariton (Rinal Mukhametov), et son côté critique de l’Etat russe . C’est pourquoi j’ai voulu regarder ce 2nd opus qui, malheureusement, ne tient pas les promesses du premier. On se serait attendu à ce que le réalisateur développe le concept du premier film qui tendait à établir un rapprochement entre l’intelligence extraterrestre du vaisseau (qui était neutre dans le 1er film), mais c’est tout le contraire que nous propose ce 2ème opus : le vaisseau devient hostile aux humains, ce que laissait d’ailleurs penser le terme « Invasion » accolé au titre primitif : Attraction. En outre, le scénario pèche par une grande confusion, donnant la primeur à des scènes d’action, noyant le spectateur sous les effets spéciaux qui singent les pires productions hollywoodiennes dont, personnellement, je déteste la surenchère (le film a été conçu pour être projeté en 3D - IMAX). J’ai décroché très rapidement et ne suis pas allé au bout de ce film, ce qui m’arrive rarement.

SUR L'ADAMANT Film documentaire de Nicolas PHILIBERT (FR-2023)

 


Sur l'Adamant est un film documentaire français réalisé par Nicolas Philibert et sorti en 2023. Il remporte l'Ours d'or à la 73e Berlinale.

Présentation

L'Adamant est une péniche amarrée sur la Seine, quai de la Rapée (12ème arrondissement de Paris) depuis plus de dix ans. Unique en Europe, il s’agit d’un bateau-hôpital psychiatrique de jour. « Adamant » signifie « diamant » en grec et a donné l’adjectif « adamantin », qui signifie à la fois brillant et inflexible. Conçu par l’architecte Gérard Ronzatti, spécialiste de l’architecture et ingénierie flottante et navale, et Eric Piel, psychiatre et fondateur de l’Adamant, il dépend des Hôpitaux de St. Maurice (Est parisien). Depuis 2010, il accueille des adultes souffrant de troubles psychiques ressortissants des 4 premiers arrondissements de Paris. Ils y sont reçus pour un café ou un repas, un moment de repos ou de convivialité, ou pour participer à des ateliers (peinture, photo, musique, danse, etc.). Ils sont encadrés par une équipe de professionnels de la santé mentale. Tournant le dos aux pratiques d'enfermement, cette approche atypique s'appuie sur la dynamique de groupe et la relation entre soignants et soignés.

En 2021, le réalisateur Nicolas Philibert a filmé, en immersion, les patients et les encadrants de l’Adamant pendant sept mois.

Mon opinion

Magnifique reportage, formé d’interviews des patients qui, pour certains, analysent leur « folie » avec une stupéfiante lucidité, et même une certaine dose d’humour qui nous donne envie d’en savoir plus sur cette expérience atypique et d’autant plus passionnante car elle semble obtenir de bons résultats, meilleurs en tout cas que ceux de la psychiatrie d’enfermement. On ne peut s’empêcher de penser cependant que tout cela semble un peu trop beau pour être vrai. On aurait aussi aimé avoir des éléments de contextualisation sur le pourquoi et le comment d’une initiative courageuse dont on nous laisse entendre qu’elle est fragile et menacée (par manque de financements, parce qu’elle est justement trop innovante ?) Ce manque d’informations, que j’ai dû aller chercher dans des articles de presse, est sans doute voulu par le réalisateur qui a préféré se faire le témoin des patients qui s’expriment, mais, sans aller jusqu’à prendre position, il aurait pu, à mon avis, donner au spectateur quelques éléments d’informations qui lui manquent cruellement. Quelques belles images aussi, lorsque le jour se lève sur Paris et que les volets mobiles de l’Adamant s’ouvrent au soleil levant, comme de multiples paupières d’un monstre attentionné qui se réveillerait.   

vendredi 12 mai 2023

QUAND TU SERAS GRAND comédie dramatique d'Andréa BESCOND et Eric MATEYER (FR-BE 2023)

 


Quand tu seras grand est une comédie dramatique française réalisée par Andréa Bescond et Éric Métayer, sortie en 2023.

Résumé

A la suite d’une fuite d’eau qui a rendu leur cantine inutilisable, la mairie demande que, pendant les travaux, les enfants puissent partager les repas des résidents d’un EHPAD. Le directeur (Eric Métayer) accepte mais doit faire face à la fronde des salariés de la maison de retraite, emmenés par Yannick (Vincent Macaigne), qui voient dans cette décision une surcharge de travail alors qu’ils sont déjà débordés. Il entre immédiatement en conflit avec Aude (Aïssa Maïga), la lumineuse animatrice qui encadre les enfants, mais celle-ci tient bon et, par sa bonne humeur et sa détermination, elle s’impose.  

Du côté des enfants, ce n’est pas non plus de gaieté de cœur qu’ils acceptent de partager les repas des pensionnaires. L’un des enfants, Brieuc (Kristen Billon), un petit rebelle qui souffre de la négligence de ses parents et ne quitte pas son équipement de skate, est particulièrement réticent et n’hésite pas à désigner les résidents comme des « vieux ». Etrangement, ce sera celui qui sera le plus attaché à un couple fusionnel formé par Yvon (Christian Sinniger), un ancien cascadeur à moto et sa compagne Gigi (Evelyne Istria), hémiplégique.  

Au cours des jours suivants, une connivence s’établira entre certains « vieux » et des jeunes qui découvriront les trésors qui se cachent dans ces personnalités fragilisées par l’âge et la maladie.

Mon opinion

Joli film qui traite avec sensibilité et humour un sujet grave, celui du vieillissement de notre population, de la réponse inappropriée que la société propose avec ses EHPAD (horrible acronyme qui a remplacé celui de "maison de retraite"), de leur personnel tellement débordé qu'il en arrive à être maltraitant, et de l’écart de plus en plus grand qui se creuse entre générations. J’ai beaucoup aimé le jeu de Kristen Billon qui incarne le jeune Brieuc qui, sous ses dehors durs et renfermés cache un cœur d’or. Il éclipse de beaucoup Vincent Macaigne qui en fait un peu trop dans la parodie. On aimerait que ce type d’expérience, qui a existé dans les Maisons familiales rurales, à la fois maisons de retraite et centre d’enseignement rural, permettait la cohabitation de générations de jeunes et celles de personnes âgées, soit tentée à nouveau.   

dimanche 7 mai 2023

samedi 6 mai 2023

LES CHOSES DE LA VIE film de Claude SAUTET (FR-1970)

 


Les Choses de la vie est un film franco-italo-suisse réalisé par Claude Sautet, sorti en 1970 d’après un scénario de Jean-Loup Dabadie, lui-même inspiré du roman du « Les choses de la vie » de Paul Guimard publié en 1967.

Résumé

Pierre (Michel Piccoli), un architecte d'une quarantaine d'années, est victime d'un grave accident de la route. Alors qu’il roule trop vite, il percute une bétaillère arrêtée au milieu d'un carrefour. Éjecté du véhicule qui prend feu, grièvement blessé, il se retrouve dans le coma : Il revoit alors sa vie en accéléré et réalise l'importance de ces multiples petites choses de l'existence, « les choses de la vie ». Il se souvient alors de son passé récent, notamment des deux femmes qu’il a aimées : sa femme Catherine (Lea Massari), dont il est séparé et avec qui il a eu un fils, Bertrand (Gérard Lartigau), et Hélène (Romy Schneider), son amante. Sans qu’il ait conscience de sa mort imminente, son esprit est obnubilé par une lettre qu’il a écrite sans l’envoyer. A l’hôpital, parmi les affaires que l’on remet à Catherine, se trouve la fameuse lettre. Après l’avoir lue, celle-ci la déchire, accomplissant sans le savoir le vœu ultime de son défunt mari.  

Musique

La musique joue un grand rôle dans le film. Ecrite par Philippe Sarde, dont ce fut la première collaboration avec le réalisateur, c’est ce compositeur qui signera désormais la musique de tous les films suivant de Sautet sauf pour Un cœur en hiver. La chanson d'Hélène, thème du film, est signée Philippe Sarde, mais Claude Sautet, qui ne l’aimait pas, ne l’a pas reprise. Elle s’est pourtant imposée à la radio et elle est indissociable, dans le souvenir des amateurs, des Choses de la vie.

Récompenses

Le film, considéré comme un chef d’œuvre du cinéma français, n’a pas obtenu de prix au Festival de Cannes 1970 où il était pourtant en sélection officielle et où il fut nommé trois fois (Palme d'Or, Grand Prix, et Prix de la mise en scène). Il a cependant obtenu le Prix Louis Delluc 1969.

La chanson d'Hélène - Romy Schneider & Michel Piccoli


Extrait du film "Les choses de la vie" de Claude Sautet (1970)