dimanche 12 juillet 2015

TERMINATOR 2 : LE JUGEMENT DERNIER film de J. Cameron (USA-1991)


Terminator 2 : Le Jugement dernier (Terminator 2: Judgment Day) est un film américain de science-fiction réalisé par James Cameron, sorti en 1991. Arnold Schwarzenegger y reprend le rôle du Terminator T-800 qu’il avait tenu dans le 1er film. Linda Hamilton, qui avait aussi interprété le rôle de Sarah Connor dans Terminator 1, reprend ce rôle mais avec un physique beaucoup moins banal et plus athlétique que dans le 1er film. C’est Edward Furlong qui joue le rôle de John Connor adolescent.

Rappel de Terminator 1 (1984)

Au lendemain de l'holocauste nucléaire, les survivants humains sont entrés en résistance contre la dictature des « machines » (des robots intelligents), ce qui les mène à la victoire en 2029. L'ordinateur qui contrôle les machines, Skynet, avait envoyé un Terminator (un cyborg tueur) dans me passé, en 1984, pour éliminer Sarah Connor avant qu'elle n'ait mit au monde son fils, John Connor, appelé dans le futur à devenir le chef de la résistance humaine contre les machines. Ce plan n'ayant pas fonctionné, Skynet envoie de nouveau un tueur cybernétique, cette fois-ci en 1995, quelques années avant le début de la guerre atomique de 1997, pour cette fois-ci tenter d'éliminer directement John Connor, encore enfant à cette époque (13 ans).

Le film

Nous sommes en 1995. Ce second film commence par un résumé en voix-off de Sarah Connor sur les évènements qui se sont déroulés en 1984. Après le générique, entre en scène le premier Terminator du film, un modèle identique à celui qui avait été envoyé pour tuer Sarah Connor en 1984, et qui arrive en 1995 à Los Angeles, à la suite d'un voyage dans le temps. Arrivant entièrement nu à proximité d'un bar d'autoroute fréquenté par des motards, le T-800 (Arnold Schwarzenegger) parvient, après une violente bagarre, à voler des vêtements, des armes et une moto à des clients du bar.

Parallèlement, arrive du futur un autre personnage ; cependant on s'aperçoit très vite qu'il est lui aussi un Terminator, mais avec une apparence plus passe-partout que le T-800 : il s’agit d’un modèle plus évolué, de type T-1000. Il s'approprie la voiture de patrouille d'un policier, attiré sur les lieux par les éclairs qui accompagnent le déplacement dans le temps. Le T-1000 accède ensuite, grâce à l'ordinateur de bord du véhicule, à l'adresse de John Connor.

Celui-ci est un adolescent qui a été adopté par Todd et Jannelle Voigt et vit dans la banlieue de Los Angeles. John n’a pas connu son père, Kyle Reese, mort avant sa naissance et n’a pas vu sa mère Sarah depuis plusieurs années car est internée à l'hôpital psychiatrique de Pescadero, pour avoir tenté de faire sauter une usine d’ordinateurs.

Très autonome et en rébellion face à ses tuteurs légaux, John (Edward Furlong) vit de petits larcins, piratant avec un appareil électronique des distributeurs automatiques de billets pour se faire de l'argent de poche.

Le T-1000, ayant revêtu l'apparence d'un policier, rend visite aux parents adoptifs de John, mais apprend que celui-ci est sorti et qu'une autre personne (le T-800) est à sa recherche. Le T-1000 parvient à repérer John dans la salle de jeux électroniques d'un centre commercial. A deux doigts de le capturer, le T-1000 est stoppé net par l'arrivée in extremis du T-800, qui protège John. John, ne connaissant aucun des deux protagonistes, s'enfuit alors à motocyclette pendant que les deux Terminators s’affrontent. Après s'être débarrassé du T-800, le T-1000 reprend en chasse John au volant d'un tracteur de semi-remorque et tente de le tuer en lui roulant dessus mais il est rejoint peu après par le T-800 au guidon de sa Harley-Davidson. Après une course-poursuite entre les véhicules, le T-800 parvient à rattraper John, et le sauve de nouveau de l'assaut du T-1000, ce dernier voyant son véhicule exploser contre un pont qui barrait le passage.

Une fois en sûreté, John comprend que le Terminator T-800 n’est pas son ennemi mais au contraire qu’il est là pour le protéger. T-800 explique à l’adolescent que c'est lui-même, le John Connor du futur, qui l'a envoyé dans le passé, après l’avoir reprogrammé, pour empêcher le T-1000, une version plus récente et plus sophistiqué, de le tuer. Le T-1000 est constitué d'un « poly-alliage mimétique » (c’est-à-dire un « métal liquide »), qui lui permet d’imiter toutes les formes avec lesquelles il est en contact.

John appelle chez ses parents adoptifs pour les prévenir du danger qu'ils courent, mais, au téléphone, il est alerté par le ton étrange de Janelle, anormalement gentille. Le T-800 comprend alors que le T-1000 a tué les parents adoptifs de John et qu’il essaie d’attirer ce dernier dans un piège. John décide alors de se faire aider par T-800 pour délivrer sa mère de l’hôpital psychiatrique où elle est enfermée.

De son côté, Sarah, internée en chambre fermée à Pescadero, tente depuis six mois de voir son fils, mais le docteur Silberman (le psychologue du 1er film), qui dirige l’établissement, juge son comportement trop dangereux. Profitant d'une erreur d'un des surveillants de l’hôpital, Sarah est cependant parvenue à sortir de sa chambre et se saisit de Silberman, l'utilisant comme otage pour s'enfuir, le service de sécurité de l’hôpital à ses trousses. Arrivée à un ascenseur, elle se retrouve alors nez à nez avec le T-800, qui en sort à sa grande stupeur. Prise de panique, car pour elle le T-800 est son pire ennemi, elle s'enfuit en hurlant, mais John la rattrape et la rassure sur les intentions du cyborg. Sur ces entrefaites, le T-1000 surgit en face d'eux dans le couloir, traversant une porte grillagée comme par magie. Les trois fugitifs s'enfuient en voiture, le T-800 couvrant John et Sarah dans leur fuite, malgré le T-1000 qui manque de peu de tuer John.

Se réfugiant dans une station essence désaffectée pour la nuit, ils repartent le lendemain pour le Mexique, afin de s’approvisionner auprès d’Enrique, un ami de Sarah, qui pourra leur fournir des armes. En chemin, Sarah questionne le T-800 sur les causes de la guerre de 1997 et sur l’entreprise Cyberdyne Systems, à l’origine de la puce électronique qui équipe tous les robots Terminator et les ordinateurs du futur réseau de défense Skynet. Elle apprend alors que c'est Skynet qui, devenu autonome, déclenchera de lui-même en 1997 la guerre atomique contre la Russie, car, comme le lui certifie le T-800 : « Skynet sait que la contre-attaque russe détruira tous ses ennemis dans ce pays [aux États-Unis] ». Sarah apprend également que la personne directement responsable du projet chez Cyberdyne Systems est un certain Miles Bennett Dyson.

Arrivés au Mexique, les fuyards s'équipent en armes et munitions et font le point sur la situation. Sarah s'endort alors, et rêve du Jugement dernier. Faisant un cauchemar apocalyptique, elle se réveille en sursaut, terrifiée. Regardant alors avec intensité une inscription qu'elle avait gravé sur la table en bois sur laquelle elle s'était assoupie, qui dit : « NO FATE » (« PAS DE DESTIN »), elle se lève et, déterminée, part au volant de sa voiture, Enrique indiquant aux deux autres qu'ils la retrouveront plus tard à la frontière, comme prévu. Regardant l'inscription sur la table, John et le T-800 comprennent vite qu'elle est partie à la recherche de Dyson pour l'éliminer, Sarah le croyant responsable du déclenchement de la guerre. Ils partent alors à sa poursuite afin de l'empêcher de tuer un innocent. Ils la retrouvent chez Dyson où Sarah, en pleurs, est devant l'homme qu'elle a tenté d’abattre, l'ayant blessé à l'épaule mais ne pouvant aller jusqu'au bout de son acte. John parvient à la calmer, en lui promettant de trouver une solution. Le Terminator explique alors à Dyson la raison de leur présence. En retour, Dyson les informe sur Cyberdyne et leur indique que tout son travail est basé sur les restes broyés du Terminator retrouvés en 1984 dans l'usine Cyberdyne, notamment une micro-puce (le processeur du précédent T-800) et un bras métallique. Comprenant qu'il faut à tout prix détruire ces objets pour éviter la guerre, Dyson accepte d'emmener le groupe chez Cyberdine, mais aussi de détruire tous les fichiers et les archives sur le projet qu’il conservait chez lui.

Usant d'un stratagème pour entrer chez Cyberdyne de nuit, le groupe neutralise le veilleur de nuit et s'introduit dans les laboratoires. Ils ne remarquent pas cependant un second gardien de sécurité, qui libère son collègue et donne l'alerte. Ce dernier appelle des renforts de police, ayant reconnu l'homme qui a attaqué le commissariat en 1984, et Sarah Connor, l'évadée de hôpital psychiatrique. Très vite, le groupe se retrouve encerclé dans le bâtiment par des dizaines de voitures de police, avec une unité du SWAT de Los Angeles dépêchée sur les lieux.

Ayant récupéré la micro-puce et le bras robotisé du Terminator de 1984, le groupe place des explosifs radiocommandés dans le laboratoire, et se prépare à s'enfuir. Mais les évènements tournent mal : Dyson se fait tuer par l'équipe du SWAT qui a pris d'assaut le bâtiment ; avant de mourir, il parvient à déclencher les charges explosives, qui détruisent entièrement le laboratoire. Les trois autres parviennent à s’échapper, le T-800 semant le chaos grâce à un minigun GE Mini-1342, un lance-grenades M792 et un lance-grenades fumigène Hawk MM1. Ils s'emparent alors du fourgon du SWAT, et se sauvent sur l’autoroute, le T-1000 toujours à leurs trousses à bord d'un hélicoptère de la police volé.

Après une course-poursuite émaillée d'échanges de coups de feu, les fuyards parviennent à détruire l’hélicoptère du T-1000, mais celui-ci en change pour un camion-citerne transportant de l'azote liquide. En difficulté, et ayant dû changer eux-aussi de véhicule, ils se retrouvent au volant d’une camionnette poussive, en direction d’une fonderie. Le T-800 parvient à faire se retourner le camion-citerne du T-1000 devant l’entrée de la fonderie, ce dernier se retrouvant aspergé d'azote liquide, ce qui le congèle quasi instantanément. Le T-800 en profite et lui tire dessus, le pulvérisant en plusieurs centaines de fragments. Mais, les « éclats » du T-1000 réagissent à la chaleur d'une cuve de métal en fusion toute proche, fondent et se rassemblent bientôt en une flaque de métal liquide, qui commence à reconstituer le T-1000.

Profitant du court répit qui leur est accordé, les trois rescapés s'enfuient à travers la fonderie. Cependant, le T-1000 les rattrape et tend un piège à John en prenant l'apparence de Sarah ; il l'attire sur une plate-forme proche d'une cuve de métal en fusion. Mais, grâce à l'intervention surprise du T-800, qui lui tire dessus au lance-grenades, le T-1000 est projeté dans la cuve et détruit. Par la suite, John y jette aussi le bras et la micro-puce trouvée à Cyberdyne. Pourtant, tout n'est pas terminé, car, comme le leur dit le T-800, « Il reste une micro-puce de plus », la sienne. Celui-ci se sacrifie donc, se faisant descendre dans la cuve en fusion par Sarah, au grand désespoir de John. Le film se termine ainsi, avec en fond sonore la voix de Sarah, disant que, enfin, elle peut entrevoir un avenir possible, déclarant : « Si une machine, le Terminator, peut comprendre la valeur de la vie humaine, peut-être le pouvons-nous aussi… ».

Autour du film

Sorti 7 ans après le premier Terminator, Terminator 2 obtint un succès à la fois critique et commercial et devint un film-culte pour le grand-public, en particulier pour les amateurs de films d'action et de science-fiction.

À sa sortie, le film a été salué, notamment par les amateurs d'effets spéciaux, car l’utilisation répétée de la technique du morphing (transition fluide d’une forme à une autre) était à l’époque une véritable révolution. Le film reçut plusieurs récompenses techniques, incluant quatre Oscars pour le maquillage, le mixage sonore, le son et les effets spéciaux. Les coûts de production atteignirent 102 millions de dollars, faisant à l’époque de ce film le plus chers de l'industrie cinématographique.

Mon opinion

Meilleur que Terminator 1, très vieilli, en particulier grâce aux effets techniques qui ont beaucoup évolué entre 198 et 1991, on reprochera à ce film un scénario presque aussi indigent, bien qu'il soit un peu racheté par quelques traits d'humour. Dommage qu'il faille les voir pour comprendre les tenants et les aboutissants de la série qui culmine, à mon avis, avec les Chroniques de Sarah Connor. 


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