Résumé
L’histoire se déroule au Viêt Nam en 1965, deux ans après le début de la
guerre du Vietnam. Adrian Cronauer (Robin Williams), un aviateur
préalablement en poste en Crête, arrive comme animateur radio à Saïgon. Il
vient prendre un poste à la radio de la zone démilitarisée, Radio Forces
Armées, et est accueilli par son futur adjoint, un soldat bonhomme et pataud de
1ère classe, Edward Garlick. Cronauer n'est pas un gradé mais c'est déjà un
animateur au succès reconnu, et c'est pour cela que le général Taylor l'a
spécialement fait venir de sa précédente affectation où ses manières peu
orthodoxes ont fait miracle pour redonner le moral aux troupes.
À la radio, il fait la connaissance de ses collègues et notamment de ses
deux supérieurs directs : le lieutenant Hauk, qui commande l'équipe des
animateurs, et le sergent-major Dickerson, qui commande la station. Hauk est un
incompétent, peu respecté des hommes qu'il a sous ses ordres et son
incompréhension du goût du public et du sens de l'humour le ridiculise encore
plus. Dickerson est un ancien des forces spéciales, militaire de carrière mais
réformé à cause d'un problème médical et beaucoup plus vachard que son
subordonné envers le manque de respect dû à son rang. Entre lui et Cronauer,
peu enclin au « service-service », les frictions se font jour immédiatement.
Cronauer se montre à la hauteur de sa réputation : impayable dans ses
imitations de vedettes ou d’hommes politiques, irrévérencieux, jouant de
calembours ou interprétant différents personnages loufoques et passant de la
musique « non recommandée », pour ne pas dire "interdite" (du jazz ou
du rock). Il ouvre toujours son émission par un tonitruant « Good morning,
Vietnam !» qui est sa marque de fabrique. Dès le premier jour, Hauk et
Dickerson, pour lesquels Cronauer représente tout ce qu'ils détestent,
lui mettent des bâtons dans les roues. mais le reste de la station et les
GI's sont enthousiastes. Dans le même temps, Cronauer fait la connaissance de
Jimmy Wah, un vietnamien jovial, homosexuel assumé, qui tient le bar préféré
des soldats. Il tombe également sous le charme d’une jeune fille vietnamienne
très réservée, Trinh, et lui fait des avances qu’elle repousse. Cronauer la
suit cependant jusqu'à sa classe d'anglais et, en échange d'un pot-de-vin, il remplace
au pied-levé le professeur, un militaire américain qui ne demande rien de mieux
que de lui céder la place : avec les élèves vietnamiens de tous milieux et de
tous âges, ses manières décontractées d’enseigner lui valent un succès
immédiat.
Un jeune élève du cours, Tuan, qui s'avère être le frère de Trinh, ne voit
pas d'un bon œil les approches de Cronauer sur la jeune fille et, dans un
premier temps, il le rabroue. Mais très vite, quand Tuan comprend que Cronauer
n'est pas un Américain comme les autres, ils deviennent d’inséparables amis et
le homme l'introduit alors auprès des siens. Cronauer apprend à aimer ces gens
et à s'en faire aimer. Malheureusement, tous les Américains n’ont pas son
ouverture d’esprit et, alors qu’il a invité Tuan à boire une bière avec lui et
ses amis de la radio chez Jimmy Wah, le jeune vietnamien est pris à partie par
deux GI racistes qui veulent l'exclure du bar, déclenchant une sérieuse
bagarre. Cronauer est sévèrement réprimandé par Dickerson mais soutenu par le
général qui le couvre, estimant qu'il remplit entièrement l’objectif pour
lequel il l’a fait venir : restaurer le moral des soldats.
Pendant ce temps, la guerre s'amplifie : les troupes américaines passent de
75 000 à 400 000 hommes. Les attentats se généralisent. La police et l'armée
sud-vietnamienne matent la contestation dans le sang. Cronauer, qui a décidé
d'interviewer les soldats sur le front, est alors envoyé en mission à An Lac,
avec Garlick. C'est Dickerson qui a autorisé la mission tout en sachant que cette
zone étant contrôlée par le Vietcong, ils ont toutes les chances de tomber dans
une embuscade. Effectivement, la jeep saute sur une mine et Cronauer
et Garlick n’échappent aux rebelles que grâce à l’intervention de Tuan,
venu les secourir.
C’était l’occasion qu’attendait Dickerson pour se débarrasser
définitivement de son encombrant animateur radio. En effet, Tuan est
en réalité un terroriste, responsable d’un attentat meurtrier qui a détruit,
quelques jours auparavant, le bar de Jimmy Wah, tuant plusieurs Américains et
des vietnamiens. Devant la gravité des faits, le général Taylor, qui avait
jusque-là défendu Cronauer, doit s'incliner et le renvoyer aux Etats-Unis.
Avant de reprendre l’avion, Cronauer fait des adieux déchirants à tous les
nombreux amis, Américains et autochtones, qu’il laisse à Saïgon, les plus
émouvants étant ceux qu’il fait à Tuan auquel il est venu dire de s'enfuir car
il est recherché pour terrorisme.
Autour du film
L’histoire est inspirée
de faits réels, ou plus exactement d’un personnage réel, le DJ Adrian Cronauer.
C’est lui-même qui avait écrit un premier scénario beaucoup plus sage que celui
du film. Dans la réalité, Adrian Cronauer était beaucoup moins déjanté que ce
qu’en a fait Robin Williams dans le film. Il a d’ailleurs soutenu la candidature
de Bush à la Maison Blanche et a déclaré que s’il avait fait le 10e
de ce que fait R. Williams dans le film, il se serait retrouvé très vite en
cour martiale. C’est en réalité Robin Williams qui a réécrit le scénario, y
voyant une occasion de donner libre cours à sa folie naturelle qui se révèle aussi dans
des films comme Mrs. Doubtfire, Jumanji ou La nuit au musée… Ce rôle lui vaudra
à la fois le Golden Globe 1988 du meilleur acteur dans un film musical ou une
comédie et l’Oscar 1988 du meilleur acteur, ce qui n’est pas rien.
Mon
opinion sur ce film
J’aime beaucoup Robin Williams
mais je n’avais jamais vu ce film. J’ai profité de son passage hier soir
(19/7/2015) sur Arte pour le visionner. Je dois dire que j’ai trouvé le
démarrage un peu hystérique et que j’ai failli décrocher tant Robin Williams en
fait des tonnes mais les deux autres tiers du film, en particulier la scène des
adieux, m’ont davantage convaincu. Par contre, je le place malgré tout en
dessous d’autres films interprétés par Robin Williams comme l'éternel Le cercle des poètes disparus, l'émouvant Will Hunting ou le décoiffant Mrs. Doubtfire. Néanmoins ce film reste un beau moment de cinéma.
Bonsoir Roland, je me rappelle que quand j'ai vu ce film à sa sortie, je ne l'avais pas trop aimé, je m'étais ennuyée malgré Robin Williams que j'ai apprécié dans beaucoup d'autres films. Pas eu envie de le revoir. Bonne soirée.
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