lundi 25 juin 2018

L'EXTRAORDINAIRE VOYAGE DU FAKIR Comédie de Ken SCOTT (FR-2018)


L'Extraordinaire Voyage du fakir est un film français réalisé par Ken Scott, sorti en 2018. Il s'agit d'une adaptation du best-seller L'Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puértolas (2013).

Résumé

Ajatashatru (Aja) Lavash Patel a vécu depuis son enfance dans le quartier de Mumbai à Bombay. Elevé par sa mère dans le souvenir de son père, un Français, il s’est juré qu’un jour il se rendrait à Paris. Dès l’adolescence, pour gagner sa vie, il s’est déclaré fakir et a monté des arnaques avec ses deux cousins. Après la mort de sa mère, il décide d’aller porter ses cendres à Paris. Muni d’un billet d’avion, d’un passeport et d’un faux billet de 100 €, il quitte l’Inde pour la France. A Paris, sa première visite est pour un magasin Ikea. Il y rencontre Marie, une jeune américaine travaillant à Paris, dont il tombe amoureux. A la fermeture du magasin Ikea, il s’enferme dans une armoire pensant y passer une nuit paisible. Mais le destin en a décidé autrement : l’armoire dans laquelle il dormait est envoyée en Grande-Bretagne. Aja se retrouve avec des clandestins africains et les fonctionnaires de l’immigration anglais ne croyant pas à son histoire le renvoient en Espagne. Il s’enfuit et se retrouve dans des situations plus loufoques les unes que les autres qui le conduiront en Italie, puis en Libye. A la fin de son périple, devenu professeur en Inde, il reviendra en France pour accomplir la promesse faite à sa mère.

Mon opinion

Un conte poétique et divertissant à mi-chemin d’Indian Palace et de l’Odyssée de Pi. Onirique, farfelu, on se laisse emporter par le souffle picaresque de ce "feel-good movie" dont on a peine à croire qu’il soit français tant il se démarque des productions comiques généralement tellement niaises dont nous abreuvent au quotidien nos réalisateurs hexagonaux. La profondeur du film lui vient aussi de ce qu’il intègre sans lourdeur la situation inhumaine faite par l’Europe aux migrants. Un vrai coup de cœur.    

Dans le même esprit, je vous recommande :

samedi 16 juin 2018

CHARLIE BANKS film dramatique de Fred DURST (USA-2007)



Charlie Banks (titre original : The Education of Charlie Banks) est un film américain réalisé par Fred Durst, sorti en 2007.

Résumé

Dès l’enfance, Charlie Banks (Jesse Eisenberg), s'est tenu à l'écart de Mick Leary (Jason Ritter vu dans The Event), la terreur locale, qui est pourtant l'ami de son meilleur ami Danny (Chris Marquette), un brave garçon qui l’aime bien. Mais, au cours d’une fête arrosée alors qu’ils étaient au lycée, Mick s’est déchaîné sur deux types qui l’avaient défié et Charlie, effrayé par la violence dont il a été témoin, l’avait dénoncé à la police avant de se rétracter de peur de représailles.

Après le lycée, Charlie, qui est bon élève, est entré à l’université où il partage une chambre avec Danny. Bien qu'ils ne soient pas du même milieu, Danny l’a introduit auprès d’un groupe de gosses de riches, emmenés par Leo (Sebastian Stan), qui passent leur temps en fêtes arrosées.

Un jour, Mick, qui est recherché par la police pour une énième bagarre qui a mal tourné, demande à Danny de l’héberger quelques jours. Ce n’est pas du goût de Charlie qui s’incline malgré tout, car Mick, ébloui par ce mode de vie qu’il n’a jamais connu, réussit à se faire admettre dans le cercle des amis de Charlie et de Danny. Vis-à-vis de Mick, Charlie est comme hypnotisé par Mick : partagé entre la peur qu'il lui inspire et une certaine fascination pour son culot, auquel s'ajoute un sentiment de culpabilité et de compassion pour quelqu'un qui n'a pas eu sa chance, Charlie fait "comme si"...    

Jusqu’au jour où ses démons naturels de Mick le reprennent et qu'il agresse physiquement Leo sous un prétexte futile puis Mary, pour laquelle Charlie a des sentiments. Charlie intervient pour défendre son amie de la violence de Mick et ce dernier se retourne contre lui. Aveuglé par la haine, il l’aurait certainement tué si Danny n’était pas arrivé avec la police. Mais Mick s’échappe en se jetant dans le port.   

Mon opinion sur ce film

J’ai vu ce film sur la foi de critiques qui le présentaient comme « Une pépite à la croisée de WillHunting et du Talentueux Mr Ripley » (Comme au cinéma), deux de mes films préférés et, je ne crains pas de le dire, deux chefs-d’œuvre du cinéma. Malheureusement, c’est lui faire beaucoup trop d’honneur ! Certes, le personnage de Mick, ceci dit impeccablement interprété par Jason Ritter, rappelle-t-il d’une part celui de Will, l’extraordinaire intelligence en moins, et d’autre part le fabuleux numéro d’usurpation d’identité auquel se livre Matt Damon dans le Mr.Ripley. En outre, j’avais adoré Jesse Eisenberg dans son rôle de salopard cynique dans The social network, un autre chef d’œuvre. Bien sûr, dans sa filmographie Charlie Banks se situe plus tôt (4 ans avant The social network) et son personnage est beaucoup moins brillant. Mais quelle déception ! Là encore, les critiques dithyrambiques à son sujet (« Une performance aussi juste et maîtrisée que dans The socialnetwork ») sont trompeuses et infondées. Bref un film moins que moyen, qui aurait sans doute été beaucoup plus réussi avec un autre scénario et surtout un autre réalisateur !  


vendredi 15 juin 2018

PLAIRE, AIMER ET COURIR VITE de Christophe HONORE (FR-2018)



Plaire, aimer et courir vite est un drame français écrit et réalisé par Christophe Honoré, sorti en 2018.

Résumé

Le film est censé se dérouler en 1993. Nous sommes au début des « années sida » : Arthur (Vincent Lacoste), étudiant à Rennes, rencontre Jacques (Pierre Deladonchamps), écrivain et auteur de théâtre, venu présenter sa pièce dans la capitale bretonne. Arthur hésite dans son choix sexuel, entre les filles (il a une copine, Nadine – Adèle Wismes) et les garçons mais il ne fait pas de doute qu’il préfère la 2ème option.

Jacques, lui, est un homosexuel assumé, atteint du sida. Il est le père d’un garçonnet du nom de Loulou dont il se partage la garde avec sa compagne, et se repose sur son fidèle ami et voisin Mathieu (Denis Podalydès).

Arthur et Jacques sont attirés l’un vers l’autre dès le premier regard mais chacun continue cependant à mener sa vie de son côté tout en échangeant des lettres et des coups de téléphone. Jusqu’au jour où Arthur décide de prendre le train et de venir retrouver Jacques à Paris. Mais c’est malheureusement trop tard car le sida de Jacques est en phase terminale et il décide de mettre fin à ses jours.

Autour du film

Le film devait au départ s'intituler "Plaire, baiser et courir vite" et le rôle de Jacques être tenu par Louis Garrel, l'acteur fétiche de Christophe Honoré. Le film a fait partie de la sélection officielle du Festival de Cannes 2018.

Mon opinion

J’avais déjà vu d’autres films de Christophe Honoré (à part Les chansons d’amour, qui m’avait touché) et je n’avais pas été emballé. Je n’ai pas non plus été convaincu par ce film long, très long (2.12 H), verbeux, qui ne tient que sur le naturel un rien cynique de Vincent Lacoste qui, au fil des films où je l’ai vu jouer, s’affirme être un acteur de plus en plus intéressant. Jacques, interprété par Pierre Deladonchamps – connu depuis L’inconnu du lac, film que je n’ai pas vu) est une belle découverte. Bien qu’il ait atteint la quarantaine, on est séduit par l’innocence et la vulnérabilité de son regard et de son sourire enfantin. Denis Podalydès est excellent aussi. Mais, si j’exonère les comédiens, je n’en fais pas de même pour la mise en scène paresseuse, lente et décousue. En fait, le film ne démarre vraiment que vers la dernière demi-heure, avec quelques scènes où l'on ressent enfin un peu d'émotion : je retiendrai en particulier celle où Jacques, quittant sa retraite de malade, vient retrouver Arthur sur le pont, ou celle où Arthur parle avec Loulou, venu rendre visite à son père, à l'hôpital... Un mot sur la bande son qui est par moments magnifique et à d'autres horripilante. Curieux film, en fin de compte, fait un peu de bric et de broc, hésitant au fond, comme la valse des amants...      

mardi 12 juin 2018

LOVE ET AUTRES DROGUES comédie d'Edward ZWICK (USA - 2010)



Love, et autres drogues, est une comédie américaine d'Edward Zwick  sortie en 2010.

Résumé

Le film commence à New York, 1996. Jamie Randall (Jake Gyllenhaal) est un jeune vendeur de matériel hi-fi qui joue de son charme pour vendre n'importe quoi à n'importe qui et couche avec tout ce qui bouge. Jusqu’au jour où son chef le surprend, dans les réserves du magasin, en plein ébat  sexuel avec sa femme. Jamie est renvoyé sur le champ et se reconvertit comme délégué médical chez Pfizer. Là aussi, son charme et son bagout font merveille d’autant qu’il a des notions médicales car il a commencé des études de médecine abandonnées parce qu’il souffrait du syndrome de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité).

Mais, si ses conquêtes se pâment devant lui au premier regard, une personne lui résiste : Maggie Murdock, une jeune femme très séduisante et indépendante (Anne Hathaway) qui, comme Jamie, se refuse à tout engagement amoureux à long terme et se contente d'aventures sans lendemain. Mais Maggie a des raisons bien différentes de fuir l’amour car, atteinte d'une forme précoce de la maladie de Parkinson, elle a décidé de prendre la vie comme elle venait et de ne pas s'attacher.

Malgré eux, ce qui devait être une histoire d'un soir va alors prendre une tournure plus sérieuse et ils vont devoir abandonner tous les principes qu'ils s'étaient fixés devant la plus puissante des drogues : l’amour.

Mon opinion sur ce film

Le film commence par une farce potache passablement lourdingue où s'enchaînent les scènes de sexe et de langage cru. Mais on patiente grâce au charisme des deux acteurs principaux, Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway (Un jour). Heureusement, le film prend un tour bien différent à partir du moment où l’on comprend que Maggie souffre d'une maladie dégénérative dont aucun traitement ne pourra empêcher la progression. Un film qui n’a pas l’épaisseur d’autres films, nettement plus sombres, du même réalisateur, comme Légendes d’automne ou Blood diamond, mais qui vaut mieux que son titre ne le laisse prévoir. Au passage, le monde des laboratoires pharmaceutiques (en particulier le mastodonte qu'est Pfizer - on se demande même par quel miracle la multinationale toute puissante n'a pas fait un procès aux producteurs !) est sérieusement égratigné. 

dimanche 10 juin 2018

SOLO : A STAR WARS STORY film de science-fiction (USA-2018)


Solo: A Star Wars Story est un film de science-fiction américain réalisé par Ron Howard, sorti en 2018.

Écrit par Lawrence Kasdan et son fils Jonathan Kasdan, le film raconte la jeunesse du contrebandier Han Solo, l'un des principaux personnages de la saga Star Wars. Alden Ehrenreich (Sublimes créatures) y interprète le rôle de Han Solo à ses débuts, rôle incarné par Harrison Ford dans les quatre longs films de la saga entre 1977 et 2015 de Star Wars, épisode IV (1977) à l’ép. VII Le réveil de la force (2015). Donald Glover reprend le rôle de Lando Calrissian ; Emilia Clarke (Sarah Connor dans Terminator :Genysis) tient le rôle de Qi'ra, la première compagne de Han ; Woody Harrelson endosse celui de Beckett, son mentor.

Second long-métrage dérivé de la franchise Star Wars après Rogue One: A Star Wars Story (2016), le film a d'abord été confié aux réalisateurs Phil Lord et Chris Miller, mais en juin 2017, après plusieurs mois de tournage, ceux-ci sont renvoyés au profit de Ron Howard. Ce dernier dévoile le titre du film en octobre de la même année : « Solo », lequel, comme « Rogue One », est sous-titré « A Star Wars Story ».

Le film a fait partie de la sélection officielle de la 71e édition du Festival de Cannes dans la catégorie hors compétition.

Résumé

Le film commence sur la planète Corellia, où le jeune Han (Alden Ehrenreich) parvient à voler une dose de coaxium, un carburant très cher qui permet aux vaisseaux d’atteindre l’hyperespace. Han compte le vendre pour s’évader de Corellia, en compagnie de sa petite amie, Qi'Ra (Emilia Clarke). Mais, au moment de franchir la douane, les deux jeunes gens sont repérés et seul Han peut s’enfuir. Il s'enrôle dans l'armée de l’air de l’Empire sous le nom de Han Solo en se promettant de revenir au plus tôt libérer Qi’Ra.

Trois ans plus tard, on retrouve Han sur un champ de bataille de la planète Mimban. Ayant échoué à l’académie des pilotes, il a dû s’enrôler dans l’armée de l’Empire comme simple soldat. Arrêté comme déserteur au moment où il s’apprêtait à rejoindre un groupe de contrebandiers dirigés par Tobias Beckett, il est jeté dans un cul-de-basse-fosse où est détenu le wookie Chewbacca. Ensemble, ils s’évadent et montent in extremis à bord du vaisseau de Tobias Beckett dont le but est d’aller subtiliser un précieux chargement de coaxium pour le compte d’un gros trafiquant du nom de Dryden Vos qui travaille pour le compte de l’Aube écarlate. Le vol échoue à cause de l'intervention d’un groupe de pirates conduit par Enfys Nest.

Lorsque Han, Chewbacca et Tobias sont conduits devant Dryden Vos pour lui rendre des comptes, Han retrouve Qi'ra, qui est devenue la compagne et le bras droit de Dryden. Dryden leur donne une seconde chance et Han propose de dérober du coaxium brut sur la planète Kessel. Comme le coaxium est très instable, il faudra le faire stabiliser sur la planète Savareen, indépendante de l’Empire. Dryden Vos accepte le marché mais il leur adjoint Qi'ra pour s'assurer du bon déroulement de l'opération. Le seul vaisseau suffisamment rapide pour transporter le coaxium de Vandor à Savareen en franchissant l’hyperespace est le Faucon Millenium du trafiquant Lando Calrissian. Lando accepte de se joindre au groupe en échange d'une partie des bénéfices sur la revente du coaxium.

Han, Chewbacca, Qi’ra, Beckett et Lando, accompagné de son droïde féminin L3-37, s’envolent ensuite à bord du Faucon Millenium pour la planète Kessel où ils parviennent à s’emparer du minerai. Mais, durant le raid de Kessel, L3-37 est détruite et Lando grièvement blessé. Han, assisté par la mémoire de L3-37 et de Chewbacca, qui s’avère un co-pilote émérite, prend le contrôle du Faucon Millenium et les conduit sur Savareen pour effectuer le raffinage du coaxium. Mais, surpris par les pirates d’Enfys Nest, alors que le raffinage était terminé, ils se retrouvent pris au piège sur la planète désertique, car Lando a repris le contrôle de son vaisseau en les y a abandonnant.
Han, découvrant que les pirates d’Enfys Nest sont des rebelles qui luttent contre l’Empire, il se rallie à leur cause et décide de duper Dryden Vos, venu récupérer le coaxium. Qi'ra combat Dryden Vos et le tue, ce qui permet à Han de s’enfuir.

On voit ensuite Qi'ra, restée seule, fait allégeance à l’infâme Maul (Cf. Star Wars ép. 1 : La menace fantôme), le véritable chef de l'Aube écarlate. Il invite alors Qi'ra, qui prend la place de Vos dans l’Aube écarlate, à le rejoindre sur sa planète natale, Dathomir. Elle part donc sous les yeux de Han.
Ce dernier rejoint alors Lando et gagne le Faucon durant une autre partie de Sabacc, une sorte de poker galactique. Han et Chewbacca s'envolent pour Tatooine où on leur a dit qu'une personne importante recherche des contrebandiers.

La place de Solo : A Star Wars story dans le contexte de la saga Star Wars

Solo, A Star Wars Story se place entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, après la fin de la République galactique et après la création de l'Empire.

L'univers de Star Wars tourne autour des tentatives de séparation d'un groupe favorable à un Empire de la République galactique. Pour ce faire, les séparatistes, grâce aux manigances du Chancelier Suprême Palpatine, entraînent certains dirigeants de la République dans une rébellion. Palpatine joue un double jeu, se présentant comme un serviteur de la démocratie alors qu’il vise à instaurer l’Empire. Pour maintenir la paix en place, les chevaliers Jedi combattent les ennemis de la République, mais ils doivent affronter les Seigneurs Sith (dont Palpatine est membre, sous le nom de Dark Sidious).

Au fil des années, tandis que les séparatistes gagnent toujours plus de terrain, les manipulations du Chancelier Palpatine, qui cache toujours son jeu, ne cessent d'affecter la République, à tel point qu'une guerre éclate entre les deux camps. Cette période restera connue sous le nom de « Guerre des clones ». Les soldats clones représentent l'armée de la République et se battent des années durant contre les droïdes des séparatistes.

La République est particulièrement en péril lorsque le Jedi Anakin Skywalker tue le comte Dooku (aussi connu sous le nom de Dark Tyrannus), le chef de l'armée séparatiste. Depuis l’enfance, Anakin est amoureux de Padmé Amidala. Mais, devenus adultes, leur amour doit rester secret car Anakin est un guerrier Jedi et Padmé est devenue sénatrice. Palpatine exploite cette faiblesse pour faire basculer  Anakin « du côté obscur de la force ». Sous le nom de Vador, il exécute sa première mission en tant que Sith, qui consiste à massacrer tous les Jedi, le seul obstacle que rencontre encore Palpatine pour instaurer l’Empire. Anakin/Vador est également chargé par Palpatine d'éliminer tous les membres du conseil séparatiste afin de mettre un terme une fois pour toutes à la Guerre des clones. S'ensuit un combat acharné entre Anakin et son ancien Maître, Obi-Wan Kenobi à la fin duquel Anakin est grièvement blessé. Entre-temps, la République disparaît et laisse place à l'Empire galactique, dirigé par Palpatine, qui s'autoproclame empereur à vie. Au même moment, Padmé meurt en donnant naissance à deux jumeaux, Luke (le futur Luke Skywalker) et Leia (future princesse Leia). Anakin, échappant de peu à la mort et atrocement mutilé doit s'enfermer dans une sombre armure mécanique et devient le terrifiant Dark Vador, un monstre cyborg mi-humain, mi-machine, obéissant aveuglement aux ordres de l'Empereur. Quant aux jumeaux de Padmé, ils sont séparés et cachés à l'Empereur ainsi qu'à leur père. Le garçon, Luke, est confié à son oncle Owen Lars sur Tatooine, et la fille, Leia, est prise en charge par le sénateur Bail Organa sur la planète pacifique Alderaan. C'est le début des âges sombres et de la tyrannie de l'Empire.

Mon opinion sur ce film

J'avoue être un peu lassé par cette énième déclinaison de la saga Starwars qui est devenu, comme la saga Terminator d'ailleurs, plus une "pompe à fric" que du véritable cinéma. J'y suis cependant allé en me poussant un peu aux fesses car je voulais voir comment les scénaristes trouveraient le moyen d'intéresser les spectateurs en axant uniquement leur propos sur un héros : Han Solo. Eh bien, j'ai trouvé l'exercice plutôt réussi car cet épisode nous révèle beaucoup de choses que nous ignorions sur lui ou que nous avions oubliées, noyés que nous avons été au cours des décennies par les autres épisodes. Ceci dit, j'ai regretté que le film soit tourné, presque du début à la fin, dans une semi-pénombre qui finit par lasser. On peut comprendre le parti pris du réalisateur qui fait commencer le film sur la planète Corellia, qui n'est pas l'endroit le plus idyllique de l'univers. Ensuite, le pauvre Han, qui s'est enfui de cette planète prison pour devenir pilote, tombe encore plus bas, pataugeant dans la boue sur une planète en guerre. On croyait en avoir terminé, mais non, hélas. Le monde de Kessel est encore pire... On tient bon, malgré tout jusqu'au bout, grâce à l'incroyable optimisme de Han Solo, qui, de personnage secondaire, devient personnage principal du film qui lui est dédié. Certes, l'acteur choisi n'est pas un Apollon, mais il est sympathique et le petit sourire narquois qui ne le quitte jamais correspond bien au caractère de notre cow-boy de l'espace. Un regret tout de même : un son (beaucoup) trop - mais vraiment trop - envahissant et un rythme dément qui fait qu'on sort de la salle avec une horrible migraine. 

samedi 9 juin 2018

RESPIRE court métrage de Jérôme ROUMAGNE (FR-2018)



Respire est un court métrage français réalisé en 2018 par Jérôme Roumagne pour son diplôme de fin d’études à l'Institut International Image et Son de Paris (3IS). Durée : 26 min. Par ce film, le jeune réalisateur  de 22 ans, originaire de la Nouvelle-Calédonie, a voulu rendre hommage à Grégory Lemarchal, décédé de mucoviscidose en 2007 afin de sensibiliser le public sur cette maladie génétique.

Ce film a été rendu possible grâce aux dons rassemblés sur la plateforme participative Ulule.

On peut voir ce film sur YouTube depuis le 23 mai 2018. 

Résumé

Antoine (Victor Meutelet), 18 ans, doit renoncer à sa carrière de sportif car il est atteint de mucoviscidose. A l’hôpital, il fait la rencontre de Juliette (Marthe Villalonga), 80 ans, une vieille dame acariâtre qui fait tourner les infirmières en bourrique. Ils n'ont rien en commun et pourtant tant de choses à s'apporter... Ensemble, fuyant l'hôpital, ils se rendent au bord de l'océan. 

Récompenses

Le film a obtenu le "Prix Découverte Nikon du court métrage" ainsi que celui du "Prix de la Jeune Critique pour le court métrage".


lundi 4 juin 2018

MAX BAISSETTE DE MALGLAIVE (Jeune acteur français)



Max Baissette de Malglaive est un acteur français né le 17 mars 2000 à Paris. Il s'est fait connaître principalement grâce à son rôle dans le film Versailles de Pierre Schoeller, mais aussi dans celui de L'Immortel de Richard Berry. C'est le filleul de Véronique de Villèle. Il crève l'écran dans Monsieur Je-sais-tout au côté d'Arnaud Ducret.  

Biographie

Il décroche son premier rôle à huit ans, aux côtés de Guillaume Depardieu dans le film Versailles de Pierre Schoeller, sorti au cinéma en 2008. Il se fait alors remarquer et tourne l'année suivante dans le film Mensch de Steve Suissa. En 2009, il est sollicité par Richard Berry pour jouer aux côtés de Jean Reno dans L'Immortel. Un an après, il tourne dans Case départ de Lionel Steketee auprès des humoristes et acteurs Thomas Ngijol et Fabrice Éboué.

De 2012 à 2016, il étudie au Lycée Montaigne.

Filmographie

Cinéma

  • 2008 : Versailles de Pierre Schoeller : Enzo, enfant
  • 2009 : Mensch de Steve Suissa : Max Hazak
  • 2010 : L'Immortel de Richard Berry : Anatole Matteï, le fils de Charly Matteï
  • 2011 : Case départ de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas Ngijol : Victor Jourdain
  • 2012 : L'Œil de l'astronome de Stan Neumann : le gamin
  • 2013 : Une place sur la Terre de Fabienne Godet : Matéo
  • 2014 : Mea Culpa de Fred Cavayé : Théo
  • 2015 : L'homme de l'ile Sandwich de Levon Minasian : Lio
  • 2017 : Rattrapage de Tristan Séguéla : Brandon, le frère de Dylan
  • 2017 : Nos patriotes de Gabriel Le Bomin : Célestin
  • 2018 : Monsieur Je-sais-tout de Stephan Archinard et François Prévôt-Leygonie : Léonard, le neveu de Vincent Barteau
Télévision

Téléfilm
  • 2015 : Maximilian and Marie de Bourgogne d'Andreas Prochaska : le roi Charles VIII de France, enfant
Série
  • 2016 : Les Témoins de Marc Herpoux et Hervé Hadmar (saison 2)
  • 2017 : Tunnel de Anders Engstrom et Giles Bannier (saison 3)
Distinctions
  • 2015 : prix d'interprétation masculine au Festival international du film de Vebron, pour L'homme de l'ile Sandwich de Levon Minasian.
Il est formidable dans Monsieur Je-sais-tout où il joue le rôle d’un adolescent autiste Asperger.

MONSIEUR JE-SAIS-TOUT (film français de S. Archinard et F. Prévôt-Leygonie - 2018)


Monsieur je-sais-tout est une comédie dramatique française écrite et réalisée par Stéphan Archinard et François Prévôt-Leygonie sortie en 2018. Le film est adapté du roman d'Alain Gillot, La surface de réparation (Flammarion, 2015).

Présentation

Vincent Barteau (Arnaud Ducret), un célibataire endurci de 35 ans, a dû abandonner une carrière prometteuse de footballeur professionnel pour devenir entraîneur d'un club de jeunes footballeurs. Après être parti de chez ses parents à l’âge de 16 ans car son père refusait de le voir devenir footballeur professionel, il a coupé les ponts avec eux. Sa sœur est partie en abandonnant son fils Léonard (Max Baissette de Malglaive) à la garde de ses grands-parents, propriétaires d'un château sur une île de la côte atlantique. Mais, lorsque Françoise (Caroline Silhol), la mère de Vincent, doit être hospitalisée pour une opération cardiaque, ses deux employés espagnols, Antonio et Lidia, ne sachant que faire viennent trouver Vincent pour lui confier la garde de Léo. Or, Vincent est sur le point de partir en Chine pour deux ans car il a une proposition pour entraîner une équipe de jeunes footballeurs.

Léo est un autiste Asperger de 13 ans, très renfermé sur lui-même, à part sa passion pour les échecs. Vincent, mis devant le fait accompli, doit prendre en charge son neveu, dont jusque-là il ignorait même l’existence et, ne sachant que faire de lui, il l’emmène avec lui lors d’une séance d’entraînement. On se dit que rien ne sera plus étranger à l’adolescent autiste, féru d’échecs, que le monde du football. Or Léo, qui est doté, comme beaucoup d’autistes Asperger, d'un incroyable pouvoir de calcul, étudie la tactique footballistique et la trajectoire des ballons, et s’avère être un gardien de but incroyablement doué. Grâce au soutien de la jeune et jolie médecin du club, Mathilde Saubade (Alice David) qui, de par sa formation, comprend au premier coup d’œil quelles étaient ses potentialités, Il progresse de manière spectaculaire, à telle enseigne que le manager du club lui propose d’intègrer l’équipe. Mais, lorsque Léo apprend que Vincent va partir, il se « referme dans sa bulle » et, après une crise terrible, il est interné dans un asile psychiatrique. Vincent, qui a enfin compris le lien qui le reliait à son neveu, fait des pieds et des mains pour l’en sortir et le ramener avec lui et peu à peu, il se rapproche de lui et abandonne son projet de départ pour se consacrer entièrement à Léo.

Mon opinion sur ce film

J’avais vu la bande annonce de ce film lors d’une séance précédente et, on intérêt pour le syndrome d’autisme Asperger aidant, je m’étais promis d’y aller. Je n’ai pas été déçu. C’est un film magnifique, même si certaines situations sont un peu simplistes. Le jeune acteur (Max Baissette de Malglaive) est tout simplement époustouflant dans le rôle de ce jeune autiste Asperger (qui est, pour lui, un rôle de composition) et Arnaud Ducret, même s’il aurait dû mettre un peu moins d’excès dans son rôle de macho intégral, pas mal non plus. Comme les autres spectateurs, pour une fois assez nombreux, j’ai ressenti une certaine frustration lorsque le film, assez court (1.39 H) s’est terminé car, bien que tout ait été dit, on aurait aimé une conclusion un peu moins abrupte. Pari gagné pour les acteurs et les réalisateurs qui ont traité avec finesse un sujet si mal pris en compte dans notre société (en particulier en France, très mal classée au niveau mondial).     

Dans le même esprit, je vous recommande :