Solo: A Star Wars Story
est un film de science-fiction américain réalisé par Ron Howard, sorti en 2018.
Écrit par Lawrence Kasdan et son fils Jonathan
Kasdan, le film raconte la jeunesse du contrebandier Han Solo, l'un des
principaux personnages de la saga Star Wars. Alden Ehrenreich (Sublimes créatures) y interprète le
rôle de Han Solo à ses débuts, rôle incarné par Harrison Ford dans les quatre longs films de la saga entre 1977 et
2015 de Star Wars, épisode IV (1977) à l’ép. VII Le réveil de la force (2015). Donald Glover reprend le rôle de Lando Calrissian ; Emilia Clarke (Sarah Connor dans Terminator :Genysis) tient le rôle de Qi'ra, la première compagne de Han ; Woody Harrelson endosse celui de
Beckett, son mentor.
Second long-métrage dérivé de la
franchise Star Wars après Rogue One: A Star Wars Story (2016),
le film a d'abord été confié aux réalisateurs Phil Lord et Chris Miller,
mais en juin 2017, après plusieurs mois de tournage, ceux-ci sont renvoyés au
profit de Ron Howard. Ce dernier
dévoile le titre du film en octobre de la même année : « Solo », lequel, comme
« Rogue One », est sous-titré « A Star Wars Story ».
Le film a fait partie de la
sélection officielle de la 71e édition du Festival de Cannes dans la
catégorie hors compétition.
Résumé
Le film commence sur la planète
Corellia, où le jeune Han (Alden Ehrenreich) parvient à voler une dose de coaxium, un carburant très
cher qui permet aux vaisseaux d’atteindre l’hyperespace. Han compte le vendre
pour s’évader de Corellia, en compagnie de sa petite amie, Qi'Ra (Emilia Clarke). Mais, au
moment de franchir la douane, les deux jeunes gens sont repérés et seul Han
peut s’enfuir. Il s'enrôle dans l'armée de l’air de l’Empire sous le nom de Han
Solo en se promettant de revenir au plus tôt libérer Qi’Ra.
Trois ans plus tard, on retrouve Han
sur un champ de bataille de la planète Mimban. Ayant échoué à l’académie des
pilotes, il a dû s’enrôler dans l’armée de l’Empire comme simple soldat. Arrêté
comme déserteur au moment où il s’apprêtait à rejoindre un groupe de
contrebandiers dirigés par Tobias Beckett, il est jeté dans un
cul-de-basse-fosse où est détenu le wookie Chewbacca. Ensemble, ils s’évadent
et montent in extremis à bord du vaisseau de Tobias Beckett dont le but est d’aller
subtiliser un précieux chargement de coaxium pour le compte d’un gros
trafiquant du nom de Dryden Vos qui travaille pour le compte de l’Aube écarlate.
Le vol échoue à cause de l'intervention d’un groupe de pirates conduit par
Enfys Nest.
Lorsque Han, Chewbacca et Tobias
sont conduits devant Dryden Vos pour lui rendre des comptes, Han retrouve Qi'ra,
qui est devenue la compagne et le bras droit de Dryden. Dryden leur donne une
seconde chance et Han propose de dérober du coaxium brut sur la planète Kessel.
Comme le coaxium est très instable, il faudra le faire stabiliser sur la
planète Savareen, indépendante de l’Empire. Dryden Vos accepte le marché mais
il leur adjoint Qi'ra pour s'assurer du bon déroulement de l'opération. Le seul
vaisseau suffisamment rapide pour transporter le coaxium de Vandor à Savareen en
franchissant l’hyperespace est le Faucon Millenium du trafiquant Lando
Calrissian. Lando accepte de se joindre au groupe en échange d'une partie des
bénéfices sur la revente du coaxium.
Han, Chewbacca, Qi’ra, Beckett et
Lando, accompagné de son droïde féminin L3-37, s’envolent ensuite à bord du
Faucon Millenium pour la planète Kessel où ils parviennent à s’emparer du
minerai. Mais, durant le raid de Kessel, L3-37 est détruite et Lando grièvement
blessé. Han, assisté par la mémoire de L3-37 et de Chewbacca, qui s’avère un
co-pilote émérite, prend le contrôle du Faucon Millenium et les conduit sur Savareen
pour effectuer le raffinage du coaxium. Mais, surpris par les pirates d’Enfys
Nest, alors que le raffinage était terminé, ils se retrouvent pris au piège sur
la planète désertique, car Lando a repris le contrôle de son vaisseau en les y
a abandonnant.
Han, découvrant que les pirates
d’Enfys Nest sont des rebelles qui luttent contre l’Empire, il se rallie à leur
cause et décide de duper Dryden Vos, venu récupérer le coaxium. Qi'ra combat Dryden
Vos et le tue, ce qui permet à Han de s’enfuir.
On voit ensuite Qi'ra, restée
seule, fait allégeance à l’infâme Maul (Cf. Star Wars ép. 1 : La menace
fantôme), le véritable chef de l'Aube écarlate. Il invite alors Qi'ra, qui
prend la place de Vos dans l’Aube écarlate, à le rejoindre sur sa planète
natale, Dathomir. Elle part donc sous les yeux de Han.
Ce dernier rejoint alors Lando et
gagne le Faucon durant une autre partie de Sabacc, une sorte de poker
galactique. Han et Chewbacca s'envolent pour Tatooine où on leur a dit qu'une
personne importante recherche des contrebandiers.
La place de Solo : A Star
Wars story dans le contexte de la saga Star
Wars
Solo, A Star Wars Story
se place entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, après la
fin de la République galactique et après la création de l'Empire.
L'univers de Star Wars tourne
autour des tentatives de séparation d'un groupe favorable à un Empire de la
République galactique. Pour ce faire, les séparatistes, grâce aux manigances du
Chancelier Suprême Palpatine, entraînent certains dirigeants de la République
dans une rébellion. Palpatine joue un double jeu, se présentant comme un
serviteur de la démocratie alors qu’il vise à instaurer l’Empire. Pour
maintenir la paix en place, les chevaliers Jedi combattent les ennemis de la
République, mais ils doivent affronter les Seigneurs Sith (dont Palpatine est
membre, sous le nom de Dark Sidious).
Au fil des années, tandis que les
séparatistes gagnent toujours plus de terrain, les manipulations du Chancelier
Palpatine, qui cache toujours son jeu, ne cessent d'affecter la République, à
tel point qu'une guerre éclate entre les deux camps. Cette période restera
connue sous le nom de « Guerre des clones ». Les soldats clones
représentent l'armée de la République et se battent des années durant contre
les droïdes des séparatistes.
La République est particulièrement
en péril lorsque le Jedi Anakin Skywalker tue le comte Dooku (aussi connu sous
le nom de Dark Tyrannus), le chef de l'armée séparatiste. Depuis l’enfance, Anakin
est amoureux de Padmé Amidala. Mais, devenus adultes, leur amour doit rester
secret car Anakin est un guerrier Jedi et Padmé est devenue sénatrice. Palpatine
exploite cette faiblesse pour faire basculer Anakin « du côté obscur de la force ».
Sous le nom de Vador, il exécute sa première mission en tant que Sith, qui consiste
à massacrer tous les Jedi, le seul obstacle que rencontre encore Palpatine pour
instaurer l’Empire. Anakin/Vador est également chargé par Palpatine d'éliminer
tous les membres du conseil séparatiste afin de mettre un terme une fois pour
toutes à la Guerre des clones. S'ensuit un combat acharné entre Anakin et son
ancien Maître, Obi-Wan Kenobi à la fin duquel Anakin est grièvement blessé.
Entre-temps, la République disparaît et laisse place à l'Empire galactique,
dirigé par Palpatine, qui s'autoproclame empereur à vie. Au même moment, Padmé
meurt en donnant naissance à deux jumeaux, Luke (le futur Luke Skywalker) et
Leia (future princesse Leia). Anakin, échappant de peu à la mort et atrocement
mutilé doit s'enfermer dans une sombre armure mécanique et devient le
terrifiant Dark Vador, un monstre cyborg mi-humain, mi-machine, obéissant
aveuglement aux ordres de l'Empereur. Quant aux jumeaux de Padmé, ils sont
séparés et cachés à l'Empereur ainsi qu'à leur père. Le garçon, Luke, est
confié à son oncle Owen Lars sur Tatooine, et la fille, Leia, est prise en
charge par le sénateur Bail Organa sur la planète pacifique Alderaan. C'est le
début des âges sombres et de la tyrannie de l'Empire.
Mon opinion sur ce film
J'avoue être un peu lassé par cette énième déclinaison de la saga Starwars qui est devenu, comme la saga Terminator d'ailleurs, plus une "pompe à fric" que du véritable cinéma. J'y suis cependant allé en me poussant un peu aux fesses car je voulais voir comment les scénaristes trouveraient le moyen d'intéresser les spectateurs en axant uniquement leur propos sur un héros : Han Solo. Eh bien, j'ai trouvé l'exercice plutôt réussi car cet épisode nous révèle beaucoup de choses que nous ignorions sur lui ou que nous avions oubliées, noyés que nous avons été au cours des décennies par les autres épisodes. Ceci dit, j'ai regretté que le film soit tourné, presque du début à la fin, dans une semi-pénombre qui finit par lasser. On peut comprendre le parti pris du réalisateur qui fait commencer le film sur la planète Corellia, qui n'est pas l'endroit le plus idyllique de l'univers. Ensuite, le pauvre Han, qui s'est enfui de cette planète prison pour devenir pilote, tombe encore plus bas, pataugeant dans la boue sur une planète en guerre. On croyait en avoir terminé, mais non, hélas. Le monde de Kessel est encore pire... On tient bon, malgré tout jusqu'au bout, grâce à l'incroyable optimisme de Han Solo, qui, de personnage secondaire, devient personnage principal du film qui lui est dédié. Certes, l'acteur choisi n'est pas un Apollon, mais il est sympathique et le petit sourire narquois qui ne le quitte jamais correspond bien au caractère de notre cow-boy de l'espace. Un regret tout de même : un son (beaucoup) trop - mais vraiment trop - envahissant et un rythme dément qui fait qu'on sort de la salle avec une horrible migraine.
Mon opinion sur ce film
J'avoue être un peu lassé par cette énième déclinaison de la saga Starwars qui est devenu, comme la saga Terminator d'ailleurs, plus une "pompe à fric" que du véritable cinéma. J'y suis cependant allé en me poussant un peu aux fesses car je voulais voir comment les scénaristes trouveraient le moyen d'intéresser les spectateurs en axant uniquement leur propos sur un héros : Han Solo. Eh bien, j'ai trouvé l'exercice plutôt réussi car cet épisode nous révèle beaucoup de choses que nous ignorions sur lui ou que nous avions oubliées, noyés que nous avons été au cours des décennies par les autres épisodes. Ceci dit, j'ai regretté que le film soit tourné, presque du début à la fin, dans une semi-pénombre qui finit par lasser. On peut comprendre le parti pris du réalisateur qui fait commencer le film sur la planète Corellia, qui n'est pas l'endroit le plus idyllique de l'univers. Ensuite, le pauvre Han, qui s'est enfui de cette planète prison pour devenir pilote, tombe encore plus bas, pataugeant dans la boue sur une planète en guerre. On croyait en avoir terminé, mais non, hélas. Le monde de Kessel est encore pire... On tient bon, malgré tout jusqu'au bout, grâce à l'incroyable optimisme de Han Solo, qui, de personnage secondaire, devient personnage principal du film qui lui est dédié. Certes, l'acteur choisi n'est pas un Apollon, mais il est sympathique et le petit sourire narquois qui ne le quitte jamais correspond bien au caractère de notre cow-boy de l'espace. Un regret tout de même : un son (beaucoup) trop - mais vraiment trop - envahissant et un rythme dément qui fait qu'on sort de la salle avec une horrible migraine.
Je n'ai pas encore vu ce film, mais je le garde dans un coin de mon colimateur perso... Merci pour cette critique. Il me semble me rappeler qu'un ou plusieurs des titres de la collection Star Wars chez Fleuve Noir (faisant aujourd'hui partie de l'univers "Légende") abordai(en)t cette période de la jeunesse de Han Solo; mais je ne sais pas si ça correspond ou non...
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