Love, et autres drogues, est une comédie américaine d'Edward Zwick sortie en 2010.
Résumé
Le film commence à New York,
1996. Jamie Randall (Jake Gyllenhaal)
est un jeune vendeur de matériel hi-fi qui joue de son charme pour vendre n'importe quoi à n'importe qui et
couche avec tout ce qui bouge. Jusqu’au jour où son chef le surprend, dans les réserves du magasin, en plein ébat sexuel avec sa femme. Jamie est renvoyé sur le champ et se
reconvertit comme délégué médical chez Pfizer. Là aussi, son charme et son
bagout font merveille d’autant qu’il a des notions médicales car il a commencé
des études de médecine abandonnées parce qu’il souffrait du syndrome de TDAH
(trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité).
Mais, si ses conquêtes se pâment devant lui au premier regard, une personne lui résiste :
Maggie Murdock, une jeune femme très séduisante et indépendante (Anne Hathaway) qui, comme
Jamie, se refuse à tout engagement amoureux à long terme et se contente d'aventures sans lendemain. Mais Maggie a des raisons bien
différentes de fuir l’amour car, atteinte d'une forme précoce de la maladie de
Parkinson, elle a décidé de prendre la vie comme elle venait et de ne pas s'attacher.
Malgré eux, ce qui devait être
une histoire d'un soir va alors prendre une tournure plus sérieuse et ils
vont devoir abandonner tous les principes qu'ils s'étaient fixés devant la plus puissante des
drogues : l’amour.
Mon opinion sur ce film
Le film commence par une farce potache
passablement lourdingue où s'enchaînent les scènes de sexe et de langage cru. Mais on patiente grâce au
charisme des deux acteurs principaux, Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway (Un jour). Heureusement, le film prend un tour bien différent à partir
du moment où l’on comprend que
Maggie souffre d'une maladie dégénérative dont aucun traitement ne pourra empêcher la progression. Un
film qui n’a pas l’épaisseur d’autres films, nettement plus sombres, du même réalisateur, comme Légendes d’automne ou Blood diamond, mais qui vaut mieux
que son titre ne le laisse prévoir. Au passage, le monde des laboratoires pharmaceutiques (en particulier le mastodonte qu'est Pfizer - on se demande même par quel miracle la multinationale toute puissante n'a pas fait un procès aux producteurs !) est sérieusement égratigné.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.