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mardi 26 février 2019

ENEMY film de Denis VILLENEUVE (CA-FR-ES 2014)




Enemy est un thriller fantastique canado-hispano-français, réalisé par Denis Villeneuve et sorti en 2014. Il est librement adapté du roman de l'écrivain portugais José Saramago O homem duplicado, 2002 (publié en français sous le titre L'Autre comme moi en 2005).

Présentation

Adam Bell (Jake Gyllenhaal), est professeur d’histoire à l'université qui mène une vie assez terne avec sa petite amie, Mary (Mélanie Laurent). Un jour, après un cours sur la dictature, un collègue lui conseille un film. Lors du visionnage, il se reconnaît dans l'un des personnages et se met à la recherche de l’acteur qui porte le nom d’Anthony St. Claire. Lorsqu’ils se rencontrent, il s’avère qu’Anthony est son parfait sosie, plus sûr de lui, désinhibé, qui lui propose (ou plutôt lui impose) de vivre sa vie. 

Tout au long du film, comme un « fil rouge » apparaît la figure menaçante de l’araignée : de celle du club privé fréquenté par Anthony, à celle, immense et enjambant la ville à la manière des sculptures de Denise Bourgeois ou d’une structure extraterrestre échappée de la Guerre des mondes, jusqu’à cette dernière image, aussi inattendue que glaçante, de l’araignée géante occupant toute une pièce de l’appartement d’Anthony. Le DVD comporte cependant une tentative d’explication psychanalytique donnée par un spécialiste qui tente de nous démontrer que les deux personnages, Adam et Anthony, sont les deux facettes d’une même personnalité, « l’ennemi » étant, en quelque sorte, le héros pris entre ces deux extrêmes.

Mon opinion

J’ai été personnellement très déçu par ce film qui m’a rappelé les scènes les plus « prises de tête » de Mulhollanddrive, Vanilla sky ou encore Magnolia ou de Memento tant on est déconcerté, de la première image à la dernière. Cependant, si ces films avaient, malgré leur complexité, une inégale valeur cinématographique, on a l’impression, en voyant Enemy, d’un scénario hasardeux, d’une pesante litanie de clichés sans queue ni tête mis bout à bout par un monteur au cerveau aussi embrumé que la ville où se déroule l’action dans laquelle erre un Jake Gyllenhall fatigué à la recherche d’un second moi encore plus tordu que son moi originel. Je ne sais pas vraiment ce qu’a voulu dire le réalisateur et, vraiment, je ne chercherai pas à le savoir. Un film bien « prise de tête » que je déconseille formellement à tous ceux à qui les araignées donnent des frissons.  
   

mardi 15 janvier 2019

CIEL D'OCTOBRE film de Joe JOHNSTON (USA-1999)



Ciel d'octobre (October Sky) est un film américain de 1999, réalisé par Joe Johnston et tiré de l’autobiographie de Homer Hickam, Rocket Boys : A Memoir, qui fut un best-seller aux États-Unis et est étudié dans les écoles américaines.

Présentation

L'action se situe en 1958 dans la petite ville minière de Coalwood, en Virginie-Occidentale.

Le lancement du premier satellite russe, le Spoutnik, en octobre 1957, eut un retentissement mondial. A Coalwood, Homer Hickam (Jake Gyllenhaal), le fils cadet du responsable de la mine encore lycéen,  se lance, avec ses copains, dans la construction d’une fusée. Autour de lui, il ne rencontre que moqueries et incrédulité, voire hostilité de la part d’une communauté pour laquelle le seul avenir est de travailler à la mine comme l’ont fait avant eux leurs pères et grands-pères. Le seul soutien leur vient de leur jeune professeur de sciences, Freida Riley (Laura Dern), qui les encourage à participer à un concours scientifique régional. 

Malgré toutes les difficultés rencontrées, la ténacité des quatre copains finit par payer et, non seulement ils deviendront les héros de la petite ville mais obtiendront chacun une bourse universitaire, grande première dans un pays où, jusque-là, seuls les sportifs avaient des chances d’en décrocher une.

Distribution
  • Jake Gyllenhaal (VF : Pascal Grull) : Homer Hickam
  • Chris Cooper (VF : Marc Alfos) : John Hickam
  • Laura Dern (VF : Marie-Laure Beneston) : Miss Riley
  • Chris Owen : Quentin Wilson
  • William Lee Scott : Roy Lee Cooke
  • Chad Lindberg : Sherman O'Dell
  • Chris Ellis : Turner
Mon opinion sur ce film

J’ai vu ce film, que je ne connaissais pas, lors de sa diffusion par Arte dans le cadre de sa sélection Winter of Moon, en l’honneur du cinquantenaire du 1er pas sur la lune. Jake Gyllenhaal, tout jeune à l’époque, y joue le rôle d’Homer Hickam, qui réussit, alors que personne n’y croyait, à faire décoller une fusée. Au-delà de l’exploit scientifique qu’une telle entreprise représentait, le film nous plonge dans l’ambiance d’une petite communauté conservatrice du fin fond de la Virginie, où aucun espoir d’un avenir meilleur n’attendait les jeunes lycéens dont l’avenir tout tracé était celui de la mine. Bien que n’ayant pu échapper aux horreurs de la Guerre du Vietnam, Homer devint un auteur à succès et put travailler, comme il en avait rêvé, comme ingénieur pour la NASA. Une histoire enthousiasmante qui pourrait être imaginaire mais qui, pour une fois, est vraie.  Un film à voir !   

mardi 12 juin 2018

LOVE ET AUTRES DROGUES comédie d'Edward ZWICK (USA - 2010)



Love, et autres drogues, est une comédie américaine d'Edward Zwick  sortie en 2010.

Résumé

Le film commence à New York, 1996. Jamie Randall (Jake Gyllenhaal) est un jeune vendeur de matériel hi-fi qui joue de son charme pour vendre n'importe quoi à n'importe qui et couche avec tout ce qui bouge. Jusqu’au jour où son chef le surprend, dans les réserves du magasin, en plein ébat  sexuel avec sa femme. Jamie est renvoyé sur le champ et se reconvertit comme délégué médical chez Pfizer. Là aussi, son charme et son bagout font merveille d’autant qu’il a des notions médicales car il a commencé des études de médecine abandonnées parce qu’il souffrait du syndrome de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité).

Mais, si ses conquêtes se pâment devant lui au premier regard, une personne lui résiste : Maggie Murdock, une jeune femme très séduisante et indépendante (Anne Hathaway) qui, comme Jamie, se refuse à tout engagement amoureux à long terme et se contente d'aventures sans lendemain. Mais Maggie a des raisons bien différentes de fuir l’amour car, atteinte d'une forme précoce de la maladie de Parkinson, elle a décidé de prendre la vie comme elle venait et de ne pas s'attacher.

Malgré eux, ce qui devait être une histoire d'un soir va alors prendre une tournure plus sérieuse et ils vont devoir abandonner tous les principes qu'ils s'étaient fixés devant la plus puissante des drogues : l’amour.

Mon opinion sur ce film

Le film commence par une farce potache passablement lourdingue où s'enchaînent les scènes de sexe et de langage cru. Mais on patiente grâce au charisme des deux acteurs principaux, Jake Gyllenhaal et Anne Hathaway (Un jour). Heureusement, le film prend un tour bien différent à partir du moment où l’on comprend que Maggie souffre d'une maladie dégénérative dont aucun traitement ne pourra empêcher la progression. Un film qui n’a pas l’épaisseur d’autres films, nettement plus sombres, du même réalisateur, comme Légendes d’automne ou Blood diamond, mais qui vaut mieux que son titre ne le laisse prévoir. Au passage, le monde des laboratoires pharmaceutiques (en particulier le mastodonte qu'est Pfizer - on se demande même par quel miracle la multinationale toute puissante n'a pas fait un procès aux producteurs !) est sérieusement égratigné. 

samedi 31 mars 2018

LE SECRET DE BROKEBACK MOUNTAIN de Ang LEE (USA-2005)




Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain) est un film dramatique américain réalisé par Ang Lee, sorti en 2005.

Adapté de la nouvelle Brokeback Mountain d'Annie Proulx, le film raconte la passion secrète vécue pendant vingt ans par deux hommes, Ennis del Mar et Jack Twist qui « avaient grandi dans deux misérables petits ranchs aux deux extrémités de l'État du Wyoming ».

Présentation

Ennis del Mar (Heath Ledger) et Jack Twist (Jake Gyllenhaal), deux jeunes cow-boys de l'État du Wyoming, se rencontrent au printemps 1963. Ils ont été embauchés par le Farm and Ranch Employment, l'un comme berger, l'autre comme responsable de camp et assignés au même élevage de moutons au nord de Signal, dans un alpage situé sur la Brokeback Mountain, une ville et une montagne imaginaire du Wyoming. Les deux jeunes gens développent d’intenses relations amoureuses. Mais la vie les sépare et chacun d’entre eux se marie et a des enfants. Ils se retrouvent cependant épisodiquement en secret entre le Wyoming et le Texas avant que Jack Twist ne soit tué dans des circonstances dramatiques et douteuses, laissant Ennis seul avec ses souvenirs.

Réception

Le film a été un très gros succès commercial, avec plus de 80 000 000 de dollars aux États-Unis et 170 000 000 de dollars dans le monde, ce qui en fait le film produit par Focus Features le plus rentable (il n'aurait coûté que 14 000 000 de dollars, sans les coûts de promotion). Il se classe d'ores et déjà au 8e rang des films dramatiques depuis 1980, d'après IMD. En France, au bout de la 12e semaine d'exploitation, il avait dépassé 1 255 000 spectateurs, dont plus de 405 000 rien qu'à Paris, ce qui en fait l'un des plus beaux succès du début 2006 en France. Le film est l'un des plus gros succès pour un film traitant de l'homosexualité masculine.

L’accueil critique s’est, pour une fois, fait l’écho de l’accueil commercial avec, à part quelques voix dissonantes et le film fut le plus primé de l’année 2005 :

  • Lion d'or (Mostra de Venise 2005)
  • Meilleur film dramatique (Golden Globes)
  • Meilleur réalisateur pour Ang Lee (Golden Globes)
  • Meilleur scénario pour Larry McMurtry et Diana Ossana (Golden Globes)
  • Meilleure chanson originale pour A Love That Will Never Grow Old, composée par Gustavo Santaolalla et paroles de Bernie Taupin (Golden Globes)
  • Meilleur film (British Academy Film Awards)
  • Meilleur réalisateur pour Ang Lee (British Academy Film Awards)
  • Meilleur scénario pour Diana Ossana et Larry McMurtry (British Academy Film Awards)
  • Meilleur acteur dans un second rôle pour Jake Gyllenhaal (British Academy Film Awards)
  • Meilleur réalisateur pour Ang Lee (Oscars)
  • Meilleur scénario adapté pour Larry McMurtry et Diana Ossana (Oscars)
  • Meilleure musique pour Gustavo Santaolalla (Oscars)
  • Etc.


Mon opinion

Curieusement, alors que j'ai vu ce film en VO lors de sa sortie au cinéma en 2005, je n'avais jamais commenté ce film. C'est en mettant à jour la filmographie de Jake Gyllenhall, après avoir vu tout récemment Zodiac, que je me suis aperçu de cet oubli. 

Bien que j'aie vu Le secret de Bokeback Mountain il y a plus de dix ans, je ne l'ai pas oublié, ce qui est déjà un bon point tant le souvenir de certains films nous échappe dès qu'ils ont été vus. Cependant, quitte à faire hurler mes lecteurs, car je sais bien qu'en faisant ceci je marche à contre-courant, je dirai sans détour que je n’ai pas aimé ce film et certainement pas pour son scénario, plus que bâclé, et ses dialogues réduits à des grognements. Des acteurs aussi exceptionnels que Jake Gyllenhall et surtout le regretté Heath Ledger (qui n’a pas obtenu de prix pour  ce rôle !) méritaient mieux. Certes, les paysages du Wyoming (en réalité le film a été tourné dans l’Alberta au Canada et au Nouveau Mexique) sont somptueux. Mais cela ne suffit pas pour faire un bon film. Personnellement, je l'ai trouvé lent et beaucoup trop long pour mon goût (134 min). Sans doute, d’après les propos du réalisateur, cette lenteur était-elle voulue pour évoquer l’attente amoureuse et la difficulté à atteindre l’amour (Ang Lee). Certains, comme Louis Guichard, de Télérama, ont au contraire été séduits par la lenteur de ce rythme :

« Comme s'il n'y avait qu'un seul instant d'éternité dans toute une vie et, ensuite, des décennies vouées, en solitaire ou à deux, au culte de cet instant » (Télérama no 2923).

Quant à Thomas Sotinel, dans Le Monde, il qualifie ce film de « beau film, grave et déchirant » (Le Monde, 18 janvier 2006).

Pour ma part, je n’ai jamais ressenti d’émotion dans cette quête d’un amour impossible et je me suis ennuyé tout au long de ce film.

vendredi 30 mars 2018

ZODIAC Thriller de David FINCHER (USA-2007)



Zodiac est un thriller policier américain réalisé par David Fincher, sorti en 2007. Le film, inspiré de faits réels, retrace l'enquête sur le tueur du Zodiaque, un mystérieux tueur en série qui frappa dans la région de San Francisco dans les années 1960 et 1970. Il est présenté, en compétition officielle pour la Palme d'or au Festival de Cannes.

Résumé

Le 4 juillet 1969, le soir de la fête de l'Indépendance, deux jeunes adultes se font tirer dessus entre les villes de Benicia et Vallejo en Californie. Un homme contacte les services de police locaux et annonce avoir commis ce crime.

Le San Francisco Chronicle, l'un des importants journaux de la ville, reçoit ensuite une lettre revendiquant ce meurtre, tout comme deux autres quotidiens de la région. Le tueur présumé, qui se présente sous le pseudonyme du Zodiac, accompagne sa revendication d'une énigme. Robert Graysmith (Jake Gyllenhaal) est un jeune dessinateur du journal. Sa vie bascule lorsqu'il se lance dans le déchiffrage de cette énigme, poussé par sa passion pour les casse-têtes. Il « enquête » alors plus profondément notamment avec Paul Avery (Robert Downey Jr.), le spécialiste des affaires criminelles au journal. En parallèle, les inspecteurs chargés de l'enquête, David Toschi (Mark Ruffalo) et William Armstrong, font leur possible pour mettre fin à la série de meurtres et recouper les informations multiples. Durant de nombreuses années, le Zodiac se joue des policiers et des journalistes en accumulant les énigmes, les vraies et fausses revendications, les appels télévisés et les meurtres sans indice. Robert Graysmith publiera deux livres sur cette affaire, qui deviendront des best-sellers et serviront de trame au scenario du film écrit par James Vanderbilt et réalisé par David Fincher.   

Mon opinion sur ce film

Comme je n’avais jamais vu ce film, j’ai profité de son passage hier soir (29/03/2018) à la télévision (3ème chaîne) pour le visionner. J’ai été très déçu. Je n’ai pas compris pourquoi ce film jouit, parmi les critiques, d’une telle aura. Le scenario m’a paru inutilement compliqué et le film terriblement long (157 min). Et, à part la prestation de Jake Gyllenhaal, je n’ai guère apprécié la distribution.    

jeudi 15 janvier 2015

SOURCE CODE film de science-fiction de Duncan Jones (FR-GB 2011)


Source Code est un film franco-américain réalisé par Duncan Jones. Le film, sorti en 2011, n'a pratiquement pas été distribué en France malgré la notoriété de son acteur principal, Jake Gyllenhaal.

Synopsis

Colter Stevens (Jake Gyllenhaal) s’éveille brusquement dans un train qui roule en direction de Chicago. Il ne connaît pas la jeune femme qui est assise en face de lui (Michelle Monaghan) alors qu’elle a l’air de très bien le connaître et discute avec lui comme si elle poursuivait une conversation. Stevens est désorienté : ses derniers souvenirs remontent à une mission de reconnaissance aérienne en Afghanistan, où il était capitaine dans l’US Air Force. Comment s’est-il retrouvé tout d'un coup dans ce train? Son premier réflexe est de chercher des repères dans cet environnement étranger mais sa confusion va croître. Lorsqu’il va dans les toilettes, son propre reflet dans le miroir est celui d’un inconnu ; la carte d’identité qu’il porte sur lui est celle d’un certain Sean Fentress, un professeur d’histoire ; sa compagne de voyage, de plus en plus interloquée par son comportement, l’appelle «Sean» et non « Colter ». Huit minutes après que Stevens ait émergé du néant, une déflagration embrase le train ainsi qu’un convoi de marchandises roulant sur une voie parallèle.

Colter reprend connaissance dans une capsule métallique, seul, entouré d’appareillages électroniques. Une fois son malaise initial dissipé, il apprend par les personnes qui lui apparaissent sur un écran (dont une certaine capitaine Goodwin) qu’il fait partie du programme expérimental « le Code Source ». Il s’agit de lui faire revivre les derniers instants d’un sujet grâce aux huit minutes de mémoire rémanente qui subsistent après la mort du sujet. Dans le cas présent, Colter Stevens a été « projeté » dans le corps de Sean Fentress, victime, avec les autres passagers du train, d’un attentat terroriste qui n’était que le prélude à un autre de plus grande envergure qui doit réduire la ville de Chicago en cendres. La tâche de Colter consiste à exploiter au mieux ce court laps de temps des quelques minutes rémanentes pour essayer de démasquer le poseur de bombe et empêcher l’évènement de se produire.
Inlassablement, les responsables du projet le renvoient revivre les mêmes événements. À chaque incursion en arrière, Colter glane quelques informations supplémentaires qui lui permettent de se rapprocher du but et peut-être de réussir à mener à bien sa mission. Malgré l’insistance de ses interlocuteurs pour qu’il se concentre sur son objectif premier, en dépit de leur affirmation qu’il ne peut changer le passé, il essaie d’empêcher le dénouement fatidique.

Autour du film

Source Code est le 2ème long métrage du réalisateur Duncan Jones. Son 1er film, Moon, réalisé en 2009, était déjà un film de science-fiction (ce film n'est lui non plus jamais sorti en France bien qu’il ait été remarqué dans nombre de festivals, dont celui de Sundance et obtenu des récompenses en Grande-Bretagne et en France, au Festival du film fantastique de Gérardmer).
Le « code source » fait référence aux techniques de la programmation informatique et de la théorie de l’information. Mêlant univers réaliste et voyage dans le temps, Source Code est un véritable film-concept dont le scénario est dans la même veine que Matrix, Inception, Memento et Déjà Vu ainsi qu’à Minority report. Si les scénaristes ont clairement fait de Source Code un film de science-fiction, ils ont également souhaité y apporter une dimension réaliste en mettant en scène une technologie scientifique encore à un stade d'expérimentation. Le fait de ne pas pousser le scénario du côté du surnaturel et de privilégier l'aspect humain de l'intrigue permet aux spectateurs de plonger dans cette histoire en s'imaginant qu'elle puisse être plausible.

Le concept du film est né de l'imagination du scénariste Ben Ripley. Ce dernier a soumis son idée de voyage dans le temps à court terme au producteur Mark Gordon, qui a tout de suite été enthousiasmé par l'originalité de l'histoire. Le projet a donc été mis en chantier, et le scénario développé pendant plusieurs mois. "C’est très rare de tomber sur un projet qui, à la fois, soit original et qui ait un potentiel commercial," explique le producteur français Philippe Rousselet, qui s'est également rattaché à l'entreprise. Une fois le scénario bouclé, l'acteur Jake Gyllenhaal (choisi pour interpréter le rôle principal) a tout de suite proposé aux producteurs de confier le projet au réalisateur britannique Duncan Jones, après avoir été très impressionné par Moon, le premier long métrage du cinéaste.

Secrets de tournage et autres compléments

Duncan Jones est le fils du chanteur David Bowie. Sa naissance inspira à son père la chanson « Kooks ». Grand fan de science-fiction, Duncan a grandi en regardant 2001, l’Odyssée de l’espace, Alien, etc. Son 1er film, Moon, est d'ailleurs clairement inspiré de 2001 de Stanley Kubrick. A ses débuts, il a travaillé comme opérateur avec Tony Scott. Il travaille à une suite en deux parties de Moon ainsi qu'à un film de science-fiction, Mute, inspiré de Blade Runner, qui se passe dans un Berlin futuriste.

Le train, qui est le lieu où se déroule principalement l'action de Source Code, a posé d'énormes problèmes techniques lors du tournage du film. Après avoir envisagé plusieurs modèles de trains existants, les décorateurs ont finalement décidé d'en construire un de toutes pièces, qui corresponde exactement au style qu'ils recherchaient et qui soit aussi facilement démontable. "C’est comme un jeu de Lego. Ce décor est totalement escamotable, si bien qu’on peut vraiment tourner de n’importe quel axe. Toutes les proportions - longueur, hauteur, largeur - ont été parfaitement adaptées à nos besoins", explique le chef décorateur Barry Chusid. Le train achevé a ainsi été placé sur un cadran, en studio, et entouré par des écrans verts.

Le début du film fait penser à la série Code Quantum. On peut d'ailleurs entendre la voix de Scott Bakula à un certain moment, Scott Bakula ayant interprété le rôle du Docteur Samuel Beckett, qui voyage dans le temps en prenant l'apparence d'autres personnes, comme dans le début du synopsis de Source Code.

Mon avis

J’ai beaucoup aimé ce film "prise de tête" qui explore un de mes sujets favoris, la manipulation du temps. Il introduit de plus une notion humaine : le sacrifice de Colter Stevens qui poursuit son engagement pour ses semblables au-delà de la mort  alors qu’il sait qu’il est déjà mort et que son corps est irrécupérable. En ce sens, ce film fait aussi penser à Avatar où le héros, le caporal Jake Sully, devenu tétraplégique, s’introduit par l’entremise d’une technologie expérimentale, dans le corps  d’un être d’une autre planète, dont il prend non seulement l’apparence intègre l’esprit et les sentiments pour lutter aux côtés de ce peuple contre la rapacité de sa propre espèce.  

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vendredi 31 octobre 2014

Jake GYLLENHAAL (Acteur américain)


Jake Gyllenhaal est un acteur américain né le 19 décembre 1980 à Los Angeles. Son nom de famille est d’origine suédoise. Son père, Stephen Gyllenhaal, est réalisateur et sa mère, Naomi Foner Gyllenhaal, scénariste. Sa sœur Maggie Gyllenhaal est également une actrice reconnue qui joue à ses côtés dans Une femme dangereuse (1993) et dans Donnie Darko (2002).

Jake a fait ses études secondaires au lycée de Harvard-Westlake puis a suivi les cours de l’Université de Columbia pendant deux ans avant d’abandonner les études pour se consacrer à sa carrière d’acteur.

Carrière

Celle-ci a commencé très tôt puisque Jake a fait ses débuts à l’écran dès l’âge d'onze ans : il jouait le fils de Billy Crystal dans La Vie, l'Amour, les Vaches de Ron Underwood (1991). Mais, c’est en obtenant le rôle-titre, dans le film désormais devenu culte, Donnie Darko de Richard Kelly (2002), qu’il a véritablement été révélé. Cette interprétation (un adolescent schizophrène pris d’hallucinations) a été saluée par la critique, et lui a même rapporté une nomination aux Independent Spirit Awards.

L'acteur est très vite devenu l’une des étoiles montantes d’Hollywood, enchaînant des rôles atypiques dans des longs-métrages tels que Lovely & Amazing de Nicole Holofcener (2001), Bubble Boy de Blair Hayes (2001), et The Good Girl de Miguel Arteta (2003), où il partageait l’affiche avec Jennifer Aniston. Parallèlement, il a fait ses débuts au théâtre en 2002 dans la pièce londonienne de Kenneth Lonergan, This is Our Youth qui a également enthousiasmé la critique.

En 2004, il est à l’affiche du film Le Jour d’après de Roland Emmerich, aux côtés de Dennis Quaid, qui devint un énorme succès commercial.

L’année 2005 s’est avérée chargée pour le jeune acteur, où il a tourné trois films : Proof, avec Anthony Hopkins et Gwyneth Paltrow ; Jarhead : La Fin de l'innocence de Sam Mendes (2006) et enfin Le Secret de Brokeback Mountain de Ang Lee (2005) où il interprète le rôle du cow-boy bisexuel au côté de Heath Ledger. Le film a connu un succès critique et public retentissant, donnant aux deux acteurs une notoriété mondiale. Sa performance, dans ce film, lui a fait remporter le BAFTA du meilleur second rôle ainsi qu'une nomination aux Oscars dans cette même catégorie.

En 2007  il incarne le journaliste Robert Graysmith, dans Zodiac de David Fincher. La même année, il fait partie du casting du thriller américain Détention secrète de Gavin Hood avec Reese Witherspoon, Meryl Streep et Alan Arkin.

En 2010, il est à l'affiche du film Brothers de Jim Sheridan avec Tobey Maguire et Natalie Portman. Il est également l'acteur principal de Prince of Persia : Les Sables du temps de Mike Newell, l'adaptation cinématographique du célèbre jeu vidéo.

 En 2011, il tient le rôle principal dans Source Code, un film de science-fiction réalisé par Duncan Jones, qui n’a, malgré toutes ses qualités, pas été diffusé en France
           
Engagements

Jake Gyllenhaal est un homme engagé. En 2004, avec sa sœur, il a soutenu le candidat démocrate John Kerry. Il a déclaré que cet engagement avait influencé certains de ses choix en tant qu’acteur et il croit que les acteurs détiennent une certaine influence sur la société.

Elevé dans une famille qui l’a sensibilisé depuis son plus jeune âge à l’engagement social et politique, il a soutenu l’association American Civil Liberties Union. Comme Matt Damon ou Leonardo DiCaprio, Jake GyllenhaalI est aussi sensibilisé en faveur de la protection de l’environnement et aide financièrement une association qui plante des arbres au Mozambique. Il dit lui-même que le film The Day After Tomorrow, l’a déterminé a s’engager encore plus qu’il ne le faisait dans l’action contre le dérèglement climatique.

Filmographie

  • 1991 : La Vie, l'Amour, les Vaches (City Slickers) de Ron Underwood : Danny Robbins
  • 1993 : Une femme dangereuse (A Dangerous Woman) de Stephen Gyllenhaal : Edward
  • 1993 : Josh and S.A.M. de Billy Weber : Leon Coleman
  • 1998 : L'Héritage de Malcolm (Homegrown) de Stephen Gyllenhaal : Jack / Blue Kahan
  • 1999 : Ciel d'octobre (October Sky) de Joe Johnston : Homer Hickam
  • 2001 : Donnie Darko de Richard Kelly : Donald J. « Donnie » Darko
  • 2001 : Bubble Boy de Blair Hayes : Jimmy Livingston
  • 2001 : Lovely and Amazing de Nicole Holofcener : Jordan
  • 2002 : The Good Girl de Miguel Arteta : Holden Worther
  • 2002 : Highway de James Middleton Cox : Pilot Kelson
  • 2002 : Moonlight Mile de Brad Silberling : Joe Nast
  • 2004 : Le Jour d'après (The Day After Tomorrow) de Roland Emmerich : Sam Hall
  • 2004 : Jiminy Glick in Lalawood de Vadim Jean : lui-même
  • 2005 : Le Secret de Brokeback Mountain (Brokeback Mountain) d'Ang Lee : Jack Twist
  • 2005 : La Preuve irréfutable (Proof) de John Madden : Harold « Hal » Dobbs
  • 2005 : Jarhead : La Fin de l'innocence (Jarhead) de Sam Mendes : Anthony Swofford
  • 2007 : Zodiac de David Fincher : Robert Graysmith
  • 2007 : Détention secrète (Rendition) de Gavin Hood : Douglas Freeman
  • 2009 : Brothers de Jim Sheridan : Tommy Cahill
  • 2010 : Prince of Persia : Les Sables du temps (Prince of Persia: The Sands of Time) de Mike Newell : Prince Dastan
  • 2010 : Love, et autres drogues (Love and Other Drugs) d'Edward Zwick : Jamie Randall
  • 2011 : Source Code de Duncan Jones : Colter Stevens / Sean Fentress
  • 2012 : End of Watch de David Ayer : l'officier Brian Taylor (- également producteur)
  • 2013 : Prisoners de Denis Villeneuve : l'inspecteur Loki
  • 2013 : Enemy de Denis Villeneuve : Adam Bell / Anthony St. Claire
  • 2014 : Night Call (Nightcrawler) de Dan Gilroy : Louis Bloom (- également producteur)
  • 2015 : L'Amour par accident (Accidental Love) de David O. Russell : Howard Birdwell
  • 2015 : La Rage au ventre (Southpaw) d'Antoine Fuqua : Billy Hope
  • 2015 : Everest de Baltasar Kormákur : Scott Fischer
  • 2015 : Demolition de Jean-Marc Vallée : Davis Mitchell
  • 2016 : Nocturnal Animals de Tom Ford : Tony Hastings / Edward Sheffield
  • 2017 : Life : Origine inconnue (Life) de Daniel Espinosa : Dr David Jordan
  • 2017 : Okja (옥자) de Bong Joon-ho : Johnny Wilcox
  • 2017 : Stronger de David Gordon Green : Jeff Bauman
  • 2018 : Wildlife de Paul Dano : Jerry Brinson
  • 2018 : Les Frères Sisters (The Sisters Brothers) de Jacques Audiard : Hermann Kermit Warm (en postproduction)
  • 2018 : Finest Kind de Brian Helgeland (en préproduction)


LE JOUR D'APRES de Roland Emmerich (USA-2004)


Le Jour d'après (The Day After Tomorrow) est un film catastrophe de Roland Emmerich sorti en 2004.

Le Jour d'après est inspiré du livre d'Art Bell et de Whitley Strieber : «Le Grand Dérèglement du climat» (The Coming Global Superstorm). Ce livre défend une hypothèse alarmiste sur les effets du réchauffement climatique qui pourrait entraîner le monde en quelques jours dans une catastrophe climatique géante et amorcer un nouvel âge glaciaire. Le Pentagone a produit un rapport sur le même modèle, destiné à « penser l'hypothèse la plus catastrophique, afin de se donner les moyens d'y faire face », mais a renoncé à le diffuser par peur d’affoler les populations. Le film a été en partie tourné à Montréal. 

Synopsis

Dans le film, le héros est un paléoclimatologue, Jack Hall (Dennis Quaid) qui, avec deux de ses collègues, effectue une mission scientifique de routine en Antarctique en forant des carottes de glace. Le plateau de glace se détache soudain du reste du continent et Jack ne doit sa survie qu’à un miracle.
Un peu plus tard, Jack présente le résultat de ses recherches lors d’un congrès des Nations Unies sur le réchauffement climatique à New Delhi, mais il ne parvient pas à convaincre ses interlocuteurs.
Dans un laboratoire situé au nord de l’Ecosse, le professeur Terry Rapson (Ian Holm) du « Hedland Climate Research Centre » constate plusieurs brusques chutes de température dans l’Atlantique nord et conclut que la fonte accélérée de la calotte glaciaire peut provoquer un changement du cours du courant nord atlantique et entraîner une baisse catastrophique des températures sur tout l’hémisphère nord. Il contacte son collègue Jack, dont il connaît la modélisation, pour le prévenir que ce qu’il a prévu est en train de se produire sous leurs yeux.

Pendant ce temps, la télévision annonce toute une série d’évènements anormaux : chutes de neige sur New Delhi, bombardement d’énormes grêlons à Tokyo, tornades dévastatrices sur la Californie, etc. Parallèlement, divers laboratoires dans le monde lancent des alertes après avoir constaté eux aussi d’alarmants dérèglements climatiques.

Trois hélicoptères de la RAF, piégés dans l'œil d'un cyclone, s'abattent car la température glaciale (-150°F) a gelé leurs rotors en vol ainsi que le carburant. Depuis la station spatiale internationale, trois cosmonautes constatent la formation de gigantesques vortex qui se forment sur l’hémisphère nord et alertent la Terre. La  dégradation de la situation s’accélère et échappe rapidement à tout contrôle. Devant l’évidence, le président des Etats-Unis, le Président Blake (Perry King) prend la décision de suspendre le trafic aérien sur l’ensemble du territoire américain.

Jack, qui a compris que ce qu’il avait prévu est en train de se passer, est d’autant plus inquiet que son fils Sam (Jake Gyllenhaal) a pris l’avion, avec deux de ses camarades, pour aller participer à un concours universitaire à New York. Le vol est perturbé par de violentes  turbulences mais l’avion atterrit cependant sans dommage. Pendant la compétition, celle-ci est perturbée par des évènements bizarres (par ex. des vols d’oiseaux se dirigent vers le sud). Le temps change brusquement : violentes pluies, bourrasques de vent, chutes brutales des températures provoquent des bouchons et des accidents dans la capitale fédérale et Sam promet par téléphone à son père de prendre le premier train en partance pour le sud mais il n’en a pas le temps car un raz de marée envahit la ville et oblige les jeunes gens à se réfugier à l’intérieur de la Bibliothèque publique de New York.

Sam qui sait, par son père, que la situation échappe à tout contrôle, tente de convaincre les autres réfugiés de rester à l’intérieur de la Bibliothèque mais peu d’entre eux croient un adolescent. Avec ses amis, Sam ne survivra qu’en s’enfermant dans une pièce de la Bibliothèque qu’ils calfeutrent avec tout ce qui leur tombe sous la main et finissent par brûler des livres pour se réchauffer.

Distribution
  • ·         Jack Hall, le spécialiste du climat (Dennis Quaid)
  • ·         Sam Hall, son fils étudiant (Jake Gyllenhaal)
  • ·         Terry Rapson (Ian Holm)
  • ·         Dr. Lucy Hall (Sela Ward)
  • ·         Le président Blake (Perry King) 
Ma critique

Film catastrophe... peut-être, mais drôlement efficace et flippant d'autant plus que le réalisateur n'en a pas rajouté (à part peut-être la scène des loups sur le bateau, qui était à mon avis superflue). En voyant ce film, les évènements qui nous sont annoncés, les catastrophes qui augmentent chaque jour sur la planète (cyclones dévastateurs, raz-de-marée, etc.) on ne peut que se dire que, si les choses ne se dérouleront peut-être pas exactement de la même manière, nous aurions tout de même intérêt à nous y préparer...

Je ne suis généralement pas fan de films-catastrophe mais j’ai trouvé celui-ci, à part quelques incohérences, parfaitement crédible. Les effets spéciaux sont impressionnants. Si vous le regardez, je vous suggère de prévoir thermos, bonnet, moufles et couettes…     

vendredi 29 août 2014

BROTHERS de Jim Sheridan (GB/USA-2010)


Brothers de Jim Sheridan est un film américano-britannique réalisé par Jim Sheridan, sorti le 4 décembre 2009 aux États-Unis et le 3 février 2010 en France. Il s'agit d'un remake du film éponyme danois, intitulé « Brodre » (Frères) réalisé par Susanne Bier datant de 2004.

Synopsis

Lorsque le film commence, Tom (Jake Gyllenhall) sort de prison. Son frère aîné, Sam (Tobey Maguire), un marine, marié à Grace (Natalie Portman) et père de deux petites filles, vient l’accueillir. Peu après, Sam est appelé pour aller combattre en Afghanistan et il est déclaré mort lors du crash de son hélicoptère. On vient annoncer son décès à sa femme. D'abord prostrée, elle se remet doucement à vivre grâce à la présence de son beau-frère, Tommy avec qui s'établissent des relations de complicité et qui devient un père de substitution pour ses filles.

Nous savons, nous spectateurs, que Sam n'est pas mort. Il a survécu au crash et a été emmené prisonnier par les talibans, avec son compagnon et ami Joe Willis (Patrick Flueger). Leurs ennemis les torturent et obligent Sam, dans une scène d'une terrible violence, à tuer son compagnon. Alors que l'on n'y croyait plus, une équipe de secours américaine vient libérer Sam et il rentre aux Etats-Unis.
Sa femme, Grace, Tommy et les filles sont soudain confrontés à son retour. Sam que les épreuves traversées et le terrible secret qui le hante (il ne peut supporter qu'on lui décerne le titre de héros alors que lui seul sait qu'il est non seulement un lâche mais un assassin) rendent paranoïaque (on le serait à moins !). Alors que son frère Tommy s’est comporté on ne peut plus honorablement avec sa femme, Sam prend la complicité qui s'est établie entre eux pour une histoire d'amour. Cela ajouté à ses souvenirs de prisonnier et de l'acte qu'il a commis font que, lors du repas d'anniversaire de l'une de ses filles, il "pète les plombs" et, de retour chez lui, menace de tuer les siens et de se suicider. L'arrivée in extremis de la police et son internement en hôpital psychiatrique militaire évitent le pire.
De l'hôpital, il téléphone à son frère. On pense qu'il va lui confesser le secret qui l'étouffe mais il ne le peut pas, lui disant seulement : "Tu es mon frère Tommy". Quelque temps après, sa femme Grace vient le voir. Il finit par se libérer en lui racontant ce qui s'est réellement passé pendant sa captivité.

Mon opinion

Ayant raté ce film lors de sa sortie, je l'ai vu en DVD car j’adore les acteurs qui y jouent. Magnifique film, très émouvant, sans aucune mièvrerie, superbement incarné par des acteurs dont on avait déjà pu admirer le talent comme Jake Gyllenhaal, Natalie Portman ou Tobey Maguire qui a bien mûri depuis Spiderman.

Très belle image de Frederick Elmes et musique adéquate, en particulier "Winter" de U2.

jeudi 16 mai 2013

THE DARK KNIGHT, LE CHEVALIER NOIR (USA-2008)


[Rerédaction d'un article publié en août 2008]

Film fantastique américain de Christopher Nolan (2008) avec :

- Christian Bale (Bruce Wayne/Batman)
- Heath Ledger (le Joker)
- Aaron Eckhart
- Gary Oldman (James Gordon)
- Michael Caine
- Morgan Freeman (Lucius Fox)

Synopsis

Cet opus décrit la confrontation entre Batman, interprété pour la seconde fois par Christian Bale, et son ennemi juré le Joker. Batman aborde une phase décisive de sa guerre au crime. Avec l'aide du lieutenant de police Jim Gordon et du procureur Harvey Dent, il entreprend de démanteler les dernières organisations criminelles qui infestent les rues de sa ville. L'association s'avère efficace, mais le trio se heurte bientôt à un nouveau génie du crime qui répand la terreur et le chaos dans Gotham : le Joker.

La durée officielle du film est de 146 minutes. Il a rencontré un grand succès commercial, alignant de nombreux records au box-office (Le film est le 13e film ayant eu les plus grandes recettes au box office mondial). Le 20 février 2009, Warner Bros. annonce que le film a franchi la barre d'un milliard de dollars de recettes, devenant le quatrième film de l'histoire à réaliser ce chiffre d'exploitation. 

Le film gagne plusieurs récompenses dont l'Oscar du meilleur second rôle masculin à titre posthume pour Heath Ledger et l'Oscar du meilleur montage sonore. 

Mon opinion sur ce film

J'attendais avec impatience la sortie de The Dark Knight non pas parce que je suis un fan inconditionnel de films adaptés de personnages de comics US mais parce que j'avais bien apprécié Batman Begins en 2005,  qui reste pour moi le meilleur de la saga.


En ce qui me concerne, The Dark Knight n'est ni meilleur ni pire que les précédents, mais on s'en souviendra à jamais parce qu'il a été marqué par une tragédie, le décès de l'acteur Heath Ledger, mort à 28 ans le 22 janvier 2008 d'une surdose médicamenteuse, peu avant la sortie du film. 

Heath Ledger est extraordinaire dans le rôle du Joker dans lequel il semble avoir mis une telle énergie morbide que l'annonce de la mort a pris une dimension inattendue a posteriori. J'avais découvert cet acteur  dans Chevalier, un film de Brian Helgeland (2001) où il jouait le rôle d'un chevalier du Moyen-Age sur fond de musique rock totalement anachronique. Je l'avais beaucoup moins aimé dans Le secret de Brockeback Mountain, non pour sa prestation, tout-à-fait remarquable, comme d'ailleurs celle de son partenaire Jake Gyllenhaal, mais pour le film lui-même. 

Pour moi, The Dark Knight n'apporte rien, si ce n'est beaucoup de bruit et de fureur et de scènes de violence gratuite. Nul doute qu'il en faut pour un film à grand spectacle mais, en ce qui me concerne, cela ne me comble pas. J'ai trouvé aussi que le film manquait singulièrement d'humour et de détachement, malgré quelques répliques de Michael Caine (Alfred, le fidèle serviteur et père de substitution de Bruce Wayne) et de Morgan Freeman (l'ingénieur Lucius Fox). Bref, sentiment mitigé. 

Le film est disponible en DVD.

Mon classement :

2/5 : pas indispensable sauf pour la dernière prestation d'Heath Ledger