Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Prédictions (Titre original anglais : Knowing)
est un film fantastique américain réalisé par Alex Proyas, sorti
en 2009.
Résumé
Le film commence en 1959, à l'école
élémentaire de Lexington (Massachusetts) : les élèves participent à un
concours sur le thème du futur. Une enseignante, Mme Taylor, leur propose d’imaginer
leur vision du monde cinquante ans plus tard. Les copies seront ensuite
enfermées dans une « capsule temporelle » qui sera ouverte en 2009. L’une
des élèves, Lucinda Embry, au lieu de rendre un devoir classique, couvre ses
feuilles de chiffres et de nombres.
Comme prévu, cinquante ans plus
tard, donc en 2009, lors d’une grande cérémonie regroupant les enfants et leurs
parents, ainsi que les professeurs, la capsule est ouverte. L’enveloppe de
Lucinda échoit à Caleb Koestler (Chandler Canterbury), dix ans, fils de John
Koestler, interprété par Nicolas Cage. Ce dernier, professeur
d'astronomie au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a perdu sa femme
voici à peine un an et élève son fils du mieux qu’il peut tout en noyant sa
peine dans l'alcool. Caleb, qui a dix ans, souffre d’un handicap auditif qu’il
compense par une intelligence hors norme. Très souvent seul, il tâche lui aussi
de surmonter la disparition de sa mère.
Caleb, intrigué par l’enveloppe
qu’il a reçue, la rapporte chez lui et John, en voyant la liste de chiffres
constate qu’un des segments qui se reproduit à l’infini pourrait faire
référence à la date du 11 septembre 200, celle des attentats terroristes du
World Trade Center. Se livrant alors à une étude plus approfondie de la liste,
il découvre que d’autres segments chiffrés pourraient se rapporter à d’autres
catastrophes qui ont particulièrement marqué l’humanité.
John Koestler va finir par comprendre que la liste de chiffres et de lettres de Lucinda est une mise en garde contre une destruction du monde.
Mon opinion
Le film avait très bien démarré :
l’idée de cette liste de chiffres écrites 50 ans auparavant et qui pourrait faire
référence à des catastrophes passées et indiquer des catastrophes à venir
aurait pu être passionnante. Hélas, le film tombe très vite dans le grand n’importe
quoi. On a l’impression de regarder un mauvais Night Shyamalan. Pourtant, le réalisateur Alex Proyas,
est aussi celui du très bon I, Robot et de l’excellent The Crowmais aussi, hélas, du délirant navet à grand spectacle Gods of Egypt.
Ce film peut être vu en intégrale et gratuitement sur You Tube
The Storm (Titre
néerlandais : De Storm) est un film catastrophe néerlando-belge
réalisé par Ben Sombogaart, sorti en 2009.
Résumé
Julia (Sylvia Hoeks), a été
abandonnée par Koos (Sanne den Hartogh), son compagnon lorsqu’elle lui annonce
qu’elle est enceinte. Elle accouche donc seule dans la maison de ses parents,
des fermiers étroits d’esprit qui la considèrent comme une fille perdue. Seule
sa sœur la comprend et prend sa défense vis-à-vis des villageois qui la
critiquent.
Dans la nuit du 31 janvier au 1er
février 1953, survient un violent raz-de-marée qui inonde la Zélande, province semi-maritime
formée de polders située au Nord de la Belgique et au sud des Pays-Bas. Julia
se réfugie avec son bébé sur le toit de la ferme de ses parents mais elle est
emportée dans un éboulement et, tout en nageant contre le courant qui l’emporte,
elle voit s’éloigner le coffre dans lequel elle a enfermé son bébé.
Elle est sauvée in extremis de la
noyade par Aldo (Barry Atsma), le frère aîné de Koos, militaire, qui l’aide
ensuite à rechercher le bébé.
Mais celui-ci a été confié à une
jeune femme, Krina, qui a perdu son mari et son propre enfant dans un accident
de voiture et, dans la confusion qui préside à l’évacuation des réfugiés, elle
disparaît avec le nouveau-né.
Julia ne retrouvera son fils que
18 ans après, en 1971, lors de l’inauguration des travaux du programme de
consolidation des digues. Krina reconnaîtra qu’elle le lui a volé.
Autour du film
Le film retrace des évènements
réels survenus aux Pays-Bas en 1953. Sous l'effet de hautes marées, conjuguées
avec de basses pressions atmosphériques, un gigantesque raz-de-marée rompit les
digues en plusieurs endroits, submergeant la région. Dans cette terrible
catastrophe, 1 865 personnes trouvèrent la mort et 500 000 furent sinistrées.
Depuis, d’importants travaux ont été entrepris, aussi bien aux Pays-Bas qu’en Belgique
et en Grande-Bretagne pour protéger les côtes d’une nouvelle submersion mais il
n’est pas dit qu’ils seront suffisants pour empêcher une catastrophe encore
pire en raison des menaces que fait peser le réchauffement climatique sur une
grande partie des côtes habitées.
Mon opinion
Ce film pourrait être considéré
comme un énième film catastrophe s’il ne rendait pas compte de faits réels et
relativement récents de l’histoire de l’Europe. Il aura au moins le mérite de
rappeler à ceux qui n’ont pas connu cette époque des évènements dramatiques qui
se sont réellement produits et pourraient se reproduire dans les années qui
viennent.
On pourra cependant le critiquer
sur le plan du scénario qui ne brille pas par sa finesse et accumule les invraisemblances et un ton trop mélodramatique accentué par une musique envahissante.
La Dernière Vague
est une série télévisée fantastique française créée par Raphaëlle Roudaut et Alexis
Le Sec, réalisée par Rodolphe Tissot et diffusée à partir du 21
octobre 2019 sur France 2. La série compte 6 épisodes de 52 minutes chacun.
Présentation
L’histoire prend place à
Brizan-sur-mer, une station fictive située dans les Landes où l’on pratique le
surf. Tous les protagonistes habitent un lotissement situé près de l’océan.
Alors qu’une compétition de surf
se prépare, un mystérieux nuage en forme de rouleaux apparaît au-dessus de la
plage.
Au moment où les surfeurs
commencent la compétition, le nuage s’abat sur eux et ils disparaissent. Les
recherches s’organisent mais, comme on le retrouve aucun corps, les sauveteurs
pensent qu’ils ont tous été noyés.
Or, au bout de plusieurs heures,
les surfeurs réapparaissent sains et saufs mais sont incapables de dire ce qui
leur est arrivé car ils n’en ont aucun souvenir.
Après leur retour, certains d’entre
eux se découvrent changés et dotés d’étranges pouvoirs.
Deux jours plus tard, le même
nuage menaçant se reforme au-dessus de Brizan-sur-Mer et s'abat sur la ville.
Mon opinion
Les deux premiers épisodes que j’ai
vus ont soulevé mon intérêt. Je ne demande qu’à voir la suite en espérant ne
pas être déçu.
Tempête de glace (Cold zone) est un téléfilm-catastrophe
américain de John MacCarthy, sur un
scenario d’Hannah Davies, sorti en
2017 (110 min).
Résumé
Le scientifique Roger Summers vient
en général l’été passer ses vacances dans une petite ville de l’Etat d’Alaska
pour étudier les oiseaux. Cette fois, il y vient en hiver avec sa famille,
composée de sa femme Candace, et de son fils adolescent, Jordan, qui aurait
préféré rester avec ses copains en Floride.
Alors qu'il étudie les migrations
d'oiseaux dans les bois, il tombe accidentellement sur des animaux qui semblent
avoir été congelés par le froid. Pris dans une soudaine tempête, Summers se
réfugie dans une cabane isolée où réside Tim Hughes. Ce dernier, après avoir
perdu sa femme et son fils lors de la tempête Katrina, est parti vivre en
ermite en Alaska. Il avait coupé les ponts avec la communauté scientifique car
ses prédictions sur un dérèglement brutal du climat qui pourrait provoquer un
nouvel âge glaciaire n’avaient pas été prises au sérieux. Troublé par les
observations de Summers, Tim et lui tentent de contacter les scientifiques de
la station météo dont la base se trouve plus au nord. Mais, lorsqu’ils y arrivent,
ils constatent que tous les scientifiques sur place sont morts congelés.
Distribution
Roger Summers (Martin Cummins)
Tim Hugues (Steve Bacic)
Jordan Summers (Nick Purcha)
Mon opinion sur ce film
Ce film, bien que plus récent que
Le
jour d’après, de Roland Emmerich (2004) qui part du même constat, est beaucoup moins réussi que
ce dernier. Il est même tellement truffé d’invraisemblances et d’incohérences qu’il
joue plutôt en défaveur de toute crédibilité envers les dangers du dérèglement
climatique. Certes, Le jour d’après comporte aussi des invraisemblances, mais il est
d’une toute autre qualité que celui-ci.
Contagion est un film-catastrophe
américain réalisé par Steven Soderbergh, sorti en 2011. Il a été programmé
dimanche 21/1/2018 sur France 2 et suivi d’un reportage débat, dans le cadre de
l’émission Cellule de crise, présentée par Fabian Bugier avec une interview d’Agnès
Buzin, ministre actuelle de la santé.
Résumé
Beth Emhoff (Gwyneth Paltrow), de retour d’un voyage professionnel à Hong Kong, est
atteinte d’une forte fièvre sur l’avion qui la ramène chez elle, à Minneapolis,
où elle vit avec Mitch (Matt Damon),
et leurs deux enfants, dont le plus jeune décèdera peu de temps après sa mère.
Les épidémiologistes l'identifient comme étant le patient zéro. La rapide
progression d’un virus mortel tue les personnes contaminées en quelques jours.
Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale
mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède
et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus : les
gens se battent pour survivre dans une société qui se désagrège.
Les producteurs n’ont pas lésiné quant
au choix des acteurs. Outre Gwyneth
Paltrow et Matt Damon, la
distribution du film est éblouissante :
Marion Cotillard : le docteur Leonora Orantes, envoyée à Hong Kong
par l’OMS
Kate Winslet : Dr. Erin Mears, un officier de Epidemic
Intelligence Service
Jude Law : Alan Krumwiede, qui joue le rôle d’un journaliste
conspirationniste qui prône l’utilisation d’un extrait de Forsythia pour lutter
contre la maladie.
Laurence Fishburne : le docteur Ellis Cheever,
Jennifer Ehle : Dr. Ally Hextall, du CDC (Center
for Desease Control and Prevention)
Elliott Gould : Dr. Ian Sussman, de l’Université de San Francisco
qui identifie le virus en premier
Autour du film
L’idée de départ de Contagion
est venue au réalisateur lors d’une collaboration avec le scénariste Scott Z.
Burns sur la film The Informant ! (2009). Ils ont alors le projet de réaliser un
biopic sur L’actrice allemande très liée à la propagande nazie, Leni Riefenstahl.
Mais Soderbergh en abandonne l'idée. De
son côté, Scott Z. Burns est fasciné par l'idée d'une maladie transmissible et
suggère de réaliser un thriller sur une situation de pandémie qui ravagerait le
monde. Le scénariste contacte alors l'épidémiologiste Larry Brilliant, connu
pour son travail sur l'éradication de la variole, comme consultant. Ce dernier
lui présente un autre spécialiste, W. Ian Lipkin, directeur de la Mailman
School de l'Université Columbia. Par leur biais, les producteurs accèdent à de
nombreux rapports de l'Organisation mondiale de la santé. Scott Z. Burns
rencontre également l'auteure de The Coming Plague, Laurie Garrett, dont
l'ouvrage offre de multiples intrigues possibles au scénariste. W. Ian Lipkin
explique que le virus du film se rapproche du virus de Nipah, apparu en
Malaisie en 1998.
Le tournage s’est fait à Hong
Kong en septembre 2010, Chicago et dans plusieurs autres villes de l'Illinois,
ainsi qu’à Atlanta, San Francisco, Londres, Casablanca et Genève où se trouve
le siège de l’OMS.
Le film fait aux différentes pendémies connues, celle de la grippe de 1918, appelée aussi « grippe espagnole » qui aurait tué entre 50
et 100 millions de personnes dans le monde entier (selon les derniers chiffres de l'Institut Pasteur), ainsi que des dernières graves épidémies, celles du SRAS (Syndrome respiratoire aigu
sévère) (2003-2004) et de la grippe A/H1N1 (2009-2010).
Mon opinion
Je n’avais pas vu ce film au
cinéma ni en DVD. J’ai profité de son passage à la télévision pour le voir. Le
film, présenté comme un thriller, n’a semble-t-il, pas eu le succès escompté lors
de sa sortie. Certes, il se rapproche plus d’un documentaire que d’un thriller
mais, personnellement, je l’ai trouvé très convaincant et perturbant. Le processus
de contagion est décrit avec la froideur d’un entomologiste qui ne laisse place
à aucun pathos. La panique initiale dont font preuve les autorités est aussi particulièrement
bien rendue. Un film efficace, qui fait plus réfléchir que divertir. Le documentaire
qui suivait, intégrant les dernières connaissances sur les pandémies les plus
récentes, était tout à fait passionnant et bien mené.
Titanic est un film dramatique américain écrit, produit et
réalisé par James Cameron, sorti en
1997. Une nouvelle version, adaptée pour la
3D, a été diffusée en salles en avril 2012 à l’occasion du centenaire du
naufrage du paquebot.
Résumé
Le film raconte l'histoire
fictive de l’idylle de deux jeunes passagers embarqués sur le paquebot Titanic au moment de sa traversée inaugurale de
l’Atlantique en avril 1912 : Rose (KateWinslet) est une passagère de première classe promise au mariage à Cal (Billy Zane*), un homme riche qu’elle déteste et Jack (Leonardo DiCaprio), un jeune homme d’origine irlandaise qui s’embarque à la dernière
minute en troisième classe pour retourner aux États-Unis. Rose, se sentant prise au piège, est
sur le point de se suicider lorsque Jack lui sauve la vie. Séduite par la
personnalité de Jack, Rose tombe amoureuse de ce beau jeune homme sans le sou
qui représente pour elle la liberté. Malheureusement pour les deux jeunes gens,
le naufrage du navire interrompra brutalement cette idylle.
Le film commence de nos jours: Brock Lovett est le coordinateur d'une équipe de plongeurs à la recherche d'un bijou somptueux embarqué sur le Titanic, le Cœur de l'Océan, inspiré du diamant bleu de la Couronne. Ce joyau, d'une valeur inestimable, aurait été porté par Louis XVI. Sa découverte apporterait la gloire aux plongeurs. Mais, lorsqu'ils remontent le coffre-fort censé le contenir, les plongeurs ne retrouvent que le dessin d’une jeune
femme nue portant le joyau autour du cou.
À des milliers de kilomètres de
là, une très vieille dame, Rose Calvert, voit ce dessin sur l'écran de son
téléviseur. Elle contacte Lovett et lui affirme qu'elle est la jeune fille qui
a servi de modèle à l’artiste. Elle est l'une des rares survivantes du naufrage
du Titanic encore en vie. L’équipe l’invite sur le bateau de recherches sous-marines
et Rose leur raconte son histoire d’amour avec Jack Dawson, les circonstances
de leur rencontre, le terrible naufrage et comment elle y a survécu.
Le 10 avril 1912, Rose embarque
sur le Titanic à Southampton avec sa mère, Ruth DeWitt Bukater, son fiancé,
Caledon 'Cal' Hockley (Billy Zane), et
leurs domestiques. Pendant ce temps, dans un pub du port, quatre hommes
disputent une partie de poker. Deux d'entre eux ont misé leurs billets de
troisième classe pour le Titanic, billets que remportent finalement leurs
adversaires, deux inséparables copains, Jack (DiCaprio) et Fabrizio (Danny Nucci). Ceux-ci embarquent
ainsi sur le paquebot sous le nom des perdants.
Alors que commence la traversée,
Rose se sent de plus en plus piégée par une haute société qui veut lui faire
épouser un homme qu'elle n'aime pas. Finalement, le soir du vendredi 12 avril,
après le dîner, elle tente de se suicider en sautant de la poupe du navire.
Jack, qui flânait sur le pont, se précipite à son secours et réussit à la
sauver. Lorsque Cal et d'autres passagers arrivent sur les lieux, ils croient à
un accident et, pour remercier Jack d’avoir sauvé la vie de sa fiancée, ce
dernier l'invite à dîner dans la salle à manger des première classe. Jack,
qui n’est pas dans son monde, séduit la majorité des convives, en particulier Margaret « Molly » Brown (Kathy Bates), grâce
à sa beauté, à son intelligence et à son énergie.
Le lendemain, samedi 13 avril,
Jack et Rose passent la journée ensemble sur le pont du Titanic, discutant de
leur vie. Rose envie l'indépendance de Jack et son absence d'attaches. Grâce à Molly,
qui l’a pris sous son aile, Jack fait bonne impression au dîner où la plupart
des invités se montrent amicaux, à l'exception de Ruth De Witt, la mère de
Rose, et de Cal qui essaient de le rabaisser sans y parvenir. Jack fait aussi
bonne impression sur de riches passagers, comme le milliardaire John Jacob
Astor (le propriétaire du Waldorf Astoria) et de sa jeune épouse Madeleine.
Après le repas, Jack invite Rose à une fête en troisième classe, sans savoir
qu'ils sont suivis et épiés par le valet et âme damnée de Cal, Lovejoy.
Le matin suivant, Cal fait
une violente scène à sa future épouse, lui reprochant d'avoir découché. La mère de Rose lui exprime également ses craintes : si le mariage avec Cal n'a
pas lieu, leur famille, ruinée, perdra sa place dans la société. Rose décide
donc de se sacrifier pour le bien de sa mère. Jack s'introduit frauduleusement
en première classe pour la raisonner, mais en vain : Rose refuse. Ce n'est
qu'au coucher du soleil qu'elle se décide à le rejoindre. S'étant dévêtue, elle sort du coffre le Cœur de l'Océan et le passe à son cou et elle demande à Jack, de faire un dessin d'elle. Lovejoy les surprend et les deux jeunes gens se
réfugiant dans les salles des chaudières puis dans la cale, où ils font l'amour
à l'intérieur d'une Renault 1912. Peu après être ressortis sur le pont, ils
assistent à la collision du Titanic avec un iceberg.
Rose et Jack décident d'aller
prévenir Ruth et Cal qu'un incident s'est produit, et retournent à la cabine de
Rose, mais au moment d'entrer dans la cabine, Lovejoy glisse le bijou dans la poche de Jack, l'accusant de l'avoir volé. Jack est alors enfermé, menotté, dans le bureau du capitaine d'armes. Rose,
mise au courant de la gravité de la situation par le concepteur du navire,
Thomas Andrews, au moment de monter dans un canot avec sa mère, remonte sur le pont afin de libérer Jack. Après qu’elle ait
réussi in extremis à lui rendre sa liberté avant qu’il ne soit noyé par la montée de l'eau, tous deux réussissent
à gagner le pont des embarcations. Jack et Cal persuadent Rose de monter dans
un canot (Cal a négocié un arrangement avec un officier pour être évacué), mais
celle-ci ne peut abandonner Jack. Juste
avant cela, Cal a mis son manteau sur les épaules de Rose en oubliant que le
Cœur de l'Océan se trouvait encore dans une des poches. Mais, lorsque Cal se
rend compte que Rose a choisi de rester sur le bateau en train de couler avec
son amant, il est pris d’une rage meurtrière et il les poursuit pour les tuer. N’y parvenant pas, il
se fait passer pour le père d’une fillette et l'utilise comme prétexte pour
embarquer sur l’un des derniers canots. Pendant que le Titanic pique du nez,
Jack et Rose se réfugient sur le pont arrière. Fabrizio, l'ami avec qui Jack
avait embarqué, est tué par la chute de la première cheminée du paquebot.
Lorsque le navire sombre, les deux amants se jettent dans l'eau glacée et
trouvent pour refuge une pièce de bois flottant. Seule Rose peut s'y agripper mais Jack, plongé dans l’eau glacée jusqu’aux épaules, meurt d'épuisement. Avec une poignée de rescapés, Rose est secourue et survit. À son arrivée à New York, elle s’identifie
comme étant « Rose Dawson », et fait croire à sa famille qu’elle est morte dans
le naufrage.
De retour en 1996, Rose conclut
son histoire, expliquant que Cal, à sa connaissance, s'est suicidé pendant la
Grande Dépression. Nul ne sait ce qu'il est advenu du Cœur de l'Océan. La nuit
venue, on voit Rose quitter la cabine qu’elle occupe sur le bateau de
recherches sous-marines et s’avancer jusqu’à la poupe. Là, elle sort de sa
poche le fameux joyau qu’elle a donc conservé toute sa vie et le jette dans
l'Atlantique. Elle retourne à sa cabine où elle s’endort (à moins qu’elle ne
meure) et rêve qu’elle rejoint Jack et toutes les victimes du naufrage réunies sur
le Grand Escalier du Titanic reconstitué pour un baiser final et émouvant.
Fin alternative
Une fin alternative existe sur les
DVD "édition spéciale" et "édition collector". Elle
présente la fin du film d’un autre point de vue.
Après le retour du sous-marin,
une fête est organisée sur le bateau. Pendant que la petite-fille de Rose la
cherche, elle tombe sur Brock Lovett et ils entament une discussion. Entre
temps, Rose s'approche sur le bord du bateau avec l'intention de jeter le Cœur
de l'Océan. La petite-fille de Rose surprend cette dernière en train de monter
sur la barre de sécurité, pensant qu'elle va se suicider ou tomber. Brock et la
petite-fille de Rose se rendent compte qu’elle tient dans la main le bijou. Le
chercheur veut convaincre la vieille dame de le garder mais celle-ci refuse.
Brock lui demande alors de lui permettre de le toucher une seule fois. Elle
accepte, le met dans sa main mais Brock est tenté de le garder. Rose finit par
le convaincre de la laisser jeter le diamant par-dessus bord.
Le tournage
Le cadre du film, reconstitution
fidèle du naufrage, a été mis au point avec l'aide d’historiens, Don Lynch et Ken Marschall, qui ont étudié les circonstances dans lesquelles a
coulé le Titanic. Le tournage a nécessité la construction d'une maquette quasi
grandeur nature du paquebot, des expéditions sur l'épave et de nombreux effets
spéciaux, notamment numériques. Le film a entraîné un regain d'intérêt notable
pour le véritable naufrage du Titanic qui s'est traduit par la publication ou
la réédition de nombreux ouvrages sur le sujet.
Le film est le second plus grand
succès de l'histoire du cinéma après Avatar et a égalé le record de onze
Oscars en 1998, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. En
France, ce film aura cumulé un total de près de 22 millions de spectateurs avec
les reprises (dont 20,7 millions d'entrées lors de sa première sortie en
janvier 1998), plaçant le film en tête du box-office français de tous les
temps.
Mon opinion sur ce film
Je n’avais pas vu le film lors de
sa sortie au cinéma en 1997, ni lors de la projection de sa version 3D en 2012
mais je n’ai pas pu résister lorsqu’il est repassé, récemment, à la télévision.
C’est un grand film, magnifiquement mis en scène. Seule la scène du naufrage et
le calvaire des naufragés m’a paru insupportable et aurait pu, à mon avis, être
raccourci d’une bonne demi-heure. Tout le talent de DiCaprio, que ceux qui avaient déjà vu Gilbert Grape, tourné trois
ans plus tôt, y éclate littéralement. Son duo avec Kate Winslet qui, malgré ses 21 ans au moment du tournage,
ressemble à une adolescente, restera inoubliable pour tous les cinéphiles.
Titanic est et restera l’un des meilleurs films de tous les temps.
The Impossible (titre original : Lo imposible) est un film catastrophe espagnol réalisé par Juan Antonio Bayona et sorti en 2012.
Résumé
Un couple d’occidentaux, Henry et
Maria (Ewan McGregor et Naomi Wats) et ses trois garçons (Lucas,
Tomas et Simon) sont partis pour les vacances de Noël en Thaïlande, à Khao Lak.
Ils arrivent l'avant-veille du terrible Tsunami qui a dévasté l’Océan Pacifique
le 26 décembre 2004 faisant plus de 200 000 victimes. Surpris par la vague
géante au moment où ils sont dans la piscine de l'hôtel, ils vont être séparés
mais vont survivre malgré de graves blessures. Au milieu du chaos, de toutes
ces personnes traumatisées, perdues et endeuillées, ils continuent leurs
recherches, ne lâchent pas prise et vont se retrouver. Le générique de fin signale
que le film retrace l'histoire d'une famille qui a réellement vécu ce drame.
Mon opinion sur ce film
L’intérêt du film réside avant
tout dans l’incroyable réalisme avec lequel est rendue toute la violence de la
mer qui, en un instant, transforme un confortable paradis en enfer. Mais hormis
la performance technique qui, à elle seule, n’aurait pas suffi à la réussite d’un
film, celui-ci, à travers l’histoire d’une famille normale, arrive à nous attacher
à ces personnages qui ne nous sont rien, en jouant parfaitement sur l’émotion sans
tomber dans le pathos. Bien sûr, nous sommes émus, mais surtout fascinés par le
courage de cette mère et de son fils qui font face aux éléments déchaînés et à
leurs conséquences. Tom Holland, le
jeune acteur qui joue le rôle de Lucas, le fils aîné de 12 ans, est particulièrement remarquable.
Le Jour d'après (The Day After
Tomorrow) est un film catastrophe de Roland Emmerich sorti en 2004.
Le Jour d'après est inspiré du
livre d'Art Bell et de Whitley Strieber : «Le Grand Dérèglement du climat» (The
Coming Global Superstorm). Ce livre défend une hypothèse alarmiste sur les
effets du réchauffement climatique qui pourrait entraîner le monde en quelques
jours dans une catastrophe climatique géante et amorcer un nouvel âge
glaciaire. Le Pentagone a produit un rapport sur le même modèle, destiné à «
penser l'hypothèse la plus catastrophique, afin de se donner les moyens d'y
faire face », mais a renoncé à le diffuser par peur d’affoler les populations. Le film a été en partie tourné à Montréal.
Synopsis
Dans le film, le héros est un
paléoclimatologue, Jack Hall (Dennis
Quaid) qui, avec deux de ses collègues, effectue une mission scientifique
de routine en Antarctique en forant des carottes de glace. Le plateau de glace
se détache soudain du reste du continent et Jack ne doit sa survie qu’à un
miracle.
Un peu plus tard, Jack présente
le résultat de ses recherches lors d’un congrès des Nations Unies sur le
réchauffement climatique à New Delhi, mais il ne parvient pas à convaincre ses
interlocuteurs.
Dans un laboratoire situé au nord
de l’Ecosse, le professeur Terry Rapson (Ian
Holm) du « Hedland Climate Research Centre » constate plusieurs brusques
chutes de température dans l’Atlantique nord et conclut que la fonte accélérée
de la calotte glaciaire peut provoquer un changement du cours du courant nord
atlantique et entraîner une baisse catastrophique des températures sur tout l’hémisphère
nord. Il contacte son collègue Jack, dont il connaît la modélisation, pour le
prévenir que ce qu’il a prévu est en train de se produire sous leurs yeux.
Pendant ce temps, la télévision
annonce toute une série d’évènements anormaux : chutes de neige sur New Delhi, bombardement
d’énormes grêlons à Tokyo, tornades dévastatrices sur la Californie, etc.
Parallèlement, divers laboratoires dans le monde lancent des alertes après
avoir constaté eux aussi d’alarmants dérèglements climatiques.
Trois hélicoptères de la RAF,
piégés dans l'œil d'un cyclone, s'abattent car la température glaciale (-150°F)
a gelé leurs rotors en vol ainsi que le carburant. Depuis la station spatiale
internationale, trois cosmonautes constatent la formation de gigantesques
vortex qui se forment sur l’hémisphère nord et alertent la Terre. La dégradation de la situation s’accélère et
échappe rapidement à tout contrôle. Devant l’évidence, le président des
Etats-Unis, le Président Blake (Perry
King) prend la décision de suspendre le trafic aérien sur l’ensemble du
territoire américain.
Jack, qui a compris que ce qu’il
avait prévu est en train de se passer, est d’autant plus inquiet que son fils
Sam (Jake Gyllenhaal) a pris
l’avion, avec deux de ses camarades, pour aller participer à un concours
universitaire à New York. Le vol est perturbé par de violentes turbulences mais l’avion atterrit cependant
sans dommage. Pendant la compétition, celle-ci est perturbée par des évènements
bizarres (par ex. des vols d’oiseaux se dirigent vers le sud). Le temps change
brusquement : violentes pluies, bourrasques de vent, chutes brutales des
températures provoquent des bouchons et des accidents dans la capitale fédérale
et Sam promet par téléphone à son père de prendre le premier train en partance
pour le sud mais il n’en a pas le temps car un raz de marée envahit la ville et
oblige les jeunes gens à se réfugier à l’intérieur de la Bibliothèque publique
de New York.
Sam qui sait, par son père, que
la situation échappe à tout contrôle, tente de convaincre les autres réfugiés
de rester à l’intérieur de la Bibliothèque mais peu d’entre eux croient un
adolescent. Avec ses amis, Sam ne survivra qu’en s’enfermant dans une pièce de
la Bibliothèque qu’ils calfeutrent avec tout ce qui leur tombe sous la main et
finissent par brûler des livres pour se réchauffer.
Distribution
·Jack Hall, le spécialiste du climat (Dennis
Quaid)
Film catastrophe... peut-être,
mais drôlement efficace et flippant d'autant plus que le réalisateur n'en a pas rajouté (à
part peut-être la scène des loups sur le bateau, qui était à mon avis superflue).
En voyant ce film, les évènements qui nous sont annoncés, les catastrophes qui
augmentent chaque jour sur la planète (cyclones dévastateurs, raz-de-marée,
etc.) on ne peut que se dire que, si les choses ne se dérouleront peut-être pas
exactement de la même manière, nous aurions tout de même intérêt à nous y
préparer...
Je ne suis généralement pas fan
de films-catastrophe mais j’ai trouvé celui-ci, à part quelques incohérences,
parfaitement crédible. Les effets spéciaux sont impressionnants. Si vous le
regardez, je vous suggère de prévoir thermos, bonnet, moufles et couettes…