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dimanche 20 mars 2022

PREDICTIONS Film fantastique d'Alex PROYAS (USA-2009)

 

Prédictions (Titre original anglais : Knowing) est un film fantastique américain réalisé par Alex Proyas, sorti en 2009.

Résumé

Le film commence en 1959, à l'école élémentaire de Lexington (Massachusetts) : les élèves participent à un concours sur le thème du futur. Une enseignante, Mme Taylor, leur propose d’imaginer leur vision du monde cinquante ans plus tard. Les copies seront ensuite enfermées dans une « capsule temporelle » qui sera ouverte en 2009. L’une des élèves, Lucinda Embry, au lieu de rendre un devoir classique, couvre ses feuilles de chiffres et de nombres.

Comme prévu, cinquante ans plus tard, donc en 2009, lors d’une grande cérémonie regroupant les enfants et leurs parents, ainsi que les professeurs, la capsule est ouverte. L’enveloppe de Lucinda échoit à Caleb Koestler (Chandler Canterbury), dix ans, fils de John Koestler, interprété par Nicolas Cage. Ce dernier, professeur d'astronomie au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a perdu sa femme voici à peine un an et élève son fils du mieux qu’il peut tout en noyant sa peine dans l'alcool. Caleb, qui a dix ans, souffre d’un handicap auditif qu’il compense par une intelligence hors norme. Très souvent seul, il tâche lui aussi de surmonter la disparition de sa mère.

Caleb, intrigué par l’enveloppe qu’il a reçue, la rapporte chez lui et John, en voyant la liste de chiffres constate qu’un des segments qui se reproduit à l’infini pourrait faire référence à la date du 11 septembre 200, celle des attentats terroristes du World Trade Center. Se livrant alors à une étude plus approfondie de la liste, il découvre que d’autres segments chiffrés pourraient se rapporter à d’autres catastrophes qui ont particulièrement marqué l’humanité.

John Koestler va finir par comprendre que la liste de chiffres et de lettres de Lucinda est une mise en garde contre une destruction du monde. 

Mon opinion

Le film avait très bien démarré : l’idée de cette liste de chiffres écrites 50 ans auparavant et qui pourrait faire référence à des catastrophes passées et indiquer des catastrophes à venir aurait pu être passionnante. Hélas, le film tombe très vite dans le grand n’importe quoi. On a l’impression de regarder un mauvais Night Shyamalan.  Pourtant, le réalisateur Alex Proyas, est aussi celui du très bon I, Robot et de l’excellent The Crow mais aussi, hélas, du délirant navet à grand spectacle Gods of Egypt.     

samedi 6 novembre 2021

THE STORM/DE STORM Drame néerlandais de Ben SOMBOGAART (NL-B 2009)

 


Ce film peut être vu en intégrale et gratuitement sur You Tube

The Storm (Titre néerlandais : De Storm) est un film catastrophe néerlando-belge réalisé par Ben Sombogaart, sorti en 2009.

Résumé

Julia (Sylvia Hoeks), a été abandonnée par Koos (Sanne den Hartogh), son compagnon lorsqu’elle lui annonce qu’elle est enceinte. Elle accouche donc seule dans la maison de ses parents, des fermiers étroits d’esprit qui la considèrent comme une fille perdue. Seule sa sœur la comprend et prend sa défense vis-à-vis des villageois qui la critiquent.

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février 1953, survient un violent raz-de-marée qui inonde la Zélande, province semi-maritime formée de polders située au Nord de la Belgique et au sud des Pays-Bas. Julia se réfugie avec son bébé sur le toit de la ferme de ses parents mais elle est emportée dans un éboulement et, tout en nageant contre le courant qui l’emporte, elle voit s’éloigner le coffre dans lequel elle a enfermé son bébé.

Elle est sauvée in extremis de la noyade par Aldo (Barry Atsma), le frère aîné de Koos, militaire, qui l’aide ensuite à rechercher le bébé.

Mais celui-ci a été confié à une jeune femme, Krina, qui a perdu son mari et son propre enfant dans un accident de voiture et, dans la confusion qui préside à l’évacuation des réfugiés, elle disparaît avec le nouveau-né.  

Julia ne retrouvera son fils que 18 ans après, en 1971, lors de l’inauguration des travaux du programme de consolidation des digues. Krina reconnaîtra qu’elle le lui a volé.  

Autour du film

Le film retrace des évènements réels survenus aux Pays-Bas en 1953. Sous l'effet de hautes marées, conjuguées avec de basses pressions atmosphériques, un gigantesque raz-de-marée rompit les digues en plusieurs endroits, submergeant la région. Dans cette terrible catastrophe, 1 865 personnes trouvèrent la mort et 500 000 furent sinistrées. Depuis, d’importants travaux ont été entrepris, aussi bien aux Pays-Bas qu’en Belgique et en Grande-Bretagne pour protéger les côtes d’une nouvelle submersion mais il n’est pas dit qu’ils seront suffisants pour empêcher une catastrophe encore pire en raison des menaces que fait peser le réchauffement climatique sur une grande partie des côtes habitées.

Mon opinion

Ce film pourrait être considéré comme un énième film catastrophe s’il ne rendait pas compte de faits réels et relativement récents de l’histoire de l’Europe. Il aura au moins le mérite de rappeler à ceux qui n’ont pas connu cette époque des évènements dramatiques qui se sont réellement produits et pourraient se reproduire dans les années qui viennent.

On pourra cependant le critiquer sur le plan du scénario qui ne brille pas par sa finesse et accumule les invraisemblances et un ton trop mélodramatique accentué par une musique envahissante.   


mardi 22 octobre 2019

LA DERNIERE VAGUE série fantastique (FR-2019)



La Dernière Vague est une série télévisée fantastique française créée par Raphaëlle Roudaut et Alexis Le Sec, réalisée par Rodolphe Tissot et diffusée à partir du 21 octobre 2019 sur France 2. La série compte 6 épisodes de 52 minutes chacun.

Présentation

L’histoire prend place à Brizan-sur-mer, une station fictive située dans les Landes où l’on pratique le surf. Tous les protagonistes habitent un lotissement situé près de l’océan.

Alors qu’une compétition de surf se prépare, un mystérieux nuage en forme de rouleaux apparaît au-dessus de la plage.

Au moment où les surfeurs commencent la compétition, le nuage s’abat sur eux et ils disparaissent. Les recherches s’organisent mais, comme on le retrouve aucun corps, les sauveteurs pensent qu’ils ont tous été noyés.

Or, au bout de plusieurs heures, les surfeurs réapparaissent sains et saufs mais sont incapables de dire ce qui leur est arrivé car ils n’en ont aucun souvenir.

Après leur retour, certains d’entre eux se découvrent changés et dotés d’étranges pouvoirs.

Deux jours plus tard, le même nuage menaçant se reforme au-dessus de Brizan-sur-Mer et s'abat sur la ville.

Mon opinion

Les deux premiers épisodes que j’ai vus ont soulevé mon intérêt. Je ne demande qu’à voir la suite en espérant ne pas être déçu.

jeudi 1 mars 2018

TEMPÊTE DE GLACE film catastrophe de J. MacCarthy (USA-2017)



Tempête de glace (Cold zone) est un téléfilm-catastrophe américain de John MacCarthy, sur un scenario d’Hannah Davies, sorti en 2017 (110 min).

Résumé

Le scientifique Roger Summers vient en général l’été passer ses vacances dans une petite ville de l’Etat d’Alaska pour étudier les oiseaux. Cette fois, il y vient en hiver avec sa famille, composée de sa femme Candace, et de son fils adolescent, Jordan, qui aurait préféré rester avec ses copains en Floride.
Alors qu'il étudie les migrations d'oiseaux dans les bois, il tombe accidentellement sur des animaux qui semblent avoir été congelés par le froid. Pris dans une soudaine tempête, Summers se réfugie dans une cabane isolée où réside Tim Hughes. Ce dernier, après avoir perdu sa femme et son fils lors de la tempête Katrina, est parti vivre en ermite en Alaska. Il avait coupé les ponts avec la communauté scientifique car ses prédictions sur un dérèglement brutal du climat qui pourrait provoquer un nouvel âge glaciaire n’avaient pas été prises au sérieux. Troublé par les observations de Summers, Tim et lui tentent de contacter les scientifiques de la station météo dont la base se trouve plus au nord. Mais, lorsqu’ils y arrivent, ils constatent que tous les scientifiques sur place sont morts congelés.

Distribution
  • Roger Summers (Martin Cummins)
  • Tim Hugues (Steve Bacic)
  • Jordan Summers (Nick Purcha)
Mon opinion sur ce film

Ce film, bien que plus récent que Le jour d’après, de Roland Emmerich (2004) qui part du même constat, est beaucoup moins réussi que ce dernier. Il est même tellement truffé d’invraisemblances et d’incohérences qu’il joue plutôt en défaveur de toute crédibilité envers les dangers du dérèglement climatique. Certes, Le jour d’après comporte aussi des invraisemblances, mais il est d’une toute autre qualité que celui-ci.

lundi 22 janvier 2018

CONTAGION de Steven Soderbergh (USA-2011)


Contagion est un film-catastrophe américain réalisé par Steven Soderbergh, sorti en 2011. Il a été programmé dimanche 21/1/2018 sur France 2 et suivi d’un reportage débat, dans le cadre de l’émission Cellule de crise, présentée par Fabian Bugier avec une interview d’Agnès Buzin, ministre actuelle de la santé.  

Résumé

Beth Emhoff (Gwyneth Paltrow), de retour d’un voyage professionnel à Hong Kong, est atteinte d’une forte fièvre sur l’avion qui la ramène chez elle, à Minneapolis, où elle vit avec Mitch (Matt Damon), et leurs deux enfants, dont le plus jeune décèdera peu de temps après sa mère. Les épidémiologistes l'identifient comme étant le patient zéro. La rapide progression d’un virus mortel tue les personnes contaminées en quelques jours. Alors que l’épidémie se propage à grande vitesse, la communauté médicale mondiale tente, dans une course effrénée contre la montre, de trouver un remède et de contrôler la panique qui se répand encore plus vite que le virus : les gens se battent pour survivre dans une société qui se désagrège.

Les producteurs n’ont pas lésiné quant au choix des acteurs. Outre Gwyneth Paltrow et Matt Damon, la distribution du film est éblouissante :

  • Marion Cotillard : le docteur Leonora Orantes, envoyée à Hong Kong par l’OMS
  • Kate Winslet : Dr. Erin Mears, un officier de Epidemic Intelligence Service
  • Jude Law : Alan Krumwiede, qui joue le rôle d’un journaliste conspirationniste qui prône l’utilisation d’un extrait de Forsythia pour lutter contre la maladie.
  • Laurence Fishburne : le docteur Ellis Cheever,
  • Jennifer Ehle : Dr. Ally Hextall, du CDC (Center for Desease Control and Prevention)
  • Elliott Gould : Dr. Ian Sussman, de l’Université de San Francisco qui identifie le virus en premier

Autour du film

L’idée de départ de Contagion est venue au réalisateur lors d’une collaboration avec le scénariste Scott Z. Burns sur la film The Informant ! (2009). Ils ont alors le projet de réaliser un biopic sur L’actrice allemande très liée à la propagande nazie, Leni Riefenstahl. Mais Soderbergh en abandonne  l'idée. De son côté, Scott Z. Burns est fasciné par l'idée d'une maladie transmissible et suggère de réaliser un thriller sur une situation de pandémie qui ravagerait le monde. Le scénariste contacte alors l'épidémiologiste Larry Brilliant, connu pour son travail sur l'éradication de la variole, comme consultant. Ce dernier lui présente un autre spécialiste, W. Ian Lipkin, directeur de la Mailman School de l'Université Columbia. Par leur biais, les producteurs accèdent à de nombreux rapports de l'Organisation mondiale de la santé. Scott Z. Burns rencontre également l'auteure de The Coming Plague, Laurie Garrett, dont l'ouvrage offre de multiples intrigues possibles au scénariste. W. Ian Lipkin explique que le virus du film se rapproche du virus de Nipah, apparu en Malaisie en 1998.
Le tournage s’est fait à Hong Kong en septembre 2010, Chicago et dans plusieurs autres villes de l'Illinois, ainsi qu’à Atlanta, San Francisco, Londres, Casablanca et Genève où se trouve le siège de l’OMS.

Le film fait aux différentes pendémies connues, celle de la grippe de 1918, appelée aussi « grippe espagnole » qui aurait tué entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde entier (selon les derniers chiffres de l'Institut Pasteur), ainsi que des dernières graves épidémies, celles du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) (2003-2004) et de la grippe A/H1N1 (2009-2010).

Mon opinion

Je n’avais pas vu ce film au cinéma ni en DVD. J’ai profité de son passage à la télévision pour le voir. Le film, présenté comme un thriller, n’a semble-t-il, pas eu le succès escompté lors de sa sortie. Certes, il se rapproche plus d’un documentaire que d’un thriller mais, personnellement, je l’ai trouvé très convaincant et perturbant. Le processus de contagion est décrit avec la froideur d’un entomologiste qui ne laisse place à aucun pathos. La panique initiale dont font preuve les autorités est aussi particulièrement bien rendue. Un film efficace, qui fait plus réfléchir que divertir. Le documentaire qui suivait, intégrant les dernières connaissances sur les pandémies les plus récentes, était tout à fait passionnant et bien mené.  

samedi 14 janvier 2017

TITANIC film de James Cameron (USA-1997)


Titanic est un film dramatique américain écrit, produit et réalisé par James Cameron, sorti en 1997. Une nouvelle version, adaptée pour la  3D, a été diffusée en salles en avril 2012 à l’occasion du centenaire du naufrage du paquebot.

Résumé

Le film raconte l'histoire fictive de l’idylle de deux jeunes passagers embarqués sur le paquebot  Titanic au moment de sa traversée inaugurale de l’Atlantique en avril 1912 : Rose (KateWinslet) est une passagère de première classe promise au mariage à Cal (Billy Zane*), un homme riche qu’elle déteste et Jack (Leonardo DiCaprio), un jeune homme d’origine irlandaise qui s’embarque à la dernière minute en troisième classe pour retourner aux États-Unis. Rose, se sentant prise au piège, est sur le point de se suicider lorsque Jack lui sauve la vie. Séduite par la personnalité de Jack, Rose tombe amoureuse de ce beau jeune homme sans le sou qui représente pour elle la liberté. Malheureusement pour les deux jeunes gens, le naufrage du navire interrompra brutalement cette idylle.

Le film commence de nos jours: Brock Lovett est le coordinateur d'une équipe de plongeurs à la recherche d'un bijou somptueux embarqué sur le Titanic, le Cœur de l'Océan, inspiré du diamant bleu de la Couronne. Ce joyau, d'une valeur inestimable, aurait été porté par Louis XVI. Sa découverte apporterait la gloire aux plongeurs. Mais, lorsqu'ils remontent le coffre-fort censé le contenir, les plongeurs ne retrouvent que le dessin d’une jeune femme nue portant le joyau autour du cou.

À des milliers de kilomètres de là, une très vieille dame, Rose Calvert, voit ce dessin sur l'écran de son téléviseur. Elle contacte Lovett et lui affirme qu'elle est la jeune fille qui a servi de modèle à l’artiste. Elle est l'une des rares survivantes du naufrage du Titanic encore en vie. L’équipe l’invite sur le bateau de recherches sous-marines et Rose leur raconte son histoire d’amour avec Jack Dawson, les circonstances de leur rencontre, le terrible naufrage et comment elle y a survécu.

* Le psychopathe de Calme Blanc

Déroulement des faits

Le 10 avril 1912, Rose embarque sur le Titanic à Southampton avec sa mère, Ruth DeWitt Bukater, son fiancé, Caledon 'Cal' Hockley (Billy Zane), et leurs domestiques. Pendant ce temps, dans un pub du port, quatre hommes disputent une partie de poker. Deux d'entre eux ont misé leurs billets de troisième classe pour le Titanic, billets que remportent finalement leurs adversaires, deux inséparables copains, Jack (DiCaprio) et Fabrizio (Danny Nucci). Ceux-ci embarquent ainsi sur le paquebot sous le nom des perdants.

Alors que commence la traversée, Rose se sent de plus en plus piégée par une haute société qui veut lui faire épouser un homme qu'elle n'aime pas. Finalement, le soir du vendredi 12 avril, après le dîner, elle tente de se suicider en sautant de la poupe du navire. Jack, qui flânait sur le pont, se précipite à son secours et réussit à la sauver. Lorsque Cal et d'autres passagers arrivent sur les lieux, ils croient à un accident et, pour remercier Jack d’avoir sauvé la vie de sa fiancée, ce dernier l'invite à dîner dans la salle à manger des première classe. Jack, qui n’est pas dans son monde, séduit la majorité des convives, en particulier Margaret « Molly » Brown (Kathy Bates), grâce à sa beauté, à son intelligence et à son énergie. 

Le lendemain, samedi 13 avril, Jack et Rose passent la journée ensemble sur le pont du Titanic, discutant de leur vie. Rose envie l'indépendance de Jack et son absence d'attaches. Grâce à Molly, qui l’a pris sous son aile, Jack fait bonne impression au dîner où la plupart des invités se montrent amicaux, à l'exception de Ruth De Witt, la mère de Rose, et de Cal qui essaient de le rabaisser sans y parvenir. Jack fait aussi bonne impression sur de riches passagers, comme le milliardaire John Jacob Astor (le propriétaire du Waldorf Astoria) et de sa jeune épouse Madeleine. Après le repas, Jack invite Rose à une fête en troisième classe, sans savoir qu'ils sont suivis et épiés par le valet et âme damnée de Cal, Lovejoy.

Le matin suivant, Cal fait une violente scène à sa future épouse, lui reprochant d'avoir découché. La mère de Rose lui exprime également ses craintes : si le mariage avec Cal n'a pas lieu, leur famille, ruinée, perdra sa place dans la société. Rose décide donc de se sacrifier pour le bien de sa mère. Jack s'introduit frauduleusement en première classe pour la raisonner, mais en vain : Rose refuse. Ce n'est qu'au coucher du soleil qu'elle se décide à le rejoindre. S'étant dévêtue, elle sort du coffre le Cœur de l'Océan et le passe à son cou et elle demande à Jack, de faire un dessin d'elle. Lovejoy les surprend et les deux jeunes gens se réfugiant dans les salles des chaudières puis dans la cale, où ils font l'amour à l'intérieur d'une Renault 1912. Peu après être ressortis sur le pont, ils assistent à la collision du Titanic avec un iceberg.

Rose et Jack décident d'aller prévenir Ruth et Cal qu'un incident s'est produit, et retournent à la cabine de Rose, mais au moment d'entrer dans la cabine, Lovejoy glisse le bijou dans la poche de Jack, l'accusant de l'avoir volé. Jack est alors enfermé, menotté, dans le bureau du capitaine d'armes. Rose, mise au courant de la gravité de la situation par le concepteur du navire, Thomas Andrews, au moment de monter dans un canot avec sa mère, remonte sur le pont afin de libérer Jack. Après qu’elle ait réussi in extremis à lui rendre sa liberté avant qu’il ne soit noyé par la montée de l'eau, tous deux réussissent à gagner le pont des embarcations. Jack et Cal persuadent Rose de monter dans un canot (Cal a négocié un arrangement avec un officier pour être évacué), mais celle-ci ne peut abandonner Jack. Juste avant cela, Cal a mis son manteau sur les épaules de Rose en oubliant que le Cœur de l'Océan se trouvait encore dans une des poches. Mais, lorsque Cal se rend compte que Rose a choisi de rester sur le bateau en train de couler avec son amant, il est pris d’une rage meurtrière et il les  poursuit pour les tuer. N’y parvenant pas, il se fait passer pour le père d’une fillette et l'utilise comme prétexte pour embarquer sur l’un des derniers canots. Pendant que le Titanic pique du nez, Jack et Rose se réfugient sur le pont arrière. Fabrizio, l'ami avec qui Jack avait embarqué, est tué par la chute de la première cheminée du paquebot. Lorsque le navire sombre, les deux amants se jettent dans l'eau glacée et trouvent pour refuge une pièce de bois flottant. Seule Rose peut s'y agripper mais Jack, plongé dans l’eau glacée jusqu’aux épaules, meurt d'épuisement. Avec une poignée de rescapés, Rose est secourue et survit. À son arrivée à New York, elle s’identifie comme étant « Rose Dawson », et fait croire à sa famille qu’elle est morte dans le naufrage.

De retour en 1996, Rose conclut son histoire, expliquant que Cal, à sa connaissance, s'est suicidé pendant la Grande Dépression. Nul ne sait ce qu'il est advenu du Cœur de l'Océan. La nuit venue, on voit Rose quitter la cabine qu’elle occupe sur le bateau de recherches sous-marines et s’avancer jusqu’à la poupe. Là, elle sort de sa poche le fameux joyau qu’elle a donc conservé toute sa vie et le jette dans l'Atlantique. Elle retourne à sa cabine où elle s’endort (à moins qu’elle ne meure) et rêve qu’elle rejoint Jack et toutes les victimes du naufrage réunies sur le Grand Escalier du Titanic reconstitué pour un baiser final et émouvant.

Fin alternative

Une fin alternative existe sur les DVD "édition spéciale" et "édition collector". Elle présente la fin du film d’un autre point de vue.

Après le retour du sous-marin, une fête est organisée sur le bateau. Pendant que la petite-fille de Rose la cherche, elle tombe sur Brock Lovett et ils entament une discussion. Entre temps, Rose s'approche sur le bord du bateau avec l'intention de jeter le Cœur de l'Océan. La petite-fille de Rose surprend cette dernière en train de monter sur la barre de sécurité, pensant qu'elle va se suicider ou tomber. Brock et la petite-fille de Rose se rendent compte qu’elle tient dans la main le bijou. Le chercheur veut convaincre la vieille dame de le garder mais celle-ci refuse. Brock lui demande alors de lui permettre de le toucher une seule fois. Elle accepte, le met dans sa main mais Brock est tenté de le garder. Rose finit par le convaincre de la laisser jeter le diamant par-dessus bord.

Le tournage

Le cadre du film, reconstitution fidèle du naufrage, a été mis au point avec l'aide d’historiens, Don Lynch et Ken Marschall, qui ont étudié les circonstances dans lesquelles a coulé le Titanic. Le tournage a nécessité la construction d'une maquette quasi grandeur nature du paquebot, des expéditions sur l'épave et de nombreux effets spéciaux, notamment numériques. Le film a entraîné un regain d'intérêt notable pour le véritable naufrage du Titanic qui s'est traduit par la publication ou la réédition de nombreux ouvrages sur le sujet.

Le film est le second plus grand succès de l'histoire du cinéma après Avatar et a égalé le record de onze Oscars en 1998, dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. En France, ce film aura cumulé un total de près de 22 millions de spectateurs avec les reprises (dont 20,7 millions d'entrées lors de sa première sortie en janvier 1998), plaçant le film en tête du box-office français de tous les temps.

Mon opinion sur ce film

Je n’avais pas vu le film lors de sa sortie au cinéma en 1997, ni lors de la projection de sa version 3D en 2012 mais je n’ai pas pu résister lorsqu’il est repassé, récemment, à la télévision. C’est un grand film, magnifiquement mis en scène. Seule la scène du naufrage et le calvaire des naufragés m’a paru insupportable et aurait pu, à mon avis, être raccourci d’une bonne demi-heure. Tout le talent de DiCaprio, que ceux qui avaient déjà vu Gilbert Grape, tourné trois ans plus tôt, y éclate littéralement. Son duo avec Kate Winslet qui, malgré ses 21 ans au moment du tournage, ressemble à une adolescente, restera inoubliable pour tous les cinéphiles. Titanic est et restera l’un des meilleurs films de tous les temps.     

samedi 23 mai 2015

THE IMPOSSIBLE film de Juan Antonio Bayona



The Impossible (titre original : Lo imposible) est un film catastrophe espagnol réalisé par Juan Antonio Bayona et sorti en 2012.

Résumé

Un couple d’occidentaux, Henry et Maria (Ewan McGregor et Naomi Wats) et ses trois garçons (Lucas, Tomas et Simon) sont partis pour les vacances de Noël en Thaïlande, à Khao Lak. Ils arrivent l'avant-veille du terrible Tsunami qui a dévasté l’Océan Pacifique le 26 décembre 2004 faisant plus de 200 000 victimes. Surpris par la vague géante au moment où ils sont dans la piscine de l'hôtel, ils vont être séparés mais vont survivre malgré de graves blessures. Au milieu du chaos, de toutes ces personnes traumatisées, perdues et endeuillées, ils continuent leurs recherches, ne lâchent pas prise et vont se retrouver. Le générique de fin signale que le film retrace l'histoire d'une famille qui a réellement vécu ce drame.

Mon opinion sur ce film


L’intérêt du film réside avant tout dans l’incroyable réalisme avec lequel est rendue toute la violence de la mer qui, en un instant, transforme un confortable paradis en enfer. Mais hormis la performance technique qui, à elle seule, n’aurait pas suffi à la réussite d’un film, celui-ci, à travers l’histoire d’une famille normale, arrive à nous attacher à ces personnages qui ne nous sont rien, en jouant parfaitement sur l’émotion sans tomber dans le pathos. Bien sûr, nous sommes émus, mais surtout fascinés par le courage de cette mère et de son fils qui font face aux éléments déchaînés et à leurs conséquences. Tom Holland, le jeune acteur qui joue le rôle de Lucas, le fils aîné de 12 ans,  est particulièrement remarquable. 

vendredi 31 octobre 2014

LE JOUR D'APRES de Roland Emmerich (USA-2004)


Le Jour d'après (The Day After Tomorrow) est un film catastrophe de Roland Emmerich sorti en 2004.

Le Jour d'après est inspiré du livre d'Art Bell et de Whitley Strieber : «Le Grand Dérèglement du climat» (The Coming Global Superstorm). Ce livre défend une hypothèse alarmiste sur les effets du réchauffement climatique qui pourrait entraîner le monde en quelques jours dans une catastrophe climatique géante et amorcer un nouvel âge glaciaire. Le Pentagone a produit un rapport sur le même modèle, destiné à « penser l'hypothèse la plus catastrophique, afin de se donner les moyens d'y faire face », mais a renoncé à le diffuser par peur d’affoler les populations. Le film a été en partie tourné à Montréal. 

Synopsis

Dans le film, le héros est un paléoclimatologue, Jack Hall (Dennis Quaid) qui, avec deux de ses collègues, effectue une mission scientifique de routine en Antarctique en forant des carottes de glace. Le plateau de glace se détache soudain du reste du continent et Jack ne doit sa survie qu’à un miracle.
Un peu plus tard, Jack présente le résultat de ses recherches lors d’un congrès des Nations Unies sur le réchauffement climatique à New Delhi, mais il ne parvient pas à convaincre ses interlocuteurs.
Dans un laboratoire situé au nord de l’Ecosse, le professeur Terry Rapson (Ian Holm) du « Hedland Climate Research Centre » constate plusieurs brusques chutes de température dans l’Atlantique nord et conclut que la fonte accélérée de la calotte glaciaire peut provoquer un changement du cours du courant nord atlantique et entraîner une baisse catastrophique des températures sur tout l’hémisphère nord. Il contacte son collègue Jack, dont il connaît la modélisation, pour le prévenir que ce qu’il a prévu est en train de se produire sous leurs yeux.

Pendant ce temps, la télévision annonce toute une série d’évènements anormaux : chutes de neige sur New Delhi, bombardement d’énormes grêlons à Tokyo, tornades dévastatrices sur la Californie, etc. Parallèlement, divers laboratoires dans le monde lancent des alertes après avoir constaté eux aussi d’alarmants dérèglements climatiques.

Trois hélicoptères de la RAF, piégés dans l'œil d'un cyclone, s'abattent car la température glaciale (-150°F) a gelé leurs rotors en vol ainsi que le carburant. Depuis la station spatiale internationale, trois cosmonautes constatent la formation de gigantesques vortex qui se forment sur l’hémisphère nord et alertent la Terre. La  dégradation de la situation s’accélère et échappe rapidement à tout contrôle. Devant l’évidence, le président des Etats-Unis, le Président Blake (Perry King) prend la décision de suspendre le trafic aérien sur l’ensemble du territoire américain.

Jack, qui a compris que ce qu’il avait prévu est en train de se passer, est d’autant plus inquiet que son fils Sam (Jake Gyllenhaal) a pris l’avion, avec deux de ses camarades, pour aller participer à un concours universitaire à New York. Le vol est perturbé par de violentes  turbulences mais l’avion atterrit cependant sans dommage. Pendant la compétition, celle-ci est perturbée par des évènements bizarres (par ex. des vols d’oiseaux se dirigent vers le sud). Le temps change brusquement : violentes pluies, bourrasques de vent, chutes brutales des températures provoquent des bouchons et des accidents dans la capitale fédérale et Sam promet par téléphone à son père de prendre le premier train en partance pour le sud mais il n’en a pas le temps car un raz de marée envahit la ville et oblige les jeunes gens à se réfugier à l’intérieur de la Bibliothèque publique de New York.

Sam qui sait, par son père, que la situation échappe à tout contrôle, tente de convaincre les autres réfugiés de rester à l’intérieur de la Bibliothèque mais peu d’entre eux croient un adolescent. Avec ses amis, Sam ne survivra qu’en s’enfermant dans une pièce de la Bibliothèque qu’ils calfeutrent avec tout ce qui leur tombe sous la main et finissent par brûler des livres pour se réchauffer.

Distribution
  • ·         Jack Hall, le spécialiste du climat (Dennis Quaid)
  • ·         Sam Hall, son fils étudiant (Jake Gyllenhaal)
  • ·         Terry Rapson (Ian Holm)
  • ·         Dr. Lucy Hall (Sela Ward)
  • ·         Le président Blake (Perry King) 
Ma critique

Film catastrophe... peut-être, mais drôlement efficace et flippant d'autant plus que le réalisateur n'en a pas rajouté (à part peut-être la scène des loups sur le bateau, qui était à mon avis superflue). En voyant ce film, les évènements qui nous sont annoncés, les catastrophes qui augmentent chaque jour sur la planète (cyclones dévastateurs, raz-de-marée, etc.) on ne peut que se dire que, si les choses ne se dérouleront peut-être pas exactement de la même manière, nous aurions tout de même intérêt à nous y préparer...

Je ne suis généralement pas fan de films-catastrophe mais j’ai trouvé celui-ci, à part quelques incohérences, parfaitement crédible. Les effets spéciaux sont impressionnants. Si vous le regardez, je vous suggère de prévoir thermos, bonnet, moufles et couettes…