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mercredi 8 décembre 2021

OPHELIA Film historique de Claire McCARTHY (GB-USA 2018)

 


Le film complet peut être visionné gratuitement sur You Tube. 

Ophelia est un film britannico-américain réalisé par Claire McCarthy, sorti en 2018.

Présentation

Ophélie (Daisy Ridley) est une servante à la cour de la reine Gertrude (Naomi Watts), mère du prince Hamlet. Alors qu’Hamlet (George MacKay) est absent du royaume pour des études de médecine, son père disparaît dans des conditions étranges. En fait, il a été assassiné par Claudius (Clive Owen), son frère et oncle d’Hamlet. Le jeune homme arrive alors que Claudius célèbre son mariage avec Gertrude. Hamlet, convaincu de la culpabilité de son oncle, jure de se venger de lui. Il y sera aidé par Ophélie qui est amoureuse de lui. 

Autour du film

Le film a été présenté hors-compétition au Festival du film de Sundance 2018. C'est l’adaptation du roman du même nom de Lisa Klein, inspiré par l'Hamlet de Shakespeare.

Tom Felton, le Drago Malefoy, rival d'Harry Potter, incarne un rôle secondaire sans beaucoup d'éclat. 

George MacKay, qui joue le rôle du prince Hamlet, est l'acteur principal du film 1917 de Sam Mendes. 

Mon opinion

Malgré quelques rares réussites (Romeo et Juliette), il est toujours difficile d’adapter Shakespeare dont l’œuvre, avec toutes ses intrigues compliquées et ses rebondissements, se prête plus au théâtre qu’au cinéma. Dans le cas de ce film, cette adaptation au scenario incompréhensible est un complet ratage que la qualité des acteurs, la beauté des décors et des costumes, ne suffit pas à rattraper.

samedi 23 mai 2015

THE IMPOSSIBLE film de Juan Antonio Bayona



The Impossible (titre original : Lo imposible) est un film catastrophe espagnol réalisé par Juan Antonio Bayona et sorti en 2012.

Résumé

Un couple d’occidentaux, Henry et Maria (Ewan McGregor et Naomi Wats) et ses trois garçons (Lucas, Tomas et Simon) sont partis pour les vacances de Noël en Thaïlande, à Khao Lak. Ils arrivent l'avant-veille du terrible Tsunami qui a dévasté l’Océan Pacifique le 26 décembre 2004 faisant plus de 200 000 victimes. Surpris par la vague géante au moment où ils sont dans la piscine de l'hôtel, ils vont être séparés mais vont survivre malgré de graves blessures. Au milieu du chaos, de toutes ces personnes traumatisées, perdues et endeuillées, ils continuent leurs recherches, ne lâchent pas prise et vont se retrouver. Le générique de fin signale que le film retrace l'histoire d'une famille qui a réellement vécu ce drame.

Mon opinion sur ce film


L’intérêt du film réside avant tout dans l’incroyable réalisme avec lequel est rendue toute la violence de la mer qui, en un instant, transforme un confortable paradis en enfer. Mais hormis la performance technique qui, à elle seule, n’aurait pas suffi à la réussite d’un film, celui-ci, à travers l’histoire d’une famille normale, arrive à nous attacher à ces personnages qui ne nous sont rien, en jouant parfaitement sur l’émotion sans tomber dans le pathos. Bien sûr, nous sommes émus, mais surtout fascinés par le courage de cette mère et de son fils qui font face aux éléments déchaînés et à leurs conséquences. Tom Holland, le jeune acteur qui joue le rôle de Lucas, le fils aîné de 12 ans,  est particulièrement remarquable. 

dimanche 22 mars 2015

DIVERGENTE-2 : L'INSURRECTION (USA-2015)


Divergente 2 : L’insurrection (Insurgent en version originale) est un film de science-fiction américain réalisé par Robert Schwentke, sorti en mars 2015. C'est l'adaptation cinématographique du roman du même nom de Veronica Roth et la suite de Divergente-1 (réalisé par Neil Burger, 2014).

Résumé

A la fin du premier volet de Divergente (2014), nous avions laissé Béatrice « Tris » (Shailene Woodley), Tobias/Quatre (Theo James), Caleb, le frère de Tris (Ansel Elgort)), et Peter (Miles Teller) s’enfuir hors des limites de la ville après l’assassinat des Erudits (dont les propres parents de Tris et de Caleb). Ils s’étaient réfugiés chez les Fraternels où nous les retrouvons, plus ou moins bien accueillis par leur leader Johanna. Mais Jeanine (Kate Winslet) les poursuit et, trahis par Peter, Quatre, Tris et Caleb doivent à nouveau s'enfuir et se réfugier parmi les Sans-Faction dirigés par, Evelyn Johnson-Eaton (Naomi Watts), la mère de Quatre/Tobias.

Afin d’ouvrir "la boîte" découverte dans les ruines de la maison des parents de Tris et de Caleb, dont Jeanine est persuadée qu'elle contient des informations qui lui permettront d’asseoir son pouvoir sur toutes les factions, elle fait arrêter tous les Divergents, seuls capables de résoudre l’énigme. Mais, après que tous ont échoué en y laissant la vie, elle lance un mandat d'arrêt contre Tris, la seule qui soit capable de déchiffrer l'énigme de la boîte. Pour protéger les siens, Tris se rend à Jeanine qui la soumet à de terribles épreuves au terme desquelles « la boîte » désigne Les Divergents comme les seuls aptes à diriger les factions. Jeanine est arrêtée et emprisonnée. Juste avant que le film ne se termine, Jeanine est exécutée dans sa cellule par Evelyn.  

Mon opinion su ce film

Je ne sais pas si c’est dû à la réalisation (le réalisateur a changé entre Divergente-1 et ce deuxième volet) ou au contenu, mais, alors que je n’avais pas trop apprécié le précédent film, j’ai trouvé celui-ci beaucoup plus réussi. L’adaptation du volume 3 (et dernier) se fera en deux volets qui devraient sortir en 2016 et 2017.  

dimanche 5 octobre 2014

MULHOLLAND DRIVE de David Lynch (USA-2001)


Mulholland Drive a été écrit et réalisé par David Lynch (2001).

Le titre du film est emprunté à cette route mythique, tortueuse et relativement dangereuse, qui suit la crête des Santa Monica Mountains et des Hollywood Hills au-dessus de Los Angeles. Elle est surtout connue pour le panorama spectaculaire qu’elle offre, surtout la nuit, sur la "ville des anges" et la vallée de San Fernando. Beaucoup de stars de cinéma y ont fait construire des résidences noyées dans la végétation exubérante qui en couvre les pentes.

Au départ, le film était prévu pour être une série télé dans l’esprit de Twin Peaks, l'un des grands succès de David Lynch, et l’une des premières série de télévision grand public mêlant polar et fantastique (son héros, l’agent Dale Cooper, utilise ses rêves pour orienter son enquête). Twin Peaks ouvrit la voie à des séries mêlant le polar et le fantastique comme X-Files, ou Fringe.
Le scénario alambiqué (c’est le moins qu’on puisse dire !) que lui soumit Lynch et les dépenses exorbitantes engagées pour réaliser le premier pilote de la série (7 millions de dollars !!!) qui, outre ses 2.30H, était, pour la chaîne, d'une lenteur insupportable pour une série télé. C’est finalement la France, avec Studio Canal, qui relança le réalisateur américain et lui proposa de financer un long métrage.

Synopsis

Le film se passe à Los Angeles. Il commence de nuit, par un accident de voiture (en fait une tentative de meurtre) qui a lieu sur Mulholland Drive. Une jeune femme brune (Laura Helena Harring), échappe au guet-apens où elle aurait dû laisser la vie et, légèrement blessée, mais surtout psychologiquement choquée, elle s’enfuit à travers l’abondante végétation qui couvre les pentes depuis la route jusqu’aux premières maisons de Los Angeles.

Là, elle entre au hasard dans la première maison qu’elle trouve dont la propriétaire, une vieille dame aux cheveux roux, vient de sortir. Peu après, une jeune femme blonde arrive à la maison. Il s’agit de Betty Elms (Naomi Watts, dont ce fut le premier grand rôle), venue pour occuper la maison dont sa tante, partie en voyage, lui a laissé la disposition.

Betty est apprentie comédienne et elle est venue à Los Angeles pour faire du cinéma. Surprise par la présence de l’inconnue qui occupe la maison de sa tante, Betty lui demande son nom mais, au moment de lui répondre, la femme brune s’aperçoit qu’elle ne s’en souvient pas. Paniquée, elle jette les yeux sur le mur devant elle où est accrochée une affiche du film « Gilda » avec Rita Hayworth. Elle répond à Betty qu’elle s’appelle Rita. Les deux jeunes femmes sympathisent (et plus si affinités puisqu'au cours d'une scène à mon avis superfle, elles couchent ensemble, scène purement gratuite qui n'apporte rien au scénario mais qui a beaucoup fait pour la notoriété du film) et elles décident de mener une enquête pour découvrir l’identité réelle de Rita et ce qui lui est réellement arrivé puisqu’elle n’en a aucun souvenir.

A partir de là, les choses se gâtent sérieusement et le scénario, mêlant plusieurs histoires dans l’histoire et laissant une place de plus en plus envahissante aux souvenirs, flash-back et invraisemblances de tout genre, devient totalement illisible. Le spectateur ne sait plus si ce qu'on lui présente est réel ou imaginaire et cela se complique d'autant plus que les personnages intervertissent leur rôle (Rita devient Betty et Betty, Rita). Le but du réalisateur, qui était de désorienter le spectateur et de le mettre mal à l'aise est sans nul doute atteint. Mais ce genre de film "prise de tête" gratuite n'est pas ma tasse de thé. Pourtant je ne rechigne pas devant des scénarios complexes comme Memento ou Vanillia sky. Faut-il encore que la complexité ait une justification…  

Mulholland  Drive a pourtant reçu un accueil dithyrambique de la critique.  Il a même obtenu le Prix de la mise en scène (!!!) au Festival de Cannes ainsi qu'une nomination à l’Oscar du meilleur réalisateur. Par ailleurs, le film est considéré, avec Eraserhead (1977) et Blue Velvet (1986), comme l’un des meilleurs films de David Lynch et il est devenu « culte » pour les cinéphiles.

On l’aura compris, ce n’est pas mon point de vue et j’ai du mal à comprendre qu’on puisse seulement le considérer comme un bon film. Personnellement, si j'avais eu à lui décerner un prix, je ne lui aurais certainement donné ni le prix de la mise en scène, tant celle-ci m’a paru inutilement brouillonne, ni celui du réalisateur. Il faut une sacrée dose de snobisme pour décerner à un tel film, comme l’ont fait  «Les Cahiers du cinéma » en janvier 2010, le titre de « meilleur film de la décennie 2000-2009 » !!!
Je n’ai pourtant rien contre David Lynch. J’ai même défendu ardemment, malgré des réserves, son adaptation du roman de science-fiction Dune (1984) dont je trouve qu’il s’est honorablement tiré malgré les insurmontables difficultés que représentait une telle gageure (c'était surtout casse-gueule de vouloir adapter une telle saga en un seul film). Mais on n'avait pas encore, à l'époque, entrepris d'adapter en plusieurs films des sagas du style du Seigneur des Anneaux (avec plus ou moins de bonheur), d’Harry Potter ou de Twilight. Je reconnais aussi que son film Elephant man (1980), qui n’est cependant pas un de mes films favoris, est un grand et beau film (malgré l'affèterie d'avoir choisi le noir et blanc, ce qui n'était pas indispensable) mais, cela dût-il m'attirer les foudres des "lynchophiles", je ne suivrai pas ses admirateurs et décernerai à Mulholland Drive un petit 3/5.

vendredi 4 avril 2014

PERFECT MOTHERS d'Anne FONTAINE (2013)



Perfect mothers d’Anne Fontaine (2013)

Perfect Mothers (Adore ou Adoration, initialement intitulé Two Mothers) est un film franco-australien réalisé par Anne Fontaine, sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle  « Les Grand-mères » (The Grandmothers) de Doris Lessing, publiée en 2003. Le film est présenté sous le titre Two Mothers au Festival du film de Sundance 2013.

Synopsis

Lil (Naomi Watts) et Roz (Robin Wright), sont deux amies d’enfance qui vivent en Australie, dans un endroit idyllique, sur la baie de Nouvelle-Galle. Roz travaille dans une galerie d’art, Lil, dans une entreprise de nautisme. Lil est la mère de Ian (Xavier Samuel), Roz, celle de Tom (James Frecheville), deux grands adolescents en train de devenir des hommes. Lil a perdu son mari dans un accident de la route alors qu’Ian était très jeune et elle a dû l’élever seule. Roz est mariée à Harold, qui mène une carrière de professeur d’art dramatique et est le plus souvent absent.

Lil et Roz sont inséparables. Toutes les deux ont la quarantaine épanouie. Ian et Tom ont 19 ans tous les deux et sont très proches. Ils ont été élevés comme des frères et ont toujours tout partagé, en particulier leur amour pour le surf qui occupe tous leur temps libre.

Alors qu’Harold vient de recevoir une proposition professionnelle intéressante et se fait une joie de s'installer à Sidney, sa femme et son fils ne peuvent se faire à quitter la vie harmonieuse qu’ils mènent sur la Baie de Nouvelle-Galle. A cela s’ajoute le fait que Ian, qui a grandi auprès de l'amie de sa mère, en est tombé profondément amoureux. Profitant du départ d’Harold et du flottement qui s’est installé dans leur vie, il lui déclare son amour. Séduite par sa jeunesse et sa beauté, Roz lui cède et ils couchent ensemble. Ils sont surpris par Tom, qui, perturbé par cette découverte, décide de se venger en séduisant à son tour la mère de Ian. Dans un premier temps, Liz repousse Tom, mais après que celui-ci lui ait révélé les rapports de Ian avec sa propre mère, elle cède à son tour. Veuve et célibataire depuis des années, elle aussi a vu grandir Tom sans s'avouer que son regard sur lui avait progressivement changé. Mères et fils forment désormais respectivement un couple à quatre aux relations croisées.

Après deux années de vie commune, les deux couples commencent à faire face à de nouvelles tensions. Tom, parti chez son père qui a refait sa vie à Sidney, est  devenu metteur en scène. Au cours d’une répétition, il tombe amoureux d’une jeune actrice de son âge et il décide de l'épouser. Bien que s'attendant à ce que son idylle avec le fils de son amie ait une fin, Lil vit difficilement ce moment. En accord avec Lil, Roz décide alors de mettre fin à sa relation avec Ian, resté très amoureux et profondément blessé de cette décision unilatérale. Elle le pousse dans les bras d'une jeune femme de son âge, Hannah, qui tombe enceinte. Lil et Roz deviennent deux jeunes grand-mères et s'occupent désormais de leurs petites filles, les familles restant toujours très unies dans leur retraite paradisiaque. Malgré les apparences, Ian et Tom n'ont cependant pas pu totalement faire taire leurs sentiments envers leur premier amour. Un soir, Ian découvre que Tom continue d'entretenir une relation avec sa mère : fou de rage et d'amour, il explose et, dans un esclandre, il révèle la vérité à Roz devant les deux jeunes épouses. La déflagration est totale. Les jeunes femmes, folles de douleur, repartent pour Sidney, emmenant avec elles leurs filles respectives. Après leur départ, Tom et Roz, Lil et Ian, reprennent leurs relations comme avant.  

Mon opinion sur ce film

Ne nous le cachons pas, le scénario d’amours croisées entre mères et fils pourrait choquer s’il s’agissait de relations incestueuses. Mais il n’en est rien : Lil et Roz sont deux amies et Tom et Ian, leurs fils, ne sont pas des frères biologiques, même s'ils ont été élevés ainsi. Si l’on y réfléchit, il n’y a absolument rien d’anormal et encore moins d’amoral dans une relation entre une femme d’une 40e d’années et un  jeune homme qui a la moitié de son âge. C’est même quelque chose qui se produit souvent. Dans le cas de Perfect mothers, les quatre protagonistes sont adultes et consentants et, à part le fait qu’ils sont amis depuis l’enfance, rien d’autre ne les lie, en tout cas pas les liens du sang.  Il n’y a, dans tout, rien de répréhensible au regard de la morale. 

Nous sommes très loin du scénario sulfureux de Nettoyage à sec, de la même réalisatrice (1997) où un jeune inconnu sans tabou (Stanislas Merhar) va faire exploser un couple de commerçants  bien rangés au quotidien particulièrement terne (Charles Berling et Miou-Miou) .  Il y avait dans ce film quelque chose de malsain qu'il n'y a pas dans Perfect mothers

Les acteurs

Les jeunes acteurs qui jouent les rôles de Tom et de Ian sont tous les deux australiens. Si le nom de James Frecheville (Tom, le brun) m'était jusque là inconnu, le visage de Xavier Samuel (Ian, le blond) vous dira sans doute quelque chose. En le voyant, il m’a fait penser à Hunter Parrish, qui joue le rôle de Silas Botwin, le fils aîné de Nancy Botwin, la mère indigne dealeuse de cannabis de la décapante (et, pour le coup, totalement immorale) série Weeds. En fait, en lisant sa biographie,  j’ai découvert qu’il avait tenu le rôle de Riley, le jeune étudiant qui, après avoir été transformé en vampire par Victoria, est mis en pièces - au sens propre - par Edward (Robert Pattinson) au cours du combat contre les « vampires sauvages » dans l’épisode 3 (Hésitation) de la série Twilight.  

On ne présente plus Naomi Watts ni Robin Wright qui sont toutes deux des actrices confirmées qui ont chacune une bonne 30e de films à leur actif. 

Technique : Musique et photo

Un mot encore de la musique : elle a été écrite par Christopher Gordon, le compositeur de la BO de Master and Commander. Dès le début du film, le ton mélancolique du film est donné avec les notes du Nocturne op. 9 n°2 de Chopin égrenées au piano : tout ici n'est que luxe, calme et volupté... S'il y a de la passion et aussi de la violence (dans les sentiments, du moins), elles restent contenues tout au long du film. La musique accompagne avec discrétion et doigté l'émotion sous-jacente qui parcourt le film. 

La photo de Christophe Beaucarne contribue aussi beaucoup à la beauté du film en sublimant le corps des acteurs par une lumière caressante et tendre. J'ai aussi remarqué que certaines scènes filmées à contre-jour, dans l'encadrement d'une fenêtre ouvrant sur la mer, font penser aux toiles d'Edward Hopper, où les personnages, presque toujours solitaires, le regard perdu vers l'horizon, contemplent un paysage qui échappe à l'observateur.

Très beau film, esthétiquement très réussi, à mon avis le meilleur à ce jour de la réalisatrice Anne Fontaine.