lundi 31 décembre 2018

MORTAL ENGINES Film de science-fiction de C. RIVERS (USA NZ 2018)




Mortal Engines est un film de science-fiction américano-néo-zélandais réalisé par Christian Rivers, coécrit et produit par Peter Jackson, sorti en 2018. Il est adapté du roman du même nom de Philip Reeve, premier tome de sa série littéraire Tom et Hester.

Présentation

A la suite d’un conflit appelé « The Sixty minutes War » (la guerre de 60 minutes) qui a anéanti la civilisation en utilisant des armes ultra-puissantes, les survivants vivent dans des villes montées sur roues qui se déplacent sur la surface du monde afin de trouver la subsistance à leur survie. Des villes prédatrices, ressemblant à de gigantesques tanks, traquent les plus petites pour absorber leurs richesses. C’est le cas de Londres, une ville monstrueuse, où ont été rassemblés les principaux monuments de l’ancienne capitale de l’Angleterre (dont la cathédrale Saint Paul, transformée en un laboratoire destiné à mettre au point une arme suprême, nommée Medusa, basée sur les anciennes technologies).

Le héros, Tom Natsworthy (Robert Sheehan), est un jeune apprenti historien dont le rôle est de retrouver les artefacts de l’ancienne civilisation pour les exposer au musée ; il va s’allier avec Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme ayant tenté d’assassiner Thaddeus Valentine (Hugo Weaving), chef des historiens, qui dirige en secret le projet Medusa.

Aidés d’Anna Fang (Jihae) et d’autres membres de la résistance (membres de l’Anti-Traction League), ils vont tenter de contrecarrer les plans de Valentine, de détruire le Bouclier qui protège la cité refuge des Anti-tractionnistes, située en Asie, et dirigée par le Gouverneur Kwan.

Mon opinion sur ce film

Bien que grand amateur de science-fiction et de fantasy, je n’avais jamais entendu parler de l’œuvre de Philip Reeve dont est tiré ce 1er film qui a suffisamment fasciné Peter Jackson (le réalisateur du Seigneur des anneaux) pour qu’il en acquière les droits d’adaptation dès 2009. Le livre est composé de deux volumes et précédé et suivi de plusieurs prequels et sequels.  

J’ai été séduit par l’idée de cet univers dystopique, même si l’on y retrouve les poncifs auxquels nous a habitués la science-fiction depuis des décennies (destruction de notre civilisation par une énième guerre mondiale, survie de quelques groupes, lutte du bien contre le mal, etc.) qui arrive toutefois à nous surprendre par une réalisation visuellement très réussie et inventive. Je ne sais pas si, comme pour d’autres sagas prometteuses où des suites prévues n’ont jamais vu le jour (A la croisée des mondes : Laboussole d’or, Eragon, Les chroniques de Narnia…) nous aurons l’occasion de retrouver nos héros, mais je souhaite que ce film ait assez de succès pour avoir au moins un second volet.

samedi 29 décembre 2018

Chris ZYLKA (Acteur américain)




Chris Zylka, né Christopher Settlemire le 9 mai 1985 à Warren dans l'Ohio, est un acteur et mannequin américain.

Carrière

Chris Zylka a commencé sa carrière d'acteur en 2008 en jouant dans un épisode de 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération. Il a ensuite eu un rôle récurrent dans la série Tout le monde déteste Chris, puis est apparu dans Hannah Montana, Cougar Town et Zeke et Luther.
Il eut un rôle récurrent dans la série 10 Things I Hate About You. Il est apparu dans The People I've Slept With avant d'être embauché pour le téléfilm d'horreur My Super Psycho Sweet 16 et, en 2010, sera repris pour la suite My Super Psycho Sweet 16 : Partie 2.

En août 2011, il a été choisi pour incarner Jake Armstrong, un des personnages principaux de la nouvelle série fantastique/dramatique/thriller, The Secret Circle sur la chaîne The CW. En mai 2012, la série a été annulée.

En 2012, le rôle de Daniel dans la deuxième saison de l'anthologie American Horror Story lui est proposé mais le projet n'aboutira pas du fait de sa réticence à se raser le crâne. Il est finalement remplacé par l'acteur Casey Wyman.

En 2013, il apparaît dans plusieurs épisodes de la nouvelle série d'ABC Family, Twisted au côté d'Avan Jogia.

Sa carrière au cinéma commence en 2010 avec Kaboom de Gregg Araki. En 2011, Chris Zylka a joué dans deux films Piranha-2 3D (Piranha 3DD) et Shark 3D. Il a été choisi pour incarner le personnage Flash Thompson dans le reboot de Spider-Man.

Filmographie

Cinéma

  • 2010 : Kaboom de Gregg Araki : Thor
  • 2011 : Shark 3D de David R. Ellis : Blake Hammond
  • 2012 : Piranha 3DD de John Gulager : Kyle
  • 2012 : The People I've Slept With de Quentin Lee : M.. Hottie
  • 2012 : The Amazing Spider-Man de Marc Webb : Flash Thompson
  • 2014 : The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros (The Amazing Spider-Man 2) de Marc Webb : Flash Thompson
  • 2015 : Bare de Natalie Leite : Haden
  • 2015 : Dixieland de Hank Bedford : Kermit
  • 2015 : Freaks of Nature de Robbie Pickering : Chaz Jr.
  • 2016 : Novitiate de Margare Betts : Chuck Harris
  • 2016 : Welcome to Willits de Trevor Ryan : Jeremiah
  • 2018 : Ma vie avec John F. Donovan (The Death and Life of John F. Donovan) de Xavier Dolan : Will Jefford Jr.


Télévision

Téléfilms

  • 2009 : My Super Psycho Sweet 16 : Brigg Jenner
  • 2010 : My Super Psycho Sweet 16 : Partie 2 : Brigg Jenner
  • 2011 : La Reine du bal : Nick
  • 2015 : J'ai tué ma meilleure amie : Alex Lachan


Séries télévisées

  • 2008 : 90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération : Jason (saison 1, épisode 10 et saison 5 épisode 11)
  • 2008 - 2009 : Tout le monde déteste Chris : Rôle récurrent (saison 1, épisodes 1, 10 et 22)
  • 2009 : Hannah Montana : Gabe Lamotti (saison 3, épisodes 11 et 14)
  • 2009 : Cougar Town : BJ (saison 1, épisode 1)
  • 2009 - 2010 : Zeke et Luther : Doyce Pluck (saison 1 et 2, 2 épisodes)
  • 2009 - 2010 : 10 Things I Hate About You : Joey Donner (16 épisodes)
  • 2011 - 2012 : The Secret Circle : Jake Armstrong
  • 2013 : Twisted : Tyler, le frère de Phoebe (saison 1, épisode 7,8,10,11)
  • 2014 - 2017 : The Leftovers : Tommy Garvey


vendredi 28 décembre 2018

LE RETOUR DE MARY POPPINS Film de Rob Marshall (USA-2018)


Le Retour de Mary Poppins (Mary Poppins Returns) est un film musical américain réalisé par Rob Marshall, et sorti en 2018. Il fait suite au film Mary Poppins sorti en 1964, lui-même adapté du roman du même nom de Pamela L. Travers. Ce film marque également le retour des longs-métrages mêlant animation et prises de vue réelles (les exemples des films de ce genre les plus connus sont : Qui veut la peau de Roger Rabbit, sorti en 1988, MaryPoppins, l'un des preliers films de ce genre, sorti en 1964, et l'un des derniers films de ce sujet étant Les Looney Tunes passent à l'action, des studios Warner, sorti en 2003).

Présentation

L’action se passe à Londres, pendant la Grande dépression des années 1930, Michael et Jane Banks, que nous avions connus enfants dans Mary Poppins, sont désormais adultes. Michael (Ben Wishaw) vit dans la maison familiale de Cherry Tree Lane (L'allée des Cerisiers) avec ses trois enfants, Annabel (Pixie Davies), John (Nathanael Saleh) et Georgie (Joel Dawson) et leur gouvernante, Ellen (Julie Walters). Michael est veuf depuis peu et la banque, dont son père a été l’un des actionnaires, est sur le point de saisir sa maison. Jane, sa sœur (Emily Mortimer), qui ne vit pas avec eux, fait tout pour l’aider.

Mary Poppins (Emily Blunt), l’énigmatique nounou, équipée de son parapluie à tête de perroquet parlant et de son fourre-tout en tapisserie, réapparaît alors dans leur vie. Grâce à sa magie et avec l’aide de son nouvel ami Jack, l’allumeur de réverbères (Lin-Manuel Miranda), Mary va apporter la solution à tous leurs problèmes… On retrouve certains des personnages emblématiques de Mary Poppins, comme l’amiral Boom qui continue à tirer au canon toutes les heures mais le film introduit aussi de nouveaux personnages pleins de fantaisie, comme la « cousine » de Mary Poppins, l’excentrique Topsy (méconnaissable Meryl Streep)… Dyck Van Dyke, qui jouait le rôle de Bert, l’allumeur de réverbères, compagnon de Mary, dans le premier Mary Poppins, fait une apparition dans le rôle du directeur de la banque. Angela Lansbury, l'inoubliable Miss Fletcher de la série  policière télévisée Arabesque, joue le rôle de la vendeuse de ballons.

Mon opinion sur ce film

Je n’étais pas très emballé par un remake du mythique Mary Poppins. J’y suis tout de même allé suite à la lecture de quelques critiques positives et je ne le regrette pas même si certaines scènes m’ont parues superflues et l’ensemble un peu long. Plus qu’un remake, le film présente une vision modernisée assez efficace et sympathique, pas forcément pour les enfants. La scène finale des ballons est la plus réussie. Un regret, ne pas entendre, au moins une fois, le fameux "Superfragilisticexpidélilicieux" devenu une expression-culte du cinéma. A la sortie, on n’a qu’une envie, revoir l’original.

A voir aussi :
  • Dans l'ombre de Mary qui retrace avec humour le combat acharné de Walt Disney pour convaincre l’intraitable Pamela L. Travers, l'auteur de l'histoire originale, de lui céder les droits d'adaptation de son oeuvre.  


mercredi 26 décembre 2018

LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT film de Jacques DEMY (FR-1967)



Les demoiselles de Rochefort est un film musical franco-américain écrit et réalisé par Jacques Demy, sorti en 1967, et mettant en vedettes Catherine Deneuve et Françoise Dorléac. Sorti en mars 1967, le film a été couronné la même année par le Prix Max Ophüls et a valu au compositeur Michel Legrand une nomination aux Oscars de la meilleure musique de film. Depuis, le film est devene « culte » et a connu une postérité incroyable, jusqu'à inspirer Damien Chazelle le réalisateur de La La Land.

Présentation

Le film se déroule à Rochefort (Charente-Maritime) dans les années 60. Les sœurs Garnier sont jumelles. Delphine, la blonde (CatherineDeneuve) est professeur de danse et sa sœur, Solange, la brune (Françoise Dorléac) enseigne le solfège. Toutes les deux rêvent de « monter » à Paris. Leur mère Yvonne Garnier (Danielle Darrieux) tient un café sur la place Colbert, au cœur de Rochefort. Autour d’elles gravitent plusieurs personnages : Papé, le père d’Yvonne, qui fabrique des maquettes, Josette, la serveuse, Boubou, le fils d’Yvonne, Maxence, un marin rêveur (Jacques Perrin), Subtil Dutrouz, un étrange retraité (Henri Crémieux). Une kermesse se préparant, une troupe de forains arrive à Rochefort et s’installe sur la place : parmi eux, deux copains, venus présenter des motos et des bateaux, Etienne (George Chakiris) et Bill (Grover Dale).

En se rendant chez son amant, Guillaume Lancien (Jacques Riberolles), qui tient une galerie de tableaux, pour lui annoncer qu’elle ne veut plus le voir, Delphine découvre un portrait peint par Maxence qui lui ressemble étrangement. Pendant ce temps, Solange se rend chez Simon Dame (Michel Piccoli), gérant d'un magasin de musique qui lui propose de lui faire rencontrer Andy Miller (Gene Kelly), un musicien américain de passage à Paris. En allant chercher Boubou à la sortie de l'école, Delphine tombe sur Étienne et Bill.

Mon opinion sur ce film

Je n’avais encore jamais vu ce film passé sur Arte pour les fêtes de Noël 2018 dans son intégralité. Certes, le scénario est mince et les dialogues simplistes mais ce n’est pas ce qu’on attend de cette comédie musicale enlevée, éclatante de couleurs, où les danseurs virevoltent et dont il se dégage à la fois une impression de bonheur mais aussi, curieusement, un sentiment de nostalgie, voire même une certaine tristesse. On sait aussi que c’est quelques mois seulement après la sortie des Demoiselles de Rochefort que Françoise Dorléac se tua à bord de la voiture qui la conduisait à l’aéroport de Nice, où elle devait prendre l’avion pour Londres pour assister à la présentation du film.   

dimanche 16 décembre 2018

IMPOSTURE Téléfilm de Julien DESPAUX (FR-2017)




Imposture est un téléfilm franco-canadien (100 mn), réalisé par Julien Despaux et diffusé le 3 mars 2017 et le 14 décembre 2018 sur France 2.

Résumé

Alice Minville (Laura Smet), une jeune infirmière française résidant au Québec, apprend que sa mère Suzanne est morte dans un accident de voiture et que son père, Alexandre Caussey (Jacques Spiesser), qui vit en France, a fait rapatrier son corps à Aix-en-Provence. Or, Suzanne avait toujours dit à Alice que son père était décédé. Décidée à comprendre ce qui se passe, elle prend aussitôt l’avion pour se rendre en France avec son ami Logan (Bastien Bouillon), juste à temps pour assister à l'inhumation de sa mère, en présence de celui qui dit être son père et d'une jeune femme qui prétend être... elle-même. 

Après l'enterrement, elle fait irruption au milieu des invités pour obtenir des explications de celui qui dit être son père. Mais Alice et Logan se font mettre dehors, la jeune-femme se présentant comme  Alice (Alexia Barlier) l’accusant d’affabuler, prétextant que son nom est en réalité Juliette Legrand, une infirmière psychotique qui a pénétré l’intimité de Suzanne au Canada jusqu'à se considérer comme sa propre fille.

De retour à l'hôtel, Alice découvre que son passeport, la seule pièce prouvant sa véritable identité, lui a été volé. L’inspectrice de police qui la reçoit pour déclarer le vol, prévenue de l’esclandre qu’elle a fait un peu plus tôt, ne la croit pas non plus. 

En sortant du commissariat, Alice et Logan sont abordés  par un certain Charles Meyer (Adama Niane), qui affirme avoir été l’infirmier de Juliette lors de son internement au Canada. C’en est trop pour Logan qui, ne comprenant rien à l’histoire et croyant aux accusations dont Alice fait l'objet, rembarque pour le Canada.

« Alice » se trouve désormais seule et dans l'impossibilité de prouver son identité. 

Qui sont vraiment Alexandre Caussey et celle qui se présente comme sa « fille » et se fait appeler Alice (Lilli)  ? 

Paul Lafargue (Pierre Perrier), qui s'apprête à épouser cette dernière, et qui a connu la véritable Alice enfant sera-t-il capable de démêler le vrai du faux ?

Distribution


  • Laura Smet : Alice Minville/Juliette Legrand
  • Alexia Barlier : Alice (Lilli)/Théa
  • Jacques Spiesser : Alexandre Caussey
  • Pierre Perrier : Paul Lafargue
  • Bastien Bouillon : Logan
  • Adama Niane : Charles Meyer

Mon opinion  

L'idée de départ, bien qu'elle ne soit pas nouvelle (de nombreux films abordent) la thématique de l'usurpation d'identité, était intéressante mais on tombe vite hélas, dans le grand n'importe quoi. Mais pourquoi faut-il que les téléfilms français soient toujours aussi peu professionnels ? Certes, tout le monde ne peut pas réussir un chef d'oeuvre comme Le talentueux Mr. Ripley, même si les situations qu'on y présente auraient du mal à être crédible à l'heure d'Internet et de la reconnaissance faciale. A plus forte raison, à notre époque, où il suffit de quelques clics sur Internet pour retrouver quelqu'un et s'assurer de son identité. Or, le scénario voudrait nous faire croire que la police ne peut pas immédiatement démasquer l'usurpatrice et redonner son identité à la véritable Alice. Tout scénario a ses invraisemblances, mais celui-là confine au sublime ! 

mercredi 12 décembre 2018

DEUX SŒURS POUR UN ROI film historique de Justin CHADWICK (USA-GB 2008)



Deux Sœurs pour un Roi (Titre original : The Other Boleyn Girl) est un film américano-britannique réalisé par Justin Chadwick, sorti en 2008. Le film de Chadwick est une adaptation du bestseller du même nom écrit par la romancière britannique Philippa Gregory.

Présentation

L’action se déroule au XVIe siècle, sous le règne d’Henri VIII d’Angleterre (Eric Bana). Le duc de Norfolk, Thomas Howard (David Morissey), frère de Lady Elizabeth Boleyn (Kristin Scott Thomas), bien que déjà très puissant, cherche encore à se rapprocher du trône. Tandis que le mariage d’Henri XVIII et de Catherine d’Aragon (Ana Torrent) se délite car la reine ne parvient pas à donner un héritier mâle au trône, il décide de placer sa nièce, l’ambitieuse Anne Boleyn (Natalie Portman) auprès du roi dans l’espoir qu’il en fasse sa maîtresse.

Or, le roi jette son dévolu sur sa sœur cadette, Mary (Scarlett Johansson), qui vient à peine de se marier avec William Carey (Benedict Cumberbacht). Contrainte et forcée, elle abandonne à regret une vie paisible à la campagne et devient la maîtresse du roi à la place de sa sœur. Anne, dépitée, épouse alors secrètement l'homme dont elle est réellement amoureuse, Henry Percy (Oliver Coleman) sans en référer au roi. Dénoncée par sa sœur, son mariage est annulé et elle est envoyée à la cour de France. La guerre entre les deux sœurs est alors déclarée.

Quelques mois après, Mary donne naissance à un fils mais, n’étant pas l’épouse officielle du roi, celui-ci est considéré comme un bâtard. Mary, affaiblie, est rejetée par le roi et son oncle, Thomas Howard, pense que c’est le moment de rappeler Anne pour qu’elle remplace sa sœur dans le lit du roi.
Anne, refusant d’être une maîtresse de plus dans le lit du roi, rejette ses avances tant qu’il n’aura pas trouvé le moyen de répudier la reine en titre, Catherine d’Aragon afin de se faire épouser et donner au trône un héritier officiel.  Afin d'y parvenir, le roi rompt avec l'Église catholique romaine, ce qui déclenchera l’une des pires guerres religieuses du royaume. Libéré de Catherine, Henri épouse officiellement Anne qui donnera bientôt naissance non au fils tant attendu mais à une fille, la future Élisabeth. Cependant, n’acceptant pas les infidélités du roi, la relation entre Anne et Henri se dégradent. Dans l’attente d’un autre enfant mâle, Anne refuse d’avoir des rapports sexuels avec le roi. Malheureusement pour elle, cette nouvelle grossesse se terminera par une fausse couche et elle n’osera avouer la vérité de crainte que le roi ne se détourne définitivement d’elle. L’avenir qui l’attendait était bien pire. Accusée de sorcellerie, et malgré l’intervention de Mary qui cherche par tous les moyens à obtenir sa grâce, Anne et leur frère George (Jim Sturgess), accusé d’inceste, sont décapités sur ordre du roi qui, désormais, convole avec Jeanne Seymour (Corinne Galloway) qui deviendra la mère d’Edward VI.

 Accablé et disgracié, sir Thomas Boleyn (Mark Rylance) meurt deux ans plus tard. Le duc de Norfolk, Thomas Howard sera emprisonné pour trahison ; son fils, son petit-fils et son arrière-petit-fils seront à leur tour exécutés pour trahison.

Mary épousera William Stafford (Eddie Redmayne) avec qui, loin de la cour et de ses intrigues, elle vivra heureuse jusqu’à la fin de ses jours.

N’ayant pu obtenir d’héritier mâle, Henri VIII aura pour successeur Élisabeth Iere, la fille d’Anne, qui restera 45 ans sur le trône. 

Autour du film

Le bestseller dont est tiré le film prenait déjà beaucoup de libertés avec l’histoire. Le film en prend encore plus : même s’il est vraisemblable qu’elle fut la maîtresse d’un soir pour le roi, Mary n’eut jamais d’enfant de lui et n’a jamais joué le rôle que lui attribue le film. Le seul enfant appartenant à la fois à la maison Boleyn et à la maison Tudor fut Élisabeth, fille d'Anne et d’Henry VIII. On observe aussi la quasi absence du cardinal Wolsey, ennemi des Boleyn, principal ministre d'Henri VIII du début de son règne à sa disgrâce en 1529, causée par les Boleyn. Il joua pourtant un rôle de premier plan dans le litige entre le roi et Rome qui aboutit à la création de l’église anglicane. Il en est de même de : Thomas Cromwell, aumônier des Boleyn, luthérien convaincu, chancelier d'Henri VIII de 1534 à 1540, qui apparaît une seule fois dans le film alors qu’il joua lui aussi un rôle éminent dans le conflit. Enfin, le film évoque, comme cause de la disgrâce d’Anne et de son frère Georges, la possibilité d'un inceste entre eux. On estime aujourd’hui que Georges et Anne furent victimes de fausses accusations des extrémistes catholiques pour se venger des Boleyn, rendus responsables, par leurs manigances, du terrible conflit religieux qui devait ensanglanter l’Angleterre.

Mon jugement sur ce film

Bien qu’il ait une dizaine d’années et repasse régulièrement à la télévision, je n’avais jamais encore visionné ce film au casting pourtant prestigieux (on y retrouve même Andrew Garfield, il est vrai crédité pour un rôle très secondaire). Ce film confirme une nouvelle fois qu’une éblouissante distribution ne suffit hélas pas à faire un bon film. Que lui manque-t-il pour en faire un bon film ? Les comédiens sont bien choisis, le cadre et les costumes somptueux…  Peut-être que l’insatisfaction que l’on éprouve vient du scénario, trop alambiqué et tortueux… J’ai de beaucoup préféré, même si j’ai fini par décrocher à cause des scènes de cruauté (qui, ceci dit, faisait partie des mœurs de l’époque), la série Les Tudors de la BBC avec Jonathan Rhys Meyers.   

Si vous aimez les films historiques, je vous conseille de voir :




dimanche 9 décembre 2018

PROMISED LAND film de Gus VAN SANT (USA - 2012)


Promised Land est un drame américain de Gus Van Sant, sorti en 2012.

Présentation

Steve Butler (Matt Damon) et sa collègue Sue Thomason (Frances McDormand), employés de la multinationale Global, arrivent à McKinley, une bourgade de campagne de Pennsylvanie, dans le but de convaincre les paysans de leur vendre leurs terres pour en extraire le gaz de schiste. Ils leurs  promettent monts et merveilles et les paysans qui voient leurs revenus s'effriter avec la crise mondiale sont vite séduits. En effet, à la différence de la France où le sous-sol appartient à l’Etat, aux États-Unis, celui-ci appartient aux propriétaires des terres.

Butler, qui a obtenu, dans ses autres missions, un taux de réussite exceptionnel en rachetant des terres à bas coût, s'imagine que sa mission va être une promenade de santé.

Mais c'est sans compter sur Frank Yates (Hal Holbrook), un ingénieur de chez Boeing à la retraite qui connaît les inconvénients de la fracturation hydraulique et les révèle aux villageois assemblés dans le gymnase municipal.

Malgré cette opposition, Steve et Sue résident au village plusieurs jours, essayant d’amadouer les villageois et démarchant les propriétaires un par un jusqu’à l’arrivée de Dustin Noble (John Krasinski), qui se présente comme le représentant d’une association écologiste Athena.

Le vent tourne alors pour Butler et sa collègue et les villageois, jusque là majoritairement favorables à ses propositions, lui deviennent hostiles.

Jusqu’à ce qu’ils découvrent que Noble n’est pas celui qu’il prétend être.

Autour du film 

Le film qui s’avère être une charge contre les sociétés exploitant les gaz de schiste qui, aux Etats-Unis, ont dévasté des régions entières, a été voulu, écrit et coproduit par Matt Damon,
personnellement engagé en faveur de la défense de l’environnement (il a lui même créé une association pour la défense de l'eau). Il a coproduit ce film avec John Krasinski qui défend lui aussi les idées écologistes.

Mon opinion sur ce film 

Séduit par le début du film et de la peinture qui est faite de l’Amérique profonde, avec ses valeurs où l’on privilégie le travail et la famille, je n’ai pas été convaincu par la deuxième partie du film, inattendue et peu crédible. Il reste cependant de bons dialogues et de bons acteurs – le duo Damon/Krasinski est excellent (mais on se demande pourquoi les directeurs de casting ont choisi Frances McDormand qui n'y est pas à sa place – une manière de filmer la nature et les gens qui n’appartient qu’à Gus Van Sant. En conclusion, un film intéressant qui aurait pu être plus efficace avec une meilleure fin. 

mardi 4 décembre 2018

READY PLAYER ONE film de science-fiction de St. Spielberg (USA 2018)



Ready Player One est un film de science-fiction américain coproduit et réalisé par Steven Spielberg, sorti en 2018. Il s’agit de l'adaptation du roman Player One d'Ernest Cline, paru en 2011.

Présentation

L’action est censée se passer à Columbus (Ohio) en 2045. Le monde est en proie à la crise énergétique, les désastres causés par le changement climatique, la famine, la pauvreté, la guerre, etc. Dans ce monde chaotique, l'OASIS est un système mondial de réalité virtuelle, accessible par l'intermédiaire de visiocasques et de dispositifs haptiques tels que des gants et des combinaisons. Il est devenu un monde virtuel dans lequel s'évade la population population mondiale pour oublier une réalité désastreuse.

Le jeu a été créé conjointement par James Halliday (Mark Rylance) et Ogden Morrow de la société Gregarious Games. Mais Halliday a évincé son co-auteur. À sa mort, il laisse un testament sous forme de vidéo  dans laquelle il explique qu'il léguera en héritage son immense fortune, 500 milliards de dollars, ainsi que sa société, à la personne qui réussira à trouver l’easter egg (« œuf de Pâques ») caché dans le jeu. Pour y parvenir, il faut trouver trois clefs. Le concours, lancé depuis cinq ans, n'a encore produit aucun résultat. Les « chasseurs d'œufs » (des joueurs amateurs et des salariés de la société Innovative Online Industries - IOI) participent chaque jour à une course automobile virtuelle truffée d'obstacles où tous les coups sont permis.

Wade Watts (Tye Sheridan) est un orphelin qui vit dans les « piles », un entassement vertical de mobile-homes délabrés, avec sa tante Alice, qui l’a recueilli après le décès de ses parents. Dans l'OASIS, son avatar Parzival parcourt régulièrement les archives de la vie d'Halliday avec l'aide du Conservateur. Grâce à un indice qu'il y découvre, il trouve la 1ère clé. Avec l’aide de ses amis, Art3mis (Olivia Cooke), Aesh, Daito et Sho, ils défient Nolan Sorrento, le PDG de la société Innovative Online Industries (IOI), qui veut obtenir le contrôle de l'OASIS et, par delà, celui du monde.

Mon opinion

Le film est fait pour les geeks qui s’y trouveront à l’aise mais il est aussi truffé de références à la pop culture des années 80 et 90 qu'il serait intéressant de mieux inventorier. Mais le rythme quasi-épileptique de la réalisation rend l'opération impossible. Devant une telle avalanche d’images, de couleurs, de bruit, de fureur et de musique, j’avoue humblement avoir plusieurs fois décroché. C'est pourtant la principale qualité  du film : tous les clins d’œil envoyés à Star Wars, au Seigneur des Anneaux, à la trilogie Retour vers le futur, à Shining (une longue séquence), aux héros des DC Comics... Car, pour le fond, l’action se résume au fond à peu de choses : le combat que mènent de jeunes héros sans peur et sans reproches contre une multinationale qui cherche à imposer son pouvoir au monde. On retrouve, dans ce film, en moins dramatique, le constat terrifiant d’IA – Intelligence artificielle de l’avenir sombre qui attend l’humanité si elle continue sur sa lancée destructrice : un monde déshumanisé qui vivra par procuration pour oublier un présent peu glorieux. Le propos n'est pas nouveau et plutôt simpliste. Le sujet n'est pas neuf et a déjà été abordé (mieux) par de nombreux films ou sagas de science-fiction.  

On passera cependant un bon moment mais je ne ferai pas de ce film un de mes films préférés. Trop brouillon, trop agressif, c’est un film manichéen dont le discours n'apporte rien.

Voyez plutôt :




dimanche 2 décembre 2018

LA TÊTE HAUTE film dramatique d'E. BERCOT (FR-2015)



La Tête haute est un film dramatique français coécrit et réalisé par Emmanuelle Bercot, sorti en 2015.

Résumé 

Depuis son enfance, Malony (Enzo Trouillet, Malony à 6 ans ; puis Rod Paradot, Malony adolescent) confronté à Florence Blaque, la juge pour enfants (Catherine Deneuve) en raison de la démission de sa mère Séverine (Sara Forestier), une jeune femme immature et droguée et instable. Dès ses 6 ans, il se voit placé en famille d’accueil puis, à cause de ses accès de violence répétés, dans des structures de plus en plus contraignantes. Malgré la nomination de Yann, (Benoît Magimel), un nouvel éducateur engagé qui a lui-même connu le parcours de Malony, ce dernier continuera ses incartades. A la dernière, un vol de voiture suivi d’un accident dans lequel il manque de peu de se tuer et de tuer son petit frère, la magistrate, qui a tout tenté, et en opposition avec l’éducateur qu’elle connaît bien, décide en dernier recours de prononcer son incarcération. Cet électrochoc le sauvera.

Distribution

  • Rod paradot : Malony, adolescent en carences éducatives, à la dérive
  • Benoît Magimel : Yann, l'éducateur
  • Catherine Deneuve : la juge, Florence Blaque
  • Sara Forestier : Séverine, la mère de Malony
  • Diane Rouxel : Tess, petite amie de Malony
  • Enzo Trouillet : Malony à 6 ans
Distinctions
  • Festival de Cannes 2015 : sélection officielle hors compétition (film d'ouverture)
  • César 2016 : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure actrice pour Catherine Deneuve, Meilleure actrice dans un second rôle pour Sara Forestier, Meilleur espoir féminin pour Diane Rouxel, Meilleur scénario original
Mon opinion sur ce film

Plus docu-fiction que véritable film, La tête haute montre sans concession la difficulté à laquelle est confrontée un juge pour enfants (CatherineDeneuve) devant l’inadaptation de son métier à des situations de misère sociale. Le film est intense et la prestation de Rod Paradot, entre fragilité et explosions de violence, absolument stupéfiante surtout quand on sait qu’il est passé directement d’un CAP de menuisier à ce rôle particulièrement difficile.   

jeudi 29 novembre 2018

DUNKERQUE Film de guerre de C. NOLAN (USA-GB-FR-NL 2017)



Dunkerque (Titre original : Dunkirk) est un film de guerre américano-britannico-franco-néerlandais écrit et réalisé par Christopher Nolan, sorti en 2017. Récompensé par trois Oscars en 2018, il s'agit, en termes de recettes, du plus grand succès mondial de tous les temps.

Présentation

Le film s’inspire de l’épisode dramatique de la seconde guerre mondiale où, entre le 21 mai et le 4 juin 1940, 400 000 soldats britanniques, canadiens, français et belges se sont retrouvés encerclés par les Allemands dans la poche de Dunkerque. L'opération Dynamo est alors mise en place par Churchill pour rapatrier un maximum de soldats britannique en Angleterre, épisode décrit dans un autre film, sorti la même année, Les heures sombres. Sur les 400 000 soldats, les Alliés auront à déplorer 82 000 morts et blessés.   

L'histoire s'intéresse aux destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais mobilisés pour leurs bateaux durant l'opération Dynamo. Alors que le CEB (Corps expéditionnaire Britannique) est évacué par le port et les plages de Dunkerque, trois soldats, Tommy, Gibson et Alex, arrivent à se faufiler parmi les soldats évacués et tentent de quitter l’enfer. Mais ils doivent faire face aux mitraillages allemands et aux sous-marins (les U-boats) qui torpillent les bateaux de réfugiés. De l'autre côté de la Manche, M. Dawson, un propriétaire de bateau de plaisance, prépare avec son fils cadet, Peter, et un jeune garçon, George, la réquisition de son embarcation par la Royal Navy pour répondre à l’appel de Churchill. Enfin, dans les cieux, trois pilotes britanniques, dont Collins et Farrier, sont en route pour Dunkerque, avec pour mission de couvrir l'évacuation contre les chasseurs et bombardiers allemands.

Distribution

  • Fionn Whitehead (VF : Benjamin Jungers ; VQ : Nicolas Bacon) : Tommy, soldat du CEB
  • Tom Glynn-Carney (VF : Julien Bouanich ; VQ : Alexandre Bacon) : Peter, fils du capitaine du Moonstone
  • Jack Lowden (VF : Alexis Victor ; VQ : Nicolas Charbonneaux-Collombet) : Collins, pilote de la Royal Air Force
  • Harry Styles (VF : Gauthier Battoue ; VQ : Xavier Dolan) : Alex, soldat des Argyll & Sutherland Highlanders, CEB
  • Aneurin Barnard (VF : Charles Pestel) : Gibson
  • Kenneth Branagh (VF : Jean-Yves Chatelais ; VQ : François Trudel) : le commandant Bolton de la Royal Navy (rôle librement inspiré de James Campbell Clouston)
  • Cillian Murphy (VF : Rémi Bichet ; VQ : Philippe Martin) : le soldat sauvé par M. Dawson et responsable de la mort du jeune George
  • Mark Rylance (VF : Gabriel Le Doze ; VQ : Antoine Durand) : M. Dawson, capitaine du Moonstone (rôle librement inspiré de Charles Lightoller)
  • Tom Hardy (VF : Jérémie Covillault ; VQ : Paul Sarrasin) : Farrier, pilote de la Royal Air Force
Mon opinion sur ce film

J’ai été grandement déçu par ce film qui a pourtant été une réussite commerciale sans précédent et qui a reçu trois Oscars. Je suis d’autant plus étonné que Christopher Nolan est un réalisateur que j'apprécie et à qui on doit quelques grands films comme Memento, Batman begins, The Dark KnightThe Dark Knight rises, Inception et Interstellar. Mais on peut se demander s’il était la personne idoine pour relever un tel défi. Certes, le film est spectaculaire et esthétiquement très réussi, les moyens mis en œuvre ont été gigantesques (plus d’un millier de figurants, près de 70 bateaux, er une 10e d’avions ont été mobilisés pour reconstituer les scènes de guerre) mais, personnellement, je suis resté sur ma faim. Il y aurait aussi beaucoup à dire sur le respect de la vérité historique, comme par exemple le rôle de l’armée française, complètement ignoré, voire méprisé. Celui des troupes étrangères, comme les Belges, les Canadiens ou les Indiens, passé sous silence… Cela étant dit, on s’attache au terrible sort de ces jeunes soldats, effrayés, épuisés, affamés, transis, qui ne souhaitent qu’une chose : quitter l'enfer de Dunkerque pour retrouver le sol de leur patrie. C’est la réussite du film.

ANSEL ELGORT acteur américain



Ansel Elgort est un acteur, DJ et chanteur américain, né le 14 mars 1994 à New York.

Enfance

Ansel Elgort est né à New York. Ses parents sont le célèbre photographe de mode, Arthur Elgort, qui a travaillé pendant plus de 30 ans pour Vogue, et Grethe Barrett Holby, une directrice d'opéra. Ansel a un frère et une sœur aînés, Warren, monteur, et Sophie, photographe. À l'âge de neuf ans, sa mère le conduit à School of American Ballet pour faire des essais. Il fait alors ses études à Fiorello H. LaGuardia High School of Music & Art Performing Arts, une célèbre école artistique publique, réservée aux élèves doués dans le domaine artistique et issus d'écoles publiques. Il commence à prendre des cours de théâtre à l'âge de 12 ans et a joué dans les productions de son lycée, Guys ans Dolls et Hairspray.

Carrière

Sa carrière commence d'abord au théâtre, dans Regrets, de Matt Charman. Ses débuts à l'écran se font dans le remake de Carrie (2013), où il a un rôle secondaire, celui de Tommy Ross. Mais c'est avec le rôle de Caleb Prior dans Divergente qu'Ansel se fait vraiment connaître. Il y joue le frère de Tris, l’héroïne principale, incarnée par Shailene Woodley.

En mai 2013, immédiatement après le tournage de Divergente, on apprend que Ansel jouera le rôle d'Augustus Waters dans l'adaptation cinématographique du roman de John Green, Nosétoiles contraires, où il partage à nouveau la distribution avec Shailene Woodley, qui incarnera Hazel Grace Lancaster. Le film raconte l'histoire d'une jeune adolescente atteinte d'un cancer, forcée par ses parents à participer à un groupe de soutien. Elle y rencontre Augustus Waters, un ancien joueur de basketball amputé, et tombe alors amoureuse de lui.

En 2015, il reprend son rôle de Caleb dans Divergente 2 : L'Insurrection, le deuxième film adapté de la série de livres Divergent. Rôle qu'il retrouve en 2016, pour Divergente 3 : Au-delà du mur, le troisième opus de la série.

En 2017, il incarne le rôle de Baby dans Baby Driver. Ce rôle lui vaut une nomination au Golden globe en 2018.

Filmographie

Films
  • 2013 : Carrie, La Vengeance de Kimberly Peirce : Tommy Ross
  • 2014 : Divergente de Neil Burger : Caleb Prior
  • 2014 : Nos Étoiles Contraires de Josh Boone : Augustus Waters
  • 2014 : Men, Women & Children de Jason Reitman : Tim Mooney
  • 2015 : Divergente 2 : L'Insurrection de Robert Schwentke : Caleb Prior
  • 2015 : La Face Cachée de Margo de Jake Schreier : Mason
  • 2016 : Divergente 3 : Au-Delà Du Mur de Robert Schwentke : Caleb Prior
  • 2017 : Baby Driver d'Edgar Wright : Miles dit « Baby »
  • 2017 : November Criminals de Sacha Gervasi : Addison Schacht
  • 2018 : Billionaire Boys Club de James Cox : Joe Hunt

Prochainement
  • 2019 : The Goldfinch de John Crowley : Theodore Deck
  • 2020 : West Side Story de Steven Spielberg : Tony

Musique

Ansel Elgort est aussi muscien. A ce jour, il a sorti 5 albums.

BABY DRIVER Film d'E. Wright (GB-USA 2017)



Baby Driver est un film d’action britannico-américain écrit et réalisé par Edgar Wright, sortie en 2017.

Présentation

Baby (Ansel Elgort), jeune orphelin particulier, se retrouve forcé à collaborer avec un chef de gang de braqueurs à Atlanta.

Suite à un accident de voiture qui a tué ses parents, le jeune Baby a développé une sorte d’autisme et combat ses acouphènes en écoutant en permanence de la musique. IL a comme tuteur un vieil homme noir en fauteuil roulant avec qui il communique par signes mais dont il s’occupe avec affection.

A cause d’une dette qu’il a contractée avec le chef mafieux Doc (Kevin Spacey), il s’en acquitte en lui servant de chauffeur lors des casses qu’il fomente avec des malfrats violents et dangereux.

Un jour, il rencontre une gentille serveuse, Debora (Lily James) et les deux jeunes gens tombent amoureux. Il se dit alors qu'il peut changer de vie et quitter la criminalité. Mais Doc, son « employeur », n'apprécie pas ce changement…

Mon opinion sur ce film

Je voulais voir ce film lors de sa sortie en salles (juillet 2017) plus pour Ansel Elgort que j’avais trouvé excellent dans Nos étoiles contraires puis dans Divergente 1-2 et 3 plus que pour le contenu du film, une histoire de braquages sanglants, ce qui n’est généralement pas ma tasse de thé. Mais je dois reconnaître que ce film, mené tambour battant sur fond de musiques décoiffantes ne m’a pas déplu. Tout le film repose sur le personnage de Baby, jeune sympathique, bien propre sur lui, qui ne demanderait pas mieux qu’on lui fiche la paix, mais qui est embringué dans des histoires de casse qui ne le concernent pas. Pour une fois, même si je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce film, je me suis laissé embarquer par le rythme survitaminé du film, servi par un humour décalé assez inattendu (et bienvenu). Un bon film d’action qui se laisse regarder avec un Ansel Elgort au top !


lundi 26 novembre 2018

L'INCROYABLE HISTOIRE DU FACTEUR CHEVAL film de Nils Tavernier (FR-2018)



L'Incroyable Histoire du facteur Cheval est un film biographique français co-écrit et réalisé par Nils Tavernier, sorti en 2018.

Le film était diffusé en avant-première lors des 20e rencontres du cinéma européen d’Aubenas.

Résumé

Le film est un biopic sur le Facteur Cheval, connu pour avoir imaginé et construit de ses propres mains  le Palais idéal qui porte son nom à Hauterives, un petit village de la Drôme, depuis devenu célèbre pour cette réalisation extraordinaire, chef d’œuvre de l’art naïf.

Joseph Ferdinand Cheval (admirablement incarné dans le film par Jacques Gamblin) était né le 19 avril 1836 à Charmes-sur-l'Herbasse (Drôme) et mort à Hauterives (Drôme) le 19 août 1924 à l’âge de 88 ans après avoir consacré sa vie à la construction de cette œuvre atypique.  

Après son certificat d’études et son apprentissage chez un boulanger, métier qu’il exerça pendant près de 12 ans, il épousa Rosalie Revol, lingère, avec qui il eut deux enfants. Son premier fils mourut en 1865, date à laquelle il abandonna la boulangerie pour devenir, d’abord ouvrier agricole, puis facteur en 1867. Il exercera le métier de facteur d’abord à Anneyron, puis à Peyrins et à Bourg-de-Péage et enfin à Hauterives, où il restera jusqu’à sa retraite et à son décès.

A la mort de sa première épouse, Rosalie, son fils Cyrille est placé à Lyon chez une tante et il ne le reverra pas pendant des années. Il se retrouve alors seul et, en 1878, il se remarie avec une jeune veuve, Claire-Philomène Richaud (incarnée par Laetitia Casta) avec qui il aura une fille, Alice. Il montrera plus d’affection pour elle que ce qu’il avait pu en montrer pour son fils.

En 1879, lors de sa tournée quotidienne, son pied heurte une pierre aux formes étrange qui le fait violemment chuter. C’est à partir de là qu’il imagine la construction de son futur « palais ». Durant sa tournée, il se met à repérer les pierres aux formes les plus bizarres et les met en tas au bord du chemin et, le soir, lorsque sa tournée est terminée, il revient les chercher avec une brouette pour les entasser dans son jardin et commencer la construction. Il s’inspire de photos de monuments exotiques comme Angkor Vat qui venait d’être découvert. Cette construction devient une obsession. Il y consacre tout son temps libre et même une partie de ses nuits, y travaille par tous les temps, s’épuisant et dilapidant sa maigre fortune, acculant presque sa famille à la misère. A Hauterives on le considère comme un fou.

En 1894, le décès de sa fille de 15 ans, à qui il avait dédié le « palais », et avec qui il avait établi une certaine complicité, l'affecte profondément. Il achève la construction de son palais en 1912.
Après ses études, son fils Cyrille (Louka Petit Taborelli) vient s’installer à Hauterives comme tailleur. Il amène avec lui un photographe, Benjamin Lecoeur (Adrien Wiik) qui fera des photos du Palais et en commercialisera des cartes postales qui feront le tour du monde. Grâce à cette notoriété, l’œuvre de Ferdinand Cheval sera connue et les visiteurs commenceront à affluer.

Après la mort de son fils et celui de sa femme en 1914, Ferdinand Cheval entreprend de construire son tombeau au cimetière municipal. Il meurt le 19 août 1924.

Le Palais idéal, déjà célèbre du vivant de son auteur, sera classé en 1969 au titre des monuments historiques par André Malraux.  Il est considéré comme emblématique de l’art naïf ou de l’art brut.

Mon opinion sur ce film

Sur fond des magnifiques paysages de la Drôme provençale (on reconnaît Mirmande) sublimés par la photo de Vincent Galot, on est emporté par cette invraisemblable aventure de cet homme fruste qui, seul, parvint à créer une œuvre d’art étrange et mystérieuse qui fait du village d’Hauterives un lieu emblématique de l’art naïf. Le casting est impeccable : Jacques Gamblin est tout bonnement le facteur Cheval ; Laetitia Casta est superbe...   

vendredi 23 novembre 2018

UN VIOLENT DÉSIR DE BONHEUR de Clément Schneider (FR-2018)

Vu en avant-première dans le cadre des Rencontres des Cinémas d'Europe (Aubenas 17-25 novembre 2018)



Un violent désir de bonheur est un film français de Clément Schneider (sortie prévue le 26 décembre 2018. Durée : 1h 15min.

Présentation

L’action se passe en 1792 dans un pauvre couvent isolé de la vallée de La Roya, faisant à l’époque partie du Comté de Nice. La poignée de moines qui y vivent prient et travaillent leur potager tout en entretenant la vaste oliveraie qui entoure le couvent. Parmi eux, Gabriel (Quentin Dolmaire), un jeune moine à la foi sincère et profonde.

Cette ambiance paisible va être brutalement bouleversée par l’arrivée d’une troupe de soldats révolutionnaires venus les déloger pour les emmener à Nice.

Gabriel s’y oppose et par son discours mesuré et sa présence charismatique, il parvient à obtenir que les soldats ne se comportent pas comme des brutes vis-à-vis de ses condisciples ou de lui-même. Il arrive même à développer avec certains d’entre eux des relations d’amitié qui nous laissent croire un moment à une issue heureuse de la situation.

Mais le paradis n’est pas de ce monde et la réalité a tôt fait de bouleverser le fragile équilibre difficilement obtenu.

Néanmoins, après le départ des autres moines avec la troupe, Gabriel sera autorisé à rester au couvent : il en deviendra le gardien et veillera sur la prochaine récolte d’olives. Il s’éveillera aussi à l’amour dans les bras de la belle Marianne (Grace Seri), sculpturale esclave noire affranchie venue avec la troupe de soldats.     

Mon opinion sur ce film

Le cadre dans lequel se déroule le film évoque les débuts du monde (il est d’ailleurs fait référence au paradis d’Adam et Eve avant le péché). Ce film est beau, simple et frais. On entend les paroles de saint François d’Assise et du Cantique des Cantiques et l’on se prend à rêver de pureté et à imaginer la venue d’un monde de grâce. Quentin Dolmaire, que j’avais découvert dans Troissouvenirs de ma jeunesse d’Arnaud Desplechin (2015) et revu dans Sage-femme de Martin Provost (2017) rappelle, dès la première image, le bon saint d’Assise qui parlait aux animaux. 

Un seul reproche : ce film paraît long (alors qu'il ne dure qu'une heure 15). C'est sans doute dû au ton élégiaque adopté par le réalisateur qui se donne le temps (et nous le donne, ce qui est de plus en plus rare au cinéma), d'apprécier la beauté des êtres et des paysages et d'écouter ce qu'ils disent (ou ne disent pas.) 

Néanmoins, ce film est une pure merveille que je vous recommande.