Affichage des articles dont le libellé est film américano-britannique. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est film américano-britannique. Afficher tous les articles

jeudi 4 janvier 2024

CELIBATAIRES... OU PRESQUE Comédie de Tom GORMICAN (USA-GB 2013)

 


Célibataires… ou presque  (Titre original : That Awkward Moment), est une comédie britannico-américaine écrite et réalisée par Tom Gormican sortie en 2013. Vu à la télévision.

Résumé

Trois jeunes new yorkais sont amis et se retrouvent régulièrement pour boire une bière ou dans l’appartement de l’un d’entre eux pour une partie de jeux vidéo. Jason (Zac Efron) et son meilleur ami, Daniel (Miles Teller), travaillent pour un éditeur et sont célibataires. Jason est en permanence à la recherche d’une nouvelle aventure féminine alors que Daniel, sans être complétement puceau, a, de par son physique moins avantageux, plus de mal à conclure avec une fille. Quant à Mikey (Michael B. Jordan), qui est médecin, il était marié et heureux avec sa femme Vera (Jessica Lucas), jusqu’à ce que celle-ci lui annonce brutalement qu’elle ne l’aime plus et divorce.

Lorsque le film commence, Jason est assis sur un banc dans un parc de New York et attend le passage d’une nouvelle « proie ». En voix off, il nous explique qu'il attend depuis longtemps, mais afin d'expliquer pourquoi, il a besoin de revenir au début. Il commence par dire au public que toute relation atteint le moment décisif (traduction du titre original « That Akward Moment ») où elle se termine inéluctablement.

C’est justement ce « moment akward » où les trois copains se retrouvent célibataires. Pour consoler Mikey, sous le coup de la nouvelle de son divorce, ils se retrouvent tous les trois dans un bar à la recherche d’un coup d’un soir.

C’est alors que Jason rencontre Ellie (Imogen Poots), une fille piquante et cultivée, et lui fait des avances. Tous les deux finissent chez la fille que Jason prend pour une prostituée.

Le lendemain, à l’agence, Jason se rend compte de son erreur : Ellie est un auteur et il est chargé de proposer la couverture de son prochain livre.

Mon opinion

Je me doutais bien, au vu du scénario, que je n’allais pas voir un film inoublable. Je ne serais certainement pas allé le voir au cinéma mais l’occasion faisant le larron, je me suis dit qu’une fois en passant il ne me ferait pas de mal de voir une comédie légère. Par ailleurs j’aime bien Zac Efron dont j’ai vu quelques films assez sympathiques. Mais le fait d’entendre parler, pendant 94 minutes exclusivement de sexe sur un débit de mitraillette, finit par lasser. D’ailleurs, j’ai décroché avant la fin.  

Voyez plutôt : 

- We are your friends

- Le secret de Charlie 

jeudi 29 novembre 2018

BABY DRIVER Film d'E. Wright (GB-USA 2017)



Baby Driver est un film d’action britannico-américain écrit et réalisé par Edgar Wright, sortie en 2017.

Présentation

Baby (Ansel Elgort), jeune orphelin particulier, se retrouve forcé à collaborer avec un chef de gang de braqueurs à Atlanta.

Suite à un accident de voiture qui a tué ses parents, le jeune Baby a développé une sorte d’autisme et combat ses acouphènes en écoutant en permanence de la musique. IL a comme tuteur un vieil homme noir en fauteuil roulant avec qui il communique par signes mais dont il s’occupe avec affection.

A cause d’une dette qu’il a contractée avec le chef mafieux Doc (Kevin Spacey), il s’en acquitte en lui servant de chauffeur lors des casses qu’il fomente avec des malfrats violents et dangereux.

Un jour, il rencontre une gentille serveuse, Debora (Lily James) et les deux jeunes gens tombent amoureux. Il se dit alors qu'il peut changer de vie et quitter la criminalité. Mais Doc, son « employeur », n'apprécie pas ce changement…

Mon opinion sur ce film

Je voulais voir ce film lors de sa sortie en salles (juillet 2017) plus pour Ansel Elgort que j’avais trouvé excellent dans Nos étoiles contraires puis dans Divergente 1-2 et 3 plus que pour le contenu du film, une histoire de braquages sanglants, ce qui n’est généralement pas ma tasse de thé. Mais je dois reconnaître que ce film, mené tambour battant sur fond de musiques décoiffantes ne m’a pas déplu. Tout le film repose sur le personnage de Baby, jeune sympathique, bien propre sur lui, qui ne demanderait pas mieux qu’on lui fiche la paix, mais qui est embringué dans des histoires de casse qui ne le concernent pas. Pour une fois, même si je ne garderai pas un souvenir impérissable de ce film, je me suis laissé embarquer par le rythme survitaminé du film, servi par un humour décalé assez inattendu (et bienvenu). Un bon film d’action qui se laisse regarder avec un Ansel Elgort au top !


mardi 4 avril 2017

NANNY McPHEE (GB-2005)


Nanny McPhee est un film britanno-américano-français réalisé par Kirk Jones, sorti en 2005. Il s’agit d’une adaptation du roman pour enfants Nurse Matilda écrit en 1964 par Christianna Brand.

Résumé

Cedric Brown (Colin Firth) est veuf depuis peu, et ses sept enfants Simon (Thomas Sangster), Tora, Eric, Lily, Christianna, Sebastien et Agatha ont déjà fait fuir dix-sept nounous par leurs comportements insupportables. Le soir où les enfants sont particulièrement déchaînés, une nouvelle gouvernante sonne à la porte. Elle s'appelle Nanny McPhee (Emma Thompson) et elle a toutes les apparences d’une sorcière. Elle compte imposer sa discipline et peut compter là-dessus sur son physique effraie les enfants mais, la première impression surmontée, ils sont confiants en leur capacité à la faire fuir comme les autres. Mais ils ne savent pas à qui ils ont affaire car Nanny McPhee, outre son aspect repoussant, a des pouvoirs magiques qu’elle compte bien utiliser pour faire rentrer les petits monstres dans le droit chemin.

Le spectateur lui aussi se demande qui est Nanny McPhee ? : s'agit-il d'une sorcière ou d'une gentille magicienne ? Il apparaît cependant rapidement que Nanny McPhee est la meilleure nounou du monde. Son programme est en 5 leçons. À chaque leçon apprise, son physique et ses méthodes se radoucissent. En premier lieu ses verrues disparaissent. Les méthodes peu orthodoxes de cette nounou pas comme les autres finissent par porter leurs fruits et elle se fait aimer des enfants.

Une nouvelle épreuve attend cependant la famille. Cedric Brown est contraint par sa tante à se remarier s'il veut conserver la rente qu’elle lui attribue. La seule prétendante est une femme particulièrement méchante. Les enfants s'organisent alors pour empêcher le mariage. C'est au cours de cette dernière épreuve que Nanny McPhee va mettre en pratique ses deux dernières leçons. L’harmonie rétablie, telle Mary Poppins, Nanny McPhee s'en va.

Références au film Mary Poppins (1964)

  • Comme dans Mary Poppins, les enfants font fuir les nounous les unes après les autres.
  • Comme Mary Poppins, Nanny McPhee arrive au moment même où la dernière nounou quitte la maison, excédée.
  • Nanny McPhee, la seule gouvernante qui parvient à s'imposer, est une magicienne. C'est en partie grâce à la magie que Mary Poppins parvient à discipliner les enfants Banks.
  • Comme Nanny McPhee, Mary Poppins quitte le foyer une fois les problèmes résolus.
  • Mary Poppins est un personnage mystérieux. On ne sait d’où elle vient, ni qui elle est. C'est également le cas de Nanny McPhee.


Autour du film

Le tournage s'est déroulé dans le Dorset et à Londres, ainsi qu'aux studios Pinewood.

Il s'agit de la seconde collaboration entre Emma Thompson et Colin Firth, après Love Actually en 2003, dans lequel jouait également Thomas Sangster.

Tout comme Emma Thompson (Sybille Trelawney) avant elles, Imelda Staunton (l'horrible Dolores Ombrage) et Kelly MacDonald (Helena Serdaigle) rejoindront la saga Harry Potter.

La suite de ce film, Nanny McPhee et le Big Bang, est sortie le 31 mars 2010. Elle est malheureusement bien moins réussie que ce premier opus. 

Dans le même esprit, vous pouvez voir : 

dimanche 8 mars 2015

IMITATION GAME biopic de Morten Tyldum (USA-GB 2014)


Imitation Game (Titre original : The Imitation Game) est un film biographique américano-britannique réalisé par Morten Tyldum, sorti en 2014. Il s'agit d’un biopic sur le mathématicien et crypto-analyste britannique Alan Turing adapté de sa biographie « Alan Turing ou l'énigme de l'intelligence » (Titre anglais : Alan Turing: The Enigma) d'Andrew Hodges.  

Résumé

Le film se déroule pendant la seconde Guerre mondiale où Alan Turing a travaillé dans le plus grand secret pour les services secrets britannique entre 1939 et 1945 pour mettre au point un calculateur, précurseur des ordinateurs que nous connaissons, destiné à déchiffrer le programme de cryptage allemand Enigma. Y étant parvenus, l’équipe a dû garder le secret. La mort dans l’âme, ils durent donc faire des choix stratégiques et sacrifier des vies pour que les Allemands ne se doutent pas que les Britanniques avaient éventé leur code.

Ces extraordinaires services rendus à la couronne (qui ne furent reconnus que 50 ans plus tard) n’empêchèrent pas que Turing soit, en 1950, condamné pour son homosexualité et soumis à une « castration chimique » qui le poussa, deux ans plus tard, au suicide. Il avait 41 ans. Les homosexuels furent persécutés en Grande Bretagne jusqu’en 1965 et il fallut attendre 2013 pour que la reine « gracie »  Turing à titre posthume !  

On ne peut imaginer ce qu’un tel cerveau, comparable à Einstein ou à Stephen Hawking aurait pu apporter à la science si on l’avait laissé poursuivre ses recherches.

Mon opinion

J’attendais de voir ce film, annoncé depuis plus d’un an, avec impatience. Tourné en Angleterre, avec des acteurs britanniques, ce film est d’une élégance dont seuls les sujets de sa Gracieuse Majesté ont le secret : raffinement de la photo, justesse des dialogues, excellents acteurs. La musique du Français Alexandre Desplat, récemment oscarisé, soutient parfaitement l’ensemble. Benedict Cumberbacht, avec un mimétisme  stupéfiant, incarne aussi parfaitement Alan Turing qu’il l’avait fait pour Julian Assange dans Le cinquième pouvoir, quant à KeiraKnightley, qui interprète le rôle de son alter ego féminin, Joan Clarke, elle est tout simplement parfaite mais tous les seconds rôles, y compris les jeunes acteurs qui jouent le rôle de Turing et de son ami Christopher qui l’initie à la cryptographie, sont tous excellents.

Le film rappelle aussi Une merveilleuse histoire du temps, car, même si les parcours des deux génies sont différents, ils ont beaucoup de points communs. 

Si vous avez aimé ce film, vous aimerez aussi :