mercredi 30 juin 2021

FISHERMAN'S FRIENDS Film de Chris FOGGIN (GB-2019/Sortie différée à 2021)

 


Vu en avant-première le 20 mai 2021. La sortie officielle de ce film est prévue en juillet. 

Fisherman's Friends est un film britannique sorti en 2019 (sortie décalée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire et de la fermeture des cinémas). Il a été réalisé par Chris Foggin à partir d’une pièce écrite par Nick Moorcroft, Meg Leonard et Piers Ashworth. Le film est basé sur l’histoire vraie d’un groupe de pêcheurs de Port Isaac en Cornouailles qui a fait un succès avec des chants de pêcheurs.

Résumé

Un groupe de londoniens vient enterrer la vie de garçon d’un des leurs à Port Isaac où se produit un groupe de pêcheurs interprétant pour la petite communauté des chants de pêcheurs. Par plaisanterie, Troy (Noel Clarke), patron d’une maison de disques, charge Danny (Daniel Mays) de « signer » le groupe en leur promettant de leur faire enregistrer un disque à Londres. Danny se prend au jeu et, lorsque son patron le désavoue, il s’entête car, non seulement il s’est engagé auprès des habitants de Port Isaac, mais il a trouvé parmi eux un mode de vie sain et vrai à des années-lumière de l’existence artificielle qu’il menait à Londres. Malgré toutes les embûches qu’il rencontre, il parvient à faire enregistrer au groupe un disque qui devient un best-seller.

Mon opinion

Un film enthousiasmant, drôle,  un récit de fidélité et d’amitié tourné dans des paysages sublimes. Un « feel-good movie » « so British » comme on les adore. A voir absolument en VO.

mardi 29 juin 2021

200 METRES Film dramatique d'Ameen NAYFEH (PS-2020/Sortie différée en 2021)

 

200 mètres est un film dramatique palestinien, jordanien, qatarien, suédois et italien réalisé par Ameen Nayfeh et sorti en 2020. Sa date de sortie sur les écrans français a été décalée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire.

Résumé

Mustafa (Ali Suliman) est palestinien et vit avec sa mère en Cisjordanie. 200 mètres, c’est la distance qui le sépare de l’endroit où habite sa femme Salwa (Lana Zreik) et ses enfants qui vivent en Israël. Entre les deux, le mur construit par les Israéliens pour contrôler les allées et venues des Palestiniens dont beaucoup travaillent en Israël. Lorsque son fils est renversé par une voiture, Mustafa essaie désespérément de traverser le mur pour aller le voir à l’hôpital. Après avoir payé un passeur qui se fait fort de l’emmener dans la partie israélienne, Mustafa se retrouve en compagnie d’un étudiant israélien qui s’est improvisé guide pour permettre à Anne (Anna Unterberger), une jeune vidéaste allemande de faire un reportage clandestin sur la situation en Cisjordanie, et de Rami (Mahmoud Abu Eita), un adolescent qui cherche seulement à travailler. Aucun d’entre eux n’est un terroriste et chacun ne demande qu’à vivre ou à accomplir son rêve. On assiste alors à un invraisemblable road-movie où nos héros tentent de traverser les check-points quitte à y laisser leur vie.

Mon opinion

Comme tout le monde, j’ai entendu parler du mur construit par les Israéliens pour enfermer les Palestiniens dans un territoire qu’ils continuent à grignoter par les implantations de colonies illégales. On a l’impression de retrouver les situations kafkaïennes qui existaient du temps du mur qui séparait Berlin en deux. Comment des peuples en arrivent-ils à se haïr à ce point alors qu’ils sont si peu différents dans leur culture et dans leur mode de vie ? Certes, ce film n’est peut-être pas aussi abouti qu’on le souhaiterait mais rappelons qu’il s’agit, pour le réalisateur, d’un premier film tourné dans des conditions difficiles. Il a le mérite de nous révéler, à nous qui vivons dans un pays libre et sans frontières, une situation qui nous paraît totalement absurde qui nous laisse pantois et nous émeut. Au fond, on n'est pas si loin de la situation, tout aussi absurde, décrite dans Si le vent tombe 

dimanche 27 juin 2021

NOMADLAND Film dramatique de Chloé ZHAO (USA-2020 sortie publique en 2021)

 


Nomadland est un film dramatique américain écrit, monté et réalisé par Chloé Zhao, sorti en 2020. Il s’agit d’une adaptation du livre du même nom « Nomadland: Surviving America in the Twenty-First Century » de Jessica Bruder, paru en 2017. Le film a obtenu le Lion d'or à la Mostra de Venise 2020, puis le Golden Globe du meilleur film dramatique et l'Oscar du meilleur film en 2021. En raison du confinement, il n’est sorti sur les écrans français qu’au printemps 2021.

Résumé

Fern (Frances McDormand), vivait jusqu’en 2011 à Empire (Nevada), devenue ville-fantôme après la fermeture de l’usine de plâtre où elle travaillait elle et son mari. Après le décès de ce dernier, elle se rend compte qu’arrivée à l’âge de la retraite, sa minuscule pension ne lui suffira pas pour vivre et qu’elle devra travailler. Elle vend alors tous ses biens pour acheter un van et part à l’aventure. Au cours de son périple vers l’Ouest, Fern va accepter tous les emplois qui se présentent (saisonnière pendant l’hiver dans un immense entrepôt d’Amazon, gardienne du terrain du camping de Cedar Pass dans le Parc national des Badlands, travaillera dans une usine de transformation de betteraves sucrière, etc.) Au fur et à mesure des étapes, elle va rencontrer des nomades qui, soit poussés par la nécessité comme elle, soit par choix, se sont lancés sur les routes américaines.

Ainsi, au cours de son périple, elle rencontrera Linda (Linda May), qui l’invitera à participer à un « Desert Rendez-vous » qui se tient dans le désert d’Arizona. Le maître d’œuvre de ce genre de rencontres est un certain Bob Wells, qui apporte un soutien matériel et moral à ces déshérités. et une communauté à ses compagnons nomades. Fern y rencontre d’autres nomades et apprend les techniques de base de survie qui lui seront particulièrement utiles lorsqu’un pneu de son van explose. C’est alors une autre nomade, Swankie (Charlene Swankie), qui la conduira à un garage et la grondera pour son manque de préparation. Swankie, qui est malade d’un cancer en phase terminale lui parle de son projet de retourner dans les endroits où elle a été heureuse avant de mourir.

Lors de son emploi au Parc des Badlands, Fern rencontrera aussi David (David Strathaim), qu’elle a déjà croisé lors du « Desert Rendez-vous » et, lorsqu’il tombe malade, elle lui rend visite à l’hôpital. Plus tard, ils sont employés dans un fast-food où le fils de David est venu pour annoncer à son père qu’il va être grand-père et l’inviter à revenir chez eux.

Son van étant tombé en panne, Fern se rend chez sa sœur Dolly (Melissa Smith) qui vit en Californie et l’invite à abandonner sa vie de nomade. Mais Fern ne peut s’y résoudre, pas plus qu’elle n’acceptera l’hospitalité de David et de sa famille.

Elle retourne donc à Empire pour liquider le garde-meuble où elle avait entreposé les maigres biens qu’elle n’avait pas encore vendu, revoit sa maison vide et abandonnée, et reprend la route.

Mon opinion

J’avais découvert la grande actrice qu’est Frances McDormand dans le film Three Billboards :les panneaux de la vengeance (2018) où elle joue le rôle d’une mère qui achète d’immenses panneaux publicitaires pour dénoncer l’assassin de sa fille et se trouve en butte à toute la communauté. Dans ce film, elle démontre encore toute sa maestria dans un rôle où elle ne se ménage pas et qui lui a valu un Oscar mérité de la meilleure actrice.

Le film par contre m’a un peu déçu car je m’attendais à un road-movie à travers ces extraordinaires paysages sans horizon de l’Ouest américain. Or, et c’est un choix que je comprends a posteriori, la réalisatrice n’a pas voulu faire dans l’esthétisme : certes, les paysages y sont, mais on ne s’attarde pas sur leur grandeur et leur beauté, pas plus que Fern, toute à sa quête de quelque chose, mais on ne sait vraiment de quoi, car elle-même ne semble pas le savoir.

La beauté de ce film est ailleurs. Elle est dans les rencontres que fait Fern, et, malgré la situation difficile de ces errants, on admire les valeurs d’entraide dont ils font preuve et, même si Fern veut rester indépendante et refuse de se lier (avec Dave qui ne demanderait que ça), il n’y a pas de désespoir en elle. En cela, ce film, tout en étant à l’opposé d’un « feel-good movie » offre, sur la société américaine, une vision moins pessimiste qu’il y paraît, et en tout cas moins désespéré que le très beau mais plombant Into the wild, de Sean Penn avec Emile Hirsch (2007) auquel, pendant tout le film, je n’ai cessé de penser.      

samedi 26 juin 2021

ENVOLE-MOI comédie de Cristophe BARRATIER (FR-2021)

 


Envole-moi est un film franco-italien coécrit et réalisé par Christophe Barratier, sorti en 2021. Il s'agit de l'adaptation du roman allemand Dieses bescheuerte Herz : Über den Mut zu träumen de Lars Amend et Daniel Meyer (2013), déjà porté à l'écran dans le film Dieses bescheuerte Herz (de) de Marc Rothemund (2017). Le film a été sélectionné et présenté à la sélection officielle du festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez dans la même année, avant d'être annulé en raison de la crise sanitaire de la crise sanitaire. Il est sorti sur les écrans dès la réouverture des cinémas au printemps 2021.

Résumé

Thomas (Victor Belmondo), dont le père est chirurgien (Gérard Lanvin), est un fils à papa "pourri-gâté"; il enchaîne les "teufs", passe ses nuits en boîte de nuit, en beuveries et en coucheries... Un soir où il est particulièrement ivre, il défonce avec sa voiture de sport la porte du garage de la maison paternelle, traverse le garage et se retrouve dans la piscine.

Son père décide alors que ça suffit et lui met un marché en main : soit Thomas accepte de s’occuper de Marcus (Yoann Eloundou), un des jeunes patients du médecin, atteint d’une grave malformation cardiaque, soit il lui coupe les vivres.

Sur le moment, Thomas ne croit pas que son père, qui lui a tout passé jusque-là, tiendra parole. Il va néanmoins rencontrer Marcus. L’adolescent le reçoit plutôt fraîchement car, d’entrée de jeu, il a bien compris qu'il avait affaire à un beau branleur qui ne s'intéressait à lui que parce qu'il y était obligé.

Thomas s’estime quitte mais, après une nouvelle nuit de beuverie, lorsqu’il se présente devant la porte de son père avec sa dernière conquête, les serrures ont été changées. Il comprend alors que son père ne lui fera pas de cadeau et il se décide, contraint et forcé, à remplir ses engagements.

Les deux jeunes gens deviennent alors inséparables.

Mon opinion

Ce film, s’il n’atteint pas le niveau de réussite des Choristes (2004), la réalisation insurpassée à ce jour de Christophe Barratier, offre tout de même de très beaux moments de complicité et d’émotion et peut entrer dans la catégorie des « feel good movies ». Victor Belmondo rappelle à chaque instant, par ses mimiques, sa démarche, celles de son illustre grand-père. Le jeune Yoann Eloundou, dont c’est le premier rôle à l’écran, est épatant de naturel.  

vendredi 25 juin 2021

LE DISCOURS comédie de Laurent TIRARD (FR-2020/Sortie publique printemps 2021)

 


Le Discours est une comédie française réalisée par Laurent Tirard et sorti en 2020 (sortie reportée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire). Il s'agit d'une adaptation du roman du même nom de Fabrice Caro paru en 2018.

Résumé

Adrien (Benjamin Lavernhe) vient de se faire plaquer par Sonia (Sara Giraudeau) qui lui annonce à brûle-pourpoint qu’elle « a besoin d’une pause », quitte le domicile avec ses valises et lui rend ses clés.

C’était il y a 38 jours et Adrien, invité à la table de ses parents, avec sa sœur Sophie (Julia Piaton) et son futur beau-frère Ludo (Kyan Khojandi).

Alors qu’il a les yeux fixés sur son portable attendant la réponse au sms qu’il s’est décidé à envoyer à Sara, Ludo vient lui demander de faire le discours pour son prochain mariage.

Adrien, uniquement préoccupé par sa séparation, ne supporte ni la banalité des conversations qui se tiennent autour de lui, ni les anecdotes éculées de son père (François Morel), ni le sempiternel gâteau au yaourt de sa mère (Guilaine Londez), ni les projets de sa sœur et de son beau-frère avec qui il n’a rien en commun.

Le spectateur assiste alors à un dédoublement du personnage principal qui le prend à témoin de son agacement grandissant et évoque les différentes situations, toutes plus catastrophiques les unes que les autres, qu’entraîneraient ses choix.  

Mon opinion

J’attendais infiniment mieux de ce film qui m’a déçu. La prestation de Benjamin Lavernhe, qui est un acteur que j’admire (je l’avais découvert dans Le goût des merveilles), n’est pas en cause mais, malgré sa performance remarquable, la sauce ne prend pas. Je n’avais jamais vu Sara Giraudeau et je ne sais si le ton de « fillette » qu’elle adopte dans le film est sa manière habituelle de s’exprimer mais je l’ai trouvée particulièrement exaspérante. Heureusement qu'elle apparaît peu !   

 

mercredi 23 juin 2021

UN TRIOMPHE comédie d'Emmanuel COURCOL (FR-2020 - sortie publique en 2021)

  

Un triomphe est un film français réalisé par Emmanuel Courcol, sorti en 2020 [sortie décalée à 2021 en raison de la crise sanitaire]. Le scénario est librement inspiré de la pièce « Godot in Saint Quentin » de Jan Jönson qui raconte l’histoire vraie de l’adaptation d’En attendant Godot de Samuel Beckett par des détenus de la prison de Saint Quentin (Californie) qui ont profité de la présentation de la pièce pour s’enfuir.

Résumé

Dans le cadre d’une expérience pédagogique, Etienne (Kad Merad), un acteur en galère, est recruté pour animer un atelier-théâtre auprès de détenus de droit commun. Les cinq détenus : Patrick (David Ayala), Alex (Lamine Cissokho), Dylan (Pierre Lottin), Moussa (Wabinlé Nabié) et Nabil (Saïd Benchnafa)*, mécontents de l'ancien animateur qui leur faisait travailler des fables de La Fontaine, l’accueillent plutôt froidement. Mais Etienne décide de leur proposer de monter une véritable pièce, et pas des moindres, puisqu’il s’agit d’«En attendant Godot» de Samuel Beckett. Après maintes difficultés, il parvient à les intéresser et tous, même les plus réticents, se prennent au jeu. Evidemment, alors que l'atelier n’aurait dû durer que quelques jours, Etienne a besoin de six mois de répétition pour monter cette pièce difficile. Il fait le siège de l’administration, de la juge, et même du directeur du théâtre, et parvient à vaincre leurs réticences. Il obtient même de la directrice de la prison que ses « acteurs » soient payés et traités comme des professionnels.

Le jour de la représentation dans un vrai théâtre arrive et la troupe doit jouer au théâtre de la Croix-Rousse.

À la suite du succès de la représentation, qui devait initialement être unique, d'autres villes font une demande à leur tour (Villeurbanne, Grenoble…), jusqu’à la consécration, qui doit se dérouler au Théâtre de l’Odéon à Paris.

Mais au moment du lever de rideau, les détenus se sont fait la belle.

Etienne, consterné, vient annoncer au public que les acteurs sont introuvables mais, au moment où les spectateurs, dépités, commencent à se lever pour partir, il se ravise, et se met à raconter son histoire. C’est un véritable triomphe.

* Par la suite deux autres acteurs rejoignent la troupe : Boïko (Alexandre Medvedev) et Kamel (Sofian Khammes)

Mon opinion

Formidable film avec un Kad Merad au top mais il faut aussi saluer la prestation remarquable des autres acteurs. Un « feel good movie » entre comédie et tragédie avec juste ce qu’il faut de dérision et d’humour pour en faire un excellent film à surtout ne pas rater. 


143 RUE DU DESERT Film documentaire de Hassen FERHANI (DZ-2019 - sorti en 2021)

 


143 Rue du Désert est un film algérien réalisé par Hassen Ferhani, sorti en 2019. Sa sortie publique a été décalée à 2021 en raison de la crise sanitaire. 

Résumé

Malika (Malika), une femme de 74 ans, tient un improbable relais en plein Sahara algérien, sur la Route Nationale 1 qui relie Alger à Tamanrasset sur 2335 km. Elle y vit seule, partageant sa vie avec un chat et deux chiens. Affalée dans un fauteuil en plastique, elle propose sur une table cirée hors d'âge à tous ceux qui s’arrêtent chez elle, un paquet de biscuits, une bouteille d’eau, un café ou un thé, voire une omelette « quand il y a des œufs » et leur fait la conversation. En réalité, c’est plus pour rencontrer Malika que les gens s’arrêtent dans ce bout de désert que pour ce qu’elle peut leur offrir car Malika, comme le dit un de ses interlocuteurs, est une « reine », une reine qui ne mâche pas ses mots, une sacrée personnalité, en tout cas.

Mon opinion

Lorsque j’ai vu la bande annonce, j’ai pensé « Un Bagdad Cafe algérien ! ». En fait, ce film documentaire n’a que peu à voir avec l’inoubliable chef d’œuvre de Percy Adlon (1987). Il n’en a ni le côté presqu’onirique, ni l’humour (bien que Malika n’en manque pas et, par certains côtés, rappelle l’extraordinaire CCH Pounder qui joue le rôle de Brenda). Mais on y retrouve la beauté du désert et la sagesse ou la folie qu’il donne à ceux qui le parcourent, comme ce voyageur, dont on ne sait s’il n’affabule pas, qui « recherche son frère »… Ce film, même s'il est un peu long, offre des moments magnifiques. C'est une pépite qu’il faut voir à tout prix, ne serait-ce que pour faire la connaissance de Malika ! 

mardi 22 juin 2021

SI LE VENT TOMBE film de Nora MARTIROSYAN (FR-BE-AR 2020)

 


Si le vent tombe est un film franco-belgo-arménien écrit et réalisé par Nora Martirosyan, dont la sortie, prévue en 2020, a été reportée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire. Le film avait été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2020 et à la sélection ACID (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion) 2020.

Résumé

Alain (Grégoire Colin), un auditeur international français, est envoyé au Haut-Karabagh, pour faire une expertise sur la conformité de l’aéroport de Stepanakert, la capitale de ce petit état du Caucase, issu de la dislocation de l’URSS. Or, ce petit pays de moins de 200 000 habitants, n’a aucune existence légale  Totalement enclavé et en guerre depuis 20 ans avec l’Azerbaïdjan, il n’est desservie que par une seule route et l’ouverture d’un aéroport international serait, pour lui, une condition de sa reconnaissance internationale.

Mais, hélas, et malgré toute sa bonne volonté, Alain est obligé de refuser son agrément car, en cas de vent contraire (d’où le titre « Si le vent tombe »), les avions devraient aller faire demi-tour au-dessus d’une frontière indéfinie avec l’Azerbaïdjan en prenant le risque de se faire abattre. Et encore, le problème de la frontière ne serait rien si l’aérogare, toute neuve, répondait aux normes internationales, ce qui est loin d’être le cas : alors que les pistes sont censées être inaccessibles au public, un étrange enfant, les traverse tous les jours allègrement pour transporter de l’eau qu’il vole  et revend dans l’espoir de pouvoir acheter des semences et devenir producteur de blé ; ou encore quand ce n’est pas une vache qui s’égare sur les pistes…

Mon opinion

Ce film pourrait avoir été tourné par Jacques Tati tant on y rencontre l’absurde à chaque image mais, même s’il s’agit d’une fiction, il décrit pourtant une situation bien réelle dont fait les frais cette poignée d’habitants devenus otages d’un invraisemblable imbroglio international.     

vendredi 18 juin 2021

J'AI AUSSI VU PENDANT LE CONFINEMENT...

 


- Le nouveau stagiaire film de Nancy MEYERS (avec Anne HATHAWAY, Robert DE NIRO...)

- Haute couture de Jocelyn MOORHOUSE (avec Kate WINSLET, Liam HEMSWORTH...)

Et poursuivi le visionnage de quelques séries TV, la plupart du temps en replay: 

- Skam - saison 8 (France.TV) 

- Ici tout commence (TF1)*

- Demain nous appartient (TF1)*

- Plan B (TF1)

* Je sais, je vous déçois... 


jeudi 17 juin 2021

SALUONS LA REOUVERTURE DES CINEMAS !


Bonjour à tous. 

Des contingences familiales lourdes m'ont contraint, depuis près d'un an, à négliger ce blog et je vous prie de m'en excuser. Et, même si je n'en ai pas perdu pour autant mes intérêts pour le cinéma, la télévision, la lecture ou la musique, je n'ai pas eu le temps de commenter tout ce que je regardais, soit à la télévision, soit en DVD, lisais, écoutais...  

Mais, comme pour tout amateur de cinéma (je n'ose pas dire "cinéphile", en ce qui me concerne car, si j'aime le cinéma, je n'ai pas l'outrecuidance de me considérer comme un spécialiste), visionner un film à la télévision ou en DVD est une frustration par rapport à ce que l'on peut voir sur un grand écran et dans une salle obscure. Cela  a donc été une grande joie que de retourner au cinéma dès le 20 juin (je n'ai, hélas, pas pu "faire l'ouverture" le 19 mai, comme prévu).  

Le dernier film que j'avais vu, dans mon cinéma habituel, Le Navire à Aubenas (07), avant la fermeture était Adieu les cons d'Albert Dupontel, que j'avais bien aimé pour son côté complètement "barré" qui voulait dénoncer (et y arrivait avec brio et un humour grinçant), la "connerie" d'une société qui dérape en permanence, ce que nous pouvons tous constater dans notre vie quotidienne. Et encore était-ce avant le 2nd confinement où l'on a battu tous les records d'absurdité !

Donc, ayant vu en cascade toute une série de films depuis le 19 mai 2021, je vais, dans un premier temps me borner, à l'exemple de Dasola, une de mes amies amatrices de films comme moi, à les lister sans les commenter. Je me réserve de rédiger les commentaires par la suite, d'autant que je compte en voir encore plusieurs sur les 450 titres annoncés, parmi les reprogrammation, les décalages de sorties, les nouveaux films annoncés, etc. 

J'ai donc vu :

En octobre 2020

- Adieu les cons de et avec Albert DUPONTEL (et Virginie EFIRA, Nicolas MARIE)

En avant-première 

Fisherman's friends de Chris FOGGIN - vu le 20 mai 2021 

- Si le vent tombe de Nora MARTIROSYAN (avec Grégoire COLIN) - vu le 5 juin 2021

Dans le cadre du Festival d'avant-premières Télérama (du 9 au 15 juin 2021)

- 143, rue du désert de Hassen FERHANI (avec Malika) - vu le 11 juin 2021

- Un triomphe d'Emmanuel COURCOL (avec Kad MERAD) - vu le 13 juin 2021

En sorties "normales"

- Le discours de Laurent TIRARD (avec Benjamin LAVERNHE) - vu le 16 juin 2021

Envole-moi de Christophe BARRATIER (avec Victor BELMONDOYoann ELOUNDOUGérard LANVIN) - vu le 18 juin 2021

Nomadland de Chloé ZHAO avec Frances McDORMAND) - vu le 19 juin 2021 

200 mètres d'Ameen NAYFEH - vu le 22 juin 2021

Gagarine de Fanny LIATARD et Jérémy TROUILH  

J'aurais aimé voir (mais je n'aurai sans doute pas le temps)

- The last Hillbilly de Diane Sara BOUZGARROU et Thomas JENKOE

- Kuessipan de Myriam VERREAULT 

- Des hommes de Lucas BELVAUX (avec Gérard DEPARDIEU, Catherine FROT, Jean-Pierre DARROUSSIN)

- Sous les étoiles de Paris de Claus DREXEL (avec Catherine FROT, Mahamadou YAFFA...)

- Villa Caprice de Bernard STORA (avec Niels ARESTRUP, Patrick BRUEL...)

- Drunk de Thomas VINTERBERG (avec Mads MIKKELSEN)

- The Father de Florian ZELLER (avec Anthony HOPKINS)

- Michel-Ange d'Andrey KONCHALOVSKY (avec Alberto TESTONE)

Je ne verrai pas (par choix)

- Vaurien de Peter DOUROUNTZIS (avec Pierre DELADONCHAMPS

- Un homme en colère de Guy RITCHIE (avec Jason STATHAM)

- Sans un bruit - 2 de John KRASINSKI

- La nuée de Just PHILIPPOT 

- Un tour chez ma fille d'Eric LAVAINE (avec Josiane BALASKO, Mathilde SEIGNER, Jérôme COMMANDEUR)

- Chacun chez soi de (et avec) Michèle LAROQUE     

- Cruella de Craig GILLESPIE (avec Emma STONE, Emma THOMPSON...)

- Conjuring 3 de Michael CHAVES (avec Vera FARMIGA)

Je verrai peut-être

- Médecin de nuit d'Elie WAJEMAN (avec Vincent MACAIGNE, Sara GIRAUDEAU, Pio MARMAÏ)

- Sound of metal de Darius MARDER (avec Riz AHMED) 

- Falling de (et avec) Viggo MORTENSEN

Je suis bien conscient de tout ce que je rate, mais, hélas, les journées n'ont que 24 H... 

La suite au prochain numéro 😏