Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Little Boy est un
film dramatique américain de guerre réalisé en 2015 par Alejandro Gómez
Monteverde. Vu à la télévision.
Présentation
Le film se déroule en 1941dans la
ville côtière d'O'Hare en Californie. Le père de famille, James Busbee (Michael
Rapaport) qui tenait un garage, a dû partir à la guerre pour remplacer son
fils London (David Henrie) qui a été réformé. Pepper (Jakob Salvati),
8 ans, que tout le monde surnomme « Little boy » en raison de sa
petite taille, est bouleversé par le départ de ce père avec qui, depuis sa
naissance, il a une relation privilégiée.
Quand Pepper entend le passage de
la Bible qui dit : « Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un
grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : transporte-toi d'ici à là, et
elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. » Il s’imagine alors qu’en
ayant assez de foi, il pourra faire revenir son père sain et sauf à la maison.
A O’Hare vit un vieux Japonais du
nom d’Hashimoto (Cary-Hiroyuki Tagawa), considéré, en raison de ses
origines, comme un banni depuis l’entrée en guerre du Japon, sentiment qui s’est
accru depuis l’attaque de la flotte américaine à Pearl Harbor (voir le film Pearl Harbor).
Lorsque Pepper consulte le Père
Oliver (Tom Wilkinson), celui-ci lui dit que : « La foi est inutile à
quiconque porte la haine » et il lui donne une liste de tâches à accomplir, la
première étant de devenir ami avec Hashimoto. Dans l’esprit de Pepper, cette
liste est « magique » et il se persuade que, s’il accomplit tous les
préceptes qui y sont indiqués, il fera revenir son père.
Plein de bonne volonté, Pepper essaie
de vaincre ses réticences, partagées par tous les habitants d’O’Hare, pour devenir
ami avec Hashimoto qui ne fait rien pour l’y aider mais, peu à peu leurs
différences les rapprochent : le Japonais, méprisé pour ses origines, et Pepper,
raillé pour sa petite taille, deviennent amis.
Mais les choses se gâtent lorsque
l’Armée vient annoncer à Emma Busbee (Emily Watson) que son mari James a
été tué au combat et que son corps a été incinéré aux Philippines. Fou de
douleur, d’autant plus que son père l’ayant remplacé pour partir à la guerre,
London, accompagne Sam (Ted Levine), qui a lui aussi perdu son fils, chez
Hashimoto pour l’agresser. London est arrêté mais sera libéré après qu’Hashimoto,
reconnaissant de lui avoir sauvé la vie en prévenant les secours, ait retiré sa
plainte contre le jeune homme.
Plus tard, un nouvel émissaire de
l’armée vient apprendre à la famille Busbee que James est vivant, une erreur
administrative l’ayant fait passer pour mort. Pepper est convaincu que sa foi a
protégé son père.
Commentaires
Little boy (« Petit garçon »)
est aussi le nom de code de la 1ère bombe atomique qui fut larguée
sur Hiroshima au Japon le 6 août 1945. Ce bombardement, suivi, trois jours plus
tard, du largage de la 2ème bombe dite Fat Man (« Gros homme »)
sur Nagasaki, joua un grand rôle dans la capitulation du Japon, le 2 septembre
1945. Le film fait clairement le parallèle entre ces évènements et le surnom de
Pepper.
Mon opinion
J’ai trouvé ce film très émouvant.
On se met à la place de l’enfant qui croit dur comme fer que sa foi va sauver un
père qu’il adore. Comme souvent, la prestation de l’enfant est époustouflante
de justesse et de vérité.
Film "The weeping meadows" (en français : Eléni : La terre qui pleure) de Theo Angelopoulous (2004). Résumé : En 1919, l'Armée rouge entre dans la ville d'Odessa. Parmi les étrangers qui quittent la ville se trouve Eleni, une jeune orpheline recueillie par Spyros le patriarche de la communauté grecque. Dans la foule en fuite, elle rencontre Alexis, le fils de Spyros, avec qui elle a des jumeaux.Le film se déroule entre 1919 et 1949, date de la fin de la guerre civile en Grèce. Musique d'Eléni Karaïndrou.
Robots Supremacy (Titre
original : Robot Overlords), est un film de science-fiction
britannique coécrit et réalisé par Jon Wright, sorti en 2014.
Résumé
Le film est censé se dérouler en Grande-Bretagne.
Après 11 ans d’une guerre menée par des robots extraterrestres de type Méca à l’humanité, la
Terre est occupée et les humains contrôlés par un dispositif qui leur a été
implanté dans la tempe. Les robots ont aussi enrôlé des humains comme
surveillants sous le contrôle d’un « médiateur », un être mi-humain,
mi-robot (Craig Garner). Robin Smythe (Ben Kingsley) est un de
ces matons. Amoureux de Kate Flynn (Gillian Anderson), et lui assurant
que Danny (Steven Mackintosh), son mari, un pilote de la Royal Air Force
est mort, il tente de la convaincre de l’épouser en lui promettant de l’épargner
ainsi que sa famille.
Mais le fils de Kate et Danny Flynn,
un adolescent du nom de Sean (Callan McAuliffe), refuse de croire à la
mort de son père et décide de le retrouver en distribuant des flyers. Plus
tard, Nathan (James Tarpey), un ami de Sean, en essayant de réparer sa
Playstation, provoque accidentellement un court-circuit qui désactive son implant
pour quelques heures. Sean, Nathan et sa sœur Alexandra (Ella Hunt),
ainsi qu’un jeune orphelin débrouillard qui a rejoint le groupe, Connor (Milo
Parker) entreprennent alors de se débarrasser de leurs implants. Mais ils
sont interceptés par Smythe qui veut savoir comment ils y sont parvenus. Pour
les obliger à parler, Smythe soumet l’oncle de Sean à la torture en lui
implantant un « black implant ». Comme rien n’y fait, Smythe veut
faire subir le même sort à Sean mais le processus est interrompu grâce à l’intervention
de Connor qui libère le groupe. Alors qu’un robot est sur le point de les
intercepter, Sean s’aperçoit qu’il peut le contrôler grâce au fait que le processus
pour lui implanter un « black implant » a été interrompu et les
adolescents s’échappent.
Par la suite, le groupe rencontre
Monique (Geraldine James) qui leur indique où se réfugier dans un
endroit secret, protégé par un cercle de pierres, où se terrent les humains.
Sean y retrouve son père Danny et sa mère Kate.
Le lendemain, les robots
encerclent le camp et exigent que Sean leur soit livré mais, avec l’aide de Danny
et de Nathan, qui ont pris les commandes d’un vieux Spitfire de collection remis
en état de marche, Sean parvient à retourner les robots contre eux-mêmes et les
oblige à s’auto-détruire.
Mon opinion
En l’absence d’un programme qui m’intéresse
dans le cinéma de ma ville, j’ai regardé ce film programmé dimanche 7 août sur
TF1 Séries.
Le film est un bon divertissement
et se laisse voir malgré beaucoup d’invraisemblances, d’ailleurs parfaitement
relevées par les critiques des internautes sur la base IMDB (en anglais). Les
jeunes acteurs, à commencer par Callan McAuliffe, James Tarpey et
Milo Parker (que j’avais découvert dans le rôle de Gerald Durrell enfant
dans la formidable série The Durrels) sont, comme souvent,
épatants, et éclipsent de loin le jeu des adultes, y compris le grand Ben Kingsley.
La Vie et rien d'autre
est un film dramatique et historique français de Bertrand Tavernier,
sorti en 1989.
Présentation
L'action se déroule en 1920, deux
ans après la fin de la Première Guerre mondiale. Les personnages principaux de
l’histoire sont le commandant Dellaplane (Philippe Noiret) qui incarne
un militaire bourru chargé d’identifier les 35000 morts restés anonymes après l’un
des conflits les plus sanglants du XXe siècle, Irène de Courtil (Sabine
Azéma), une bourgeoise distinguée à la recherche du corps de son mari, et
Alice (Pascale Vignal), une jeune institutrice à la recherche de son
fiancé.
Tous les trois se retrouvent
devant un tunnel qui a pris au piège en s’effondrant sous les bombardements un
train entier de militaires de toutes nationalités. Le convoi transportait aussi
des produits chimiques explosifs ainsi que le terrifiant gaz sarin qui se
répand et continue à faire des victimes parmi les trouffions chargés de
déblayer les cadavres.
En une journée et une nuit, ceux
que tout opposait, se rencontrent pour le meilleur et pour le pire dans une
face tragi-comique où l’on découvre que les héros ne sont pas forcément ceux qu’on
a crus.
Autour du film
Le film serait inspiré d’un roman
peu connu de l’auteur albanais Ismaïl Kadaré paru en 1963, « Le
général de l’armée morte » qui a donné lieu à une adaptation d’un film
italien de Luciano Tovoli, « Il générale dell’armata morta »
(1983) et d’un film albanais « Le retour de l’armée morte » (1989)
Mon opinion
Je n’ai lu que des critiques dithyrambiques
de ce film. Or, même si j’ai apprécié la minutieuse reconstitution historique d’une
période presqu’aussi tragique que le conflit lui-même, je ne joindrai pas ma
voix à ce concert de louanges. J’ai trouvé le film long et pesant et j’ai
surtout détesté l’intrigue amoureuse et tortueuse entre Noiret et Azéma qu’ont
cru devoir y plaquer les scénaristes. Le mérite particulier de ce film est cependant
de révéler au public une période dont on a peu parlé, l’immédiat après-guerre
de 14, en en faisant ressortir, à travers une critique sans concession du
racisme (envers les annamites employés aux tâches les plus ingrates comme celle
d’excaver les morts pris dans la glaise ou les noirs au déminage),du cynisme
des militaires envers les familles qui viennent reconnaître les pauvres restes
de leurs disparus, de la collusion des grandes fortunes qui ont négocié la
sauvegarde de leurs usines, des profiteurs de tout poil, de la mesquinerie,
etc. un tableau peu glorieux de la société que la glorification artificielle qui
a régné après-guerre a trop souvent fait oublier. Quant à la musique d’Oswald
Andrea, qui a pourtant obtenu le César 1990 de la meilleure musique,
je l’ai trouvée insupportablement dissonante. Philippe Noiretest royal
mais Sabine Azéma, toujours en retrait, assez décevante, mais il faut
dire à sa décharge que le rôle qu’on lui a fait jouer n’a pas dû lui faciliter
la tâche.
Ce film peut être visionné gratuitement en version intégrale sur You Tube.
L’enfant perdu est un téléfilm dramatique
français de Christian Faure (1997). Scénaristes : Sylvie Simon
et Jacques Nahun.
Avertissement : Plusieurs autres films, ainsi que des romans, portent le même titre.
Résumé
Après cinq ans de captivité en
Allemagne, Pierre Neuville (Robin Renucci) revient à Paris et part à la
recherche son fils, disparu pendant les bombardements lors de l'exode de 1940
où sa femme Odile a été tuée.
Alors qu’on annonce le
bombardement de la capitale, Odile (Julie Debazac) emmène Jean-Louis dit
Loulou, 3 ans dans la maison de famille des Neuville, située à Chagny, à 180 km
au sud de Paris. Elle est accompagnée de leur amie Antoinette (Annie Romand).
Alors qu’ils sont presque arrivés, la colonne de réfugiés parmi laquelle leur
voiture, conduite par François, leur chauffeur, peine à avancer, est mitraillée
par un avion allemand. Odile est mortellement touchée et Antoinette, restant aux
côtés de son amie agonisante, confie le petit garçon au chauffeur qui s’enfuie
à travers champs.
Depuis, malgré toutes ses recherches,
Antoinette n’a plus jamais eu de nouvelle de François ni de Loulou.
Dès qu’il a pu se changer, Pierre
part à la recherche de son fils qui a maintenant 9 ans. Ses démarches auprès du
bureau de recherche des disparus ne donnant rien, il retourne sur les lieux du drame
et mène sa propre enquête. Celle-ci le conduit à l’orphelinat Saint Joseph où
il croit reconnaître son fils parmi les pensionnaires : comme Loulou, André
(Jim Redler) est blond et aurait le même âge que lui. Malgré les réticences
du directeur du pensionnat qui ne veut pas donner de faux espoirs au petit
garçon, Pierre veut croire qu’il a retrouvé son fils.
Alors qu’il cherche d’anciens
jouets de Loulou pour tenter de raviver les souvenirs d’André, il retrouve Rose,
l’une de ses amies d’enfance. Elle lui
avoue qu’elle a toujours été amoureuse de lui. Ensemble, ils retournent à l’orphelinat.
Rose a beau mettre en garde Pierre contre son emballement, il obtient du
directeur de l’orphelinat qu’il autorise André à passer quelques jours avec
eux. Le petit garçon est fou de joie.
En fait, Loulou a été recueilli
par Adrienne (Anny Duperey), couturière dans le village, qui a caché son
identité et l’appelle Jeannot (David Houri).
Par hasard, Rose découvre le
pot-aux-roses et Pierre, qui avait déjà entamé les démarches d’adoption pour
André, décide de réclamer la garde de Jeannot/Loulou, faisant ainsi deux malheureux,
André et Adrienne et par la même occasion rompt avec Rose au prétexte qu’elle
lui aurait caché la vérité.
Mais, comprenant ce que sa
décision a d’égoïste et les conséquences catastrophiques qu’elle aura sur la
vie des enfants, Pierre renonce à ses droits sur Jeannot.
Mon opinion
Dommage que le scénario ne ménage
pas mieux le suspense car on comprend très (trop) vite que Pierre, qui veut à
tout prix croire en la survie de son fils, se trompe et que son obstination va
entraîner un drame terrible. Mais, grâce à la qualité des acteurs, en
particulier des enfants toujours stupéfiants de justesse (Jim Redler est
remarquable), du charme de Rose (Anne Jacquemin) on est conquis par le
film.
200 mètres est un
film dramatique palestinien, jordanien, qatarien, suédois et italien réalisé
par Ameen Nayfeh et sorti en 2020. Sa date de sortie sur les écrans
français a été décalée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire.
Résumé
Mustafa (Ali Suliman) est
palestinien et vit avec sa mère en Cisjordanie. 200 mètres, c’est la distance
qui le sépare de l’endroit où habite sa femme Salwa (Lana Zreik) et ses
enfants qui vivent en Israël. Entre les deux, le mur construit par les Israéliens
pour contrôler les allées et venues des Palestiniens dont beaucoup travaillent
en Israël. Lorsque son fils est renversé par une voiture, Mustafa essaie désespérément
de traverser le mur pour aller le voir à l’hôpital. Après avoir payé un passeur
qui se fait fort de l’emmener dans la partie israélienne, Mustafa se retrouve en
compagnie d’un étudiant israélien qui s’est improvisé guide pour permettre à Anne
(Anna Unterberger), une jeune vidéaste allemande de faire un reportage clandestin
sur la situation en Cisjordanie, et de Rami (Mahmoud Abu Eita), un adolescent
qui cherche seulement à travailler. Aucun d’entre eux n’est un terroriste et
chacun ne demande qu’à vivre ou à accomplir son rêve. On assiste alors à un
invraisemblable road-movie où nos héros tentent de traverser les check-points
quitte à y laisser leur vie.
Mon opinion
Comme tout le monde, j’ai entendu
parler du mur construit par les Israéliens pour enfermer les Palestiniens dans
un territoire qu’ils continuent à grignoter par les implantations de colonies illégales.
On a l’impression de retrouver les situations kafkaïennes qui existaient du
temps du mur qui séparait Berlin en deux. Comment des peuples en arrivent-ils à
se haïr à ce point alors qu’ils sont si peu différents dans leur culture
et dans leur mode de vie ? Certes, ce film n’est peut-être pas aussi abouti qu’on
le souhaiterait mais rappelons qu’il s’agit, pour le réalisateur, d’un premier
film tourné dans des conditions difficiles. Il a le mérite de nous révéler, à
nous qui vivons dans un pays libre et sans frontières, une situation qui nous
paraît totalement absurde qui nous laisse pantois et nous émeut. Au fond, on n'est pas si loin de la situation, tout aussi absurde, décrite dans Si le vent tombe.
Star Trek Into Darkness
est un film de science-fiction américain produit et réalisé par J. J. Abrams,
sorti en 2013. Star Trek Into Darkness s’inscrit dans l’univers
Star Trek dont il est le douzième film. Il vient à la suite du Star Trek
du même réalisateur sorti en 2009. Le scénario de ce dernier film, co-écrit par
J. J. Abrams, Bryan Burk, Damon Lindelof, Alex Kurtzman et Roberto
Orci, est inspiré de Star Trek 2 : La Colère de Khan, réalisé
par Nicholas Meyer en 1982.
Résumé
L’action se place en 2259.
Starfleet, l'institution chargée de la défense de la Fédération des planètes
unies, est menacée par un terroriste du nom de John Harisson (Benedict Cumberbatch).
Celui-ci vise à détruire la flotte et les valeurs de Tarfleet. Après avoir
lancé une attaque sur un centre d'archives (en fait un centre de recherches
militaires secrètes) situé à Londres, Harrison s'enfuit aux confins de la
Galaxie, sur la planète des Klingons où il pense qu’aucun terrien ne viendra le
chercher de peur de déclencher une guerre avec l’Empire Klingon. Mais, contre
toute attente, l'amiral Marcus (Peter Weller) autorise le capitaine
James T(iberius) Kirk (Chris Pine), une tête brûlée, à traquer celui
dont la véritable identité est en fait Khan Noonien Singh à bord de l'USS
Enterprise jusqu’à Kronos, la planète-mère des Klingons. Aidé de son second,
Spock (Zachary Quinto), et soutenu par un équipage qui lui est tout
dévoué, James Kirk se lance à la poursuite d’Harisson.
Mon opinion
Confinement oblige, j’ai vu ce
film - que je ne serais pas allé voir au cinéma - à la télé. En effet, je n’ai
jamais réussi à entrer dans l’univers Star Strek alors que je l’ai fait pour d’autres
sagas (Star Wars, Terminator…)
J’ai pris ce film pour un bon
divertissement qui ne m’a, cependant, pas convaincu. La mise en scène, les
effets spéciaux, sont certes spectaculaires mais, pour moi, cela ne suffit pas
à faire un bon film car il manque de substance.
It Must Be Heaven
est une comédie franco-canadienne réalisée par Elia Suleiman, sorti en 2019. Ce
film a obtenu la « mention spéciale du jury » au Festival de Cannes
2019.
Présentation
Le film se compose d'une
succession de scènes se déroulant à Nazareth, en Palestine, puis à Paris,
New-York et Montréal, avant de revenir à Nazareth. Le réalisateur, Elia Suleiman,
qui est aussi l’acteur principal du film, regarde, perplexe et silencieux, ces
tableaux souvent surréalistes.
Mon opinion sur ce film
A travers ce filmétrange,
juxtaposition de situations cocasses et surréalistes, qu'Elia Suleiman, qui joue son propre rôle,contemple avec perplexité, le réalisateur palestinien nous fait partager son
sentiment d’un pays nié, son pays, la Palestine. Dans un film sur la Palestine,
on se serait attendu à trouver des images de guerre ou du moins de violence. Il n'en est rien. Le réalisateur est plus
subtil que cela. La violence est présente mais elle se dégage de l’absurdité qu’il décrit et regarde avec le même
air étonné, que ce soit en France, à New York ou à Montréal, avant de revenir chez lui, dans son pays, et de profiter du citronnier qu'il a planté avant de quitter sa maison : au fond, c'est peut-être là qu'est le paradis ! On pense surtout à JacquesTati mais aussi à Taxi Téhéran.
Cheval de guerre
(titre original : War Horse) est un film américain de Steven
Spielberg sorti en 2011. Il s'agit de l'adaptation du roman du même nom de Michael
Morpurgo, lui-même fondé sur son propre livre pour enfants Cheval de
guerre publié en 1982 en Grande-Bretagne. Ce film rend notamment hommage
aux huit millions de chevaux qui furent sacrifiés durant la Première Guerre
mondiale.
Présentation
Le film commence peu avant le
début de la déclaration de guerre en 1914 dans le Devon, au sud de
l’Angleterre. Albert Narracott (Jeremy Irvine) est un adolescent qui vit
avec ses parents dans une ferme. Il assiste avec émerveillement à la naissance
d’un poulain qui sera vendu. Quelques années plus tard, son père revient du
marché avec un magnifique cheval, un demi-sang, plus fait pour la monte que
pour servir d’animal de ferme. Albert reconnaît le poulain qu’il a vu naître et
le nomme Joey. Par la douceur, il parvient à éduquer le cheval et réussit à
l’atteler à la charrue et, ensemble, ils labourent un champ qui leur servira à
planter des navets destinés à régler les dettes de la famille. Mais, après une
mauvaise récolte, Ted, le père d’Albert (Peter Mullan) vend Joey à
l’armée, prête à partir pour le front. Albert essaie de s’opposer à la vente
mais son cheval a déjà été acheté et il ne peut que se résoudre à le voir
devenir la monture d’un jeune gradé, le capitaine Nicholls (Tom Hiddleston)
qui, devant le désarroi de l’adolescent, lui assure qu’il prendra soin de Joey
et lui donnera des nouvelles. Ce qu’il fait, jusqu’à être tué, avec son ami
Charley (Patrick Kennedy) lors des premiers affrontements avec l’armée
allemande.
Avec Topthorn, un magnifique
cheval noir qui a appartenu au Major Stewart (Benedict Cumberbatch), lui
aussi tué lors des combats, Joey est tombé entre les mains des allemands. Les
deux chevaux sont pris en charge par deux jeunes soldats allemands, Gunther (David
Kross) et Michael (Leonard Carow) Schröeder. Mais, lorsque Michael
est envoyé au front, Gunther ne le supporte pas et ils désertent avec Joey et
Topthorn. Les fugitifs passent la nuit dans un moulin à vent abandonné mais, à
l’aube, l’armée les retrouve et les fusille. Les chevaux s’enfuient et sont recueillis
par une jeune française, Emilie (Céline Buckens), élevée par son
grand-père (Niels Arestrup) dans une ferme isolée près de la ligne de
front. Peu après, les Allemands arrivent et réquisitionnent la nourriture puis
ils interceptent Emilie qui avait eu l’imprudence d’aller faire une balade à
cheval. Les chevaux sont alors incorporés dans l’armée allemande qui les
utilise pour tracter les lourds canons destinés à bombarder les Français. Topthorn
meurt d’épuisement mais Joey s’échappe devant l’avancée des monstrueux chars anglais
Mark IV. Complètement affolé, il se prend dans les barbelés du no man’s land
qui sépare les belligérants.
Entre temps, Albert a été
incorporé dans l’armée anglaise et va combattre sur le front de la Somme avec
son ami Andrew (Matt Milne) mais, lors d’un affrontement, Albert est blessé aux yeux par les
gaz de combats et Andrew est tué.
Pendant qu’Albert est conduit à l’infirmerie
pour y être soigné, un terrible drame se déroule dans le no man’s land. Joey,
empêtré dans les barbelés et grièvement blessé se laisse mourir mais un soldat
anglais, Colin (Tobby Kebbel) et Peter (Hinnerk Schönemann), un
soldat allemand, font une trêve pour aller lui porter secours. Une fois libéré,
ils tirent au sort le pauvre Joey, horriblement blessé, pour savoir qui des
deux va le garder. Joey échoit à l’anglais qui le ramène à l’infirmerie pour y être
soigné. Mais le médecin, voyant l’état de l’animal et débordé par les blessés
humains, refuse de s’en occuper. Joey aurait été abattu si Albert, malgré sa
cécité, ne l’avait reconnu et Joey devient la mascotte des soldats qui le
surnomment « le cheval miracle ». Malheureusement, Albert et Joey ne
sont pas au bout de leurs peines car la guerre se termine et les chevaux sont
vendus aux enchères sur la place de Cambrai. Bien que tous les soldats se
soient cotisés pour rassembler de quoi permettre à Albert de racheter Joey,
celui-ci est à deux doigts d’être acheté par un maquignon quand le grand-père
d’Emilie réapparaît et, à la surprise générale, en offre un prix très au-dessus
de sa valeur « en mémoire de sa petite-fille » dont on comprend
qu’elle est morte. Il compte le ramener avec lui mais, devant le désarroi
d’Albert, il lui en fait cadeau. Dans la dernière image, on voit Albert, qui a
retrouvé la vue, monté sur Joey, de retour à la ferme de ses parents qui
l’accueillent avec effusion.
Mon opinion sur ce film
Moi qui aime tant les animaux et
suis malade devant leur souffrance, j’avais jusqu’à présent refusé de voir ce
film, par crainte de ne pouvoir supporter certaines scènes. Je l’ai tout de
même regardé lors de sa rediffusion à la télévision le 7 novembre 2019. Certes,
il y a des scènes pénibles (la mort de Topthorn, la fuite de Joey devant les
chars et surtout la scène où il se prend dans les barbelés) mais le réalisateur
nous a épargné les gros plans et, même s’il vaut mieux le déconseiller aux âmes
sensibles (il est interdit en-dessous de 10 ans), il n’y a pas d’images
vraiment insoutenables. Le problème est que l’histoire, si elle part de faits
réels, hélas dramatiques, se conclut un peu trop comme un conte de fées. J’ai aussi
noté, au cours du film, un tel nombre d’invraisemblances que cela le rend
difficilement crédible : par ex. Emilie, qui n’a jamais monté un cheval de sa
vie, n’hésite pas à lancer Joey au galop dès sa première monte ! Joey,
après s’être tant débattu dans les barbelés aurait dû avoir des blessures
tellement graves qu’il n’aurait jamais pu récupérer. J’aimerais aussi qu’on m’explique
comment le grand-père d’Emilie a pu arriver juste au moment où la vente aux
enchères avait lieu… Enfin, comme on dit, « c’est un film » mais on
aurait pu s’attendre, de la part d’un réalisateur comme Spielberg, un peu plus
de sérieux. Le film a toutefois le mérite de jeter un coup de projecteur sur un
fait ignoré en France jusque dans les années 80 : le sacrifice d’un grand
nombre de chevaux pendant la 1ère Guerre mondiale. En réalité, si les chevaux ont été les plus nombreux, il y eut aussi les ânes et les mulets et les mules, sans oublier les autres animaux utilisés lors du conflit : chiens (100 000) et pigeons (200 000)...
Edge of Tomorrow (Un
jour sans lendemain au Québec) est un film de science-fiction américain réalisé
par Doug Liman, sorti en 2014. Il s'agit de l'adaptation
cinématographique du light novel japonais All You Need Is Kill de Hiroshi
Sakurazaka.
Présentation
Le film est une uchronie censée
se dérouler à l’époque du tournage. Suite à la chute de ce que l’on prend pour
une météorite tombée à proximité de Hambourg. Mais il s’agit d’une sorte de
vaisseau extraterrestre à partir duquel une espèce inconnue, les « mimics », qui
ressemblent à d’horribles pieuvres noires parcourues de veines orange et se
déplacent comme l’éclair, commencent à répandre la terreur sur tout le
continent européen, faisant en quelques mois des millions de victimes. Leur grande
force, comme s’ils devinaient les pensées des humains, est d’anticiper tous
leurs mouvements. Une coalition de dix-sept nations s’organise pour les contrer
à partir de l’aéroport d’Heathrow, en Grande-Bretagne, seul pays d’Europe à ne
pas encore être tombé sous leur domination ennemie. Elle est dénommée FDU
(« force de défense unie ») (FDU).
Mais, alors que les humains
perdent tout espoir de vaincre leurs ennemis, ils gagnent la bataille de
Verdun. Cette victoire est due au sergent Rita Vrataski (Emily Blunt) qui,
grâce à un nouvel exosquelette, a détruit des centaines de « mimics »
dès son premier jour de combat : elle devient ainsi l'héroïne de l'armée
et les médias la surnomment « l'ange de Verdun » mais, entre eux, les
militaires lui ont donné un surnom moins flatteur, celui de « full metal
pétasse » en raison de son attitude froide et hautaine.
Le commandant William Cage (TomCruise) est un spécialiste du service des relations publiques de l'armée
américaine. Il est convoqué au quartier général de la FDU, à Londres, par le
général Brigham (Brendan Gleeson) qui lui annonce qu'il couvrira le
lendemain l'opération « Crépuscule » comme correspondant de guerre en immersion
parmi les soldats. L'opération Crépuscule consiste à lancer un débarquement sur
les côtes françaises. Brigham, se fiant aux observations satellites, pense qu'il
y aura peu de résistance. Cage, qui n'a jamais combattu, fait tout pour refuser
la mission mais il y est intégré par le sergent-maître Farell (Bill Paxton)
comme simple soldat à l'escouade J.
Mais, lors du largage de la force
d’intervention alliée sur une plage française, les « mimics » sont à
l’affut et détruisent en plein vol l'hélicoptère transportant l'escouade J. Cage
s’en sort miraculeusement et essaie d’éviter d’être tué lorsque Rita jaillit
avec son escouade d’un autre hélicoptère endommagé et se jette dans la
bataille. Fasciné, Cage observe la détermination avec laquelle elle combat les « mimics ».
Juste après avoir abattu un « mimic », Rita est tuée. Paniqué, Cage tente
de fuir le champ de bataille mais il est arrêté par Farell qui le renvoie au
combat. Les soldats qui sont parvenus à débarquer sont rapidement massacrés
mais Cage est épargné. Faisant le mort, il assiste à un curieux échange entre
un « mimic » bleuâtre, plus gros que les autres, auquel les
« soldats » mimic semblent venir rendre des comptes. Estimant qu’il
est leur chef, Cage se saisit d’une mine Claymore et, lorsque le mimic bleu
bondit sur lui, il la fait exploser. Tous deux sont déchiquetés dans
l'explosion, le « sang » du mimic se répand sur Cage alors qu'il est en train
de mourir.
Il se réveille en sursaut à
Heathrow dans la même situation que la veille. Perplexe, Cage comprend
rapidement qu'il est revenu dans le passé. Il s'aperçoit rapidement qu'il est
le seul à être dans cette situation, toutes les autres personnes vivent cette
journée pour la première fois. Le lendemain, il débarque à nouveau sur la même
plage française et, il sauve Rita mais est tué à sa place.
Comme la veille, il se réveille à
nouveau à Heathrow. La scène se répète encore et encore jusqu’à ce que Cage
parvienne à convaincre Rita qu’il peut prévoir les événements qui vont se
produire et conduire les humains vers la victoire.
Mon opinion sur ce film
Je n’avais pas vu ce film lors de
sa projection en salles. J’ai profité de son passage à la télévision pour le
visionner. J’apprécie l’acteur Tom Cruise, tout en sachant qu’il est un des
membres influents de la Scientologie que je considère comme une dangereuse
secte. Quant à Doug Liman, j’avais déjà vu La mémoire dans la peau (2002), à
mon avis le meilleur de la trilogie des Bourne, et Jumperqui, sans être un
film inoubliable, m’avait plu pour son dynamisme et la fraîcheur de ses jeunes acteurs. Je
n’en dirai pas autant de Edge of Tomorrow qui nous sature de bruit
et de fureur et nous noie sous les scènes répétitives de combat contre des
monstres peu ragoutants. Bien qu’elle ne soit pas nouvelle (par ex.Terminator,Interstellar, Looper, Source code, etc.) l’idée du paradoxe temporel me
fascine mais elle est ici développée avec la finesse d’un éléphant lâché dans
un magasin de porcelaine, et le résultat est une bonne prise de tête avec
migraine à la clé.
Cœurs ennemis (The
Aftermath) est un film dramatique germano-britannico-américain réalisé
par le réalisateur britannique James
Kent (The white queen), sorti en
2019.
Présentation
Le film commence pendant l’hiver
1946, après la reddition de l’Allemagne nazie. Rachael (Keira Khightley), une jeune femme anglaise qui a perdu son fils de
11 ans dans les bombardements de Londres, arrive en Allemagne, pour rejoindre
son mari, le commandant Lewis Morgan (Jason
Clarke), chargé de la reconstruction de Hambourg, rasée par les
bombardements Alliés.
Une somptueuse demeure à l’écart
de la ville, épargnée par les bombes, a été réquisitionnée pour eux. Elle est
celle d’un jeune architecte, Stefan Lubert (Alexander Skarsgard) qui y vit seul avec sa fille adolescente, Freda
car sa femme a été tuée. Par humanité, Lewis va permettre aux Lubert de rester
dans leur demeure à condition d’habiter le grenier et de rester discrets. Mais
même cela paraît un sacrifice trop grand pour Rachael qui hait les Allemands
qui lui ont tué son fils. La haine est aussi forte du côté de Freda, qui rend
responsables les Anglais d’avoir tué sa mère. Autant par refus de l’autorité que
par défi, elle se rapproche d’Albert (Jannik
Schümann, vu dans Moi et mon monde), un hitlerjugen
jusqu’auboutiste, qui a juré d’assassiner Lewis.
La cohabitation se fait malgré
tout et peu à peu, Rachael tombe sous le charme du beau Stefan, d’autant que,
depuis la mort de son fils, elle n’a plus aucun amour pour son mari.
Mon opinion
J’ai beaucoup aimé ce film
magnifique auquel son titre français, une fois de plus, ne rend pas justice. En
effet, en anglais, The aftermath, ce
sont les « récoltes » et, par extension, les « conséquences de
ses actes » comme dans l’expression française « Qui sème le vent récolte la tempête ». Peut-être eût-il
mieux valu garder, sans le traduire, le titre original, qui est celui du roman de
Rhidian Brook dont est adapté le
film. En effet, les personnages sont confrontés aux conséquences de la guerre
qui sont pour eux autant de plaies ouvertes. J’ai vu de nombreux films sur la 2nde
guerre mondiale (Mémoires de nos pères, Pearl Harbor, Fury, etc.) mais toujours, jusque-là, à travers le regard des vainqueurs et
jamais, à ce jour, à travers celui des vaincus. Très beau film porté par de
grands acteurs, qui mérite d’être vu.
Synonymes est un film
franco-israélien réalisé par Nadav Lapid,
sorti en 2019.
Présentation
Yoav, un jeune israélien (Tom Mercier), arrive à Paris. Il se
rend dans un appartement haussmannien entièrement vide et s'y installe.
Après avoir pris une douche, il constate qu'on lui a volé toutes ses affaires :
entièrement nu, il va frapper aux portes des autres appartements, appelant à
l'aide. Alertés, un couple de voisins riches et oisifs, Emile (Quentin Dolmaire) et Caroline (Louise Chevillotte) pénètrent dans
l'appartement et le découvrent nu et inanimé... Ils le ramènent chez eux, le
réchauffent et lui offrent vêtements et argent. Yoav a fui son pays, Israël, et
coupé les ponts avec sa famille pour des raisons que l'on ignore mais dont on suppose
qu’elles sont liées aux traumatismes de l’armée. Yoav est venu en France pour apprendre
la langue et devenir Français.
Mon opinion
Ce film est le troisième long
métrage du réalisateur Nadav Lapid. Il
a obtenu l’Ours d’or à la Berlinale 2019.
Dès la première image, chaotique, où la caméra portée à l’épaule traverse à
toute vitesse la ville en rasant le bitume, on sent la patte d’un réalisateur
hors norme. Paris est sublimé, ce qui transcrit bien la vision qu’en a Yoav en
débarquant de l’avion. Mais on a beau avoir l’esprit ouvert. Le scénario, aussi
chaotique que l’image, donne du fil à retordre à un spectateur, même habitué
des salles obscures. On comprend bien le propos du réalisateur qui, par cette
succession de scènes que l’on dirait montées au hasard, veut transcrire la confusion
qui règne dans l’esprit de Yoav. Le procédé n’est pas nouveau et on a vu pire
(je pense entre autres à Memento de Christopher Nolan). Cela donne un film qui n’est
pas à la portée de tous les spectateurs, d’autant plus que certaines scènes
peuvent choquer. La performance de Tom Mercier, jeune acteur franco-israélien, dont c’est le premier rôle au
cinéma, n’en est que plus remarquable : filmé intégralement nu, sa grâce à la
fois virile et enfantine, sa force tranquille dont on sent qu’elle cache une
violence qui peut exploser à chaque instant sans prévenir, sont d’un grand
acteur en devenir. Il n'est pas sans rappeler le Sergi Lopez d’Harry, un ami qui vous veut du
bien ou même le Depardieu des
Valseuses…
Les autres acteurs, Quentin Dolmaire,
en particulier, que j’ai pourtant beaucoup apprécié dans ses films précédents, sont
presqu’effacés par la présence extraordinaire de cet acteur débutant. Un film étrange, dérangeant, inclassable, qui n'est pas à recommander pour tout public.
Le Chant du loup est un
film dramatique français écrit et réalisé par Antonin Baudry, sorti en 2019. Il s’agit du premier long métrage du
réalisateur.
Présentation
Le film nous plonge d’emblée dans
un monde inconnu de la plupart d’entre-nous : celui des sous- marins et
des sous-mariniers. Rien à voir ici avec des loups. Le "chant du loup" est le terme employé par les sous-mariniers pour désigner le bruit de fond qui est transmis par la carcasse d'un sous-marin.
L’action donc à bord d'un sous-marin français, en plongée au large des
côtes syriennes pour venir exfiltrer des commandos de marine acculés par des djihadistes. Le Titane - c'est le nom du bâtiment - est dirigé par le
commandant Grandchamp (Reda Kateb), secondé par D'Orsi (Omar Sy). Mais le personnage le plus important du film est le jeune marin Chanteraide (François Civil).
Un sous-marin est par définition
aveugle. Le film nous révèle l’existence des « oreilles d’or », surnom
donné aux sous-mariniers dotés d’une ouïe exceptionnelle qui leur permet
d’identifier et de classer les bruits perçus depuis l’intérieur du
bâtiment : il s’agit de déterminer si le bruit est d’origine naturelle
(dauphins, cachalot…) ou artificielle. Ce rôle est tenu par
Chanteraide (François Civil), que
ses compagnons ont surnommé « chaussettes » car il se déplace toujours
en chaussettes dans le sous-marin. Toute la sécurité de la mission repose sur sa faculté à reconnaître les sons entendus et les attribuer à un sous-marin ou à un bâtiment en surface.
Dans les eaux syriennes, alors qu'il s'apprête à recueillir les commandos, le Titane croise un engin dont le bruit,
atypique, trouble Chanteraide car un tel sous-marin n’est pas censé exister. Il
existe pourtant bel et bien et l’hésitation du jeune marin met en péril
l’équipage et manque de peu de faire capoter la mission.
Rentré à Brest, Chanteraide, obsédé par cette énigme, n’a de cesse d’identifier l’engin qu’il a entendu. Après avoir fait des recherches durant lesquelles il tombe
amoureux de la charmante Diane (Paula
Beer), ses conclusions ne lui laissent aucun doute : il a entendu un engin qui n'existe pas. Selon ses recoupements, il s'agirait d'un sous-marin russe, le Timour III, qui est censé avoir été déclassifié et désarmé. Mais ses conclusions sont mal reçues par le commandant de la base qui le
met aux arrêts pour avoir désobéi à ses ordres avant de se raviser quand il
comprend que son subordonné a vu juste. Or, les conséquences d'un tel constat sont gravissimes car elles mettent en cause la responsabilité de la Russie.
Or, le même jour, on apprend que les
Russes s’apprêtent à envahir la Finlande. Le gouvernement décide alors d’enclencher la riposte en envoyant le sous-marin nucléaire L’Effroyable prendre
position dans les eaux polaires. Sa direction est confiée au commandant
Granchamp, D’Orsi, aux commandes du Titane, escortant L’Effroyable jusqu’à la
Mer gelée.
Mais Grandchamp pose une condition : il veut Chanteraine à son bord comme « Oreille d’Or ». Au moment d'embarquer, le jeune marin, qui a fumé du cannabis lors de sa nuit d’amour avec
Diane, est recalé. Ecœuré et furieux, Chanteraide jette son uniforme dans le
port avant de repartir chez lui.
A ce moment-là, une alarme mugit
sur la base : la France est passée en alerte nucléaire car un missile,
provenant de Russie, se dirige vers notre pays. Chanteraide parvient à se
glisser dans la base avant la fermeture des portes blindées du bunker de
commandement. Il assiste impuissant à l’agitation qui y règne jusqu’à ce que l’amiral
Alfost (Mathieu Kassovitz) remarque
sa présence et l’impose contre la volonté du commandant de la base comme
« oreille d’or ». Ce dernier impose Chanteraide comme « oreille
d’or ».Chanteraide, en écoutant le
tir du missile, a détecté un souci au lancement, qui suggère que celui-ci, plus
léger que prévu, n'aurait à son bord aucune charge nucléaire, ce qui est
confirmé par les faits. En outre, il s’avère que les Russes ne sont pas
responsables de ce tir. Mais il est hélas trop tard pour annuler les ordres de
l’Effroyable, qui, après s’être « dilué » dans la Mer gelée, a coupé
toute liaison avec l’extérieur et s’apprête à exécuter l’ordre présidentiel de
lancer une riposte nucléaire sur la Russie, déclenchant ipso facto in conflit
nucléaire mondial.
Autour du film
Le tournage a lieu de juillet en
octobre 2017 sur la presqu'île de Giens et l'île du Levant où se trouve
l'organisme DGA Essais de missiles dans le Var, à Brest et en région parisienne.
Mon opinion : Bluffant !
Pour nous, spectateurs, qui ne
descendrons jamais dans un sous-marin nucléaire, ce film est bluffant. Pendant
presque deux heures l'immersion est totale, y compris sur le plan sonore, et
nous partageons le quotidien de ces hommes pris au piège d’une coque d’acier, à
la merci de menaces que l’on ne peut imaginer.
Il semble incroyable qu’un film
aussi ambitieux soit un premier long-métrage. Il faut dire qu’Antonin Baudry, s’il
n’était pas encore passé derrière la caméra, avait été le scénariste du
formidable Quai d’Orsayde Bertrand
Tavernier. Les acteurs confirmés comme OmarSy, Reda Kateb ou Mathieu Kassovitz, bien qu’ils fassent
honorablement le job, sont éclipsés par la présence charismatique du jeune François Civil, qui tient, avec ce
film, son rôle le plus réussi.
Magnifique film, techniquement
réussi malgré la difficulté que l’on a à suivre le jargon militaire propre aux
sous-mariniers car le spectateur est tellement pris par l’action qu’il en
oublie presque de respirer.
Dunkerque (Titre original :
Dunkirk) est un film de guerre
américano-britannico-franco-néerlandais écrit et réalisé par Christopher Nolan, sorti en 2017.
Récompensé par trois Oscars en 2018,
il s'agit, en termes de recettes, du plus grand succès mondial de tous les
temps.
Présentation
Le film s’inspire de l’épisode
dramatique de la seconde guerre mondiale où, entre le 21 mai et le 4 juin 1940,
400 000 soldats britanniques, canadiens, français et belges se sont retrouvés
encerclés par les Allemands dans la poche de Dunkerque. L'opération Dynamo est alors
mise en place par Churchill pour rapatrier un maximum de soldats britannique en
Angleterre, épisode décrit dans un autre film, sorti la même année, Les heures sombres. Sur les 400 000 soldats, les Alliés auront à
déplorer 82 000 morts et blessés.
L'histoire s'intéresse aux
destins croisés des soldats, pilotes, marins et civils anglais mobilisés pour
leurs bateaux durant l'opération Dynamo. Alors que le CEB (Corps
expéditionnaire Britannique) est évacué par le port et les plages de Dunkerque,
trois soldats, Tommy, Gibson et Alex, arrivent à se faufiler parmi les soldats
évacués et tentent de quitter l’enfer. Mais ils doivent faire face aux
mitraillages allemands et aux sous-marins (les U-boats) qui torpillent les
bateaux de réfugiés. De l'autre côté de la Manche, M. Dawson, un propriétaire
de bateau de plaisance, prépare avec son fils cadet, Peter, et un jeune garçon,
George, la réquisition de son embarcation par la Royal Navy pour répondre à l’appel
de Churchill. Enfin, dans les cieux, trois pilotes britanniques, dont Collins
et Farrier, sont en route pour Dunkerque, avec pour mission de couvrir
l'évacuation contre les chasseurs et bombardiers allemands.
Distribution
Fionn Whitehead (VF : Benjamin Jungers ; VQ : Nicolas Bacon) :
Tommy, soldat du CEB
Tom Glynn-Carney (VF : Julien Bouanich ; VQ : Alexandre Bacon) :
Peter, fils du capitaine du Moonstone
Jack Lowden (VF : Alexis Victor ; VQ : Nicolas
Charbonneaux-Collombet) : Collins, pilote de la Royal Air Force
Harry Styles (VF : Gauthier Battoue ; VQ : Xavier Dolan) : Alex,
soldat des Argyll & Sutherland Highlanders, CEB
Aneurin Barnard (VF : Charles Pestel) : Gibson
Kenneth Branagh (VF : Jean-Yves Chatelais ; VQ : François Trudel) :
le commandant Bolton de la Royal Navy (rôle librement inspiré de James Campbell
Clouston)
Cillian Murphy (VF : Rémi Bichet ; VQ : Philippe Martin) : le
soldat sauvé par M. Dawson et responsable de la mort du jeune George
Mark Rylance (VF : Gabriel Le Doze ; VQ : Antoine Durand) : M.
Dawson, capitaine du Moonstone (rôle librement inspiré de Charles Lightoller)
Tom Hardy (VF : Jérémie Covillault ; VQ : Paul Sarrasin) : Farrier,
pilote de la Royal Air Force
Mon opinion sur ce film
J’ai été grandement déçu par ce
film qui a pourtant été une réussite commerciale sans précédent et qui a reçu
trois Oscars. Je suis d’autant plus étonné que Christopher Nolan est un
réalisateur que j'apprécie et à qui on doit quelques grands films comme Memento,Batman begins, The Dark Knight, The Dark Knight rises, Inception et Interstellar. Mais on
peut se demander s’il était la personne idoine pour relever un tel défi. Certes,
le film est spectaculaire et esthétiquement très réussi, les moyens mis en œuvre
ont été gigantesques (plus d’un millier de figurants, près de 70 bateaux, er
une 10e d’avions ont été mobilisés pour reconstituer les scènes de guerre)
mais, personnellement, je suis resté sur ma faim. Il y aurait aussi beaucoup à dire
sur le respect de la vérité historique, comme par exemple le rôle de l’armée
française, complètement ignoré, voire méprisé. Celui des troupes étrangères,
comme les Belges, les Canadiens ou les Indiens, passé sous silence… Cela étant
dit, on s’attache au terrible sort de ces jeunes soldats, effrayés, épuisés,
affamés, transis, qui ne souhaitent qu’une chose : quitter l'enfer de Dunkerque pour retrouver le sol de
leur patrie. C’est la réussite du film.
Europa Europa (Titre
original : Hitlerjunge Salomon)
est un film franco-polono-allemand réalisé par Agnieszka Holland, sorti en 1990. Le film est une adaptation de
l'autobiographie de Salomon Perel. Il a été nominé pour recevoir l'Oscar du meilleur scénario adapté en
1991.
Résumé
Le film commence par la
circoncision de Salomon « Sally » Perel, né le 20 avril 1925, dans une famille
juive à Peine, localité proche de Brunswick en Allemagne.
En novembre 1938, à la veille de
la Nuit de Cristal au cours de laquelle Bertha, la sœur de Salomon, qui doit
fêter sa Bar Mitzvah (fête du passage à l’âge d’homme, soit 13 ans pour les
juifs), est tuée.
La famille Perel, mesurant le
danger, fuit alors l'Allemagne pour s'établir à Lodz en Pologne, ville
d'origine du père, où elle se croit en sécurité.
Mais, le 1er septembre 1939, c’est
l’invasion de la Pologne par les armées d'Hitler. Leurs parents décident alors de
les envoyer, son frère aîné Isaac et lui, vers l'est. Au passage de la rivière
Bug, les deux frères sont séparés. Salomon tombe entre les mains des
Soviétiques qui, vu son jeune âge, l’envoient dans un orphelinat à Grodno où il
apprend le russe et devient un membre des jeunesses communistes.
Le 22 juin 1941, les Allemands,
malgré le pacte signé entre Hitler et Staline, attaquent l'Union soviétique et
l'orphelinat est bombardé. Sally est à nouveau séparé de ses amis et se
retrouve à errer avec les autres réfugiés jusqu’à ce qu’il soit capturé par la
Wermacht. Il échappe à la mort grâce à sa parfaite maîtrise de l’allemand et
est incorporé dans l’armée allemande et, en raison de son jeune âge, il devient
la mascotte du régiment, sous le nom de Joseph « Jupp » Peters.
Lors d’une attaque de son unité
par les soldats russes, Jupp est le seul survivant. Arguant de son statut de
jeune communiste, il est sur le point de se rendre aux Soviétiques, mais, au
moment où il arrive à leur niveau, ce sont ces derniers qui capitulent devant
les renforts allemands et Jupp, bien malgré lui, devient, pour les Allemands, un
héros de guerre qui, à lui seul, s’est rendu maître des ennemis.
Apprécié de tous, y compris du
commandant de son unité, antisémite convaincu, qui n'a pas d'enfants et se
montre disposé à l'adopter, Jupp est envoyé en Allemagne où il intègre les
Hitlerjugend destinés à former la nouvelle élite du Reich. Vivant dans la
hantise que l’on découvre qu’il est juif, il est protégé par son statut de
héros, et parvient à traverser toute la guerre.
Lors des derniers combats, Jupp,
sur le point d’être découvert, se rend aux troupes soviétiques mais il est à
deux doigts de se faire exécuter comme nazi quand son frère Isaac, rescapé des
camps et de la liquidation du ghetto de Łódź, le reconnaît in extremis et atteste
de son statut de juif.
Divergences avec le livre
Dans la réalité, Salomon Perel
fut fait prisonnier par les Américains, le 21 avril 1945, au lendemain de son
20e anniversaire. Il fut employé par les autorités d'occupation
soviétiques avant de s'enfuir à l'Ouest et de retrouver son frère Isaac à
Munich. Leur frère aîné David, qui a survécu lui aussi, était parvenu à fuir en
Palestine où Sally le rejoignit finalement, débarquant à Haïfa en juillet 1948.
Il participera à la guerre d'indépendance d'Israël. D’autres différences
importantes sont notables entre le récit et le film.
Acteurs
La réussite du film repose en
grande partie sur la qualité du jeu de Marco
Hofschneider, le jeune acteur qui incarne Salomon Perel adolescent. Sa
candeur et son naturel auraient dû, à mon avis, lui valoir un prix d’interprétation
amplement mérité. C’est son frère Rene qui joue le rôle d’Isaac, son aîné dans
le film. On remarque aussi la présence de Julie Delpy, l’actrice franco-américaine,
qui incarne Leni, et André Wilms, le
soldat Robert Kellerman.
Mon opinion sur ce film
Avec Europa, Europa, la
réalisatrice polonaise, très marquée par l’holocauste et le communisme de par
son histoire familiale, a réussi, avec ce film, à nous faire comprendre le
terrible dilemme que fut celle des juifs polonais, mais aussi de l’ensemble du
peuple polonais, écartelés entre le nazisme et le communisme.
Europa,
Europa est sans nul doute l’un des meilleurs films de la réalisatrice,
en tout cas bien meilleur que le scabreux Total eclipse(1995), sur la relation
amoureuse entre Rimbaud et Verlaine, qui m’a laissé un goût désagréable. J’avais par
contre beaucoup aimé d’elle un très joli film sur l'enfance, The secret garden (1993), que je vous recommande. Europa, Europa a obtenu le Golden Globe Award du meilleur film
étranger, récompense, selon moi, tout à fait méritée. Je voudrais aussi faire une mention spéciale pour la musique du film, composée par Zbiegnew Presner, dont les compositions ont été récompensées par deux Césars. Si ce film vous a plu, je vous recommande aussi :
Solo: A Star Wars Story
est un film de science-fiction américain réalisé par Ron Howard, sorti en 2018.
Écrit par Lawrence Kasdan et son fils Jonathan
Kasdan, le film raconte la jeunesse du contrebandier Han Solo, l'un des
principaux personnages de la saga Star Wars. Alden Ehrenreich (Sublimes créatures) y interprète le
rôle de Han Solo à ses débuts, rôle incarné par Harrison Ford dans les quatre longs films de la saga entre 1977 et
2015 de Star Wars, épisode IV (1977) à l’ép. VII Le réveil de la force(2015). Donald Glover reprend le rôle de Lando Calrissian ; Emilia Clarke (Sarah Connor dans Terminator :Genysis) tient le rôle de Qi'ra, la première compagne de Han ; Woody Harrelson endosse celui de
Beckett, son mentor.
Second long-métrage dérivé de la
franchise Star Wars après Rogue One: A Star Wars Story (2016),
le film a d'abord été confié aux réalisateurs Phil Lord et Chris Miller,
mais en juin 2017, après plusieurs mois de tournage, ceux-ci sont renvoyés au
profit de Ron Howard. Ce dernier
dévoile le titre du film en octobre de la même année : « Solo », lequel, comme
« Rogue One », est sous-titré « A Star Wars Story ».
Le film a fait partie de la
sélection officielle de la 71e édition du Festival de Cannes dans la
catégorie hors compétition.
Résumé
Le film commence sur la planète
Corellia, où le jeune Han (Alden Ehrenreich) parvient à voler une dose de coaxium, un carburant très
cher qui permet aux vaisseaux d’atteindre l’hyperespace. Han compte le vendre
pour s’évader de Corellia, en compagnie de sa petite amie, Qi'Ra (Emilia Clarke). Mais, au
moment de franchir la douane, les deux jeunes gens sont repérés et seul Han
peut s’enfuir. Il s'enrôle dans l'armée de l’air de l’Empire sous le nom de Han
Solo en se promettant de revenir au plus tôt libérer Qi’Ra.
Trois ans plus tard, on retrouve Han
sur un champ de bataille de la planète Mimban. Ayant échoué à l’académie des
pilotes, il a dû s’enrôler dans l’armée de l’Empire comme simple soldat. Arrêté
comme déserteur au moment où il s’apprêtait à rejoindre un groupe de
contrebandiers dirigés par Tobias Beckett, il est jeté dans un
cul-de-basse-fosse où est détenu le wookie Chewbacca. Ensemble, ils s’évadent
et montent in extremis à bord du vaisseau de Tobias Beckett dont le but est d’aller
subtiliser un précieux chargement de coaxium pour le compte d’un gros
trafiquant du nom de Dryden Vos qui travaille pour le compte de l’Aube écarlate.
Le vol échoue à cause de l'intervention d’un groupe de pirates conduit par
Enfys Nest.
Lorsque Han, Chewbacca et Tobias
sont conduits devant Dryden Vos pour lui rendre des comptes, Han retrouve Qi'ra,
qui est devenue la compagne et le bras droit de Dryden. Dryden leur donne une
seconde chance et Han propose de dérober du coaxium brut sur la planète Kessel.
Comme le coaxium est très instable, il faudra le faire stabiliser sur la
planète Savareen, indépendante de l’Empire. Dryden Vos accepte le marché mais
il leur adjoint Qi'ra pour s'assurer du bon déroulement de l'opération. Le seul
vaisseau suffisamment rapide pour transporter le coaxium de Vandor à Savareen en
franchissant l’hyperespace est le Faucon Millenium du trafiquant Lando
Calrissian. Lando accepte de se joindre au groupe en échange d'une partie des
bénéfices sur la revente du coaxium.
Han, Chewbacca, Qi’ra, Beckett et
Lando, accompagné de son droïde féminin L3-37, s’envolent ensuite à bord du
Faucon Millenium pour la planète Kessel où ils parviennent à s’emparer du
minerai. Mais, durant le raid de Kessel, L3-37 est détruite et Lando grièvement
blessé. Han, assisté par la mémoire de L3-37 et de Chewbacca, qui s’avère un
co-pilote émérite, prend le contrôle du Faucon Millenium et les conduit sur Savareen
pour effectuer le raffinage du coaxium. Mais, surpris par les pirates d’Enfys
Nest, alors que le raffinage était terminé, ils se retrouvent pris au piège sur
la planète désertique, car Lando a repris le contrôle de son vaisseau en les y
a abandonnant.
Han, découvrant que les pirates
d’Enfys Nest sont des rebelles qui luttent contre l’Empire, il se rallie à leur
cause et décide de duper Dryden Vos, venu récupérer le coaxium. Qi'ra combat Dryden
Vos et le tue, ce qui permet à Han de s’enfuir.
On voit ensuite Qi'ra, restée
seule, fait allégeance à l’infâme Maul (Cf. Star Wars ép. 1 : La menace
fantôme), le véritable chef de l'Aube écarlate. Il invite alors Qi'ra, qui
prend la place de Vos dans l’Aube écarlate, à le rejoindre sur sa planète
natale, Dathomir. Elle part donc sous les yeux de Han.
Ce dernier rejoint alors Lando et
gagne le Faucon durant une autre partie de Sabacc, une sorte de poker
galactique. Han et Chewbacca s'envolent pour Tatooine où on leur a dit qu'une
personne importante recherche des contrebandiers.
La place de Solo : A Star
Wars story dans le contexte de la saga Star
Wars
Solo, A Star Wars Story
se place entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, après la
fin de la République galactique et après la création de l'Empire.
L'univers de Star Wars tourne
autour des tentatives de séparation d'un groupe favorable à un Empire de la
République galactique. Pour ce faire, les séparatistes, grâce aux manigances du
Chancelier Suprême Palpatine, entraînent certains dirigeants de la République
dans une rébellion. Palpatine joue un double jeu, se présentant comme un
serviteur de la démocratie alors qu’il vise à instaurer l’Empire. Pour
maintenir la paix en place, les chevaliers Jedi combattent les ennemis de la
République, mais ils doivent affronter les Seigneurs Sith (dont Palpatine est
membre, sous le nom de Dark Sidious).
Au fil des années, tandis que les
séparatistes gagnent toujours plus de terrain, les manipulations du Chancelier
Palpatine, qui cache toujours son jeu, ne cessent d'affecter la République, à
tel point qu'une guerre éclate entre les deux camps. Cette période restera
connue sous le nom de « Guerre des clones ». Les soldats clones
représentent l'armée de la République et se battent des années durant contre
les droïdes des séparatistes.
La République est particulièrement
en péril lorsque le Jedi Anakin Skywalker tue le comte Dooku (aussi connu sous
le nom de Dark Tyrannus), le chef de l'armée séparatiste. Depuis l’enfance, Anakin
est amoureux de Padmé Amidala. Mais, devenus adultes, leur amour doit rester
secret car Anakin est un guerrier Jedi et Padmé est devenue sénatrice. Palpatine
exploite cette faiblesse pour faire basculer Anakin « du côté obscur de la force ».
Sous le nom de Vador, il exécute sa première mission en tant que Sith, qui consiste
à massacrer tous les Jedi, le seul obstacle que rencontre encore Palpatine pour
instaurer l’Empire. Anakin/Vador est également chargé par Palpatine d'éliminer
tous les membres du conseil séparatiste afin de mettre un terme une fois pour
toutes à la Guerre des clones. S'ensuit un combat acharné entre Anakin et son
ancien Maître, Obi-Wan Kenobi à la fin duquel Anakin est grièvement blessé.
Entre-temps, la République disparaît et laisse place à l'Empire galactique,
dirigé par Palpatine, qui s'autoproclame empereur à vie. Au même moment, Padmé
meurt en donnant naissance à deux jumeaux, Luke (le futur Luke Skywalker) et
Leia (future princesse Leia). Anakin, échappant de peu à la mort et atrocement
mutilé doit s'enfermer dans une sombre armure mécanique et devient le
terrifiant Dark Vador, un monstre cyborg mi-humain, mi-machine, obéissant
aveuglement aux ordres de l'Empereur. Quant aux jumeaux de Padmé, ils sont
séparés et cachés à l'Empereur ainsi qu'à leur père. Le garçon, Luke, est
confié à son oncle Owen Lars sur Tatooine, et la fille, Leia, est prise en
charge par le sénateur Bail Organa sur la planète pacifique Alderaan. C'est le
début des âges sombres et de la tyrannie de l'Empire.
Mon opinion sur ce film
J'avoue être un peu lassé par cette énième déclinaison de la saga Starwars qui est devenu, comme la saga Terminator d'ailleurs, plus une "pompe à fric" que du véritable cinéma. J'y suis cependant allé en me poussant un peu aux fesses car je voulais voir comment les scénaristes trouveraient le moyen d'intéresser les spectateurs en axant uniquement leur propos sur un héros : Han Solo. Eh bien, j'ai trouvé l'exercice plutôt réussi car cet épisode nous révèle beaucoup de choses que nous ignorions sur lui ou que nous avions oubliées, noyés que nous avons été au cours des décennies par les autres épisodes. Ceci dit, j'ai regretté que le film soit tourné, presque du début à la fin, dans une semi-pénombre qui finit par lasser. On peut comprendre le parti pris du réalisateur qui fait commencer le film sur la planète Corellia, qui n'est pas l'endroit le plus idyllique de l'univers. Ensuite, le pauvre Han, qui s'est enfui de cette planète prison pour devenir pilote, tombe encore plus bas, pataugeant dans la boue sur une planète en guerre. On croyait en avoir terminé, mais non, hélas. Le monde de Kessel est encore pire... On tient bon, malgré tout jusqu'au bout, grâce à l'incroyable optimisme de Han Solo, qui, de personnage secondaire, devient personnage principal du film qui lui est dédié. Certes, l'acteur choisi n'est pas un Apollon, mais il est sympathique et le petit sourire narquois qui ne le quitte jamais correspond bien au caractère de notre cow-boy de l'espace. Un regret tout de même : un son (beaucoup) trop - mais vraiment trop - envahissant et un rythme dément qui fait qu'on sort de la salle avec une horrible migraine.