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dimanche 4 février 2024

E.-T. L'extraterrestre film de science-fiction de Steven SPIELBERG (USA - 1982)

 


E.T., l'extra-terrestre [à prononcer [i.ti], est un film de science-fiction américain réalisé par Steven Spielberg et sorti en 1982.

Présentation

Elliott (Henry Thomas), un petit garçon solitaire, se lie d'amitié avec un extraterrestre abandonné sur Terre. Avec son frère et sa sœur, Elliott, il va le recueillir, le garder caché des militaires et des services secrets qui veulent s’en emparer et, finalement l’aider à regagner sa planète et retrouver les siens.

Succès du film

Sorti le 11 juin 1982, E.T. a rencontré un succès mondial, dépassant Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977) en nombre d’entrées.

Acclamé par le public et encensé par la critique, E.T. est devenu aujourd'hui un film culte des années 1980, notamment de par l'une de ses scènes (le vélo d'Elliott s'envolant dans les airs) et une réplique de l'extraterrestre (« E.T. téléphone maison »). Le film obtient notamment quatre Oscars en 1983. Il a été réédité en 1985, puis en 2002, à l'occasion de son 20e anniversaire, avec des plans modifiés et des scènes supplémentaires.

En France, E.T. est sorti en avant-première lors de la cérémonie de clôture du Festival de Cannes 1982.

Le film lance la carrière de l'actrice Drew Barrymore et de l'acteur Henry Thomas, qui avaient respectivement 6 et 10 ans lors du tournage.

Mon opinion

Je n’avais pas encore commenté ce film que j’ai vu à sa sortie en 1982 et qui m’avait bouleversé. Comment rester à cette amitié qui se développe entre ces enfants et un être si différent d’eux auquel ils viennent en aide en bravant le monde des adultes. Je me rappelle surtout avoir été marqué par l’homme aux clés (Peter Coyote). Cette formidable scène, où l’on voit en gros plan les clés et la menace qu’elles représentent nous fait à elle seule haïr ce monde brutal et dangereux que représentent les autorités (l’armée, les services secrets…). Il y a aussi la scène où la maison et ses habitants sont, par crainte d’une quelconque contagion, mis « sous cloche » au sens propre, ce qui n’empêche pas les enfants, dans cette scène d’une folle poésie, de s’envoler avec E.T. pour le reconduire sain et sauf à l’engin qui le ramènera chez lui. je me rappelle qu'à la fin du film les spectateuirs ont applaudi à tout rompre, ce que j'ai rarement connu depuis dans une salle de cinéma, tellement ils étaient soulagés qu'E.T. ait pu repartire "chez lui" au nez et à la barbe de l'armée.  

          

vendredi 20 janvier 2023

CLOSE de Lukas DHONT (FR-BE-NL 2022)

 

Close est un film belgo-néerlando-français réalisé par Lukas Dhont, sorti en 2022. Il est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2022 et remporte le grand prix.

Présentation

Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav De Waele), deux garçons de treize ans, sont inséparables. Lorsqu’ils rentrent dans un nouveau collège, leur amitié fusionnelle leur attire des remarques de la part de leurs nouveaux camarades. Bien que ces remarques soient sans gravité (les jeunes sont souvent beaucoup plus cruels entre eux), Léo prend ses distances avec Rémi qui ne comprend pas pourquoi et finit par se suicider.

Mon opinion

On comprend après coup le titre du film. En anglais, Close signifie proche. Or, l’amitié mal comprise, bien qu’elle soit sincère, profonde et sans ambigüité, entraîne cette fin tragique. Le film pose la question du suicide des adolescents. Après la mort de Rémi, on assiste aux trois phases qui suivent un décès aussi brutal et inattendu : le refus, la colère et enfin l’acceptation. Les deux garçons jouent admirablement. Le film est beau et même si sa fin nous prend comme un coup au menton, on en garde les images lumineuses d’une belle amitié.

CET ETE-LA Film d'Eric LARTIGAU (FR-BE 2022)

 


Cet été-là est une comédie dramatique franco-belge réalisée par Éric Lartigau et sortie en 2022.

Résumé

Dune est une fillette de 11 ans. Depuis des années, ses parents l’emmenaient en vacances dans leur maison des Landes où elle retrouvait sa copine Mathilde. Mais l’été précédent, un évènement a fait que les vacances ont été annulées. On pense au COVID, mais la cause est autre et les parents sont au bord de la rupture.

Lorsque les deux petites amies se retrouvent, elles passent leur temps à se chamailler, à monter des expéditions dans la forêt, à piller la supérette tenue par des hippies, à regarder des films d’horreur stupides...  

La cause du malaise que l’on ressent tout au long du film nous sera révélée à la fin, lorsque Sarah (Marina Foïs), la mère de Dune se jettera à l’eau pour sauver une jeune fille qui a tenté de se suicider. Elle sera rejointe par Thiago (Gaël Garcia Bernal), le père de Dune, venu l’aider.

Mon opinion  

Je m’attendais à autre chose de la part du réalisateur de La famille Bélier et de L’homme qui voulait vivre sa vie. Ce film souffre, comme beaucoup de films français – ce que je déplore régulièrement dans ce blog – d’un manque de professionnalisme : scénario confus, dialogues ânonnés par les deux gamines et incompréhensibles, images bâclées…  Généralement, je suis admiratif du jeu des enfants. Dans le cas des deux jeunes interprètes de ce film (Rose Pou Pellicer qui interprète Dune et Juliette Havelange, pour Mathilde), elles ne savent pas jouer (il faut dire que c’était leur premier rôle au cinéma). Mais que de verbiage, que de vent ! Si encore la forêt des Landes et l’océan étaient bien filmés, mais ce n’est même pas le cas.

 

LES HUIT MONTAGNES (FR-IT-BE 2022)

 


Les Huit Montagnes (Titre italien : Le otto montagne) est un film franco-italo-belge réalisé par Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch et sorti en 2022. C'est l'adaptation du roman du même nom de Paolo Cognetti paru en 2016.

Présentation

Pietro est le fils d’un ingénieur et vit à Turin. Pendant l’été, ses parents louent une maison à Grana, dans un village rural de la vallée d’Aoste. Pendant ses vacances, Pietro devient l’ami de Bruno, un garçon de son âge que son père a confié à son oncle, éleveur. Bruno n’a que peu de loisirs car il travaille dans la ferme de son oncle. La mère de Pietro s’attache aussi au jeune paysan et, constatant qu’il est intelligent et n’a pas d’avenir s’il continue à travailler comme fermier, elle lui donne des cours et propose de le prendre en pension à Turin pour lui permettre de continuer ses études.

Mais cela ne plaît pas au père de Bruno, un maçon qui travaille à l’étranger et l’emmène avec lui sur les chantiers et les deux amis se perdent de vue pendant une 10e d’années. Ce que ne sait pas Pietro, qui s’est fâché avec son père qui voulait qu’il fasse, comme lui, des études d’ingénieur, c’est que celui-ci était resté très proche de Bruno auquel il avait fait partager son goût de l’alpinisme.  

Lorsque le père de Pietro meurt brutalement, Pietro apprend que ce dernier avait acheté un chalet en ruine perdu dans la montagne et qu’il avait confié à Bruno la charge de le restaurer.

Lorsque Pietro (Luca Marinelli) revient à Grana, Bruno (Alessandro Borghi), qu'il n'a pas revu depuis des années, vient le chercher pour le conduire au chalet. Bien que Pietro ne soit pas enthousiaste, il le convainc de l’aider à le reconstruire. C’est aussi l’occasion de renouer leur amitié d’enfant.

Bruno a pris la suite de son oncle et est devenu éleveur à son tour. Chaque fois qu’il le peut, Pietro vient à Grana, y emmenant ses amis de la ville et le groupe devient vite très proche. Parmi ses amis, il y a Lara (Elisabetta Mazzullo) qui, séduite par le mode de vie fruste de Bruno, devient sa petite amie et accepte de vivre à Grana en partageant les tâches de la ferme. Bientôt naît une petite Anita.

Pendant ce temps, Pietro est devenu un grand voyageur et, lui qui n’avait jamais pu suivre son père dans la montagne, découvre l’Himalaya, rencontre Asmi, une jeune enseignante népalaise, et publie des livres sur ses expéditions à l’autre bout du monde. Il revient moins souvent à Grana et, à chaque fois, loge dans le chalet reconstruit avec Bruno.

Mais l’âge d’or a une fin et, pour Bruno et Lara, la situation économique se dégrade et Lara quitte Bruno avec leur petite fille. Bruno s’enfonce de plus en plus dans sa solitude et se coupe du monde, vivant comme un sauvage.

Mon opinion

De l’enfance des amis jusqu’à leur évolution à l’âge adulte, tout cela m’a paru interminable. Il faut dire que le film se traîne en longueur puisqu’il fait 2.27 H, nous trimballant des Alpes à celles du Népal en passant sur les paysages tristes et mornes de la ville de Turin. Si au moins cela donnait de belles images de montagnes. Même pas ! Tout est plat, ennuyeux et sans relief, ce qui est un comble pour un film qui se déroule à plus de 2000 mètres d’altitude.    

 

lundi 16 janvier 2023

LES CYCLADES Comédie de Marc FITOUSSI (FR-B 2022)


Les Cyclades
est une comédie franco-belgo-grecque écrite et réalisée par Marc Fitoussi, sortie en 2022.

Résumé 

Blandine (Olivia Côte), technicienne en imagerie médicale dans une clinique, vit avec son fils Benjamin (Alexandre Desrousseaux), un jeune adulte qui vit encore avec elle et avec qui a des relations fusionnelles. Suite à un divorce qui s’est mal passé, Blandine est en pleine dépression et Benjamin, qui s’apprête à quitter la maison pour emménager dans une colocation, s’inquiète pour elle. En triant des affaires entassées au garage pour le déménagement de Benjamin, ce dernier tombe sur un CD de la musique du Grand Bleu qui n’est pas au nom de Magalie et l’interroge sur qui était cette Magalie. Blandine se souvient alors que Magalie était sa meilleure amie au collège et qu’elles étaient tellement fan du Grand Bleu qu’elles avaient voulu partir toutes les deux pour Amorgos, l’île grecque des Cyclades où se déroule le film. Mais le rêve ne s’était pas réalisé car elles étaient mineures et n'avaient pas l'argent du voyage puis une brouille les avait définitivement séparées. 

Benjamin décide alors de retrouver Magalie (Laure Calamy) et organise une rencontre entre Blandine et cette dernière, pensant ainsi aider sa mère à sortir de sa dépression. La rencontre au restaurant entre les deux ex-amies n’est pas une réussite car leurs vies ont pris des chemins trop différents : Blandine est rangée, a un fils, un emploi fixe et mène une vie ennuyeuse et sans fantaisie alors que Magalie est tout le contraire. Elle est vive, drôle, excentrique, n'a aucun tabou, est sans travail et vit plus ou moins d'expédients. Lorsqu’elle revient de son rendez-vous avec Magalie, Blandine cache soigneusement à son fils qu’elles ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Après la découverte du CD, Benjamin avait prévu d’emmener sa mère en Grèce pour lui permettre d’accomplir le rêve qu’elle n’avait pu réaliser enfant mais, croyant qu’elle s’entend bien avec Magalie, il change ses plans et renonce à ce voyage, proposant à Magalie de faire le voyage à sa place. 

N’osant pas révéler à son fils que c’est une mauvaise idée en raison de leurs caractères diamétralement opposés, Blandine accepte malgré tout de partir avec Magalie. Dès le premier jour, en raison du comportement "borderline" de cette dernière, il leur arrivera toutes sortes d'aventures imprévues qui changeront Blandine à jamais et renouera leur amitié. 

Mon opinion 

Je suis allé voir ce film « par défaut ». La bande annonce, que j’avais vue au cinéma, ne m’avait pas séduit et je pensais avoir à faire à une de ces comédies à la limite de la farce dont le cinéma français a trop souvent, hélas, le secret. Mais j’ai finalement eu une bonne surprise. Au fond, comme dans Close ou dans Cet été-là, c'est l'histoire d'une amitié d'enfants. C'est une comédie, certes, mais pas aussi creuse que ce que l'on pouvait penser et au fond, bien sympathique et même, par moments, émouvante. Comme dans Les 8 montagnes, où deux garçons qui ont été amis d'enfance ont été séparés par la vie et se retrouvent à l'âge adulte, chacun ayant fait son chemin dans des directions différentes, c'est le cas ici mais avec ces deux femmes que tout sépare et qui se retrouvent malgré leurs différences. Un joli film en fin de compte, où celles qui paraissent les plus affranchies et revenues de tout (Magalie, mais aussi Bijou, étonnante Kristin Scott Thomas), sont au fond les plus fragiles. Pari réussi pour ce film à classer dans les feel-good-movies. En prime, les paysages lumineux des Cyclades et le souvenir impérissable du Grand Bleu.

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vendredi 22 juillet 2022

UNE ROBE D'ETE Court métrage de François OZON (FR-1996)

 

Une robe d'été est un court-métrage de François Ozon sorti en 1996. Je l’ai vu, dans une version numérisée et restaurée avant la projection de Peter Von Kant, du même réalisateur.

Résumé

Frédéric (Frédéric Mangenot) et Sébastien (Sébastien Charles), deux copains gays, sont en vacances au bord de la mer. Après une dispute avec Frédéric, qui danse sur la chanson Bang Bang interprétée par Sheila, Frédéric saute sur son vélo et va se baigner. Comme la plage est déserte, il décide de se baigner nu. Il est en train de se faire sécher sur le sable lorsqu’une jeune femme espagnole du nom de Lucia (Lucia Sanchez) lui demande du feu et lui propose d’aller faire l’amour avec elle dans un bosquet en arrière de la plage. D’abord interloqué, Frédéric accepte. C’est la première fois qu’il couchera avec une femme. Lorsqu’il veut reprendre ses affaires et se rhabiller, tout a disparu et il est obligé d’accepter la proposition de la jeune femme : lui prêter sa robe pour lui permettre de revenir chez lui. Comme il n’a pas d’autre choix, il met la robe. Cela change complètement sa vision des choses et, lorsque Sébastien le voit ainsi habillé, il lui fait l’amour comme il l’aurait fait à une femme. Lorsque, le lendemain, Frédéric veut rendre sa robe à la jeune femme, elle lui dit de la garder comme un « cadeau d’émancipation ».

Mon opinion

Il n’y a rien de graveleux dans ce film où les protagonistes sont jeunes, beaux et purs. Les choses se font « comme ça », sans arrière-pensée. C’est frais et ça se laisse apprécier comme un sorbet acidulé dégusté sur un transat au bord de l’eau.  

Une robe d’été a reçu le Léopard d'or au Festival international du film de Locarno. Il a également été remarqué dans de nombreux festivals de court métrage : Dublin, Pantin, Grenoble, Genève ou Brest. 

mercredi 3 novembre 2021

SECRETS DE GUERRE Drame de Dennis BOTS (NL-2015)

 


Secrets de guerre est un drame de Dennis Bots (Pays Bas 2015)

Ce film peut être vu en intégralité et gratuitement sur You Tube.

Résumé

L’action se passe en 1943 dans village de South Limburg, près de Maastricht (Pays-Bas) occupé par les Allemands. Lambert (Joes Brauers), le fils du maire collaborateur et Arthur (Maas Bronkhuyzen) ont 12 ans tous les deux et sont inséparables. Ils vont à l’école et jouent aux jeux de leur âge. En voulant échapper à des garçons plus âgés qu’eux, ils se réfugient dans une grotte et tombent sur une cachette de résistants.  

A l’école, ils deviennent amis avec une fillette de leur âge, Marie (Pippa Allen) qui vient d’Amsterdam et est hébergée par son oncle et sa tante.

Arthur délaisse son copain pour se rapprocher de Marie. Un jour, il lui ment pour retrouver Marie qui lui a révélé qu’elle était juive et qu’elle était venue d’Amsterdam où ses parents avaient été arrêtés et déportés en camp de concentration. Son oncle et sa tante cachent aussi un cochon qu’ils ont soustrait aux confiscations allemandes.

Au cours du dîner, Lambert, par vengeance et sans prendre la mesure de sa révélation, vend la mèche, sans penser qu’ainsi il signe l’arrêt de mort de Marie et de sa famille.

Lorsqu’il comprend qu’il les a trahis, Arthur, furieux, le roue de coups et enfourche son vélo pour se rendre à Maastricht afin de faire libérer Marie mais, lorsqu’il arrive, celle-ci est en train de monter dans un camion allemand et c’est lui qu’on arrête et jette en prison.

Lambert, pour amadouer son père, se présente à lui en uniforme de milicien et obtient qu’il intervienne pour faire libérer Arthur.

Mais quelques jours après, c’est toute la famille d’Arthur qui est à son tour arrêtée pour faits de résistance. Lambert les aide à s’enfuir par les grottes.    

Mon opinion

Un film sur l’amitié trahie et ses conséquences en temps de guerre. Les jeunes acteurs sont admirables de justesse et de sincérité. Ce film peut être vu par tout public.

Dans le même esprit : 

dimanche 31 janvier 2021

STAR TREK INTO DARKNESS Film de science-fiction de J. J. ABRAMS (USA - 2013)

 


Star Trek Into Darkness est un film de science-fiction américain produit et réalisé par J. J. Abrams, sorti en 2013. Star Trek Into Darkness s’inscrit dans l’univers Star Trek dont il est le douzième film. Il vient à la suite du Star Trek du même réalisateur sorti en 2009. Le scénario de ce dernier film, co-écrit par J. J. Abrams, Bryan Burk, Damon Lindelof, Alex Kurtzman et Roberto Orci, est inspiré de Star Trek 2 : La Colère de Khan, réalisé par Nicholas Meyer en 1982.

Résumé

L’action se place en 2259. Starfleet, l'institution chargée de la défense de la Fédération des planètes unies, est menacée par un terroriste du nom de John Harisson (Benedict Cumberbatch). Celui-ci vise à détruire la flotte et les valeurs de Tarfleet. Après avoir lancé une attaque sur un centre d'archives (en fait un centre de recherches militaires secrètes) situé à Londres, Harrison s'enfuit aux confins de la Galaxie, sur la planète des Klingons où il pense qu’aucun terrien ne viendra le chercher de peur de déclencher une guerre avec l’Empire Klingon. Mais, contre toute attente, l'amiral Marcus (Peter Weller) autorise le capitaine James T(iberius) Kirk (Chris Pine), une tête brûlée, à traquer celui dont la véritable identité est en fait Khan Noonien Singh à bord de l'USS Enterprise jusqu’à Kronos, la planète-mère des Klingons. Aidé de son second, Spock (Zachary Quinto), et soutenu par un équipage qui lui est tout dévoué, James Kirk se lance à la poursuite d’Harisson.

Mon opinion

Confinement oblige, j’ai vu ce film - que je ne serais pas allé voir au cinéma - à la télé. En effet, je n’ai jamais réussi à entrer dans l’univers Star Strek alors que je l’ai fait pour d’autres sagas (Star Wars, Terminator…)

J’ai pris ce film pour un bon divertissement qui ne m’a, cependant, pas convaincu. La mise en scène, les effets spéciaux, sont certes spectaculaires mais, pour moi, cela ne suffit pas à faire un bon film car il manque de substance.   

dimanche 12 janvier 2020

PLAY comédie d'Anthony MARCIANO (FR-BE 2020)




Play est un film franco-belge réalisé par Anthony Marciano, sorti en 2019.

Résumé

1993 : Pour ses 13 ans, Max (Max 13-15 ans : Mathias Barthélémy) reçoit de ses parents (Alain Chabat et Noémie Lvovsky) un caméscope avec lequel il ne va pas cesser de filmer
Dès lors, il va filmer toutes ses aventures (soirées entre amis, fête de la musique, finale de la Coupe du monde de football de 1998…) mais également les coups durs (divorce, décès, tempête de 1999…), passage à l’an 2000.

On le voit donc traverser toutes ces périodes avec ses trois inséparables potes, Emma (Alice Isaaz), Mathias (Malik Zidi) et Arnaud (Arthur Périer).

20 ans plus tard, Max (Max Boublil), en vidant la maison après la mort de sa mère, retrouve toutes les cassettes et s’en sert pour monter le « film de sa vie ».
La bande son est composée de toutes les musiques emblématiques des différentes époques (de 1990 à 2010).

Mon opinion

Loin de n’être qu’une comédie potache, ce film saura aussi nous émouvoir par la nostalgie qu'il véhicule, et rappellera à chacun sa jeunesse, ses rêves enfuis ou réalisés, et pourrait être un biopic de Max Boublil. On croit réentendre le fameux succès de Patrick Bruel, La place des grands hommes, chanson qui aurait pu servir de générique au film.   

vendredi 30 août 2019

FIVE comédie d'Igor Gotesman (FR-2016)



Five est une comédie française écrite et réalisée par Igor Gotesman, sortie en 2016.

Présentation

Samuel (Pierre Niney), Timothée (François Civil), Vadim (Igor Gotesman), Julia (Margot Bancilhon) et Nestor (Idrissa Hanrot), cinq amis d'enfance, décident de réaliser leur rêve : habiter en colocation. Samuel propose de payer la moitié du loyer, grâce à l'argent que lui verse son père pour faire ses études de médecine. Mais, lorsque ce dernier découvre que son fils, au lieu de faire médecine, fait des études de théâtre, il lui coup les vivres. Samuel n’ose rien dire à ses copains et se lance alors dans le trafic de drogue pour pouvoir assurer son quotidien. Mais, comme on pouvait s’y attendre, les choses tournent vite mal...

Mon opinion

Je n’avais pas vu ce film lors de sa sortie en salles et j’ai profité de sa diffusion à la télévision pour le voir. Quelle déception ! Certains ont comparé cette triste comédie au scénario téléphoné, dont les situations et les dialogues empruntent plus au « pipi-caca » des cours de maternelle qu’à Shakespeare, à l’attachant Comme des frères ou à 20 ans d’écart dont la fraîcheur caustique m’avait séduit. Rien de tel ici avec cette potacherie vulgaire que ne rachète pas, hélas, le talent indiscutable d’interprètes comme Pierre Niney dont les prestations sont presque toutes à saluer, ou François Civil, remarquable dans Le chant du loup ou l'émouvant Mon inconnue. A la limite, mieux vaut encore voir Nos pires voisins avec le décomplexé Zac Efron. Au moins, on sait à quoi s'attendre !   

dimanche 17 mars 2019

GREEN BOOK : SUR LES ROUTES DU SUD film de P. FARRELLY (USA-2019)



Green Book : Sur les routes du Sud  est un film américain réalisé par Peter Farrelly. Il s'agit d'un film biographique sur une tournée réalisée dans les États du Sud en 1962 par le pianiste noir Don Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Vallelonga (dit Tony Lip). Premier film du réalisateur sans son frère Bobby, il obtient de nombreuses récompenses notamment trois Oscars dont celui du meilleur film. Sorti en France 29 janvier 2019. 

Présentation

Le « Green Book » (du nom de son auteur), qui donne son titre au film, est une sorte de guide de voyage dans les états ségrégationnistes du Sud à destination exclusive des Noirs, pour leur indiquer les hôtels (généralement miteux) qui leur sont réservés et les interdits (ne pas uriner dans les toilettes réservées aux Blancs, ne pas circuler après la tombée de la nuit, etc.) qui leur sont appliqués.

L’action se déroule sur quelques mois, en 1962. Tony Vallelonga (Viggo Mortensen), videur de cabaret italo-américain, après avoir été licencié du cabaret où il travaillait, trouve un emploi de chauffeur auprès d’un musicien noir de renom, Don Shirley (Mahershala Ali[1]).

Tony vit dans le Bronx au sein d’une famille italienne unie. Il est d’un racisme primaire, allant jusqu’à jeter à la poubelle les verres dans lesquels sa femme avait servi de la citronnade à deux ouvriers noirs.

Se mettre au service d’un pianiste noir d'origine jamaïcaine ne l’enchante pas mais, désormais sans travail, il n’a pas le choix et il s’engage à lui servir de chauffeur et de garde du corps dans la tournée organisée par la maison de disques dans les états du Sud des États-Unis, là où l’on applique encore les « lois Jim Crow »[2]. Se produisant devant des auditeurs blancs et cultivés, Don Shirley ne s’attend pas à être ostracisé pour sa couleur de peau par ce même public raffiné qui l’acclame en concert.

Personnage délicat, raffiné, précieux et solitaire, élevé dans le culte de la musique classique, d'abord choqué par la rudesse et la grossièreté de son chauffeur, n'a pas d'autre choix que de supporter ses mauvaises manières.

Au fur et à mesure du déroulement du voyage, Villelonga s’avère plus humain, comprenant que son petit racisme de blanc new-yorkais n’a rien à voir avec le racisme institutionnalisé du Sud et il va devenir le soutien fidèle et l’ami de quelqu’un qu’au départ il méprisait.

Mon opinion

Ce film doit beaucoup à l’étonnant duo formé par Viggo Mortensen, acteur d’origine danoise que l’on avait découvert dans le rôle du prince Aragorn dans le Seigneur des anneaux, qui joue ici le rôle d’un italo-américain mal dégrossi, face au raffiné et cultivé Mahersala Ali qui lui apprend à écrire des lettres poétiques à sa femme restée à New York pendant qu’eux deux affrontent le racisme et la ségrégation des états du Sud. Magnifique film où l’humanité triomphe sur la stupidité.   
__________



[1] Qui a tenu l’un des rôles principaux dans la série Les 4400.
[2] Lois ségrégationnistes en vigueur jusqu’en 1964  dans les états du Sud de l'Amérique!

dimanche 17 février 2019

A LOVE YOU comédie de Paul LEFEVRE (FR-2015)



A love you est une comédie réalisée par Paul Lefèvre et sortie sur les écrans en juin 2015 (durée : 1.30 H).

Résumé

 C’est l’histoire de deux potes inséparables, Manu (Antoine Gouy) et Fred (Paul Lefèvre) dans l’esprit des « films à tandem » comme La Chèvre de Francis Veber, Les valseuses de Bertrand Blier ou Marche à l'ombre de Michel Blanc

Après avoir fait une fête arrosée, Manu se réveille avec sur le bras le message de la fille avec qui il a passé la nuit. Elle lui donne rendez-vous à Avignon. Persuadé qu’elle est son alter-ego, il décide de tout plaquer pour la retrouver, embarquant avec lui son copain Fred dans une aventure qui s’avérera une suite de catastrophes.

Le hasard met sur leur route plusieurs personnages, comme la pétillante Juliette (Fanny Valette) et l’ énigmatique SDF Serge (Dominique Pinon), qui vont faire de ce road-movie improbable un périple plein de rebondissements cocasses. 

Mon opinion

J’ai vu ce film par hasard lors de sa rediffusion à la télévision. Ce n’est pas un film dont on gardera un souvenir inoubliable mais une sympathique comédie passablement déjantée qui se laisse regarder. On passe un bon moment.

samedi 23 mai 2015

UN CHÂTEAU EN ESPAGNE film d'Isabelle Doval (FR - 2008)


Un château en Espagne est un film français d'Isabelle Doval sorti en 2008.

Synopsis

Maxime Breal (Jean Senejoux) et Esteban Marquès (Martin Jobert) habitent le même immeuble et leurs familles sont amies. Maxime ayant pour mère une avocate très occupée, Emma Breal (Anne Brochet), il a surtout été élevé par les Marquès, des Espagnols expatriés en France, le père de famille, Lluis étant entraîneur d'une équipe professionnelle.

Les deux garçons sont inséparables. Ensemble, ils font toutes les bêtises de leur âge et Maxime, qui est un bon élève, aide souvent Esteban, beaucoup plus dissipé, à faire ses devoirs. Tous les deux sont aussi passionnés par le théâtre et, dans le grenier de l'immeuble, ils préparent des pièces dont Maxime est le metteur en scène et Esteban, particulièrement doué pour jouer la comédie, l'acteur.

Mais un jour, Maxime surprend une conversation entre les parents d'Esteban. Lluis a eu une proposition intéressante en Espagne et la famille s'apprête à repartir définitivement dans leur pays et retrouver leur maison de famille, qu'ils appellent le "château", située à St. Jacques-de-Compostelle.
Maxime prend très mal cette nouvelle et, pendant quelque temps, il bat froid à Esteban, qui ne comprend pas ce changement d'attitude à son égard jusqu'à ce que son ami lui dévoile son secret. Esteban n'a pas vraiment la réaction qu'attendait de lui Maxime : bien sûr, s'il est triste de quitter son meilleur ami, il est aussi content de retourner dans son pays et s'y faire de nouveaux amis.

Un jour, Maxime découvre une annonce de casting et, pensant que si Esteban était sélectionné, il resterait en France, il convainc sa mère de les aider et de proposer aux parents d'Esteban de l'héberger pendant qu'ils seront en Espagne.

Mon opinion sur ce film

L'idée de départ (une amitié entre deux enfants) était alléchante. Je connaissais l'un des deux jeunes acteurs, Martin Jobert (qui joue le rôle d'Esteban) pour l'avoir remarqué dans Les enfants de Timpelbach où, dans le rôle de Willy Hak, il crève littéralement l'écran. Il m'a un peu déçu dans ce rôle. Il faut dire que, dans ce film, il avait deux ans de moins que dans Les enfants de Timpelbach et nettement moins de métier. Paradoxalement, Jean Senejoux a, dans Un château en Espagne, plus de présence.

Mais les enfants ne sont pas en cause car, sans eux, le film n’existerait même pas. Par contre le scénario, si. Sur une idée qui aurait pu être excellente, la réalisatrice, dont c'est, il est vrai, le premier film, n'a pas su bâtir autre chose qu'une gentille comédie basée sur l'amitié convenue entre deux enfants que la vie va séparer. Dommage car il y a de belles scènes qui auraient pu être mieux exploitées comme celle du pique-nique sur fond de musique gitane, celle où les deux complices jouent au toréador, etc.

Disponible en DVD. 

Mon classement : Moyen. Une jolie comédie mais sans véritable ressort dramatique, même par moments légèrement ennuyeuse. A regarder uniquement pour la prestation des deux jeunes acteurs.

Voyez plutôt :

vendredi 22 mai 2015

LA MAISON AU BOUT DU MONDE film de Michael Mayer (USA-2004)


La maison au bout du monde, film américain de Michael Mayer, sorti en 2004. Titre original : "A home at the end of the world" d'après le roman du même titre de Michael Cunningham, avec Colin Farrell, Dallas Roberts, Robin Wright Penn et Sissy Spacek.

Synopsis

Enfant, Bobby Morrow perd successivement son frère en 1967, sa mère en 1973 et son père en 1974. Il est recueilli par la famille de son camarade de classe Jonathan Glover. Bobby et Jonathan sont comme deux frères et Bobby se sent l'enfant de la famille Glover. A l'adolescence, entre Bobby et Jonathan se nouent des relations homosexuelles. Quand Jonathan part à New York pour suivre l'université, Bobby reste chez les parents de Jonathan dans la banlieue de Cleveland et, ayant appris à faire la pâtisserie avec la mère de Jonathan, il devient boulanger. Mais son univers s'effondre lorsque les parents de Jonathan partent pour Phoenix dans l'Arizona en 1982. Bobby n'ayant plus rien à quoi s'accrocher rejoint Jonathan qui vit dans l'East Village avec Clare. Clare aime Jonathan et voudrait un enfant de lui mais Jonathan est plus porté sur les garçons que sur les femmes et il considère Clare comme une amie. Finalement Clare tombe amoureuse de Bobby qui est autant attiré par Jonathan que par Clare. À la mort de Ned, le père de Jonathan, le trio se retrouve pour l'enterrement à Phoenix et Clare annonce à ses deux "hommes" qu'elle est enceinte. Sur le chemin du retour, avec l'argent d'un héritage, elle achète une maison perdue dans la nature dans les environs de l'endroit où avait eu lieu le festival de Woodstock. Ils s'y installent tous les trois et ouvrent un café dans la ville. Après la naissance de sa fille, Rebecca, Clare se sent de plus en plus exclue de la complicité qui règne entre Jonathan et Bobby et elle quitte la "maison au bout du monde" avec sa fille sous le prétexte de rendre visite à sa mère à Philadelphie. Bobby et Jonathan comprennent qu'elle ne reviendra pas. Depuis quelque temps, Jonathan s'est aperçu qu'il avait le sida. Bobby fait tout pour nier l'évidence mais on comprend que la mort de Jonathan est inéluctable et on imagine qu'après celle-ci Clare reviendra peut-être habiter la maison au bout du monde.

Mon opinion sur ce film

Je n'ai pas aimé ce film, non pour son propos ni pour ce qu'il dit et montre (à vrai dire très peu de choses) mais pour ce qu'il ne dit pas. En effet, le non-dit qui est un des leit-motiv de l'œuvre de Cunningham (on retrouve le même genre de situation dans The hours, où les héroïnes sont des femmes et non des hommes), passe peut-être à la lecture mais est beaucoup plus  difficile à rendre au cinéma et je ne crois pas que le réalisateur y soit parvenu.

Etait-il bien nécessaire d'affubler les acteurs qui jouent les rôles de Bobby et Jonathan adolescents de si ridicules accoutrements (wouahh, les perruques !) ?

Le seul à tirer son épingle de ce jeu de massacre est Colin Farrell (qui joue le rôle de Bobby adulte) ; il est émouvant et touchant et jamais ridicule. Quelques beaux moments, mais hélas trop courts, autour du bébé. Tout le reste est catastrophique.

Mon classement : Le film est loin d’être un chef-d’oeuvre (à voir cependant pour la belle prestation de Colin Farrell).

Ce film existe en DVD.

mardi 7 avril 2015

LE PAPILLON film de Philippe Muyl (FR-2002)

 

Le papillon est un film français réalisé par Philippe Muyl avec Michel Serrault, sorti en décembre 2002.

Synopsis

Julien (Michel Serrault), un retraité, se passionne pour les papillons qu'il collectionne. Dans son immeuble, au-dessus de son appartement où il vit seul avec un chat et dont il a transformé une pièce en écloserie, emménage une jeune femme et sa fillette de 8 ans environ, une gamine rousse et délurée du nom d'Elsa (Claire Bouanich).

La mère l'ayant eu à 16 ans, elles ont toutes les deux jusqu’à présent vécu de foyer en foyer et c'est leur premier logement mais, plus occupée par son travail (elle est aide-soignante) et ses amants, la mère d'Elsa néglige sa fille qui jette son dévolu sur Julien. Celui-ci, malgré son caractère bougon, est un brave homme et, lorsque, parti à la recherche d'un papillon extraordinaire, l'isabelle, il trouve Elsa "dans ses bagages", il ne pense pas une minute à la ramener à sa mère et la recueille avec lui pour la semaine.

Pour la fillette, qui n'a vécu qu'à la ville et dont on comprend que la vie n'a pas été rose, cette découverte de la nature est comme une entrée au paradis. Malgré son côté revêche, Julien la prend en affection et lui fait partager sa passion.

Mais il faut bien un jour quitter le paradis. Un soir, après une dispute due au fait qu'Elsa a fait fuir le fameux papillon isabelle, Julien, furieux, lui enjoint de partir. La gamine, effrayée, s'en va dans la nuit et tombe dans un aven. Le lendemain, Julien part à sa recherche et, l'ayant trouvée au fond de l'aven, heureusement indemne, il fait appel aux secours pour aller la rechercher.

Mais ce qu'il ne sait pas c'est que, croyant à un enlèvement, la police est à la recherche du soi-disant "kidnappeur pédophile" et de sa "victime". On sauve donc Elsa et Julien est emprisonné et très vite relâché car il s'avère qu'il n'est pas coupable d'enlèvement.

Au cours du film, nous apprendrons son émouvant secret et le pourquoi de sa recherche éperdue du papillon nommé isabelle.

Mon opinion sur ce film

Très joli film d'amitié, de tendresse. Michel Serrault y est parfait en grand-père de substitution bougon et la petire Claire Bouanich est en tout point magnifique. Peut être vu par tout public.  


mardi 31 mars 2015

ERNEST ET CELESTINE film d'animation français (FR-2012)



Ernest et Célestine est un film d'animation français réalisé par Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier. Il est sorti fin 2012. Le film est inspiré des albums pour enfants de Gabrielle Vincent.

Synopsis

"Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d'amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, un gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline, qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer l'ordre établi..."

Célestine est une petite souris orpheline qui vit sous terre, dans un orphelinat pour souris, régi comme une prison. Ernest est un ours qui vit dans une cabane à moitié en ruine située dans les bois à l'écart du village de ses congénères.

L'ours se réveille de sa longue hibernation totalement affamé et cherche sa pitance dans le village. Célestine, elle, a été envoyée en mission dans le village où vivent les ours pour récolter les dents de lait des enfants très réputées parmi son espèce.

Alors qu'elle s'apprête à subtiliser la dent d'un enfant ours, fils d'un riche marchand de sucreries, elle est découverte et s'enfuit, atterrissant dans une poubelle. C'est là qu'Ernest la découvre, endormie.
Alors qu'il s'apprête à la dévorer, Célestine lui fait la leçon et ils deviennent d'inséparables amis, poursuivis l'un et l'autre par ceux de leur propre espèce, car ils ont trahi les valeurs des souris et des ours.

Mon opinion sur ce film

Très joli film, enfin réellement destiné aux enfants. A voir, sans crainte, en famille. Une belle histoire de tendresse et de respect de la différence dont, non seulement les enfants, mais aussi les adultes, peuvent tirer la leçon, porté par un  joli travail d'animation à partir des délicates aquarelles de l'illustratrice belge Gabrielle Vincent, décédée en 2000.

Mon classement
Sympathique film d'animation qui défend de belles valeurs d'amitié, de fraternité et d'antiracisme. A voir sans restriction en famille.

samedi 7 février 2015

ET SI ON VIVAIT TOUS ENSEMBLE ? de St. Robelin (FR - 2012)



Et si on vivait tous ensemble est une comédie française, réalisée par Stéphane Robelin, sortie en janvier 2012. Avec Guy Bedos, Daniel Brühl, Géraldine Chaplin, Jane Fonda, Claude Rich, Pierre Richard.

Synopsis

Annie, Jean, Claude, Albert et Jeanne sont amis depuis 40 ans. Ils se retrouvent régulièrement chez les uns ou chez les autres pour partager un repas, une partie de cartes, échanger des souvenirs ou tout simplement être ensemble. Mais l'âge a fait son œuvre : Albert (Pierre Richard) a des problèmes de plus en plus grands de mémoire, sa femme Jeanne (Jane Fonda) a un cancer en phase terminale mais préfère l'ignorer, Claude (Claude Rich), célibataire, incorrigible "homme à femmes", a une crise cardiaque alors qu'il est avec une prostituée... Annie (Géraldine Chaplin) et Jean (Guy Bedos), ont une grande maison et Annie se désole que ses petits enfants ne viennent pas la voir. L'un des amis lui suggère de faire aménager une piscine. Aussitôt dit, aussitôt fait, malgré l'opposition de Jean qui ne veut pas laisser détruire son potager (dont il n'a plus la force de s'occuper).

Un jour, c'est le drame : Albert, qui est allé promener son chien, fait une chute et est amené à l'hôpital. Sa fille veut se débarrasser du chien et l’emmène à la fourrière. Mais les amis d’Albert, sachant que s’il l’apprend, il ne s’en remettra pas, vont rechercher le chien et le lui ramènent. Mais il faudra désormais quelqu'un pour le sortir et le promener : ce sera Dirk, un jeune étudiant allemand en ethnologie (épatant Daniel Brühl).

C'est ensuite le tour de Claude (Claude Rich) d'avoir une attaque cardiaque. Son fils, estimant qu'il ne peut plus se suffire à lui-même, lui a cherché et trouvé une "maison de retraite très bien". Elle l’est en effet, mais, lorsque ses amis viennent lui rendre visite, ils se rendent compte que, s'ils l'y laissent, leur ami dépérira et se laissera mourir. Ils ne mettent pas longtemps à se concerter et... ils décident de l'enlever. Lorsque le fils vient leur demander des comptes, Annie, qui est en train d'arroser son jardin, se défoule sur lui en l'arrosant copieusement.

Alors les amis décident que, puisqu'ils s'entendent si bien et qu'ils ont besoin les uns des autres, ils vont, avec l'aide de Dirk, qui devient presqu'un membre de la famille, vivre tous ensemble dans la grande maison d'Annie et de Jean.  

Mon opinion sur ce film

Enfin, une bonne comédie à la française, émouvante, drôle, chaleureuse. Quel plaisir, quel bonheur de voir ces grands artistes jouer, s'amuser ensemble, rire (et nous faire rire).

Le thème est un peu celui du merveilleux Indian Palace, mais transposé à Paris, avec l'exotisme et la folie en moins et, si les deux films ne sont pas comparables par leur ambition, si le cabotinage des acteurs a, par moments, quelque chose d’un peu pesant, nous ne boudons tout de même pas notre plaisir et rions de bon cœur.

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