Green Book : Sur les routes du
Sud est un film américain
réalisé par Peter Farrelly. Il s'agit d'un film biographique sur une tournée réalisée dans les États
du Sud en 1962 par le pianiste noir Don
Shirley et son chauffeur et garde du corps blanc Tony Vallelonga (dit Tony
Lip). Premier film du réalisateur sans son frère Bobby, il obtient de
nombreuses récompenses notamment trois Oscars dont celui du meilleur film. Sorti en France 29 janvier 2019.
Présentation
Le « Green Book » (du
nom de son auteur), qui donne son titre au film, est une sorte de guide de
voyage dans les états ségrégationnistes du Sud à destination exclusive des
Noirs, pour leur indiquer les hôtels (généralement miteux) qui leur sont
réservés et les interdits (ne pas uriner dans les toilettes réservées aux
Blancs, ne pas circuler après la tombée de la nuit, etc.) qui leur sont
appliqués.
L’action se déroule sur quelques
mois, en 1962. Tony Vallelonga (Viggo
Mortensen), videur de cabaret italo-américain, après avoir été licencié du
cabaret où il travaillait, trouve un emploi de chauffeur auprès d’un musicien
noir de renom, Don Shirley (Mahershala
Ali[1]).
Tony vit dans le Bronx au sein d’une
famille italienne unie. Il est d’un racisme primaire, allant jusqu’à jeter à la
poubelle les verres dans lesquels sa femme avait servi de la citronnade à deux
ouvriers noirs.
Se mettre au service d’un pianiste
noir d'origine jamaïcaine ne l’enchante pas mais, désormais sans travail, il n’a
pas le choix et il s’engage à lui servir de chauffeur et de garde du corps dans
la tournée organisée par la maison de disques dans les états du Sud des
États-Unis, là où l’on applique encore les « lois Jim Crow »[2].
Se produisant devant des auditeurs blancs et cultivés, Don Shirley ne s’attend pas
à être ostracisé pour sa couleur de peau par ce même public raffiné qui l’acclame
en concert.
Personnage délicat, raffiné,
précieux et solitaire, élevé dans le culte de la musique classique, d'abord
choqué par la rudesse et la grossièreté de son chauffeur, n'a pas d'autre choix
que de supporter ses mauvaises manières.
Au fur et à mesure du déroulement
du voyage, Villelonga s’avère plus humain, comprenant que son petit racisme de
blanc new-yorkais n’a rien à voir avec le racisme institutionnalisé du Sud et
il va devenir le soutien fidèle et l’ami de quelqu’un qu’au départ il
méprisait.
Mon opinion
Ce film doit beaucoup à l’étonnant
duo formé par Viggo Mortensen,
acteur d’origine danoise que l’on avait découvert dans le rôle du prince
Aragorn dans le Seigneur des anneaux, qui joue ici le rôle d’un italo-américain
mal dégrossi, face au raffiné et cultivé Mahersala
Ali qui lui apprend à écrire des lettres poétiques à sa femme restée à New
York pendant qu’eux deux affrontent le racisme et la ségrégation des états du
Sud. Magnifique film où l’humanité triomphe sur la stupidité.
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Bonjour Roland, je ne sais pas si le film l'Oscar du meilleur film mas c'est l'histoire est émouvante et le duo d'acteurs fonctionne bien. Bonne journée.
RépondreSupprimerTrès beau film avec un remarquable duo d'acteurs.
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