Fleur du désert (Desert Flower) est un film biographique
allemand, réalisé par Sherry Hormann,
sorti en 2009. Le film est basé sur l'autobiographie éponyme de Waris Dirie, Fleur du désert : du désert de Somalie à l'univers des top-models,
publiée en 1998.
Présentation
Waris Dirie (Liya Kebede) est née en 1965 dans le désert somalien dans une
famille d’éleveurs nomades. Elle connaît une enfance rude mais heureuse du
moins jusqu’à ses 3 ans, où elle est excisée de manière barbare. A 13 ans, son
père décide de la marier contre quatre chameaux avec un vieillard dont elle
serait alors devenue la quatrième épouse. Pour éviter cela, la fillette prend
la fuite en pleine nuit, franchit le désert au péril de sa vie, pour rejoindre
sa grand-mère qui vit dans la capitale, Mogadiscio. Bien que voilée et
pratiquante, celle-ci l’accueille avec humanité et se débrouille pour l’envoyer
à Londres, où l’oncle de Waris occupe le poste d’ambassadeur se Somalie.
Pendant six ans, elle y sera exploitée comme « bonne à tout faire », totalement
recluse et coupée du monde extérieur jusqu’à ce que la guerre civile éclate et
que l’oncle soit rappelé dans son pays. L’ambassade derme. Waris se retrouve
alors à la rue, sans argent, avec des papiers périmés et ne connaissant
pratiquement pas un mot d’anglais. Le hasard lui fait cependant rencontrer
Marilyn (Sally Hawkins), fantasque vendeuse
dans un magasin de mode, avec qui elle se lie d'amitié. Marilyn l'héberge et
l'aide à trouver un emploi dans un fast-food. C’est là qu’elle est remarquée par
le célèbre photographe de mode Terry Donaldson (Timothy Spall) qui l’introduit auprès d’une importante agence de
mannequins dirigée par l’intraitable Lucinda (Juliet Stevenson). Malgré de nombreuses péripéties, elle devient un
top model de niveau international. Nommée « ambassadrice de bonne
volonté auprès de L’ONU » pour lutter contre l’excision, elle se consacre
désormais à la Waris Dirie Foundation
qu’elle a créée en 2002 pour venir en aide aux victimes de mutilations
féminines.
Mon opinion
J’ai vu ce film hier soir sur
Arte. Le titre d’une banalité affligeante ne m’inspirait pas mais ce sont les
premières images de cette fillette accouchant une chèvre dans le cadre du
désert somalien qui m’ont accroché et donné envie de rester devant mon écran.
Bien m’en a pris car ce film est magnifique et le destin exemplaire de l’héroïne
mériterait d’être mieux connu. Liya Kebede, l'actrice qui incarne le rôle-titre est sublime.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.