Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Cet été-là est une
comédie dramatique franco-belge réalisée par Éric Lartigau et sortie en
2022.
Résumé
Dune est une fillette de 11 ans. Depuis
des années, ses parents l’emmenaient en vacances dans leur maison des Landes où
elle retrouvait sa copine Mathilde. Mais l’été précédent, un évènement a fait
que les vacances ont été annulées. On pense au COVID, mais la cause est autre et
les parents sont au bord de la rupture.
Lorsque les deux petites amies se
retrouvent, elles passent leur temps à se chamailler, à monter des expéditions
dans la forêt, à piller la supérette tenue par des hippies, à regarder des
films d’horreur stupides...
La cause du malaise que l’on
ressent tout au long du film nous sera révélée à la fin, lorsque Sarah (Marina
Foïs), la mère de Dune se jettera à l’eau pour sauver une jeune fille qui a
tenté de se suicider. Elle sera rejointe par Thiago (Gaël Garcia Bernal),
le père de Dune, venu l’aider.
Mon opinion
Je m’attendais à autre chose de
la part du réalisateur de La famille Bélier et de L’homme qui voulait vivre sa
vie. Ce film souffre, comme beaucoup de films français – ce que je déplore
régulièrement dans ce blog – d’un manque de professionnalisme : scénario
confus, dialogues ânonnés par les deux gamines et incompréhensibles, images
bâclées… Généralement, je suis admiratif
du jeu des enfants. Dans le cas des deux jeunes interprètes de ce film (Rose
Pou Pellicer qui interprète Dune et Juliette Havelange, pour
Mathilde), elles ne savent pas jouer (il faut dire que c’était leur premier
rôle au cinéma). Mais que de verbiage, que de vent ! Si encore la forêt
des Landes et l’océan étaient bien filmés, mais ce n’est même pas le cas.
La Dernière Vague
est une série télévisée fantastique française créée par Raphaëlle Roudaut et Alexis
Le Sec, réalisée par Rodolphe Tissot et diffusée à partir du 21
octobre 2019 sur France 2. La série compte 6 épisodes de 52 minutes chacun.
Présentation
L’histoire prend place à
Brizan-sur-mer, une station fictive située dans les Landes où l’on pratique le
surf. Tous les protagonistes habitent un lotissement situé près de l’océan.
Alors qu’une compétition de surf
se prépare, un mystérieux nuage en forme de rouleaux apparaît au-dessus de la
plage.
Au moment où les surfeurs
commencent la compétition, le nuage s’abat sur eux et ils disparaissent. Les
recherches s’organisent mais, comme on le retrouve aucun corps, les sauveteurs
pensent qu’ils ont tous été noyés.
Or, au bout de plusieurs heures,
les surfeurs réapparaissent sains et saufs mais sont incapables de dire ce qui
leur est arrivé car ils n’en ont aucun souvenir.
Après leur retour, certains d’entre
eux se découvrent changés et dotés d’étranges pouvoirs.
Deux jours plus tard, le même
nuage menaçant se reforme au-dessus de Brizan-sur-Mer et s'abat sur la ville.
Mon opinion
Les deux premiers épisodes que j’ai
vus ont soulevé mon intérêt. Je ne demande qu’à voir la suite en espérant ne
pas être déçu.
L’Incroyable Histoire de Winter le dauphin 2 (titre original Dolphin Tale 2), est un film dramatique
sorti en 2014, réalisé par Charles Martin Smith.
Résumé
Ce film est la suite de L'Incroyable Histoire de Winter le dauphin sorti en 2011. Comme lui, il est inspiré de
faits réels. A la fin du 1er film, nous avions laissé Winter, un
dauphin femelle blessé au large des
côtes de Floride, pris en charge par l’association Clearwater Marine Aquarium,
qui avait dû l’amputer d’une partie de sa queue et sur lequel on avait pratiqué
la première tentative d’appareillage de prothèse. Mais Winter a grandi et refuse
désormais de porter sa prothèse en permanence car elle n'est plus adaptée à sa
morphologie. De plus, Panama, un autre dauphin du centre, qui est devenue sa mère de substitution et sa
seule compagne, meurt de vieillesse. Winter se retrouvant seule, sa vie au
Clearwater se retrouve en sursis car la législation fédérale interdit de garder
un dauphin isolé dans un aquarium. Après la mort de Panama, Winter devient de plus en plus asociale et frappe même
violemment Sawyer.
Après le sauvetage de Winter, l’aquarium
avait bien recueilli un autre dauphin échoué, Mandy, mais, maintenant guéri, il
doit être relâché car c’est la mission du centre.
Or la législation fédérale
américaine interdisant de garder un dauphin isolé, si Winter reste seule, elle
devra être transférée dans un parc marin, voire même euthanasiée. Outre l’attachement
que lui portent ses soigneurs, si une telle décision était prise, elle
signerait l’arrêt de mort du Clearwater Marine Aquarium car c’est grâce à la
notoriété de Winter que sa fréquentation a grimpé et s’est maintenue, lui permettant
même de s’agrandir et d’envisager d’acquérir ses propres scanners et se doter de
salles d'opération qui lui permettront de venir en aide à d’autres animaux
échoués (au début du film, l’équipe sauve une tortue prise dans un fil de
pêche).
Alors que les chances de pouvoir garder Winter
semblent quasi nulles, l'échouage d'un minuscule dauphin est signalé non loin
de l'hôpital. Immédiatement pris en charge par l’équipe, il est transféré à l’aquarium.
Il se trouve qu’il s’agit d’être une petite femelle, baptisée pour l'occasion
Hope. Les bénévoles essaient de faire rencontrer les deux dauphins dans
l'espoir qu'ils s'apprivoisent mais la 1ère tentative échoue, Hope
étant effrayée par la prothèse de Winter. Mais l'équipe ne veut pas en rester
là. Elle décide de faire appel au Dr Cameron McCarthy, qui avait mis au point
la première prothèse. Après avoir travaillé toute une nuit à l’améliorer en en fabriquant
une autre, plus souple, plus esthétique et surtout adaptée à la morphologie de
Winter, l’équipe la propose à Winter qui l’accepte et Hope s’y habitue : Winter
restera donc à l’aquarium.
Dans ce second film, on retrouve
les mêmes protagonistes que dans le premier, plus âgés de trois ans: Sawyer
Nelson, le jeune héros du premier volet (Nathan Gamble) et Haze Haskett, la fille du
vétérinaire et directeur de l'hôpital Clay Haskett (Cozy Zuehlsdorff). Le film suit la réalité d’aussi
près que possible : l’histoire du sauvetage de Winter et de son
appareillage et celle de Hope, que retrace ce second opus, sont des histoires
vraies. Le film d’ailleurs à la fin quelques images des véritables sauvetages
de Winter det de Hope. Le Clearwater Marine Aquarium existe aussi bel et
bien : il n’est pas qu’un aquarium ordinaire mais un centre de secours et de
soins pour les animaux marins en difficulté. Il a aussi un rôle pédagogique et
de formation, et travaille avec des humains (enfants et adultes) qui ont subi
une amputation. Dommage que les bonus (inexistant dans le 1er film
et réduit à quelques interviewes dans le 2nd ne s’étendent pas
davantage sur ces formidables missions du centre).
Mon opinion sur ce film
Il est rare qu'une suite de film soit aussi réussie que le premier car les réalisateurs ont toujours la tentation de surfer sur un succès en jouant les prolongations. Ce n'est pas le cas avec ce film qui est une véritable suite basée sur la réalité : à savoir l'arrivée miraculeuse d'un second dauphin au moment où Winter dépérissait et où l'aquarium en avait le plus besoin. En outre, les jeunes acteurs, formidables dans le premier film, ont conservé tout leur enthousiasme et leur fraîcheur dans ce second volet avec, en plus, une touche de maturité. Ce film n'est pas seulement un joli conte pour enfants noyés sous les bons sentiments comme l'ont écrit la majorité des critiques. On n'est pas étonné par celle de Télérama qui nous a depuis longtemps habitué à préférer les drames sombres et les situations glauques aux films faciles et heureux. La célèbre revue intello réduit injustement ce film à un "mélo animalier larmoyant". Mais la pire critique est celle du Figaroscope, dont l'auteur n'a manifestement pas vu le film car sinon il n'aurait pas écrit un texte aussi stupide : "Un film fait pour tirer les larmes qui voudrait nous faire croire que les delphinariums font le bonheur des dauphins." critique d'autant plus infondée que le Clearwater Marine Aquarium n'est justement pas un "delphinarium" mais un aquarium qui conjugue les fonctions de refuge pour animaux marins blessés, d'hôpital, de lieu de réhabilitation pour les animaux et les humains amputés. Magnifique film qui peut être (et devrait être) vu par toute la famille. Personnellement, j'aurais bien aimé un 3ème Winter car le film nous laisse sur l'expectative quant au devenir de Sawyer.
L’Incroyable Histoire de Winter
le dauphin (Dolphin Tale,
dans la version originale anglaise), est un film dramatique pour la jeunesse
sorti en 2011, réalisé par Charles
Martin Smith sur un scénario de Karen
Janszen, dans lequel jouent Harry
Connick, Jr., Ashley Judd et Morgan
Freeman.
Le film est inspiré par
l’histoire vraie d’un dauphin nommé Winter qui a été sauvé au large des côtes
de Floride et pris en charge par l’association Clearwater Marine Aquarium ou CMA.
Résumé
Sawyer Nelson (Nathan Gamble) est un jeune garçon
solitaire de 11 ans qui vit avec sa mère depuis le départ de son père cinq ans
auparavant. Son seul ami est son cousin Kyle (Austin Stowell), plus âgé que lui. Kyle est un excellent nageur et
envisage de se présenter aux Jeux Olympiques de natation. Mais, n'ayant pas les
moyens de payer ses études universitaires, il s'engage dans l'armée.
Un jour qu'il passe à vélo au
bord de la plage en se rendant à ses cours d'été, Sawyer découvre un pécheur
tentant d'aider une femelle dauphin échouée et, en attendant les secours, il la
libère des cordages du casier à crabes qui la maintenait prisonnière. Une
équipe du centre Clearwater Marine Hospital (CMA) du Docteur Clay Haskett (Harry Connick, Jr.) recueille alors le
dauphin pour le soigner.
Le lendemain et les jours
suivants, Sawyer retourne au centre et fait la connaissance d’une fillette de
son âge, Hazel (Cozi Zuehlsdorff),
la fille du docteur Clay et ils deviennent amis. Comme le dauphin semble mieux
réagir aux traitements lorsque le jeune garçon est présent, Sawyer intègre
petit à petit l'équipe. D'abord contrariée par son absentéisme répété aux cours
d'été, sa mère (Ashley Judd)
comprenant que la passion de son fils pour la vie marine lui apportera plus que
des cours qu’il suit sans conviction, elle l'autorise à aller plus
régulièrement donner la main à l’équipe du Centre.
Mais les lésions provoquées par
le cordage à la queue du dauphin sont trop importantes et l'équipe du Centre
décide d'amputer la partie nécrosée, tout en sachant qu'une telle opération est
très risquée et qu'elle n'a jamais été tentée. Après l'opération, Sawyer et
Hazel commencent à réapprendre au dauphin, qu'Hazel a prénommée Winter, à nager
sans son appendice.
Pendant ce temps, le cousin de
Sawyer, Kyle, grièvement blessé lors d'une mission militaire, a été rapatrié
partiellement paralysé des jambes, Etats-Unis. Sawyer se fait une joie de le
revoir, mais Kyle, traumatisé par ses blessures, rejette tout contact avec sa
famille et s'enferme dans le mutisme à l’hôpital militaire où il refuse toute
visite y compris celle de Sawyer que cette fin de non recevoir blesse profondément.
A l'aquarium, malgré les soins
qui lui sont prodigués, la santé de Winter se détériore car, pour pallier son
absence de queue, le dauphin a mis au point une technique de nage qui déforme
sa colonne vertébrale et, à terme, risque d'avoir de graves conséquences sur sa
survie.
Malgré les ordres de son cousin,
Sawyer, accompagné de sa mère, rend visite à Kyle. Celui-ci, en pleine séance
de rééducation avec le Dr. Cameron McCarthy (Morgan Freeman), les reçoit mal
mais Sawyer, voyant les miracles que le chirurgien plastique réussit avec
d'autres militaires amputés, force sa timidité naturelle pour lui demander de
venir au centre voir Winter. Devant l'enthousiasme du jeune garçon, le médecin
que le défi intéresse, accepte de réaliser une prothèse destinée à remplacer la
queue de Winter. Mais, lors du premier essai, le dauphin, furieux, se débarrasse
de la prothèse et fracasse l'attelle contre les parois du bassin. Le Dr.
Cameron, aidé de Sawyer qui passe tout son temps libre à apprendre tout ce que
l'on sait sur les dauphins et leurs comportements, ne s'avoue pas vaincu et
font d'autres tentatives jusqu'à ce que Winter finisse par accepter sa prothèse
et apprendre à s'en servir.
Malheureusement, quelques jours
plus tard, un violent cyclone s'abat sur la côte de Floride et une grande
partie des installations du centre sont dévastées. Or, celui-ci avait déjà de
grosses difficultés financières. Après sa remise en état par des bénévoles, le
conseil d'administration se réunit et décide de vendre le centre à un riche
acquéreur qui veut y installer un ensemble hôtelier.
Mais Sawyer et Hazel convainquent
l'équipe du centre d'organiser une collecte de fonds et une journée portes
ouvertes "Sauvez Winter". Kyle et son ancienne équipe de natation
viennent en renfort et organisent une compétition au cours de laquelle le
dauphin et les nageurs se mesurent à la course. La fête est un tel succès
populaire que le nouveau propriétaire du centre propose à Clay de poursuivre
comme chef de centre et, s'inspirant de l'expérience, de mettre au point un
protocole qui permettra de rééduquer des handicapés ou des patients amputés
appareillés.
Mon opinion sur ce film
Une magnifique histoire qui
plaira autant aux enfants qu’aux adultes. Ce qui nous aurait aidé à mieux l’apprécier
aurait été que le DVD se prolonge d’un bonus comportant un making-off (avec
interviews des vrais protagonistes) sur cette belle aventure animale et
humaine. Malheureusement, seules quelques images, sur le générique de fin, nous
montrent des photos des différentes étapes du les véritables protagonistes du sauvetage de
Winter. C’est mieux que rien mais c’est un peu insuffisant.
En ce qui concerne les acteurs,
je voudrais donner une mention spéciale à l’actrice peu connue qui joue le rôle
de la petite Hazel (Cozi Zuehlsdorff),
lumineuse et solaire comme seuls savent l’être les enfants. J’espère que les
réalisateurs lui donneront l’occasion d’exprimer tout son talent dans de futurs
films.
Si vous avez aimé ce film, vous devriez aussi aimer :
L'Odyssée de Pi (Life of Pi)
est un film d'aventure américain produit et réalisé par Ang Lee en 2012 et adapté du roman à succès Histoire de Pi de Yann
Martel.
Il a été nommé à onze Oscars dont
celui du meilleur film en 2013. L’Odyssée de Pi a été le film le plus
récompensé et a obtenu quatre Oscars dont celui du meilleur réalisateur pour
Ang Lee.
Synopsis
Pi Patel est né en Inde. Son père
était propriétaire d’un zoo à Pondichéry. Alors que Pi a 16 ans (Suraj Sharma), sa famille
décide de déménager à Montréal, au Canada, en emmenant tous les animaux. Lors
de la traversée, le cargo transportant la famille de Pi est pris dans une
terrible tempête et coule. Tous des passagers sont noyés, à part Pi, qui se
retrouve à partager un canot de sauvetage sur une mer démontée avec un zèbre
blessé, une hyène, un orang-outan et... un tigre du Bengale. Le tigre règle
très vite leur compte aux autres animaux et Pi doit apprendre à cohabiter avec
cet animal sauvage et dangereux, du nom de Richard Parker.
Mon opinion sur ce film
On ne doit pas se laisser abuser
par la présentation du film qui pourrait laisser penser qu'il est visible par
de jeunes enfants. C'est sans doute un conte mais certaines images sont d'une
rare violence, amplifiées par l'effet 3 D qui seul permet par ailleurs
d'apprécier la splendeur du spectacle.
Mon classement
Très beau film (à voir
impérativement en 3 D). Ne pas y emmener des enfants impressionnables.
Marie-Tempête est une
mini-série télévisée française en 2 épisodes de 90 min. réalisée par Denis Malleval en 2000 (diffusée le 21
octobre 2000). Elle s'inspirait du roman homonyme de Janine Boissard.
Synopsis
Après la mort de son mari,
Pierre, patron-pêcheur, disparu en mer, Marie Delauney (Anne Jacquemin), mère de deux adolescents, Anaïs (Julia Maraval) et Quentin (Stanislas Crevillén), décide de
reprendre le chalutier de son mari. Dans le petit port, sa décision ne
rencontre qu'incompréhension et désapprobation, à commencer par celle de ses
parents et de ses enfants, sans compter celle de toute la communauté de marins
pour laquelle la place d'une femme est à terre et non sur un bateau. Les seuls
à la soutenir dans sa démarche sont Abel (Jean-Louis
Foulquier), l'ancien-second de Pierre et Noël (Aymeric Demarigny), son nouveau matelot qui a abandonné une
brillante carrière par opposition à son père, Loïc (Luc Thuillier), ingénieur maritime.
Cette mini-série n'a, à ma
connaissance, jamais été rediffusée. Il en serait sorti un coffret VHS de deux
cassettes en 2000 qui n'ont jamais été transposées sur support DVD.
C'est pourquoi, en attendant une hypothétique ressortie en DVD, je vous suggère de lire le beau roman de Janine Boissard qu'en cherchant, on doit encore pouvoir trouver, au moins sur les sites de revente en ligne.
Invincible (Unbroken) est un film biographique
américain produit et réalisé par Angelina
Jolie, sorti en 2014. Le scénario est basé sur le livre « Unbroken: A World War II Story of
Survival, Resilience, and Redemption » (2010) de Laura Hillenbrand, consacré
à la vie de l'athlète olympique Louie Zamperini (1917–2014).
Résumé
Pendant son adolescence, Louie Zamperini, fils d’immigrés italiens, est entraîné par son frère aîné, Pete, et devient un sportif de haut niveau, ce qui lui permettra d'obtenir une 8ème place remarquée au 5000 mètres lors des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin, où il sera félicité par Hitler.
Peu après, il s'engage dans l'US Air Force. En 1942, pendant la Seconde
Guerre mondiale, son avion est victime d'un crash en plein océan Pacifique.
Seuls trois membres d’équipage survivent, mais c’est pour subir un véritable
calvaire. Pendant 47 jours, ils vont dériver, sans eau ni nourriture, en proie à
la soif, aux requins et, alors qu’ils se croyaient sur le point d’être
secourus, au mitraillage d’un avion japonais qui tue l’un des trois rescapés. A
bout de force et d’espoir, ils sont capturés par un bateau militaire japonais et
envoyés dans le camp d’Ōmori, dans les environs de Tokyo. Pour leur malheur, ce
camp est dirigé par un jeune caporal sadique, Mutsuhiro Watanabe, surnommé
« The Bird » (l’oiseau). Ce militaire aigri, jaloux des hauts faits
de Louie Zamperini comme athlète olympique, le prend en grippe dès le premier
jour de son arrivée et en fera son bouc émissaire, le soumettant à d’incessants
mauvais traitements. Vers la fin de la guerre, Watanabe est muté dans un autre
camp et les prisonniers s’en croient libérés. Malheureusement pour eux, avec la
défaite imminente des Japonais, ils sont transférés dans un camp de travail
plus au Nord où les prisonniers extraient du charbon. Les conditions sont
encore plus effroyables que dans le camp précédent, le froid en plus. Par
malchance, Louie y retrouve son tortionnaire, dont la cruauté et la hargne à
son égard ont encore grandi.
La reddition du Japon intervient in
extremis avant que tous les prisonniers du camp ne soient exterminés par leurs
geôliers.
Revenu à la vie civile, Louie
Zamperini est rapatrié aux Etats-Unis où il retrouvera sa famille. De
nombreuses années plus tard, à l’âge de 81 ans, il portera la flamme olympique
lors des Jeux Olympiques de Tokyo de 1998, réalisant ainsi son rêve et, en
2005, il put visiter le stade olympique de Berlin où il était arrivé 8ème
lors des Jeux de 1936.
Louie Zamperini a pu voir le film qui lui était dédié peu de temps avant sa mort, le 2
juillet 2014.
Autour du film
L'adaptation cinématographique de
la vie de Louie Zamperini avait été envisagée dès les années 1950 par Universal
Studios, avec Tony Curtis dans le rôle du sportif-héros de guerre. Des années
plus tard, Nicolas Cage s’intéressa à nouveau à cette extraordinaire destin.
Mais ce n'est qu'en 2011 que le projet se concrétisa avec l'achat des droits du
livre « Invincible : une histoire de survie et de rédemption » de
Laura Hillenbrand par Universal. Alors que Francis Lawrence était pressenti
comme réalisateur, Angelina Jolie montra son intérêt pour cette histoire «
d'héroïsme, d'humanité, de foi et de courage ». Cette dernière avait eu l’occasion
de rencontrer Louis Zamperini, qui habitait près de chez elle et s’était
passionnée pour son histoire. Ce dernier expliquera à son sujet : « Angelina
est devenue une personne importante dans ma vie. Elle sait ce qu’elle veut et
ce qu’elle fait et je lui fais confiance à 100 %. Je suis persuadé qu’Invincible
sera un film formidable ». Une première version du script fut écrite par Richard
LaGravenese et William Nicholson. Après l'arrivée d'Angelina Jolie comme
réalisatrice, les frères Joel et Ethan Coen furent engagés pour réécrire le
scénario initial. C’est finalement Angelina Jolie qui l’emporta. Invincible est
son 2ème film en tant que réalisatrice (après Au pays du sang et du
miel, 2012, qui se déroule pendant le siège de Sarajevo en 1990).
Mon opinion sur ce
film
Certes, l’histoire de Louie
Zamperini (incarné dans le film par Jack O'Connell), se prêtait à la réalisation d’un film car elle comportait tous les
ingrédients qui peuvent séduire le public : enfance pauvre, obstination, destin
hors du commun, courage, héroïsme…
Mais, personnellement, je n’ai
pas été séduit par ce film, à la réalisation honnête mais avec d’insupportables
longueurs, en particulier avec deux séquences interminables : celle du
naufrage et celle des deux camps successifs où rien ne nous est épargné des
mauvais traitements auxquels sont soumis les prisonniers. Et, curieusement,
alors que beaucoup de scènes sont à la limite du supportable, j’ai ressenti davantage
de dégoût que d’émotion tout au long de la projection.