Invincible (Unbroken) est un film biographique
américain produit et réalisé par Angelina
Jolie, sorti en 2014. Le scénario est basé sur le livre « Unbroken: A World War II Story of
Survival, Resilience, and Redemption » (2010) de Laura Hillenbrand, consacré
à la vie de l'athlète olympique Louie Zamperini (1917–2014).
Résumé
Pendant son adolescence, Louie Zamperini, fils d’immigrés italiens, est entraîné par son frère aîné, Pete, et devient un sportif de haut niveau, ce qui lui permettra d'obtenir une 8ème place remarquée au 5000 mètres lors des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin, où il sera félicité par Hitler.
Peu après, il s'engage dans l'US Air Force. En 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, son avion est victime d'un crash en plein océan Pacifique. Seuls trois membres d’équipage survivent, mais c’est pour subir un véritable calvaire. Pendant 47 jours, ils vont dériver, sans eau ni nourriture, en proie à la soif, aux requins et, alors qu’ils se croyaient sur le point d’être secourus, au mitraillage d’un avion japonais qui tue l’un des trois rescapés. A bout de force et d’espoir, ils sont capturés par un bateau militaire japonais et envoyés dans le camp d’Ōmori, dans les environs de Tokyo. Pour leur malheur, ce camp est dirigé par un jeune caporal sadique, Mutsuhiro Watanabe, surnommé « The Bird » (l’oiseau). Ce militaire aigri, jaloux des hauts faits de Louie Zamperini comme athlète olympique, le prend en grippe dès le premier jour de son arrivée et en fera son bouc émissaire, le soumettant à d’incessants mauvais traitements. Vers la fin de la guerre, Watanabe est muté dans un autre camp et les prisonniers s’en croient libérés. Malheureusement pour eux, avec la défaite imminente des Japonais, ils sont transférés dans un camp de travail plus au Nord où les prisonniers extraient du charbon. Les conditions sont encore plus effroyables que dans le camp précédent, le froid en plus. Par malchance, Louie y retrouve son tortionnaire, dont la cruauté et la hargne à son égard ont encore grandi.
Peu après, il s'engage dans l'US Air Force. En 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale, son avion est victime d'un crash en plein océan Pacifique. Seuls trois membres d’équipage survivent, mais c’est pour subir un véritable calvaire. Pendant 47 jours, ils vont dériver, sans eau ni nourriture, en proie à la soif, aux requins et, alors qu’ils se croyaient sur le point d’être secourus, au mitraillage d’un avion japonais qui tue l’un des trois rescapés. A bout de force et d’espoir, ils sont capturés par un bateau militaire japonais et envoyés dans le camp d’Ōmori, dans les environs de Tokyo. Pour leur malheur, ce camp est dirigé par un jeune caporal sadique, Mutsuhiro Watanabe, surnommé « The Bird » (l’oiseau). Ce militaire aigri, jaloux des hauts faits de Louie Zamperini comme athlète olympique, le prend en grippe dès le premier jour de son arrivée et en fera son bouc émissaire, le soumettant à d’incessants mauvais traitements. Vers la fin de la guerre, Watanabe est muté dans un autre camp et les prisonniers s’en croient libérés. Malheureusement pour eux, avec la défaite imminente des Japonais, ils sont transférés dans un camp de travail plus au Nord où les prisonniers extraient du charbon. Les conditions sont encore plus effroyables que dans le camp précédent, le froid en plus. Par malchance, Louie y retrouve son tortionnaire, dont la cruauté et la hargne à son égard ont encore grandi.
La reddition du Japon intervient in
extremis avant que tous les prisonniers du camp ne soient exterminés par leurs
geôliers.
Revenu à la vie civile, Louie
Zamperini est rapatrié aux Etats-Unis où il retrouvera sa famille. De
nombreuses années plus tard, à l’âge de 81 ans, il portera la flamme olympique
lors des Jeux Olympiques de Tokyo de 1998, réalisant ainsi son rêve et, en
2005, il put visiter le stade olympique de Berlin où il était arrivé 8ème
lors des Jeux de 1936.
Louie Zamperini a pu voir le film qui lui était dédié peu de temps avant sa mort, le 2
juillet 2014.
Autour du film
L'adaptation cinématographique de
la vie de Louie Zamperini avait été envisagée dès les années 1950 par Universal
Studios, avec Tony Curtis dans le rôle du sportif-héros de guerre. Des années
plus tard, Nicolas Cage s’intéressa à nouveau à cette extraordinaire destin.
Mais ce n'est qu'en 2011 que le projet se concrétisa avec l'achat des droits du
livre « Invincible : une histoire de survie et de rédemption » de
Laura Hillenbrand par Universal. Alors que Francis Lawrence était pressenti
comme réalisateur, Angelina Jolie montra son intérêt pour cette histoire «
d'héroïsme, d'humanité, de foi et de courage ». Cette dernière avait eu l’occasion
de rencontrer Louis Zamperini, qui habitait près de chez elle et s’était
passionnée pour son histoire. Ce dernier expliquera à son sujet : « Angelina
est devenue une personne importante dans ma vie. Elle sait ce qu’elle veut et
ce qu’elle fait et je lui fais confiance à 100 %. Je suis persuadé qu’Invincible
sera un film formidable ». Une première version du script fut écrite par Richard
LaGravenese et William Nicholson. Après l'arrivée d'Angelina Jolie comme
réalisatrice, les frères Joel et Ethan Coen furent engagés pour réécrire le
scénario initial. C’est finalement Angelina Jolie qui l’emporta. Invincible est
son 2ème film en tant que réalisatrice (après Au pays du sang et du
miel, 2012, qui se déroule pendant le siège de Sarajevo en 1990).
Mon opinion sur ce
film
Certes, l’histoire de Louie
Zamperini (incarné dans le film par Jack O'Connell), se prêtait à la réalisation d’un film car elle comportait tous les
ingrédients qui peuvent séduire le public : enfance pauvre, obstination, destin
hors du commun, courage, héroïsme…
Mais, personnellement, je n’ai
pas été séduit par ce film, à la réalisation honnête mais avec d’insupportables
longueurs, en particulier avec deux séquences interminables : celle du
naufrage et celle des deux camps successifs où rien ne nous est épargné des
mauvais traitements auxquels sont soumis les prisonniers. Et, curieusement,
alors que beaucoup de scènes sont à la limite du supportable, j’ai ressenti davantage
de dégoût que d’émotion tout au long de la projection.
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