Une merveilleuse histoire du temps (The Theory of Everything : La théorie du tout) est un film britannique réalisé par James Marsh, sorti en 2014. Il s’agit d’un biopic inspiré de la biographie du grand physicien anglais Stephen Hawking, basé sur la biographie « Travelling to Infinity: My Life with Stephen» écrites en 2008 par son ex-femme, Jane Wilde.
Le titre en français fait
référence à l'ouvrage-phare de vulgarisation écrit par Hawking en 1988, Une
brève histoire du temps. Le titre original, The Theory of Everything, est un clin d'œil à ce que les physiciens
appellent « la théorie du tout » qui unifierait hypothétiquement
l'ensemble des règles de la physique moderne, notamment celles de l'astrophysique (l'infiniment grand) avec celles de la physique quantique
(l'infiniment petit).
Résumé
Le film commence en 1963 à Cambridge, où
Stephen Hawking est étudiant. Il a alors 21 ans. On le voit tomber amoureux pour
celle qui deviendra sa femme, Jane, et les premières attaques de la maladie, une sclérose
latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurodégénérative touchant les neurones
moteurs mais épargnant les fonctions cognitives.
Lors du diagnostic, les
spécialistes ne lui donnaient que deux ans à vivre. Grâce à l’amour
indéfectible, au courage et à la résolution de Jane, qu’il épousa tout en connaissant l'avenir terrible qui les attendait, ils entament ensemble un combat courageux pour repousser
l’inéluctable. Grâce au soutien de Jane, Stephen terminera brillamment son doctorat. Devenu professeur à Cambridge, Stephen va s’attaquer aux
recherches sur ce qu’il a de plus précieux : le temps. Alors que son corps se
dégrade, son cerveau fait reculer les frontières les plus éloignées de la
physique. Bien que la maladie ait inflexiblement continué ses ravages,
Stephen Hawking a poursuivi ses recherches Grâce à un ordinateur à commande vocale spécialement mis au point pour lui, Stephen Hawking va écrire et publier en 1988 « Une brève histoire du temps », un livre qui, malgré son haut niveau scientique, deviendra un bestseller mondial (traduit en 37 langues, ce livre a été vendu à ce jour à plus de 10 millions d'exemplaires). A 72
ans, bien que terriblement atteint sur le plan physique, Hawking est toujours en vie
et reste l’un des plus grands cerveaux scientifiques de notre époque.
Mon opinion sur ce film : Une leçon de vie hors du commun
Il fallait être gonflé pour oser réaliser un film sur une histoire aussi douloureuse et surtout le faire avec autant de finesse et d'élégance. James Marsch, peu connu par ailleurs, a réussi un tour de force de nous révéler le destin sans équivalent du grand astrophysicien Stephen Hawking, nous rendant sa pensée aussi accessible que possible, sans rien nous cacher des terribles ravages de l'implacable maladie qui l'atteignit alors qu'il était étudiant à Cambridge.
Cette réussite a été rendue possible par le talent d'Eddie Redmayne qui est parvenu à rendre crédible sa transformation, du corps du jeune homme en parfaite santé, bringueur et fantaisiste des débuts, à celui, déformé et torturé par la maladie qui devait être celui de Stephen Hawking par la suite.
Cette prestation éblouissante n'aurait sans doute pas suffi à la réussite du film si les autres acteurs (en particulier l'émouvante Felicity Jones, qui joue le rôle de Jane, ainsi que Charlie Cox, dans celui de Jonathan), le scénario, les dialogues, les images (de Benoît Delhomme) et même la musique (de Johann Johannsson), n'avaient été à l'unisson.
Je connaissais peu Eddie Redmayne avant ce film, même si je l’avais déjà remarqué dans quelques films pour son physique atypique. Mais je dois dire que j’ai été véritablement bluffé par son jeu extraordinaire dans ce rôle auréolé pour lequel il a obtenu plusieurs prix, dont, le 11 janvier 2015, le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique. Gageons qu'on n'oubliera pas de sitôt une telle performance.
Un film à ne pas rater pour la merveilleuse leçon de vie et le beau message d'espoir qu'il nous donne.
Si vous avez aimé ce film, je vous conseille aussi :
Cette réussite a été rendue possible par le talent d'Eddie Redmayne qui est parvenu à rendre crédible sa transformation, du corps du jeune homme en parfaite santé, bringueur et fantaisiste des débuts, à celui, déformé et torturé par la maladie qui devait être celui de Stephen Hawking par la suite.
Cette prestation éblouissante n'aurait sans doute pas suffi à la réussite du film si les autres acteurs (en particulier l'émouvante Felicity Jones, qui joue le rôle de Jane, ainsi que Charlie Cox, dans celui de Jonathan), le scénario, les dialogues, les images (de Benoît Delhomme) et même la musique (de Johann Johannsson), n'avaient été à l'unisson.
Je connaissais peu Eddie Redmayne avant ce film, même si je l’avais déjà remarqué dans quelques films pour son physique atypique. Mais je dois dire que j’ai été véritablement bluffé par son jeu extraordinaire dans ce rôle auréolé pour lequel il a obtenu plusieurs prix, dont, le 11 janvier 2015, le Golden Globe du meilleur acteur dans un film dramatique. Gageons qu'on n'oubliera pas de sitôt une telle performance.
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