L’enfant perdu est un téléfilm dramatique
français de Christian Faure (1997). Scénaristes : Sylvie Simon
et Jacques Nahun.
Avertissement : Plusieurs autres films, ainsi que des romans, portent le même titre.
Résumé
Après cinq ans de captivité en
Allemagne, Pierre Neuville (Robin Renucci) revient à Paris et part à la
recherche son fils, disparu pendant les bombardements lors de l'exode de 1940
où sa femme Odile a été tuée.
Alors qu’on annonce le
bombardement de la capitale, Odile (Julie Debazac) emmène Jean-Louis dit
Loulou, 3 ans dans la maison de famille des Neuville, située à Chagny, à 180 km
au sud de Paris. Elle est accompagnée de leur amie Antoinette (Annie Romand).
Alors qu’ils sont presque arrivés, la colonne de réfugiés parmi laquelle leur
voiture, conduite par François, leur chauffeur, peine à avancer, est mitraillée
par un avion allemand. Odile est mortellement touchée et Antoinette, restant aux
côtés de son amie agonisante, confie le petit garçon au chauffeur qui s’enfuie
à travers champs.
Depuis, malgré toutes ses recherches,
Antoinette n’a plus jamais eu de nouvelle de François ni de Loulou.
Dès qu’il a pu se changer, Pierre
part à la recherche de son fils qui a maintenant 9 ans. Ses démarches auprès du
bureau de recherche des disparus ne donnant rien, il retourne sur les lieux du drame
et mène sa propre enquête. Celle-ci le conduit à l’orphelinat Saint Joseph où
il croit reconnaître son fils parmi les pensionnaires : comme Loulou, André
(Jim Redler) est blond et aurait le même âge que lui. Malgré les réticences
du directeur du pensionnat qui ne veut pas donner de faux espoirs au petit
garçon, Pierre veut croire qu’il a retrouvé son fils.
Alors qu’il cherche d’anciens
jouets de Loulou pour tenter de raviver les souvenirs d’André, il retrouve Rose,
l’une de ses amies d’enfance. Elle lui
avoue qu’elle a toujours été amoureuse de lui. Ensemble, ils retournent à l’orphelinat.
Rose a beau mettre en garde Pierre contre son emballement, il obtient du
directeur de l’orphelinat qu’il autorise André à passer quelques jours avec
eux. Le petit garçon est fou de joie.
En fait, Loulou a été recueilli
par Adrienne (Anny Duperey), couturière dans le village, qui a caché son
identité et l’appelle Jeannot (David Houri).
Par hasard, Rose découvre le
pot-aux-roses et Pierre, qui avait déjà entamé les démarches d’adoption pour
André, décide de réclamer la garde de Jeannot/Loulou, faisant ainsi deux malheureux,
André et Adrienne et par la même occasion rompt avec Rose au prétexte qu’elle
lui aurait caché la vérité.
Mais, comprenant ce que sa
décision a d’égoïste et les conséquences catastrophiques qu’elle aura sur la
vie des enfants, Pierre renonce à ses droits sur Jeannot.
Mon opinion
Dommage que le scénario ne ménage pas mieux le suspense car on comprend très (trop) vite que Pierre, qui veut à tout prix croire en la survie de son fils, se trompe et que son obstination va entraîner un drame terrible. Mais, grâce à la qualité des acteurs, en particulier des enfants toujours stupéfiants de justesse (Jim Redler est remarquable), du charme de Rose (Anne Jacquemin) on est conquis par le film.
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