Three Billboards : Les Panneaux
de la vengeance (Three Billboards
Outside Ebbing, Missouri) est un film britannico-américain réalisé par Martin McDonagh, sorti en 2018.
Il a été présenté en avant première à la Mostra de Venise 2017 où il a remporté
le prix du meilleur scénario. Il a aussi été distingué par le People's Choice Award du Festival de Toronto 2017, ainsi que par le prix du public au festival international du film de La
Roche-sur-Yon le 22 octobre 2017.
Présentation
Mildred Hayes (Frances McDormand) est la mère d’une
jeune fille, Angela, qui a été violée et assassinée dans la ville d'Ebbing,
dans l’Etat américain du Missouri. Sept mois se sont écoulés pendant lesquels
la police semble n’avoir rien fait pour retrouver le ou les coupables de ce
meurtre. Excédée, Mildred loue trois panneaux publicitaires désaffectés aux
portes de la ville et fait inscrire en énormes lettres noires sur fond rouge
ces trois slogans :
- « RAPED WHILE DYING » (Violée pendant son
agonie)
- “AND STILL NO ARRESTS » (Toujours aucune arrestation)
- « HOW COME, CHIEF WILLOUGHBY? » (Alors,
quoi, chef Willoughby ?) – Ce dernier étant le chef de la police.
Willoughby (Woody Harrelson), bien qu’interpellé personnellement, n’est pas en
colère contre Mildred, mais ce n’est pas le cas de son équipe, en particulier
de Jason Dixon (Sam Rockwell), un
flic un peu demeuré, qui adule son chef, mais souffre d’une forte addiction à l’alcool
et d’accès de violence.
Lorsque Willoughby décidera de se
suicider car il est atteint d’un cancer en phase terminale, Dixon se déchaînera
contre Red Welby (Caleb Landry Jones),
le directeur de l’agence de publicité locale qui a osé, en acceptant de louer
ses panneaux à Mildred, de braver la police.
Malgré tout ce sera lui qui, bien
qu’il ait été viré de la police, qui en fin de compte proposera son aide à
Mildred pour régler son compte au violeur supposé dont il a surpris les propos
dans un bar.
Mon opinion sur ce film
Bien que l’histoire de départ
soit sordide, le film, sans être (loin de là !) une comédie, est traité de
telle manière que l’on se prend à rire à plusieurs reprises tant certaines
situations sont cocasses. Mildred est une femme dure, que le meurtre abject de
sa fille a rendu encore plus dure. Ayant tout perdu, se sentant coupable de ce
qui est arrivé à sa fille, elle ne reculera devant aucun excès, allant même
jusqu’à mettre le feu au poste de police. On n’aimera pas
pour autant ce personnage entier, extrême, mais on l’admirera et on la respectera. Les
acteurs de ce film sont tous remarquables, à commencer par Frances McDormand, bien sûr, dans ce rôle minéral, mais les seconds rôles, à commencer par Dixon –
que l’on adore détester jusqu’à sa rédemption finale – Red Welby (Caleb Landry Jones) remarquable dans le
rôle d’un lâche mourant de trouille mais faisant tout de même preuve d’un courage
absolu), et même celui de Robbie (Lucas
Hedges), le fils résigné aux excentricités de sa mère, sont aussi
excellents, ce qui est toujours la marque d’un grand film.
Bonsoir Roland, un bon film mais pas un chef d'oeuvre. Il y a des scènes comme celle où Mildred met le feu au poste de police que j'ai trouvée exagérée. Et puis le changement de comportement de Dixon vers la fin n'est pas très crédible. A part ça, le film se laisse voir. Bonne soirée.
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