jeudi 1 février 2018

MA VIE AVEC LIBERACE film de Steven Soderbergh (USA-2013)


Ma vie avec Liberace (Behind the Candelabra) est un téléfilm dramatique américain de Steven Soderbergh produit par HBO et diffusé en 2013. Il a été sélectionné dans la compétition officielle du festival de Cannes 2013, et il est l'un des rares téléfilms de l'histoire du festival à concourir pour la Palme d'or (après la sélection controversée du téléfilm de moyen métrage À toute allure de Robert Kramer, produit par l'INA, en 1982, et du téléfilm Moi, Peter Sellers de Stephen Hopkins, produit par HBO, en 2004). Il fait également l'ouverture du festival du cinéma américain de Deauville 2013. Le film est une adaptation du livre Behind the Candelabra, My life with Liberace, écrit par Scott Thorson.

Présentation

Durant l'été 1977, le jeune Scott Thorson (Matt Damon), un dresseur de chiens alors âgé de 18 ans, entre dans la loge du célèbre pianiste Liberace (Michael Douglas), homosexuel notoire... Liberace l’invite dans sa maison de Las Vegas, au luxe délirant, car l’un de ses chiens favoris, est aveugle. L’intervention de Thorson fait merveille et Liberace le prend sous son aile et lui propose d’être son « assistant » et le chauffeur de sa somptueuse limousine.

Thorson, qui cherchait à changer de vie accepte l’offre, et plus si affinités, et devient l’amant attitré de Liberace.

Mais la pression devient trop forte car Liberace est un vrai tyran. Il en vient même à vouloir que son jeune amant se fasse modifier le visage par son propre chirurgien esthétique afin de lui ressembler quand il était jeune.

En 1982, lassé des excès de son "maître", et après de multiples fâcheries, ils se séparent et Thorson reprend sa liberté.

En 1986, recevant un coup de fil de Liberace lui apprenant qu’il est en phase terminale du SIDA, Thorson se rend au chevet de son ancien amant. Liberace mourra quelques mois après.

Mon opinion

Je n’avais pas vu ce film lors de sa sortie au cinéma en 2013. Et j’ai profité de sa diffusion sur Arte pour le voir. Je ne peux pas dire que j’ai été emballé car la vie complètement artificielle des héros baignant dans une débauche de luxe digne du règne de Néron m’a plutôt exaspéré. Heureusement que le film se rattrape par son humour. J’ai par contre ressenti de l’émotion lors de la scène où Thorson, à la demande de Liberace mourant, vient à son chevet. Je dois cependant saluer la remarquable prestation des deux acteurs, à qui aucun ridicule n’a été épargné.  

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