Ma vie avec Liberace (Behind the Candelabra) est un téléfilm
dramatique américain de Steven
Soderbergh produit par HBO et diffusé en 2013. Il a été sélectionné dans la
compétition officielle du festival de
Cannes 2013, et il est l'un des rares téléfilms de l'histoire du festival à
concourir pour la Palme d'or (après la sélection controversée du téléfilm de
moyen métrage À toute allure de Robert
Kramer, produit par l'INA, en 1982, et du téléfilm Moi, Peter Sellers de Stephen Hopkins, produit par HBO, en
2004). Il fait également l'ouverture du festival
du cinéma américain de Deauville 2013. Le film est une adaptation du livre Behind the Candelabra, My life with Liberace,
écrit par Scott Thorson.
Présentation
Durant l'été 1977, le jeune Scott
Thorson (Matt Damon), un dresseur de
chiens alors âgé de 18 ans, entre dans la loge du célèbre pianiste Liberace (Michael Douglas), homosexuel notoire...
Liberace l’invite dans sa maison de Las Vegas, au luxe délirant, car l’un de
ses chiens favoris, est aveugle. L’intervention de Thorson fait merveille et
Liberace le prend sous son aile et lui propose d’être son
« assistant » et le chauffeur de sa somptueuse limousine.
Thorson, qui cherchait à changer
de vie accepte l’offre, et plus si affinités, et devient l’amant attitré de
Liberace.
Mais la pression devient trop
forte car Liberace est un vrai tyran. Il en vient même à vouloir que son jeune
amant se fasse modifier le visage par son propre chirurgien esthétique afin de
lui ressembler quand il était jeune.
En 1982, lassé des excès de son "maître", et après de multiples
fâcheries, ils se séparent et Thorson reprend sa liberté.
En 1986, recevant un coup de fil
de Liberace lui apprenant qu’il est en phase terminale du SIDA, Thorson se rend
au chevet de son ancien amant. Liberace mourra quelques mois après.
Mon opinion
Je n’avais pas vu ce film lors de
sa sortie au cinéma en 2013. Et j’ai profité de sa diffusion sur Arte pour le
voir. Je ne peux pas dire que j’ai été emballé car la vie complètement artificielle
des héros baignant dans une débauche de luxe digne du règne de Néron m’a plutôt
exaspéré. Heureusement que le film se rattrape par son humour. J’ai par contre
ressenti de l’émotion lors de la scène où Thorson, à la demande de Liberace
mourant, vient à son chevet. Je dois cependant saluer la remarquable prestation
des deux acteurs, à qui aucun ridicule n’a été épargné.
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