À l'heure des souvenirs (The
Sense of an Ending) est un drame britannique réalisé par Ritesh Batra, sorti en 2018. Le film
est adapté du roman du même nom de Julian
Barnes.
Présentation
Un vieil homme divorcé, Tony
Webster, revit ses souvenirs de jeune homme. Au début du film, on le voit
étudiant dans une soirée où il fait la connaissance de Veronica Ford (Freya Mayor), une jeune fille fantasque, dont il va tomber amoureux. Quelque temps plus tard, Veronica l’invite dans sa famille
où il rencontre ses parents, sa mère, Sarah (Emily Mortimer) et son père David (James Wilby), ainsi que le frère aîné de Veronica, Jack (Edward Holcroft). Alors qu'ils sont seuls, Sarah fait des avances à Tony mais les choses en restent là. Plus tard, Tony présente à Veronica son meilleur ami, Adrian Finn (Joe Alwyn), un écorché vif, d'une intelligence supérieure à la moyenne.
Un jour, il reçoit le faire-part de mariage de Veronica et d'Adrian. Furieux de ce qu’il
considère comme une trahison, Tony écrit une lettre venimeuse à ses ex-amis, allant jusqu’à leur souhaiter d’avoir un enfant handicapé.
Il apprendra quelque temps plus
tard qu’Adrian s’est suicidé mais il n’aura plus jamais de nouvelles de
Veronica jusqu’au jour où il reçoit une lettre recommandée dans laquelle Sarah, la
mère de Veronica, lui lègue une petite somme d’argent ainsi que le journal
intime d’Adrian. Mais le journal ne fait pas partie de l’envoi. Tony se
retourne vers les avocats chargés de la succession qui lui apprennent que l’exécutrice
testamentaire est ... Veronica Ford mais que celle-ci refuse, bien qu’elle
y soit légalement tenue, de communiquer le journal.
Finalement Veronica accepte de
rencontrer Tony et lui apprend qu’elle a détruit le journal d'Adrian. Avant de le
quitter, elle lui remet sans un mot une enveloppe qui contient la lettre terrible
que leur avait écrite le jeune Tony à la réception de leur faire-part de mariage. Tony, la relisant, se rend compte des
horreurs qu’il a écrites et tente de revoir Veronica pour s’excuser mais elle refuse tout
contact.
Tony la suit et la voit avec un
groupe de handicapés qui se rend régulièrement dans un pub. Parmi ces
handicapés se trouve un garçon du nom d’Adrian. Il apprend alors qu’Adrian n’est
pas le fils de Veronica et de son ex-meilleur ami mais le fils qu’a eu Sarah avec Adrian. Il comprend alors sa méprise et s’en veut doublement d’avoir écrit
cette lettre alors qu’il était étudiant.
Il tourne alors définitivement la
page et se rapproche de Margaret, son ex-femme, et de sa fille Susie qui vient
d’avoir un bébé.
Mon opinion sur ce film
La critique de Pierre Murat, dans Telerama, s'ouvre sur ce titre : "Poignant" et se termine par ces mots : "Cruauté et sensibilité ; le réalisateur de The lunchbox fait du roman de Julian Barnes iune formidable réussite romanesque." Or, je dois confesser que j'ai surtout ressenti, au long de ce film qui ne fait qu'1 H 48, plus d'ennui que d'émotion, malgré toute la sympathie que l'on peut éprouver pour le jeune et charmant Tony. Rythme très
lent, trop nombreux flashbacks, difficile connexion entre les histoires parallèles
du jeune Tony (Billy Howle) et du Tony âgé (Jim Broadbent). Heureusement qu’il y a ses coups de colère risibles de Tony senior et ses
échanges empreints d'un humour décalé avec son ex-femme et sa fille qui vient d'avoir un enfant. Avoir choisi de confier
le rôle de Margaret à Charlotte Rampling, toujours aussi glaciale, était une bonne idée. Mais,
malgré le talent des acteurs, cela ne fait pas un bon film.
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