La Villa est un film
français réalisé par Robert Guédiguian,
sorti en 2017. Il a été présenté en sélection officielle à la Mostra de Venise en
septembre 2017.
Résumé
Angèle (Ariane Ascaride), Joseph (Jean-Pierre
Darroussin) et Armand (Gérard Meylan),
les trois enfants de Maurice, qui vient d’avoir une attaque, se retrouvent
autour de leur père qui habite « la Villa », nichée dans l’une des
calanques de Marseille. Angèle, qui est actrice, n'a pas revu son père ni ses
frères depuis 20 ans, car elle les rend responsables de la mort de sa fille
Blanche, qui s’est noyée alors qu’elle était à la garde de son grand-père.
A part Armand, qui fait encore
vivre le petit restaurant « le mange-tout », créé par ses parents, chacun
doit repartir après quelques jours. Mais les souvenirs affluent et modifient la
donne.
Benjamin (Robinson Stévenin), un pêcheur amoureux depuis l’enfance d’Angèle,
lui déclare sa flamme. D’abord choquée car elle voit encore en lui l’enfant qu’elle
a connu, elle le repousse à la fois horrifiée et amusée par ce qu’elle
considère comme des enfantillages, avant de céder à ses avances. Bérangère (Anaïs Demoustier), arrivée au bras de
Joseph malgré leur importante différence d’âge, tombe amoureuse de Yann, le
fils des voisins…
Pendant ce temps, un drame silencieux
se joue dans les calanques : des militaires sont à la recherche de
migrants qui se sont échoués le long de la côte. En parcourant le sentier de la
colline, Joseph et Armand surprennent une fillette qui tente de nourrir ses
petits frères. Ils la suivent et découvrent trois enfants affamés et transis de
froid qu’ils ramènent chez eux et cachent aux autorités, retrouvant par là-même
leurs convictions communistes qu’ils avaient oubliées.
Mon opinion sur ce film
Je dois dire que je n’ai pas été
emballé par ce dernier film du réalisateur du formidable Marius et Jeannette et des Neiges du Kilimandjaro. J’en ai trouvé le rythme très lent et l’action, non seulement
prévisible, mais un peu fourre-tout : surfer sur la nostalgie des
souvenirs passés, je veux bien, mais le suicide des parents de Yann, le
sauvetage des enfants, je trouve que cela fait un peu trop pour un seul film. En outre, alors que le
film est pétri de bons sentiments, je n’ai pas ressenti la moindre émotion en
le voyant. Une belle découverte cependant, l’actrice Anaïs Demoustier, que j’ai beaucoup appréciée et que j’ai envie de voir
dans des rôles moins secondaires.
Je vous recommande plutôt :
- Marius et Jeannette
- Les neiges du Kilimandjaro
Rerebonjour Roland, n'ayant pas aimé Marius et Jeannette, ce film ci m'a plutôt plu. Et la calanque est bien jolie. Bon dimanche.
RépondreSupprimer