24H Limit (24 Hours to Live) est un film d'action
américain réalisé par Brian Smrz,
sorti en 2017. Le film a été présenté en avant-première au Festival d’Austin en
octobre 2017.
Résumé
Un tueur professionnel, Travis
Conrad (Ethan Hawke), ayant
travaillé pour une mystérieuse entreprise multinationale ayant son siège en
Afrique du Sud, Red Mountain, est recruté par l’un de ses anciens camarades,
Jim Morrow (Paul Anderson), pour une
ultime mission. Il s’agit d’empêcher un homme qui a été témoin de crimes de masse effectués par Red Mountain de témoigner devant une
commission internationale. L’homme est protégé par Lin, une femme
travaillant pour Interpol. Dans le but de remplir son contrat qui est d'exécuter sa cible, Travis se rapproche de
Lin mais, au moment de passer à l'action, il l’épargne car il découvre qu’elle est la
mère d’un enfant du même âge qu’Adam, le fils qu’il a perdu. Cette hésitation
lui sera fatale puisque c’est lui qui sera tué. Il se réveillera à la vie dans
les laboratoires de Red Mountain mais il n’aura qu’un sursis de 24 H pour
accomplir sa mission. Refusant d’entrer dans le jeu diabolique de ses
commanditaires, il prend alors fait et cause pour ceux qu’il devait tuer.
Mon opinion sur ce film
Je suis allé voir ce film en
raison de la présence d’Ethan Hawke,
que j’avais découvert dans l’excellent Bienvenue à Gattaca. Depuis, j’ai vu
d’autres films avec lui en tant qu’acteur mais j’avais détesté la mauvaise adaptation
qu’avait fait Pawel Pawlikowski de l’excellent roman de Douglas Kennedy, La femme du 5eme où l'acteur joue le rôle principal.
Il incarne ici un ancien
militaire de commando abîmé par la vie qui n’a plus rien à perdre puisque son
fils et sa femme sont morts.
L’idée du retour à la vie pour un
temps limité n’est pas nouvelle au cinéma : impossible de ne pas penser,
lorsqu’on voit le compteur digital défiler sur l’avant-bras de Trevor, au même
compteur que porte Justin Timberlake dans l'excellent film Time out d’Andrew Niccol (2011). Dans ce film de science-fiction, pour éviter
la surpopulation, l’âge fatidique (au sens propre) est limité à 25 ans et chaque
individu est porteur d’un compteur qui lui indique en permanence le
crédit-temps qui lui reste avant de mourir. Dans un autre film, Source Code de Duncan Jones (2011),
c’est Jake Gyllenhall qui, après
avoir été tué en Afghanistan, est ramené à la vie pour essayer d’empêcher un
attentat dans un train. Dans Renaissances, de Tarsem Singh (2015), c’est le corps de Ryan
Reynolds qui sert d’hôte à la mémoire d’un vieil architecte en fin de vie, etc.
24 H limit aurait
cependant pu être intéressant si le réalisateur avait approfondi son concept de
départ, mais le film bascule trop vite dans le pur film d’action où la violence,
les courses poursuites, les rebondissements, les échanges de coups de feu et
les images spectaculaires remplacent le questionnement philosophique sur le
désir de survie et la rédemption.
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