Affichage des articles dont le libellé est adaptation d'une bande dessinée. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est adaptation d'une bande dessinée. Afficher tous les articles

dimanche 4 août 2024

LARGO WINCH - 3 : LE PRIX DE L'ARGENT (FR-B : 2024)

 

Largo Winch 3 : Le Prix de l'argent est un film franco-belge réalisé par Olivier Masset-Depasse et sorti en 2024. Le film fait suite à Largo Winch 2 réalisé par Jérôme Salle, sorti en 2011. Les films sont adaptés de la série de BD du même nom de Jean Van Hamme et Philippe Francq. La série a eu plusieurs vies. Avant la bande dessinée, il y eut 6 romans publiés à partir de 1977 par le Mercure de France. Puis Largo Winch devint le héros d’une nouvelle série de BD qui en est à son 24ème tome (plus deux tomes à paraître). L’œuvre de Van Hamme a aussi fait l’objet d’une série télévisée entre 2001 et 2004 où Largo était interprété par l’acteur italien Paolo Seganti. Dans les trois films français, c’est l’acteur Tomer Sisley qui interprète le personnage de Largo.

Résumé

Rappelons qui est le personnage de Largo Winch. Largo est le fils adoptif de Nerio Winch, un homme d’affaire multimilliardaire qui a créé le Groupe W qui n’a pas d’héritiers potentiels. Pour assurer la continuité du groupe, Il décide d’adopter secrètement un orphelin yougoslave du nom de Largo Winczlav et le fait élever par un couple de paysans. Lorsque Nerio meurt assassiné, Largo, qui a 26 ans, se trouve propulsé à la tête du groupe W et confronté aux intrigues des administrateurs qui essaient par tous les moyens de l’écarter de sa direction.

Le 2nd opus, sorti il y a 13 ans, se terminait en Birmanie. Ce 3ème film, commence dans ce même pays où Largo (Tomer Sisley), accompagné de son fils de 15 ans, Noom (Narayan David Hecter), aide les paysans locaux à installer une pompe hydraulique. Ils se rendent ensuite sur la tombe de Malunaï, la mère de Noom, morte dans l’épisode précédent.

Noom est alors victime d’un enlèvement par des hommes de main au service d’Ezio (James Franco).

Largo se met alors à la poursuite des ravisseurs et parvient à leur arracher Noom mais leur voiture tombe dans une rivière et l’adolescent disparaît.

Largo se jure de le retrouver mais il se retrouve une fois de plus en butte à un complot qui vise à   lui faire perdre la direction du groupe.

Mon opinion

Accro aux bandes dessinées, j’avais beaucoup aimé la série télévisée avec Paolo Seganti. J’avais moins accroché avec les deux premiers films que je n’avais d’ailleurs pas commentés. Ce dernier opus est un bon film d’aventure où l’on retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de Largo Winch : un héros au cœur pur et sans peur en butte à la trahison de ses associés qui n’ont qu’un but, de lui faire perdre la direction de son empire. Ce film s’est mis au goût du jour avec un discours écologique sympathique mais assez peu profond, à la limite du greenwashing. La relation avec Noom aurait pu être mieux exploitée. La fin du film nous laisse à penser qu’il sera suivi d’un 4ème opus. Espérons cependant que nous n’aurons pas à l’attendre 13 ans !           

mercredi 25 janvier 2023

LA GUERRE DES LULUS film de Yann SAMUELL (FR-L 2023)

 


La Guerre des Lulus est un film franco-luxembourgeois réalisé par Yann Samuell, sorti en 2023. Il s’agit de l'adaptation de la série de bande dessinée du même titre de Régis Hautière et Hardoc, publiée depuis 2013 aux éditions Casterman.

Présentation

Nous sommes en 1914. Ludwig (Léonard Fauquet à qui ses lunettes rondes donnent un petit air de HarryPotter) est confié par sa mère qui a trouvé un travail en Suisse, à un orphelinat. Avant de la laisser partir, il lui demande de terminer l’histoire qu’elle lui lisait chaque soir mais elle lui répond que, maintenant, il est assez grand pour la terminer lui-même. Le petit garçon se dépêche de terminer son livre afin de presser le retour de sa maman mais celle-ci, au lieu de revenir, lui envoie régulièrement un nouveau livre.

L’orphelinat, trop près du front, est évacué pour une autre institution située plus loin. Il s’agit d’une ancienne abbaye dirigée par l’abbé Turpin (François Damiens) et où enseigne le professeur Leutellier (Alex Lutz).

Là, Ludwig est chahuté par un groupe de grands, mené par Octave (Solal Devey) qui se moquent de son nom, Ludwig, qu’ils croient allemand.

C’est un autre groupe qui prend sa défense. Il est formé de :

- Lucien (Loup Pinard) le plus âgé, chef de la bande

- Luigi (Mathys Gros) le « gros »

- Lucas (Tom Castaing) le plus jeune

Ensemble, ils vont former le « groupe des Lulus ».

Mais le calme ne dure pas, car le front s’est rapproché et l’abbaye doit être évacuée. L’évacuation, précipitée, se fait en l’absence des Lulus, partis dans un refuge qu’ils se sont aménagés dans la forêt.

A leur retour, ils trouvent l’abbaye déserte et le village vide de ses habitants. Alors qu’ils s’apprêtent à retourner dans leur ancien dortoir, l’abbaye est détruite par une bombe et ils retournent à leur seul refuge : la cabane dans la forêt.

Là, ils rencontrent une jeune fille, Luce (Paloma Lebeaut) qu’ils intégreront avec méfiance à leur groupe des Lulus.

Plus tard, alors qu’ils auront été hébergés par Louison (Isabelle Carré), une jeune femme vivant à l’écart du village que tout le monde considère comme une sorcière, celle-ci doit les abandonner précipitamment pour reconnaître le corps de son fils, Anselme, dont les militaires sont venus lui annoncer la mort.

Ils se retrouvent encore livrés à eux-mêmes et, retournant à leur cabane, ils la trouvent occupée par un déserteur allemand, Hans (Luc Schiltz) avec lequel ils deviennent amis.

Mais les Allemands ayant envahi le village, ils doivent à nouveau fuir. Ils sautent in-extremis dans une guimbarde abandonnée que conduit Hans mais se trouvent pris au milieu des combats où ils retrouvent leur ancien professeur, M. Leutellier qui, traumatisé par ce qu’il a vécu, ne les reconnaît pas. Hans, en voulant les protéger, est blessé puis achevé par des soldats français qui voient en lui un ennemi.

Les Lulus continuent à fuir. Au cours de celle-ci, ils rencontrent Moussa, un déserteur de l’armée française (Ahmed Sylla) et Gaston (Didier Bourdon), un vieux savetier bougon qui les nourrit et les héberge jusqu’à ce qu’ils tombent à nouveau sur une patrouille. Gaston est exécuté par les Allemands mais Moussa parvient à s’enfuir avec les enfants et les emmener dans un hôpital installé dans un familistère et dirigé par le docteur Constance (Emmanuelle Grönvold). Là encore, le répit ne sera que de courte durée car les Allemands, à la recherche de Moussa, investissent l’hôpital. Moussa se sacrifie pour leur permettre de grimper dans un train dont ils croient qu’il les emmènera en Suisse.  

Mon opinion

Je ne connaissais pas la BD dont le film s’est inspiré et le titre ne m’emballait pas outre mesure. C’est la bande annonce qui m’a décidé à aller voir ce film et je ne le regrette pas. Yann Samuell avait déjà réalisé une Guerre des Boutons qui était une aimable adaptation de l’œuvre de Louis Pergaud. Mais dans ce film, il s’agit de la vraie guerre à travers laquelle cinq enfants tentent de survivre sans toutefois perdre leur âme d’enfants, de rêver, d’espérer, de jouer et de rire. 

Les rencontres successives que les enfants font avec les adultes, que ce soit avec l’abbé Turpin, avec le professeur Leutellier, avec Louison, Hans, Moussa ou Gaston, et, à la fin avec le docteur Constance, sont toutes de belles rencontres. Certaines scènes sont très dures (sur le front, au milieu des bombardements, la mort de Hans, l’arrestation de Moussa). C'est pourquoi, bien que son classement l'autorise aux enfants à partir de 8 ans, je déconseille aux parents d'y emmener des enfants trop jeunes.  .

Par certains côtés, ce film m’a rappelé Les choristes (on assiste, en particulier, à un très beau chœur d’enfants) par l’énergie et l’optimisme qui s’en dégage.

Les enfants jouent admirablement bien, d’autant plus que c’était leur premier rôle au cinéma. Une mention particulière pour le petit Tom Castaing, étonnant de naturel et de spontanéité.     

vendredi 25 juin 2021

LE DISCOURS comédie de Laurent TIRARD (FR-2020/Sortie publique printemps 2021)

 


Le Discours est une comédie française réalisée par Laurent Tirard et sorti en 2020 (sortie reportée au printemps 2021 en raison de la crise sanitaire). Il s'agit d'une adaptation du roman du même nom de Fabrice Caro paru en 2018.

Résumé

Adrien (Benjamin Lavernhe) vient de se faire plaquer par Sonia (Sara Giraudeau) qui lui annonce à brûle-pourpoint qu’elle « a besoin d’une pause », quitte le domicile avec ses valises et lui rend ses clés.

C’était il y a 38 jours et Adrien, invité à la table de ses parents, avec sa sœur Sophie (Julia Piaton) et son futur beau-frère Ludo (Kyan Khojandi).

Alors qu’il a les yeux fixés sur son portable attendant la réponse au sms qu’il s’est décidé à envoyer à Sara, Ludo vient lui demander de faire le discours pour son prochain mariage.

Adrien, uniquement préoccupé par sa séparation, ne supporte ni la banalité des conversations qui se tiennent autour de lui, ni les anecdotes éculées de son père (François Morel), ni le sempiternel gâteau au yaourt de sa mère (Guilaine Londez), ni les projets de sa sœur et de son beau-frère avec qui il n’a rien en commun.

Le spectateur assiste alors à un dédoublement du personnage principal qui le prend à témoin de son agacement grandissant et évoque les différentes situations, toutes plus catastrophiques les unes que les autres, qu’entraîneraient ses choix.  

Mon opinion

J’attendais infiniment mieux de ce film qui m’a déçu. La prestation de Benjamin Lavernhe, qui est un acteur que j’admire (je l’avais découvert dans Le goût des merveilles), n’est pas en cause mais, malgré sa performance remarquable, la sauce ne prend pas. Je n’avais jamais vu Sara Giraudeau et je ne sais si le ton de « fillette » qu’elle adopte dans le film est sa manière habituelle de s’exprimer mais je l’ai trouvée particulièrement exaspérante. Heureusement qu'elle apparaît peu !