Mortal Engines est un
film de science-fiction américano-néo-zélandais réalisé par Christian Rivers, coécrit et produit
par Peter Jackson, sorti en 2018. Il
est adapté du roman du même nom de Philip
Reeve, premier tome de sa série littéraire Tom et Hester.
Présentation
A la suite d’un conflit appelé « The
Sixty minutes War » (la guerre de 60 minutes) qui a anéanti la
civilisation en utilisant des armes ultra-puissantes, les survivants vivent
dans des villes montées sur roues qui se déplacent sur la surface du monde afin
de trouver la subsistance à leur survie. Des villes prédatrices, ressemblant à de gigantesques tanks, traquent les plus petites pour absorber leurs richesses. C’est le
cas de Londres, une ville monstrueuse, où ont été rassemblés les principaux
monuments de l’ancienne capitale de l’Angleterre (dont la cathédrale Saint
Paul, transformée en un laboratoire destiné à mettre au point une arme suprême,
nommée Medusa, basée sur les anciennes technologies).
Le héros, Tom Natsworthy (Robert Sheehan), est un jeune apprenti
historien dont le rôle est de retrouver les artefacts de l’ancienne
civilisation pour les exposer au musée ; il va s’allier avec Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme ayant
tenté d’assassiner Thaddeus Valentine (Hugo
Weaving), chef des historiens, qui dirige en secret le projet Medusa.
Aidés d’Anna Fang (Jihae) et d’autres membres de la
résistance (membres de l’Anti-Traction League), ils vont tenter de contrecarrer
les plans de Valentine, de détruire le Bouclier qui protège la cité refuge des
Anti-tractionnistes, située en Asie, et dirigée par le Gouverneur Kwan.
Mon opinion sur ce film
Bien que grand amateur de science-fiction
et de fantasy, je n’avais jamais entendu parler de l’œuvre de Philip Reeve dont est tiré ce 1er
film qui a suffisamment fasciné Peter Jackson (le réalisateur du Seigneur des anneaux) pour qu’il en acquière les droits
d’adaptation dès 2009. Le livre est composé de deux volumes et précédé et suivi
de plusieurs prequels et sequels.
J’ai été séduit par l’idée de cet
univers dystopique, même si l’on y retrouve les poncifs auxquels nous a
habitués la science-fiction depuis des décennies (destruction de notre
civilisation par une énième guerre mondiale, survie de quelques groupes, lutte
du bien contre le mal, etc.) qui arrive toutefois à nous surprendre par une
réalisation visuellement très réussie et inventive. Je ne sais pas si, comme
pour d’autres sagas prometteuses où des suites prévues n’ont jamais vu le jour (A la croisée des mondes : Laboussole d’or, Eragon, Les chroniques de Narnia…) nous aurons l’occasion de retrouver nos héros,
mais je souhaite que ce film ait assez de succès pour avoir au moins un second
volet.
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