Ma vie avec John F. Donovan
(Titre original : The Death & Life of
John F. Donovan) est un film canadien, co-écrit, co-produit et dirigé par Xavier Dolan. Il s’agit du premier film
du réalisateur québécois tourné en anglais. Le film traite de thèmes comme la
célébrité, le harcèlement médiatique des acteurs, les relations filiales, et l’homosexualité.
Le film est sorti en 2018 au Canada et, en France, en mars 2019. Durée 2 : 03
H.
Résumé
Un jeune garçon de 11 ans, Rupert
Turner (Jacob Tremblay), entretient
pendant cinq ans une relation épistolaire avec John F. Donovan (Kit Harington), un acteur de série
télévisée à succès qu’il admire. Dix ans après sa mort à 29 ans, devenu
lui-même acteur, il est interviewé par une journaliste sur cet échange de
lettres entre un jeune admirateur et son idole.
Distribution
- · Kit Harington (VF : Damien Boisseau) : John F. Donovan
- · Jacob Tremblay (VF : Aloïs Agaësse-Mahieu) : Rupert Turner, à onze ans
- · Natalie Portman (VF : Sylvie Jacob) : Sam Turner, la mère de Rupert
- · Susan Sarandon (VF : Béatrice Delfe) : Grace Donovan, la mère de John
- · Kathy Bates (VF : Denise Metmer) : Barbara Haggermaker, l'agent artistique de John
- · Thandie Newton (VF : Annie Milon) : Audrey Newhouse, la journaliste
- · Ben Schnetzer (VF : Gauthier Battoue) : Rupert Turner, à vingt-et-un ans
- · Amara Karan (VF : Elisabeth Ventura) : Mme Kureishi, la maîtresse de Rupert
- · Jared Keeso (VF : Adrien Antoine) : James « Jimmy » Donovan, le frère de John
- · Chris Zylka (VF : Emmanuel Garijo) : Will Jefford, Jr.
Mon opinion
J’avais été rebuté par les films
précédents de Xavier Dolan que l’on
présente pourtant, depuis son 1er film J’ai tué ma mère (2009) comme un
réalisateur surdoué. J’hésitais à aller voir ce film, craignant des relations
pédophiles entre un homosexuel de 30 ans et un garçonnet de 11 ans. Or, il n’y
a rien d’ambigu ni de glauque dans leurs échanges. Le film s’attache surtout à
explorer la difficulté de la vie d’un acteur, son combat contre la bêtise et le
sectarisme quand on découvre l’homosexualité qu’il a toujours voulu cacher, ses
relations tendues avec sa famille (en particulier avec sa mère), sa fragilité… En
écrivant à Rupert, il le considère plus comme un ami et un confident qu’un
enfant et il se borne à lui raconter sa vie professionnelle, lui donner des
conseils, etc. Un film délicat, sensible et sincère et un magnifique jeu d’acteur
au premier rang desquels Jacob Tremblay
(découvert dans Wonder), mais aussi Kit Harington que je ne connaissais pas. J’ai beaucoup aimé ce
film.
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