Intelligence artificielle, est un film américain de science-fiction réalisé par Steven
Spielberg et sorti en 2001. Ce film est adapté d'une nouvelle de l'auteur
américain de science-fiction de Brian Aldiss : "Les supertoys durent tout l'été" (Supertoys Last All Summer Long) Dans les années 70 déjà, Stanley Kubrick avait envisagé de réaliser un film sur ce
sujet et avait même commencé à travailler sur un scénario.
Synopsis
Dans un monde futuriste, les humains ont créé des robots,
non seulement pour les aider dans les tâches ménagères ou dangereuses, mais
aussi (et c'est là que le bât blesse), pour satisfaire à tous leurs besoins ou
plutôt à leurs caprices.
C'est ainsi que le couple Swintonen, en attendant que leur vrai fils de 10 ans, Martin, placé en coma artificiel dans l'attente d'un traitement pour la maladie dont il souffre, leur soit rendu, adoptent David (Haley Joel
Osment), un fils de remplacement robotique. David, robot prototype, a été doté
par ses créateurs, la société Cybertronics, d'intelligence et de sentiments et,
tout en sachant qu'il est un robot, David se considère comme un petit garçon.
Lorsque Martin, guéri, revient dans sa famille, il n'accepte
pas de partager avec David l'amour de ses parents et il fait tout pour les convaincre que David est
dangereux pour lui. Ceux-ci décident alors de se séparer de David en
l'abandonnant dans la forêt comme ils le feraient pour un chien acheté en
animalerie dont on se serait lassé.
Là se passe l'épisode le plus pénible du film : David et son
ours en peluche, Teddy, un robot lui aussi, sont capturés pour être jetés dans
une sorte d'arène digne des jeux du cirque de la décadence romaine où des spectateurs
humains prennent plaisir à voir détruire des robots. On a beau savoir qu'il
s'agit de machines, le spectacle de la barbarie déchaînée est insupportable.
David, de par son extraordinaire ressemblance avec un enfant humain, et grâce à
un émouvant plaidoyer qui nous tire les larmes, est épargné par ses
tortionnaires et parvient à s'enfuir. Il est aidé dans sa fuite par Gigolo Joe
(Jude Law), un robot adulte programmé pour être un prostitué homme. Une fois que
Gigolo Joe a été arrêté par la police, David se retrouve seul à nouveau.
Mon opinion sur ce film
Si je parle de ce film, c'est parce qu'il est repassé plusieurs fois à la télévision mais, l'ayant vu, je ne souhaitais
surtout pas le revoir tant il m'avait traumatisé.
Au-delà d'un film de science-fiction, ce film dérangeant va
bien au-delà en abordant la cruauté dont sont capables les êtres humains par
égoïsme et le racisme qui naît toujours de la bêtise et de l'incompréhension
entre les êtres.
Je déconseillerais ce film à toute âme sensible car il m'a
personnellement laissé un sentiment très négatif par l'absolu désespoir qu'il
dégage y compris, à la fin où David, ayant survécu à l'humanité, mais toujours
à la recherche de l'amour de sa mère adoptive, obtient qu'elle revienne
brièvement à la vie pour revivre avec elle la plus belle journée de sa vie.
On comprendra mieux en visionnant l'interview de Brian
Aldiss, l'auteur anglais de SF dont est tiré le film, pourquoi cette
réalisation n'est pas une complète réussite.
Je ne mettrai pas de note à ce film, non parce qu'il est mauvais (bien au contraire) mais parce que j'en suis incapable. Spielberg n'est pas un débutant et, avec ce film, il tape fort et réussit son pari : nous toucher et nous émouvoir. Par certains côtés, ce film rappelle E.T., alors que là, il ne s'agit pas d'un extraterrestre égaré dans notre monde et confronté à la bêtise et à la peur des humains, mais à un robot créé par les humains et qui, rejeté par eux, n'a nulle part où aller. On retrouve aussi cette idée dans Wall-E, le dessin animé Pixar, dans lequel un petit robot nettoyeur, dernier de son espèce, est abandonné sur Terre. Plus récemment, Arte nous a donné à voir une fiction encore plus dérangeante où les robots humanoïdes vivent parmi les hommes avec toutes les dérives que cela entraîne.
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