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samedi 30 janvier 2021

SIXIEME SENS Film fantastique de M. Night SHYAMALAN (USA-1999)

 


Sixième Sens (Titre original : The Sixth Sense) est un film fantastique américain réalisé par M. Night Shyamalan, sorti en 1999. Il met en scène Bruce Willis et Haley Joel Osment.

Résumé

Le Dr Malcolm Crowe (Bruce Willis) est psychologue pour enfants. Alors qu'il rentre chez lui avec sa femme Anna (Olivia Williams), il est agressé par Vincent Grey (Donnie Walberg), un de ses anciens patients qui l’accuse de l’avoir laissé tomber, lui tire dessus et se suicide.

Le film nous montre ensuite Malcolm, dont on suppose qu’il n’a été que blessé, s’occuper d’un nouveau patient, Cole Sear (Haley Joel Osment), un garçon de neuf ans, qui lui rappelle Vincent Grey au même âge. Comme lui, Cole est victime de terreurs inexplicables. Devant l'impuissance de sa mère, le Dr Crowe décide de se rapprocher de l'enfant, et tenter de réussir là où il avait échoué avec Vincent Grey. Il s’investit tellement dans ce nouveau cas qu’il en néglige son couple, sa femme, avec laquelle il s’entendait jusque-là à merveille, s’éloignant peu à peu de lui.

Mais son investissement auprès de Cole est payant puisque, mis en confiance, celui-ci finit par lui confesser ce qui le terrorise : il voit des fantômes se déplacer autour de lui. Inconscients de leur état, presque toujours morts de mort violente, ces fantômes manifestent leur présence en dégageant une vague de froid autour d’eux. Pour s’en protéger - car certains le blessent physiquement - Cole a installé une tente de fortune dans sa chambre dans laquelle il a placé des statues de vierges et de saints.

Au départ, le Dr Crowe pense que le cas de Cole le dépasse et il serait prêt à baisser les bras au moment où il visionne une cassette vidéo d’entretiens avec Vincent, son ancien patient qui lui a tiré dessus, et qu’il découvre, en fond sonore, une voix inconnue appelant à l’aide.

Comprenant alors que, si les fantômes se manifestent auprès de Cole, c’est pour lui demander de les aider, il conseille à son jeune patient de les écouter. Ils résolvent ainsi le cas d’une fillette que sa mère a empoisonnée.

Heureux d'avoir pu aider Cole et estimant avoir accompli sa mission, le psychologue dit adieu à son jeune patient mais, avant de le quitter, l’enfant lui conseille de parler à sa femme dans son sommeil et lui dire qu’il l’aime.

En rentrant chez lui, Malcolm trouve sa femme endormie sur le sofa et il suit le conseil de Cole. Pendant qu’il lui parle, Anna laisse tomber un anneau d’or au sol. Malcolm se rend alors compte qu’il s’agit de l’alliance qu’il était sûr d’avoir au doigt.

On comprend alors que Malcolm a été tué par Vincent et que, comme dans les visions de Cole, il est devenu un fantôme. Prenant enfin conscience de sa situation, il souffle un dernier mot d'amour à sa femme avant de la quitter définitivement.

 Mon opinion

Je n'avais encore jamais vu ce film de M. Night Shyamalan, d'une part parce que je ne suis pas très fan des films d'horreur et encore moins de ce réalisateur dont j'ai classé tous les films que j'ai vus parmi les "navets indigestes". Mais je dois dire que ce film m'a, sinon enthousiasmé, du moins intéressé, plus, à vrai dire, pour la prestation époustouflante du jeune Haley Joel Osment que pour son contenu ou son scénario. J'avoue être resté un peu perplexe avec la dernière scène qui, à mon avis, aurait gagné à être moins spectaculaire. La formule "Cela vaut mieux en le disant" ne se justifie pas forcément au cinéma où l'image est souvent trop prégnante. Mieux vaut, pour moi, laisser planer le doute et laisser libre le spectateur d'imaginer ce qu'il veut. Mais, à part ce détail, je reconnais que ce film est une réussite, bien meilleur en tout cas que tous les autres films du même réalisateur que j'au vus. Cela fait aussi plaisir de voir Bruce Willis plus intelligemment employé que dans des films de gros bras ou d'action qui ne sont pas ma tasse de thé.   

Dans le même esprit :

vendredi 10 janvier 2014

IA, INTELLIGENCE ARTIFICIELLE DE Steven SPIELBERG (2001)


Intelligence artificielle, est un film américain de science-fiction réalisé par Steven Spielberg et sorti en 2001. Ce film est adapté d'une nouvelle de l'auteur américain de science-fiction de Brian Aldiss : "Les supertoys durent tout l'été" (Supertoys Last All Summer Long) Dans les années 70 déjà, Stanley Kubrick avait envisagé de réaliser un film sur ce sujet et avait même commencé à travailler sur un scénario.

Synopsis

Dans un monde futuriste, les humains ont créé des robots, non seulement pour les aider dans les tâches ménagères ou dangereuses, mais aussi (et c'est là que le bât blesse), pour satisfaire à tous leurs besoins ou plutôt à leurs caprices.

C'est ainsi que le couple Swintonen, en attendant que leur vrai fils de 10 ans, Martin, placé en coma artificiel dans l'attente d'un traitement pour la maladie dont il souffre, leur soit rendu, adoptent David (Haley Joel Osment), un fils de remplacement robotique. David, robot prototype, a été doté par ses créateurs, la société Cybertronics, d'intelligence et de sentiments et, tout en sachant qu'il est un robot, David se considère comme un petit garçon.

Lorsque Martin, guéri, revient dans sa famille, il n'accepte pas de partager avec David l'amour de ses parents et il fait tout pour les convaincre que David est dangereux pour lui. Ceux-ci décident alors de se séparer de David en l'abandonnant dans la forêt comme ils le feraient pour un chien acheté en animalerie dont on se serait lassé.

Là se passe l'épisode le plus pénible du film : David et son ours en peluche, Teddy, un robot lui aussi, sont capturés pour être jetés dans une sorte d'arène digne des jeux du cirque de la décadence romaine où des spectateurs humains prennent plaisir à voir détruire des robots. On a beau savoir qu'il s'agit de machines, le spectacle de la barbarie déchaînée est insupportable. David, de par son extraordinaire ressemblance avec un enfant humain, et grâce à un émouvant plaidoyer qui nous tire les larmes, est épargné par ses tortionnaires et parvient à s'enfuir. Il est aidé dans sa fuite par Gigolo Joe (Jude Law), un robot adulte programmé pour être un prostitué homme. Une fois que Gigolo Joe a été arrêté par la police, David se retrouve seul à nouveau.

Mon opinion sur ce film 

Si je parle de ce film, c'est parce qu'il est repassé plusieurs fois à la télévision mais, l'ayant vu, je ne souhaitais surtout pas le revoir tant il m'avait traumatisé.

Au-delà d'un film de science-fiction, ce film dérangeant va bien au-delà en abordant la cruauté dont sont capables les êtres humains par égoïsme et le racisme qui naît toujours de la bêtise et de l'incompréhension entre les êtres.

Je déconseillerais ce film à toute âme sensible car il m'a personnellement laissé un sentiment très négatif par l'absolu désespoir qu'il dégage y compris, à la fin où David, ayant survécu à l'humanité, mais toujours à la recherche de l'amour de sa mère adoptive, obtient qu'elle revienne brièvement à la vie pour revivre avec elle la plus belle journée de sa vie.

On comprendra mieux en visionnant l'interview de Brian Aldiss, l'auteur anglais de SF dont est tiré le film, pourquoi cette réalisation n'est pas une complète réussite.  

Je ne mettrai pas de note à ce film, non parce qu'il est mauvais (bien au contraire) mais parce que j'en suis incapable. Spielberg n'est pas un débutant et, avec ce film, il tape fort et réussit son pari : nous toucher et nous émouvoir. Par certains côtés, ce film rappelle E.T., alors que là, il ne s'agit pas d'un extraterrestre égaré dans notre monde et confronté à la bêtise et à la peur des humains, mais à un robot créé par les humains et qui, rejeté par eux, n'a nulle part où aller. On retrouve aussi cette idée dans Wall-E, le dessin animé Pixar, dans lequel un petit robot nettoyeur, dernier de son espèce, est abandonné sur Terre. Plus récemment, Arte nous a donné à voir une fiction encore plus dérangeante où les robots humanoïdes vivent parmi les hommes avec toutes les dérives que cela entraîne. 

Film intéressant mais très dérangeant. A ne (surtout) pas regarder avec un public de jeunes enfants.