Ce blog est consacré au cinéma et aux séries TV. J'y traite principalement des films et des séries que j'aime mais je me réserve aussi le droit d'en critiquer certains.
Sixième Sens (Titre
original : The Sixth Sense) est un film fantastique américain réalisé
par M. Night Shyamalan, sorti en 1999. Il met en scène Bruce Willis
et Haley Joel Osment.
Résumé
Le Dr Malcolm Crowe (Bruce
Willis) est psychologue pour enfants. Alors qu'il rentre chez lui avec sa
femme Anna (Olivia Williams), il est agressé par Vincent Grey (Donnie
Walberg), un de ses anciens patients qui l’accuse de l’avoir laissé tomber,
lui tire dessus et se suicide.
Le film nous montre ensuite
Malcolm, dont on suppose qu’il n’a été que blessé, s’occuper d’un nouveau
patient, Cole Sear (Haley Joel Osment), un garçon de neuf ans, qui lui
rappelle Vincent Grey au même âge. Comme lui, Cole est victime de terreurs
inexplicables. Devant l'impuissance de sa mère, le Dr Crowe décide de se
rapprocher de l'enfant, et tenter de réussir là où il avait échoué avec Vincent
Grey. Il s’investit tellement dans ce nouveau cas qu’il en néglige son couple, sa
femme, avec laquelle il s’entendait jusque-là à merveille, s’éloignant peu à
peu de lui.
Mais son investissement auprès de
Cole est payant puisque, mis en confiance, celui-ci finit par lui confesser ce qui
le terrorise : il voit des fantômes se déplacer autour de lui.
Inconscients de leur état, presque toujours morts de mort violente, ces fantômes
manifestent leur présence en dégageant une vague de froid autour d’eux. Pour s’en
protéger - car certains le blessent physiquement - Cole a installé une tente de
fortune dans sa chambre dans laquelle il a placé des statues de vierges et de
saints.
Au départ, le Dr Crowe pense que le
cas de Cole le dépasse et il serait prêt à baisser les bras au moment où il visionne
une cassette vidéo d’entretiens avec Vincent, son ancien patient qui lui a tiré
dessus, et qu’il découvre, en fond sonore, une voix inconnue appelant à l’aide.
Comprenant alors que, si les
fantômes se manifestent auprès de Cole, c’est pour lui demander de les aider, il
conseille à son jeune patient de les écouter. Ils résolvent ainsi le cas d’une
fillette que sa mère a empoisonnée.
Heureux d'avoir pu aider Cole et
estimant avoir accompli sa mission, le psychologue dit adieu à son jeune
patient mais, avant de le quitter, l’enfant lui conseille de parler à sa femme dans
son sommeil et lui dire qu’il l’aime.
En rentrant chez lui, Malcolm trouve
sa femme endormie sur le sofa et il suit le conseil de Cole. Pendant qu’il lui
parle, Anna laisse tomber un anneau d’or au sol. Malcolm se rend alors compte
qu’il s’agit de l’alliance qu’il était sûr d’avoir au doigt.
On comprend alors que Malcolm a
été tué par Vincent et que, comme dans les visions de Cole, il est devenu un
fantôme. Prenant enfin conscience de sa situation, il souffle un dernier mot
d'amour à sa femme avant de la quitter définitivement.
Mon opinion
Je n'avais encore jamais vu ce film de M. Night Shyamalan, d'une part parce que je ne suis pas très fan des films d'horreur et encore moins de ce réalisateur dont j'ai classé tous les films que j'ai vus parmi les "navets indigestes". Mais je dois dire que ce film m'a, sinon enthousiasmé, du moins intéressé, plus, à vrai dire, pour la prestation époustouflante du jeune Haley Joel Osment que pour son contenu ou son scénario. J'avoue être resté un peu perplexe avec la dernière scène qui, à mon avis, aurait gagné à être moins spectaculaire. La formule "Cela vaut mieux en le disant" ne se justifie pas forcément au cinéma où l'image est souvent trop prégnante. Mieux vaut, pour moi, laisser planer le doute et laisser libre le spectateur d'imaginer ce qu'il veut. Mais, à part ce détail, je reconnais que ce film est une réussite, bien meilleur en tout cas que tous les autres films du même réalisateur que j'au vus. Cela fait aussi plaisir de voir Bruce Willis plus intelligemment employé que dans des films de gros bras ou d'action qui ne sont pas ma tasse de thé.
Glass est un thriller fantastique américain réalisé par M. Night Shyamalan, sorti en 2019. Glass fait suite à deux précédents films du même réalisateur, Incassable (2000) et Split (2017). Autant dire que le spectateur aura du mal à comprendre Glass, sans avoir vu ces deux précédents opus.
Présentation
Dans Glass, on retrouve David
Dunn, l'homme « incassable », alias « Le Superviseur » (Bruce Willis) qui, avec l’aide de son
fils Joseph (Spencer Treat Clark) se
lance à la poursuite de la « Bête », l’une des personnalités de Kevin Wendell Crumb (James McAvoy). Elijah Price (Samuel L. Jackson), l’«homme de verre»,
en hôpital psychiatrique depuis 19 ans, organise une confrontation entre Dunn
et Kevin Wendell Crumb pour démontrer au monde entier que les super-héros décrits
dans les comics, dont il est devenu l’un des spécialistes, existent bel et bien.
Pendant ce temps, le Dr Ellie Staple (Sarah
Paulson), chef psychiatre de l’hôpital où est enfermé Price, veut démontrer
que ces soi-disant pouvoirs ne sont qu'une illusion.
Pour une meilleure compréhension,
rappelons ce qui se passe dans Incassable et dans Split.
1)Dans Incassable (Unbreakable), David
Dunn, un gardien de sécurité de Philadelphie, est le seul survivant d'une
catastrophe ferroviaire. Il est alors contacté par Elijah Price qui lui expose
son idée, venue de sa passion pour les comics : selon lui, s'il existe des
personnes qui ont, comme lui, de graves handicaps physiques, pour compenser, d’autres
développent des pouvoirs surhumains. Ce sont ces pouvoirs qu’illustrent les
comics. Price demande alors à Dunn s’il a un jour été malade. Cette question semble
a priori saugrenue pour Dunn mais, en y réfléchissant, il doit reconnaître
qu’il n’a aucun souvenir d’avoir jamais été malade. Par la suite, Price constate
que, lorsque Dun entre en contact avec des gens, Dunn a des flashs qui lui
indiquent si ces personnes sont des criminels ou pas.En se rendant au lycée où il a été scolarisé,
Dunn découvre aussi qu’enfant, il a failli mourir noyé dans la piscine de l’établissement.
Après avoir bousculé un agent
d'entretien, Dunn a un flash qui le lui montre en train de torturer une famille
qu’il retient en otage. Dunn intervient alors et réussit à libérer le garçon et
la fille du couple mais, lorsque, poussé par le criminel, il tombe dans la
piscine, il se serait noyé sans l’aide des deux enfants libérés. Une fois hors
de l’eau, il retrouve ses capacités, pourchasse le tortionnaire et le met hors
d'état de nuire.
Plus tard, Dunn retrouve Price lors
d'une exposition sur les comics. En lui serrant la main, il découvre, horrifié,
que c’est ce dernier qui est à l’origine de la catastrophe du train dont il est
l’unique survivant et il comprend qu’il a affaire à un fou dangereux, capable
de n’importe quelle aberration pour prouver ses théories. Dunn le dénonce alors
et Price est envoyé dans un hôpital psychiatrique.
2)Split estsorti 17 ans après Incassable.
Le film se déroule dans le même univers que ce dernier. Il s’inspire de
l’histoire vraie de Billy Milligan, un criminel victime de personnalités
multiples. Dans le scénario, Milligan devient Kevin Wendell Crumb et est interprété
par James McAvoy.
A travers les entretiens qu’elle
a avec Crumb, sa psychiatre, le Dr. Fletcher (Betty Buckley), parvient a identifier 23 personnalités différentes.
Selon elle, ces personnalités « éclatées » (= « to split », en anglais) auraient été créées en réaction
aux maltraitances et aux humiliations subies par son patient pendant son enfance.
La « Bête », l’une de ses personnalités les plus terrifiantes, serait
la 24e, restée en sommeil. Sous la personnalité de « Dennis », Crumb
est poussé à enlever et à séquestrer deux jeunes filles « impures », Marcia et
Claire, en même temps que l’une de leurs amies, Casey (Anya Taylor-Joy). « Dennis » considère les « impures »
comme étant destinés à nourrir la « Bête ». Après avoir appris la disparition
des adolescentes, le Dr. Fletcher s’intéresse au message de détresse que lui a envoyé
« Barry », une autre des personnalités de Crumb.
Les prisonnières de Crumb sont
confrontées à trois de ses personnalités : c’est d'abord « Dennis » qui
leur rend visite, puis c’est au tour de « Patricia » et enfin d’ « Hedwig », un
garçon de neuf ans affecté d’un fort zézaiement. Après que Marcia et Claire aient
essayé de s'enfuir, Crumb les met dans des cellules séparées. Casey, qui est la
moins menacée, tente de gagner la confiance d’ « Hedwig » et, profitant
d’un moment d’inattention de sa part, elle tente d'appeler des secours mais «
Patricia » intervient et la remet dans sa cellule.
Le docteur Fletcher, après avoir
de nouveau reçu plusieurs mails d'appel à l'aide de « Barry », commence à
comprendre que les autres personnalités de Crumb, « Dennis », « Patricia » et «
Hedwig» ont pris le dessus sur lui. Les trois sont convaincues de l’émergence
imminente de la « Bête ». Elle décide alors de lui rendre visite, dans les
locaux de la maintenance du zoo où il vit. Elle y découvre Claire, très
affaiblie. Elle essaie de lui venir en aide mais Crumb s’interpose et la « Bête
» prend possession de lui et tue le médecin. Puis la « Bête » massacre
Claire et Marcia mais Casey parvient à s'échapper. Un dernier message laissé
par Fletcher permet à Casey de faire émerger brièvement la personnalité de
Kevin qui demande à la jeune fille de prendre un fusil et de le tuer. Mais
lorsqu’elle lui tire dessus, celui-ci n’est pas blessé. Ayant rattrapé la jeune
fille, il se bat avec elle et, dans la bagarre, déchire ses vêtements. Il
découvre alors les marques de mauvais traitements que Casey a subis et les
compare aux siennes. La « Bête », reconnaissant en elle son alter ego,
renonce donc à la dévorer et disparaît.
Lorsque le cas de Crumb (surnommé
« la Horde » en raison de ses personnalités multiples), est présenté aux
journaux télévisés du lendemain, on voit David Dunn, assis à un bar, qui semble
particulièrement intéressé par l'histoire.
Mon opinion sur ce film
Bien qu'amateur de fantastique, je n'avais apprécié que modérément, jusque là, les films de M. Night Shyamalan. Sixième sens (1999) m'avait laissé une impression de malaise, quant à Signs (2002) et Phénomènes (2008), j'avais trouvé leur surabondance d'effets spéciaux parfaitement ridicules. Si je suis allé voir Glass, c'est plus parce que le rôle principal y est tenu par James McAvoy, un acteur que je suis depuis son apparition en gentil faune dans le Monde de Narniaque pour le sujet ou le réalisateur. En fait, je ne savais pas que Glass faisait suite, à plusieurs années de distance, à deux autres films, Incassable et Split que je n'ai pas vus. Autant vous dire que j'allais voir Glass sans idée préconçue. Dire que j'ai été enthousiaste serait mentir. A la sortie, mon opinion est plutôt mitigée. Un scénario mal foutu, confus, négligé au profit des scènes d'action qui s'enchaînent sans répit jusqu'à la presque saturation du spectateur. Alors qu'il s'agit de psychologie, on est assommé par le verbiage sans queue ni tête de la "psychologue en chef" dont on apprend à la fin qu'elle fait partie d'une secte visant à éradiquer les gens dotés de super-pouvoirs, air connu et déjà exploité, avec plus de talent et moins de moyens, par d'honorables séries comme The Giftedou The Tomorrow People. Dommage aussi que les personnages secondaires soient si peu mis en valeur : on aurait aimé en savoir plus sur l'énigmatique Joseph Dunn, le fils de David (Spencer Treat Clark)... A moins que Shyamalan nous réserve de nous le révéler dans un 4ème opus dans, environ, une 20e d'années... Non, décidément, ce réalisateur n'est pas ma tasse de thé ! Je salue cependant la remarquable prestation de James McAvoy, tout en regrettant qu'il galvaude son talent dans ce genre de production.
Looper, film de
science-fiction américain de Rian
Johnson, sorti en septembre 2012 avec Joseph Gordon-Levitt et Bruce Willis.
Synopsis
L'histoire se déroule dans le futur (en 2044).
Joe (Joseph Gordon-Levitt) est un
"looper" (un "boucleur"), un tueur à gages dont le rôle est
d'exécuter, sans se poser de questions, des personnes qui sont envoyées du futur
(en 2072) par une organisation mafieuse. Ainsi, en les effaçant dans le passé,
ces personnes n'existeront plus dans l’avenir.
La machine tourne jusqu'à ce que
l'un des amis de Joseph laisse échapper l'une des personnes qu'il devait
exécuter car il l'a reconnu comme son double dans le futur et il ne peut se
résoudre à s'effacer lui-même. Il se réfugie chez Joseph mais celui-ci le
trahit.
Mais cette trahison ne le met pas
à l'abri des représailles de ses commanditaires. Son propre double du futur
(incarné par Bruce Willis) tente de
le prévenir qu'il est en danger. Lui-même est à la recherche du Maître des
pluies qui, dans le futur, a décidé l'éradication des "looper".
Or ce dangereux personnage n'est
encore, dans le présent, qu'un enfant que Joe âgé a décidé de traquer et de tuer
avant qu'il ne devienne le « Maître des pluies ». Il trouve et tue
deux des enfants qu'il pense avoir identifiés comme Maître des Pluies. Quant à
Joe jeune, il se réfugie chez Sara, la mère de Cid, qui vit dans une ferme
isolée avec son enfant doué de puissants pouvoirs télékinésiques.
Joe, tout en comprenant que Cid
ne peut qu'être le futur Maître des pluies, prend la défense de Sara et de Cid.
A la fin du film, il se sacrifie pour les sauver et éviter à Cid de devenir le
monstre qu'il serait devenu si sa mère avait été tuée devant lui.
Mon opinion sur ce film
Le thème de ce film est la
manipulation du temps, qui est un sujet qui me passionne. Personne n'a dit que
c'était un concept facile. Mon résumé vous paraît alambiqué ? Si vous voyez le
film, celui-ci vous paraîtra au contraire extrêmement simple, voire simpliste
par rapport au scénario ! J'aurais bien été incapable de le rédiger si je
n'avais moi-même vu le film et si, en outre, je ne m'étais fait une opinion à
travers le regard d'autres spectateurs ou de critiques.
Le réalisateur s'est attaqué à un
sujet très ambitieux, peut-être trop pour un réalisateur dont ce n'est que le 3ème
film, ses précédents, Brick (2005) et The Brothers Bloom (2008)
n'ayant pas eu l'ampleur de celui-là.
Par son intrigue complexe, pas
très bien maîtrisée, par son univers d'une société en voie de désagrégation,
par sa violence, Looper se place dans la mouvance de films comme Matrix,
ou, plus récemment, Time out.
Mais par sa manipulation du temps, il rappelle
L'agence
ou Inception,
deux films très ambitieux aussi, qui ne m'ont pas véritablement convaincu.
Par contre, j'avais décelé chez Joseph Gordon-Levitt, découvert dans Brick,
un acteur très prometteur. Il a depuis fait allègrement son chemin et ce film
doit beaucoup à son talent.
Sorti DVD mars 2013.
Mon classement
Difficile. A ne recommander qu'aux fans de science-fiction qui n'ont pas peur des films "prise de tête".