La dame en noir. Ce thriller fantastique réalisé par James Watkins est sorti en 2012. Il
s'agit de la cinquième adaptation du roman The
woman in Black de Susan Hill publié en 1983, qui a déjà connu de nombreuses
adaptations au cinéma, au théâtre ou à la télévision.
Synopsis
Nous sommes à l'époque
victorienne. Arthur Kipps (Daniel
Radcliffe) est un jeune clerc de notaire anglais qui a perdu sa femme au
moment où elle mettait au monde leur fils Joseph qu'il élève seul avec l'aide
d'une gouvernante. Depuis la naissance de Joseph, qui est un adorable bambin de
4 ans, Arthur ne parvient pas à se ressaisir.
Lorsque le film commence, Arthur est
en train de se raser avant de quitter Londres pour partir dans un village du
nord-est de l'Angleterre afin d’expertiser une maison que son cabinet est chargé
de mettre en vente. Seul l'appel de son fils l'empêche de se couper la gorge.
Pendant le voyage en train, il
rencontre Samuel Daily, un homme riche et sympathique, qui, sous une pluie
battante, lui offre de le conduire à l'auberge où son cabinet lui a réservé une
chambre. Lorsqu'il arrive au Gilford Arms, l'aubergiste l'aurait jeté à la rue
sans l'intervention de sa femme, Mme. Fisher, qui lui propose une chambre dans
les combles.
Le lendemain, Arthur se rend à
Eel Marsh House, la fameuse maison, située au milieu des marais, que l'on ne
peut atteindre que par une digue recouverte à marée haute. La maison est
réellement effrayante. Bien qu'abandonnée, elle semble vivre d'une vie propre,
menaçante. Dès qu’il y a mis le pied, Arthur entend des cris et pense qu'on y
séquestre quelqu'un.
De retour au village, il se rend
immédiatement au poste de police pour raconter au préposé ce qu'il a vu et
entendu dans la maison. Pendant qu'il attend que le fonctionnaire revienne,
trois enfants arrivent dans le poste de police : deux garçons encadrant une
fillette gravement malade car elle a avalé de la lessive (il faut comprendre de
la soude caustique, que l'on utilisait alors pour laver le linge). Elle meurt
dans les bras d'Arthur en vomissant du sang. D'autres enfants vont ensuite
mourir dans des circonstances aussi horribles qu’étranges.
Curieusement, les villageois, non
seulement lui refusent toute assistance, mais semblent le considérer comme
responsable de ces morts et exigent qu'il reparte pour Londres. On comprendra
qu'en venant déranger la maison et ses secrets, Arthur a involontairement
déclenché la vengeance de la dame en noir.
Mon opinion sur ce film
Je ne suis pas un grand fan des
films d'horreur (j'apprends dans le bonus que Daniel Radcliffe, non plus, ce qui est d’autant plus surprenant que
dans tous les films où il a incarné Harry Potter, aucune horreur ne lui a été
épargnée !) Comme tout le monde, j'en ai vu quelques-uns mais ce n'est pas ma
tasse de thé. Soit parce que je crains d'être réellement marqué par ce que je
vois, tout en sachant que c'est du cinéma, soit parce que les ficelles y sont
tellement grosses que j'aurais plus tendance à éclater de rire qu’être réellement
impressionné. Dans mes critiques passées, vous trouverez à ce sujet des
opinions très tranchées (j'ai littéralement démoli le Dracula de Francis Ford
Coppola ou Paranormal activity qui, pour moi, ne sont guère plus que de pitoyables
farces) mais par contre relativement apprécié The orphanage
(l'Orphelinat), dont j'ai appris, par les suppléments du DVD, qu'il avait
inspiré le réalisateur, ou Les autres.
Je dois reconnaître que La
dame en noir est, sur le plan de l'horreur, un film terriblement efficace.
Le mérite en revient à une mise en scène sobre, plus faite d'ambiances que de
véritables scènes d'horreur (tout y est suggéré, rarement montré) à part,
peut-être, par une surutilisation des poncifs du genre (portes s'ouvrant ou se
fermant toutes seules, automates qui se déclenchent seuls, etc...) et surtout
de l'excellentissime prestation de notre cher Daniel Radcliffe qui montre une nouvelle fois son talent dans un
genre dans lequel on ne l'attendait pas.
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