J'aime regarder les filles
est un film français de Frédéric Louf,
sorti en 2011 qui emprunte son titre au tube de Patrick Coutin (1981).
Synopsis
Primo (Pierre Niney) a 18 ans, il habite à Paris une chambre située sous
les toits que lui paient ses parents, fleuristes en province. C'est l'année du
bac qu'il a peu de chances d'obtenir en raison de ses notes catastrophiques.
C'est aussi l'année de l'élection de François Mitterrand comme président de la
République et de tous les espoirs de changement de société qu'elle promet.
En revenant de passer un week-end
houleux chez ses parents (son père lui reproche de ne rien foutre, soutenu par
son grand frère, Nino (Johan Libéreau)
jaloux d'avoir dû se sacrifier pour travailler avec son père, qui considère son
cadet comme le "chouchou à sa maman"), Primo passe devant un immeuble
situé dans les beaux quartiers de Paris où a lieu une fête avec des jeunes de
son âge mais pas de son milieu. Sur un coup de tête, il s'incruste, se faisant
passer pour l’un des invités, tous fils et filles à papa, étalant la fortune de
leurs parents avec l'indécence que l'on peut afficher à cet âge. Dans le
groupe, il y a la jolie Gabrielle (Lou de Laâge)
dont il tombe amoureux et ils couchent ensemble. Pour ne pas déchoir à ses
yeux, il s'invente une vie qui n'est pas la sienne et néglige ses études,
cherchant par des petits boulots à trouver l'argent qui lui permettra de
s'acheter quelques vêtements plus "classieux" que ses jeans et ses
t-shirts de "prolétaire". Il ira jusqu'à ne pas payer son loyer pour
cela. Il passe néanmoins le bac (et, à la grande surprise de l'un de ses
professeurs, le réussit) pour pouvoir montrer à Gabrielle qu'il n'est pas un
looser et pouvoir s'inscrire en fac.
Comédie de mœurs douce-amère où
l'on découvre un jeune talent prometteur, Pierre Niney, pensionnaire de la comédie française, dont c'est toutefois déjà le
12ème film. En ce qui me concerne, je l'avais remarqué dans un rôle
pourtant secondaire, celui du serveur des Neiges du Kilimandjaro, où il
remonte le moral à Marie-Claire (Ariane
Ascaride), dans lequel son magnétisme ne passe pas inaperçu. C'est ce qui
m'avait d'ailleurs donné envie de voir d'autres films où il figurait.
Mon opinion sur le film
Si je ne suis pas déçu par la
prestation de Pierre Niney (car
c'est principalement sur ses épaules que repose le film de Frédéric Louf), je garde, comme trop souvent avec les films
français que je vois, une impression d'amateurisme. En effet (mais peut-être
est-ce voulu ?), on reste toujours à la surface des choses, rien n'est
approfondi, les personnages (à part celui de Primo) sont à peine ébauchés,
comme dans une aquarelle trop diluée. Quelques beaux moments, cependant, en
particulier le dialogue entre les deux copains sur les toits, avec Montmartre
en second plan. Un regret, que Johan
Libéreau, découvert dans Les témoins, d'André Techiné soit cantonné, dans ce film, au rôle de frère aîné
"bas du plafond"...
En conclusion, agréable comédie
romantique qui ne me laissera cependant pas un souvenir impérissable.
Mon classement : Film moyen
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