Un homme idéal est un
thriller français coécrit et réalisé par Yann
Gozlan sorti en 2015 avec PierreNiney dans le rôle principal.
Résumé
Mathieu Vasseur (Pierre Niney), jeune auteur de 25 ans,
essaie en vain de faire publier son premier manuscrit. En attendant, il travaille
pour une entreprise de déménagement… Son destin bascule le jour où il tombe par
hasard sur le manuscrit d’un homme solitaire qui vient de mourir et dont ils
doivent débarrasser l’appartement. Le manuscrit est celui du récit d’un appelé
pendant la guerre d’Algérie. Mathieu hésite avant finalement de s’en emparer,
et de signer le texte de son nom, après lui avoir seulement donné un nouveau
titre, « Sable noir ». Le manuscrit est de suite accepté par une
maison d’édition et devient un best-seller, récompensé par le Prix Renaudot.
Mathieu Vasseur devient du jour
au lendemain le nouvel espoir le plus en vue de la littérature française.
On nous le montre trois ans après,
filant le parfait amour avec la charmante Alice Fursac (Ana Girardot), qui l’avait snobé lors de leur première rencontre,
mais qui maintenant l’amène pour le présenter à ses parents, de riches
bourgeois vivant dans une somptueuse demeure au bord de la mer Méditerranée.
Mathieu, pressé par son éditeur,
ne parvient pas à écrire la première ligne de son deuxième roman et, pour
préserver son secret, il va s’enfoncer dans une spirale mensongère qui
l’amènera à commettre deux meurtres et à se faire passer pour mort.
Mon opinion sur ce film
Le thème de l’auteur qui vole le
manuscrit d’un autre et le publie sous son nom rappelle plusieurs œuvres
littéraires, en particulier le roman d'Henri Troyat Le mort saisit le vif (1942) où le héros signe le roman La Colère, dont le véritable auteur est
décédé. Comme dans Un homme idéal, la
spirale de l'imposture conduit le personnage aux portes de la folie. Deux films
aussi traitent du même sujet : The Words
et A Murder of Crows.
Dès le début, le ton est donné
car Mathieu travaille à son manuscrit devant une photo de Romain Gary, qui est
son auteur favori. Or, on sait tous combien la mystification fut la marque de
fabrique de ce grand écrivain qui obtint une deuxième fois le Prix Goncourt
pour son roman La vie devant soi
qu’il publia sous le nom d’emprunt d’Emile Ajar, en se gaussant de la critique
et des milieux littéraires.
Dans le même esprit, voir :
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