Le Discours d’un roi (The King’s Speech) est un drame
historique britannique réalisé par Tom Hooper, sorti en 2010.
Résumé
Albert, deuxième fils du roi
d'Angleterre Georges V, est affecté depuis son enfance d'un grave bégaiement. A
la mort de son père, c'est son frère aîné, Edouard VIII, qui aurait normalement
dû lui succéder. Mais Edouard est épris de Wallis Simpson, une américaine,
roturière et deux fois divorcée. Edouard doit choisir : soit renoncer à épouser
Wallis Simpson, soit renoncer au trône. On sait tous qu’il a opté pour la
deuxième solution.
Ce sera donc son frère cadet,
Albert qui, sous le nom de Georges VI, succèdera au roi défunt. Albert devra
surmonter son handicap d'autant plus que la Grande-Bretagne est à un tournant
de son histoire puisqu'au côté des Alliés, elle s’apprête à déclarer la guerre
à l'Allemagne et à Hitler.
C'est grâce aux méthodes peu
orthodoxes d'un autodidacte d'origine australienne, Lionel Logue, qu'Albert
pourra surmonter son bégaiement et assurer son rang de monarque.
Pour ce rôle, Colin Firth, qui interprète le rôle du
roi bègue et son combat contre le handicap, a obtenu l'Oscar 2011 du meilleur
acteur.
Le film, quant à lui, a obtenu un
nombre incalculable de nominations et de récompenses.
Mon opinion sur ce film
J'ai trouvé le début du film
maladroit et lent et j'ai bien failli décrocher. Cela aurait été dommage car le
film mérite vraiment d'être vu, ne serait-ce que pour la prestation
exceptionnelle de Colin Firth, dont
c'est sans doute le meilleur rôle d’une carrière déjà impressionnante. Mais je
trouve légèrement exagérée la véritable "averse" de nominations et de
récompenses que ce film a obtenues.
Par certains côtés, en
particulier lorsqu'on pénètre dans l'intimité de la royauté anglaise avec ses
règles compassées et passablement ridicules, le film rappelle le chef-d’œuvre, The Queen de Stephen Frears, sans toutefois en atteindre ni le degré de
cruauté ni soulever l'émotion comme ce dernier.
Mais la comparaison s'arrête là car
le film traite surtout du handicap et du courage admirable qu'il a fallu à
Georges VI pour l'affronter et le surmonter.
La musique joue un rôle non
négligeable dans le film. Elle est officiellement signée par le français,
abonné aux BOF, Alexandre Desplat
mais, dans la réalité, on n'entend que la musique de Beethoven (la Septième
Symphonie qui accompagne le discours) et le Concerto Empereur ainsi, en plus
discret qu'un remix du Concerto pour clarinette de Mozart.
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