La visite de la fanfare. Film
franco-américano-israélien d'Eran
Korilin (2007).
Synopsis
Suite à un quiproquo, la fanfare
de la police d'Alexandrie (Egypte), invitée en Israël pour l'inauguration
d'un centre culturel égyptien, débarque dans une banlieue perdue, dénommée
Beit Hatikva ("la maison de l'espoir" !), située en plein désert du
Néguev. Sans argent, sans endroit où dormir, ils sont accueillis par Dina, une
énergique patronne de restaurant, qui les place pour la nuit chez ses amis.
Mon opinion : soporifique !
J'ai parfaitement compris où
voulait en venir le réalisateur : l'idée de départ était excellente et aurait
pu donner lieu, sous la direction d'un Roberto
Benigni, par exemple, à une comédie sympathique. Mais l'indigence du
scénario et des dialogues, le monolithisme des acteurs (si l'on excepte la
belle Ronit Elkabetz qui joue le
rôle de Dina et évoque une Anna Magnani
israélienne), la fixité de la caméra, font que ce film dégage un ennui profond,
une désespérance infinie que peu de moments rachètent. Quelques rares instants
lumineux (la leçon de séduction à la patinoire, par exemple) surnagent de cette
insupportable et pénible torpeur et il faut attendre l'ultime scène pour enfin
entendre quelques accords s'élever de cette lamentable fanfare.
Dussé-je encore en prendre pour
mon grade de la part de certains de mes lecteurs, je réaffirme ici mon
agacement devant ce type de film misérabiliste où il ne se passe rien et où la
pellicule se dévide inlassablement. Je laisse ce plaisir aux coteries qui se
délectent de ce genre de films et lui ont attribué un prix dans le cadre d'Un certain regard à Cannes. A vous
dégoûter du cinéma !
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