Chappie est un film de
science-fiction américain coécrit et réalisé par Neill Blomkamp, sorti le 3
mars 2015 au cinéma. Il s'agit d'une adaptation du court-métrage Tetra Vaal du
même réalisateur.
Résumé
Afin de tenter de réduire le fort
taux de criminalité de Johannesburg, la capitale de l’Afrique du sud, le
gouvernement s’équipe de "scouts", des robots-policiers construits par la société Tetravaal,
dirigée par Michelle Bradley (Sigourney
Weaver). Au sein de la société sont
employés deux ingénieurs aux vues profondément opposées : Deon Wilson (Dev Patel), l’inventeur des
robots-policiers, est un jeune ingénieur humaniste qui travaille sur un
logiciel d’intelligence artificielle visant à doter les robots d’ autonomie, et
Vincent Moore (Hugh Jackman), un
militaire dont le projet, baptisé Moose, est un effrayant robot guerrier équipé
d’une panoplie d’armes destinées à la
guerre qui pourra être contrôlé à distance par un humain.
Mais la pragmatique Michelle
Bradley s’oppose aux deux projets, estimant que les robots policiers donnent
toute satisfaction et que tout le reste n’est que perte de temps.
Parallèlement, une équipe de junkies
formée de Ninja, Yolandi et Yankie, ayant compris qu’il suffisait d’obtenir la « télécommande »
permettant de désactiver les robots-policiers décide d’enlever leur créateur,
en l’occurrence le jeune Deon.
Celui-ci, après des nuits de
veille, a réussi à mettre au point son programme d’intelligence artificielle,
désireux de le tester malgré l’interdiction de son directeur, il
vient juste de voler un robot-policier destiné à la casse et l’emmène à son
domicile pour tester sur lui son programme. Pour pouvoir télécharger le fameux
programme, il a subtilisé la clé USB qui donne accès à la programmation de l’ensemble
des robots-policiers.
Sur le trajet, il est enlevé et,
sous la menace, il réactive le robot endommagé. Celui-ci s’éveillant à la
conscience, a tout à apprendre et l’une des junkies, dénommée Yolandi, dont l’instinct
maternel a été contrarié, le considère comme son enfant et l’appelle Chappie
(petit « chap » = petit garçon).
Mais ses deux acolytes, en particulier
l’irascible Ninja, voyant qu’il ne tirera rien du robot, décide de s’en débarrasser.
Récupéré par Moore, celui-ci subtilise sur Chappie la clé USB permettant de prendre
la main sur l’ensemble du programme et il désactive tous les robots-policiers,
plongeant le pays dans le chaos, dans le but de présenter son propre programme
comme la solution miracle au maintien de l’ordre dans la ville.
Devant la situation désespérée,
Michelle Bradley accepte que Moore active sa machine sans se rendre compte que
son but n’est pas de remettre de l’ordre mais de se débarrasser de ses rivaux
que sont Chappie et Deon.
Lors du combat apocalyptique que
leur livre la machine de Moore, Yankie et Yolandi sont tués et Deon gravement blessé. Dans
un dernier élan d’humanité, Ninja, qui jusque-là avait été le méchant de l’histoire,
se sacrifie pour sauver ses amis. In extremis, Chappie qui, grâce au programme
d’intelligence artificielle que lui a implanté Deon, a développé des capacités extraordinaires,
parvient in extremis à transplanter la conscience de son « créateur «
(Deon et celle de sa « mère » adoptive, Yolandi, sur des robots prélevés sur le stock de robots-policiers
désactivés abandonnés aux quatre coins de la ville.
Mon opinion
Je n’étais pas particulièrement
enthousiasmé ni par le titre, qui me paraissait particulièrement ridicule, ni
par le sujet, qui me rappelait beaucoup Elysium, que je n’avais pas beaucoup aimé. J’y suis allé surtout pour voir Dev Patel, qui est un
acteur que j’apprécie, dans un registre très différent de celui dans
lequel je l’avais déjà vu. J’étais aussi intéressé par le thème de l’intelligence
artificielle qui me passionne.
Dire que j’ai été entièrement
séduit par ce film serait mentir : pour m’emballer, il aurait fallu qu’il compte
un peu moins de scènes d’action (même si elles se justifient dans le scénario)
et un peu plus de subtilité dans les personnages (Vincent Moore est la
caricature du militaire borné et dangereux, comme l’était aussi l'obtus colonel
Miles Quaritch d’Avatar).
Ce ne sont pas les locomotives que sont Hugh Jackman et Sigourney Weaver, censés "porter" le film, qui resteront dans les mémoires mais des acteurs moins connus du grand public comme Dev Patel, toujours excellent, ou une totale inconnue, la chanteuse sud-africaine Yolandi Visser (dans le rôle de Yolandi) dont la prestation est stupéfiante.
A part Deon, les personnages les plus attachants sont
curieusement les malfrats, en particulier Yolandi, émouvante dans l’amour
maternel qu’elle
montre à Chappie, et Chappie lui-même, qui arrive à nous faire craquer non par
ses mimiques ou son comportement (ce qui avait été le cas pour les droïdes de
Star Wars ou pour le robot-humain de IA) mais par l’humanité de son
raisonnement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires, chers lecteurs, seront les bienvenus. Ils ne seront toutefois publiés qu'après modération et seront systématiquement supprimés s'ils comportent des termes injurieux, dans le cas de racisme, de caractère violent ou pornographique. Si vous souhaitez une réponse, n'envoyez pas un message anonyme mais laissez un nom ou un pseudo auquel je puisse vous contacter.